Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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JardiLand

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Solal Episs Sepal

Humain(e)

JardiLand

dimanche 08 janvier 2017, 12:06:32

La respiration bordélique, les bouffées d'air prises à la volée qui se relaxe en une brume visqueuse pendant ma course effrénée. Enfin ! Une once de liberté loin, très loin de la ville puante et grouillante de mécanique et de promotion dans la vente de personne. À travers le bois d'une forêt dont on ne m'avait jamais comptait la présence, je laissais mes poumons se remplir d'air. Le son d'un ruisseau et le enfin la sensation de terre sous mes pieds. Une terre pâteuse, pas poussiéreuse. Une eau ruisselante, pas propulsée par saccade par une machinerie. Mes yeux s'ouvraient enfin sur le toit au dessus de ma tête, une herbe accrochée également sur le ciel, ce dernier parvenant à éclairer encore un peu. Voilà que je venais de courir durant toutes ma nuit, je sentais les courbatures mais en adorait la sensation qui signifiait que j'étais bien vivant.

Tout était silencieux, à l'exception de quelques pepiments d'oiseaux ça et là, comme si tout le monde était d'accord pour se taire. Pour ma part, je ne désirais que me fondre dans le paysage sylvestre qui m'apparaissait. Et voilà que je buvais à grande gorgées l'eau du ruisseau, n'ayant cure de la possibilité d'en tomber malade, mes lèvres desséchées me firent comprendre que rien de cela n'importait et que je me retrouvais tout en bas dans la pyramide de Maslow. La matinée se déroulait sans grande distraction, je ceuillais ce qui me paraissait comestible en m'enfonçant d'autant plus profondément dans les bois. Je pourrais m'installer en périphérie de la forêt, me faire une petite cabane si je traversais l'endroit, chasser, pêcher et cueillir, vivre un peu plus loin des esclavagistes ne me dérangeait en aucune façon. Je me posais contre le tron d'un arbre, vers midi je pense. Mes jambes me tiraient et me lançaient, j'avais trop marché et courru, mon corps vêtu d'un pauvre linge déchiré commençait à frissonner. J'entrepris de démarrer un petit feu avec le bois sec et mort que j'avais à disposition avec une grande minutie pour éviter de risquer de brûler tout autour de moi. Après deux bonnes heures, je profitais légèrement d'un feu à peine vivant. Ma peau me faisait enfin du bien lorsque je m'exposais à la chaleur des flammes. Des soupirs d'aisance se dégageaient de ma bouche. Quelques heures avant la tomber de la nuit, j'entrepris de récupérer un tronc arraché par le vent et que le temps avaient creuser de l'intérieur, un espace assez agréable et chaud quand mes muscles eurent finit de le soulever pour le surélever en faisant levier avec un rocher à moitié applatit, je m'assurais ensuite qu'il ne tomberait pas pendant la nuit, avant de tresser avec des branches une sorte de rideau de feuille que je disposerai à l'entrée de mon abris, dans le but de laisser ruisseler l'eau en dehors de l'abris, s'il se mettait à pleuvoir dans la perspective de ne pas mourir de froid pendant la nuit. Une perspective alléchante, non ? Il devait restait, à peine une heure avant que la nuit ne tombe de nouveau. Ce qui me laissait le temps de cueillir des baies un peu plus nombreuses. J'ai remarqué qu'il trainait d'autres animaux dans ces bois, j'n'en avais jamais vu de tel en ville. Ces derniers ressemblaient vaguement à ceux que je pouvais voir sur Terre quand je m'y rendais. Et voilà que je glissais mon corps froid dans le tronc sec dont je passais une partie supplémentaire de ma soirée à débarrasser des larves et des oeufs. Ce fût seulement lorsque mon corps fût à l'abris et au chaud que je me permets de laisser mon esprit rejoindre mon monde onirique.

Ma porte s'ouvrait, je rêvais d'un repas délicieux et de vêtements chauds.Là-bas un jeune homme me ressemblant comme deux gouttes d'eau et un autre qui était son portait craché étaient respectueusement aux fourneaux d'une cuisine et à table de ladite cuisine. Une odeur de tomates accompagnées de pomme de terre flottait dans l'air. Le bois vernis de la chaise accompagnait mon corps pour l'accueillir. Les deux me parlaient mes leurs voix ne m'atteignaient pas, mon estomac criait trop famine pour que je ne prête attention à eux...L'un d'entre eux me prit contre lui en tentant de réchauffer mon corps froid dont la température baissait de plus en plus avant de stagner, mon souffle propulser une brume dans la pièce pourtant chaude. Solal, le cuistot de mon rêve posait enfin le nourriture sur la table, qui fut terminée presque aussi vite qu'elle était apparue. La nuit s'annonçait compliquée...

