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Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

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Keleth

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Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 30 mercredi 31 mai 2017, 00:20:38

Son contact avec l'esprit du jeune homme avait été particulièrement agréable, elle pouvait sentir en lui ce qu'elle appréciait tant chez un jeune homme, cette apparente douceur, cette légèreté de l'âme, cette délicatesse inhérente à celui qui n'a pas de mauvaises pensées, et qui peut se trouver, en toute situation, aussi doux et aimable que ces agneaux d'une pureté absolue, à la laine d'une blancheur éclatante, et à l'innocence tout à fait parfaite. En somme et même si cela peut en surprendre plus d'un, il était le parfait contraire d'une démone comme Keleth, bercée dans la violence, dans la survie, dans le meurtre, ayant vécue des millénaire pour simplement user son arme par le sang de ceux dont elle devait prendre la vie, d'abord pour survivre, puis pour vivre, et enfin comme simple travail, en tant que la plus haute instance de justice démoniaque : L'Exécutrice. Et cette différence, ce constat absolu du fait que ni lui, ni elle, ne devrait normalement pouvoir côtoyer la présence de l'un sans subir la plus profonde des haines, ou des craintes envers l'autre, qu'elle puisse le prendre entre ses bras pour lui partager le cœur de ses pensées, et qu'il puisse les accepter de manière aussi simple, était en soit quelque chose qui rendait la démone complètement incapable de résonner naturellement, développant ainsi quelque chose qui lui était propre dans ce genre de situation : une attirance tout à fait contre-nature. Elle adorait ce jeune homme, elle le trouvait tout aussi charmant que le plus grand de ses fantasmes, et aurait, de manière tout à fait honnête, put s'offrir à lui sans même que le jeu érotique entre elle et Eris ait eut lieu. Toutefois, en cet instant, l'excuse lui permettait au moins de se laisser complètement aller sans même que la Vipère du désert ne se doute de ses plus profondes attirances envers le disciple.

« Oui, je le ferais... Keleth. »

Pour la première fois de la soirée, il s'adressait enfin directement à elle, et ce fut bien par bonheur que le jeune homme se retira de son front, sinon il aurait sûrement constater le plaisir de la femme à l'entendre lui parler de manière si directe. La satisfaction qu'elle en ressentit ne fut toutefois guère équivalente à celle de l'entendre ordonnée à sa supérieur d'agir selon son bon vouloir, et de lui demander de se placer par dessus-elle, afin qu'ils puissent mettre en place la suite des événements, et qu'Eris puisse se faire surprendre de la divine manière que la démone avait orchestrée avec la plus taquin des comportement. La patience de l'archi-démone n'eut guère à être mise à rude épreuve d'ailleurs, car si elle avait prévue qu'Eris puisse se poser la question d'un tel ordre, elle eut le bonheur de constater que son alliée de jeu ne vint guère faire la fine bouche sur l'ordre de son apprentie, et que si elle tarda un instant pour s'essuyer la figure de sa cyprine, elle n'attendit guère plus pour se placer au dessus-d'elle avec cet air triomphant qui la caractérisait. Ma pauvre, si tu savais à quel point nous avons prévus de te trahir, tu ne me regarderais guère avec cet air supérieur, ce sourire en coin, et ce désir dans le regard de me voir perdre la tête juste devant toi. L'instant d'après, le jeune homme vint agripper les hanches de sa tutrice de mains fermes, et Keleth vint à agir à l'unisson en attrapant le haut du corps d'Eris, et l'attira d'une force honnête tout contre elle, l'obligeant par la même à se cambrer, les hanches relevées pour accueillir de manière imminente ce qui allait lui faire perdre la tête. Leurs poitrines comprimées, la démone savoura la surprise d'Eris avec délectation :

« Mais qu'est-ce qu--
 -  Je gagne toujours Eris, chuchota-t'elle à son oreille tandis qu'elle cria de bonheur »

Difficile de douter un seul instant des désirs du jeune homme désormais. Peut-être était-ce parce qu'il s'agissait de sa maîtresse, qu'elle se trouvait être tout aussi belle que redoutable, ou que l'idée de la surprendre et de la prendre comme une chienne avait éveillé en lui quelques désirs brutaux, mais les hanches de Bayra s'activaient désormais avec une force, une activité, et une vigueur à nulle autre pareille, laissant à Eris le droit de goûter à une baise terrible, sans aucune commune mesure avec ce qu'elle avait sûrement envisagée ! Le lit grinçant à chaque coups de reins, les claquements exagérés du fessier de la femme avec le bassin de l'homme produisait produisaient une dissonance exquise de stupre et de luxure qui ne manquait pas de faire la joie de la démone gardant captive le corps de la belle femme à la peau mât, et les grognements de Bayra, juxtaposés aux cris d'extase d'une Eris aux traits déformés offraient à la dame aux cheveux argentés une impression d e terrible orgie dans la chambre luxueuse de la souveraine. Aux expressions de cette dernière, difficile de