Vian

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    Fée enragée par la perte des siens et la régression de la nature par l'action humaine. Tempérament vengeur tendance tours malsains.
    
    Déteste la civilisation et tous ses représentants. Possède de nombreux pouvoirs en lien avec sa forêt. Plus faible en dehors.
    
    Métamorphe, aime adopter l'apparence d'animaux roux ou rouges.

Re : JardiLand

Réponse 1 lundi 09 janvier 2017, 21:12:53

Était-ce le bruit du tonnerre qui avait réveillé Episs au milieu de la nuit ? La chose était plausible, car comme le garçon l'avait anticipé, le temps n'avait pas tardé à se dégrader. La pluie battait avec fracas le sommet de son abri de fortune, avec une telle intensité que quelques gouttes parvenaient à s'infiltrer. Au dehors, le temps était à l'orage : de gros nuages obscurcissaient le ciel nocturne, et la lueur des étoiles, déjà tamisée par les branches, était presque absente. Pourtant, dans l'enceinte du tronc, ce n'était pas tout à fait l'obscurité…

En effet, dès que l'humain aurait ouvert les yeux, il devait être interpellé par une lueur verte, de faible intensité, mais particulièrement visible dans le noir. Celle-ci, non-loin de lui, était produite par une petite chose… une petite chose qui avait tout d'une femme, si l'on exceptait les quatre ailes de libellule, translucides, émergeant de son dos – et surtout sa taille : elle ne devait même pas faire dix centimètres de haut. Outre cela, toute proportion gardée, elle ressemblait, sous sa propre lumière, plutôt à une gamine maigre, la poitrine plate, une longue (par rapport à sa taille) chevelure rousse en bataille, des tâches de rousseur à peine visibles sur sa peau blanche. L'on ne pouvait douter de son sexe, cependant, car elle était entièrement nue, sans paraître pour autant souffrir le moins du monde du froid. Indubitablement, il s'agissait d'une de ces créatures féeriques liées à la nature.

La fée ne semblait pas avoir conscience du réveil de l'esclave tekhan, ou n'en faisait en tout cas aucun cas. Elle semblait très occupée, à une activité qui n'était pas très dure à identifier : assise en tailleur devant la réserve de baies qu'avait constituée le garçon, elle était en train de la grignoter consciencieusement.

Nom' nom' nom'.

Saisissant les petits fruits à deux mains, elle les engloutissait à une vitesse incroyable pour sa carrure. Elle ne faisait pas de manières, mangeant la bouche ouverte, le visage et le haut du corps déjà maculés de jus sucré. D'ailleurs, Episs pourrait sans doute déduire qu'une bonne partie de sa récolte devait déjà se trouver dans l'estomac de la créature. Avait-elle vraiment digéré plusieurs fois son volume en nourriture ? Impossible à dire, mais toutefois, l'esprit follet ne semblait pas vouloir s'arrêter dans l'immédiat.

TelkaArchieVianOzvelloCyriel
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Solal Episs Sepal

Humain(e)

Re : JardiLand

Réponse 2 mercredi 11 janvier 2017, 22:50:47

Courbatures, muscles endoloris et froid dont le lot quotidien que je risquerai de subir si je ne transforme pas légèrement l'endroit dans lequel je vis ? La faim me tiraillait encore le ventre quand je sentis mes oreilles frémir. Les timpans encore remplis d'une humidité et d'un froid encore présent. Mes doigts furent les premiers à répondre réellement à leur tâche, c'est à dire juste bouger pour savoir ce que je touchais : Du bois... Et encore en cherchant la provenance je me surpris à toucher du bois, froid et sec mais dont l'humidité s'installée, comme si le tronc mort et pourri tentait vainement de boire pour continuer de vivre. Mes doigts cessèrent de chercher au moment où je me sentis bloqué dans l'endroit très étroit. J'ouvris les yeux avec douleur car il y avait une lueur flou et insoluble, balayé par un dépôt de cellules mortes sur la cornée de mes yeux. Le genre de réveil où vous essayez de lire l'heure en vous frottant les yeux et où les formes tantôt se forment et se déforment et où vous froncer les yeux en attendant d'avoir assez de précision pendant une demi seconde pour pouvoir vous écrouler sur votre matelas de nouveau en assimilant cette information prisé à la volée dans un effort surhumain. Autant dire que une forme humanoïde après toute la difficulté pour ne serait-ce qu'arracher un appercu me laissait dubitatif.

Mais c'est qu'elle tape dans ma bouffe la salope ! J'suis trop éreinté pour réellement lui dire que c'est à moi et je me contente tout juste de venir la caller au creux de mon épaule solidement fixée à mon tronc d'arbre basculé. Mes doigts vinrent prendre mes maigres provisions, cela n'aurait pas était suffisant pour moi de toute façon, puis, jetter la moitié dans ma bouche et lui tendre le reste dont elle avait de toute façon bien englouti la part.

Mon corps trempait légèrement dans l'eau qui visiblement s'infiltrer par un endroit, mes petits orteils flottaient dans une mélasse de boue et d'eau de pluie avec un peu de sève pourrie, ayant finalement l'obligation de reconnaître que cela ne me permettait pas de dormir je finis par rouvrir les yeux et à attraper la petit chose ailée près de moi, la plaçant près de mes hanches, trop à l'étroit pour me permettre de la fixer correctement à la même hauteur de moi. J'avais bien envie de la dévorer et l'idée m'ait passé par la tête un moment. Avant de me dire que lui donner à manger pour après la dévorer était quand même un peu hypocrite (Critique vener de l'élevage sans même le faire exprès et oui je nique ma phrase juste pour placer un truc que j'avais pas vu à la base CX) et malsain.

Mon souffle qui, pourtant froid, me brûlait le visage d'asphyxie, finit par se détendre quand je sortis ma tête un instant de l'abris avant d'y retourner, quelques nouvelles gouttes rafraîchissante sur mon visage. Cette petite chose fragile... Qui ? Pourquoi ? Et surtout qui ?...Non ça je l'ai déjà dit...Ouh comme j'ai faim...

"Qui es-tu ?" finis-je par annoncer les lèvres sèches et les idées perdues entre l'imaginaire doux et le réel dur

Vian

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Re : JardiLand

Réponse 3 jeudi 26 janvier 2017, 17:10:45

La fée regardait le jeune homme d'un air distrait et un peu absent. Mais avant qu'elle puisse envisager quoi que ce soit d'autre, croyant leur cohabitation simplement silencieuse et passive, celui-ci l'attrapa pour la placer devant lui. Son petit visage de poupée fut traversée d'une mimique de colère alors que les mains se refermaient sur elle.

Mais ! LÂCHE MOI ! gronda-t-elle, d'une voix suraiguë mais qui portait au final assez peu.

Elle se contorsionna entre les doigts du garçon, toutefois elle n'avait manifestement pas la force requise pour se défaire de leur étreinte. Elle ne semblait pas avoir beaucoup plus de puissance musculaire qu'un insecte, et ses ailes qui vrombissaient frénétiquement contre l'étau de chair, en vain, devaient donner un peu la même impression.

Visiblement résignée, elle cessa un peu de se débattre et leva un regard courroucé vers Episs.

D'abord on dit BONJOUR. Ensuite ET SURTOUT on attrape PAS les gens dans ses vilaines pattes d'HUMAIN.

Elle renifla, rageuse, puis regarda tout autour d'elle, comme si elle venait tout juste de se rendre compte d'où elle était.

– Ça ne va pas trop lui plaire. Il va t'arriver des trucs affreux si tu restes ici. Et ça sera BIEN FAIT pour toi
, fit-elle, d'un ton soudain goguenard, avant de marquer une pause. Je peux peut-être te sauver la vie. Mhh… si tu fais un truc pour moi.

La petite créature croisa les bras, puis détourna les yeux, pleine de dédain :

Oh puis non, laisse tomber. Les humains sont trop stupides pour ça.

TelkaArchieVianOzvelloCyriel
MP

Solal Episs Sepal

Humain(e)

Re : JardiLand

Réponse 4 mardi 14 février 2017, 22:50:02

La mâchoire se mettant en branle, le froid me ramenait à une réalité désagréable, j'avais une bestiole bruyante et brayarde entre les doigts. Sans prononcer un mot malgré les dents qui claquent, j'ouvrais le passage vers l'extérieur avec deux doigts avant d'expulser le nuisible hors de l'abris, ni une ni deux. Pas de pitié pour les idiots, ainsi, je rejettais cette incarnation dérangeante du début de ma folie un peu... Très loin de moi, il me semblait l'entendre supplier mais entre les claquements de dents je me demande même s'il ne s'agissait pas de ce que je voulais entendre, un instinct sadique pouvant s'être réveillé à mon insu. De qui parlait-elle? Tant pis, un seul problème à la fois, je me dois de reposer mon corps, je laisse à la petite fée un emplacement où venir se poser contre moi si elle rentrait de nouveau dans le terrier improviser.

"Tu voulais que je fasse quelque chose pour toi ? Évites de m'insulter quand tu désires me demander de l'aide...Que veux-tu donc? Petit être ? "

Évidemment, il y avait une curiosité dans ma folie, pourquoi une fée ? Comment ? Par quel miracle? Et qu'est-ce que cela peut bien vouloir, une fée ?

Vian

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Re : JardiLand

Réponse 5 jeudi 23 février 2017, 17:54:46

La fée ne semblait pas beaucoup plus contente d'avoir été expulsée que d'avoir été gardée entre les mains du garçon. Cependant, et malgré ses paroles dures, elle revint vers lui. L'eau sur ses ailes les faisaient vrombir comme celles d'un bourdon, et ruisselait sur son visage. Quelques gouttes de pluie avaient suffi à la tremper. Mais elle paraissait ne pas trop se soucier d'être mouillée, et n'émit à ce sujet aucune plainte.

Ça se pourrait… mais note bien petit humain, que c'est moi qui te rend le plus gros service.

Le petit être lumineux s'éleva jusqu'au niveau du visage de son interlocuteur. D'aussi près, elle était plutôt agréable à regarder et bien qu'elle fut maigre, ses courbes étaient délicates et les reliefs de son corps mis en valeur par l'eau qui coulait sur sa peau.

Voilà… à peut-être quatre-cent mètres d'ici, il y a un petit lac. Hier je me… promenais… et… j'ai vu une perle, dans une moule. Elle était magnifique, toute nacrée, rose.

Ses paupières papillonnèrent, comme si l'évocation de l'image exquise suffisait à l'émerveiller de nouveau.

Mais trop profonde. Je sais pas nager, et j'aime pas me mouiller. Toi par contre… Ça risque de pas de faire beaucoup de différence…

Elle jeta un regard un peu dédaigneux aux habits crasseux et mouillés de l'humain.

Si tu fais ça… je t'aiderais à sortir de la forêt sans qu'il t'arrive… de choses affreuses… Elle pouffa. Oui, je sais ce que tu te dis. « Qu'est-ce qu'elle me raconte, cette forêt est vraiment trop tranquille, je ne risque rien. » Huhuhu. Tu as tort. Tu es sur le territoire du prince des épines. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il aime pas les petits humains comme toi. Si tu savais ce qu'il a fait au dernier…

La fée reprit de la hauteur, et sembla prendre le chemin de la sortie de l'abri :

Bon, tu me donnes un coup de main, ou tu restes là à baver ?

TelkaArchieVianOzvelloCyriel
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Solal Episs Sepal

Humain(e)

Re : JardiLand

Réponse 6 vendredi 24 février 2017, 20:49:14

Ma langue claqua rapidement sur mon palais, signifiant que la tâche à accomplir allait me faire chier profondément. Mes yeux me jouèrent un tour cependant, comme si, elle pouvait avoir une quelconque apparence agréable et et...

"Wow....Si j'étais pas en situation de vie ou de mort et que tu ne faisais pas la taille de ma main je t'aurais invité à prendre un verre..."

C'est vrai qu'elle était bruyante mais visiblement pas spécialement mal intentionné...À moins que...

"Ton histoire de plongée, c'est un piège c'est ça ?
Tu veux me manger mais tu es trop chétive pour m'attaquer, donc tu prépares un coup de Trafalgar.
J'm'y connais pas spécialement en moule mais il me semble pas qu'on puisse en trouver des masses en eau douce."

Le voilà qui commençait à se sentir colérique... Pourquoi ? Pourquoi tout le monde désire sa mort où son asservissement ? Il fallait aussi fuir cette forêt ? Tant pis ! Peu importe le temps que cela prendra il trouvera un endroit en sécurité, loin du monde. Episs, à peine reposé, s'extirpe de son abris et commence à courir, le noir de la nuit ne l'empêchant pas de se guider à la lumière des éclairs qui tonnent ça et là. Ses pieds foulent la terre...La boue, le bois des racines et la roche de certaines pierre. Encore cette peur qui vous prend au tripe, une peur de ne même pas pouvoir s'inscrire dans un domaine sauvage. Et...et...

"Gloublblblbl..."

Hein ? Il est passé à travers une espèce de mangrove, ses mains tentent de remonter et sont arrêtées par les racines, refermées après son passage, le lac...? Notre jeune humain a beau avoir ouvert les yeux, les ténèbres, de la nuit et des profondeurs l'entourent. Ses mains cherchent à tâtons une sortie sous les racines de la mangrove locale. Et il commence à paniquer en sentant quelque chose frôler sa jambe. Le temps s'écoule si vite...Les poumons commencent à devenir chauds..Puis brûlants. Un éclair...Et il n'a plus d'air, il finit par recracher celui de ses poumons et tentent vainement de respirer l'eau. Son corps se braque en crachant l'eau de son corps tendit qu'il lève la main vers la racine la plus proche. En tombant vers le sol, un dernier éclair lui révèle ironiquement un trou dans le sol. La mort l'enveloppe doucement et ...Il s'appuie sur la racine précédemment citée pour se tirer brutalement vers le trou et l'atteint tirant une puissante respiration...C'est fini

Vian

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Re : JardiLand

Réponse 7 mardi 02 mai 2017, 19:37:31

Vian poussa un soupir d'exaspération. La plupart de ses pièges nécessitaient de la part des victimes un certain niveau de crédulité. Deux qualités dont, par bonheur, la plupart des êtres civilisés disposaient en abondance. Mais c'était réellement la première fois qu'un de ses stratagèmes échouait par excès de bêtise. Le jeune homme avait en fait filé si soudainement que l'esprit follet avait cru qu'il lui serait difficile de l'attraper. Ce qui n'était pas en soi un si mauvais coup. Toutefois, ça l'était assurément devenu rapidement, puisqu'incapable de se déplacer correctement dans l'obscurité, l'humain était passé près de la noyade.

Ça m'aurait vraiment ennuyé d'avoir à te sauver moi-même, articula l’Épineux.

La voix avait quelques intonations communes avec celle de la minuscule fée, mais elle était plus basse et plus masculine. Le ton n'était pas particulièrement viril pour autant, et avait quelque-chose de joueur, de juvénile.

La noyade est une mort très ennuyeuse.

S'il relevait les yeux et qu'il ne cédait pas à la panique, Episs pourrait distinguer une silhouette de taille moyenne, gracile, penchée au-dessus de lui. Si elle pouvait sembler humaine, il était évident pourtant qu'elle ne l'était pas. À commencer par la marque des bois courts, semblables à ceux d'un chevreuil, qui dépassaient de sa chevelure rousse. Ses oreilles, couvertes de fourrure, tenaient du même animal. À la faveur d'un éclair peut-être, il pouvait apercevoir le reste du corps de Vian, plus attendu, et qui était celui d'un adolescent. Plutôt maigre, pas si différent de celui qui était encore à moitié immergé dans l'eau, d'ailleurs, quoique beaucoup plus propre. À l'instar de la forme de pixie qu'il revêtait encore une minute plus tôt, il était nu. Mais là où la minuscule fée n'affichait elle aucune pilosité, un duvet naturel et cuivré s'épanouissait sur le bas-ventre du garçon, en faisant un être davantage sexué.

Comprenant que le petit intrus était d'un naturel craintif, l'esprit follet avait volontairement opté pour une forme qui n'était pas trop intimidante (même s'il avait toujours du mal à se figurer ces choses là…).

Si tu restes là-dedans, tu vas mourir. La mort par hypothermie est également très ennuyeuse.

Accroupi, Vian lui offrit sa main, dans le but de l'aider à remonter. Le bras blanc paraissait plutôt chétif, mais si Episs acceptait l'assistance, il serait surpris de la facilité avec laquelle celui-ci le dégagerait de la mangrove.

Malheureusement, je n'ai pas de grief particulier contre toi, humain, annonça l'esprit follet, songeur. Je vais donc te laisser repartir de ce bosquet…

Il se recula d'un pas, laissant la place à l'adolescent de reprendre définitivement pied sur la terre ferme.

…après que tu aies réalisé trois épreuves. Évidemment, ton accord n'est pas nécessaire. La nature est joueuse. Si tu réussis, en plus de ta liberté, je t'accorderais la faveur de ton choix. En attendant…

Vian ferma le poing. Derrière lui, un long craquement se fit entendre, et se prolongea plusieurs secondes durant. Une large cavité s'était ouverte dans le tronc d'un gros arbre. Elle paraissait assez large pour qu'Episs s'y allonge, pour peu qu'il plie légèrement les jambes.

Je t'offre un abri.

TelkaArchieVianOzvelloCyriel
MP


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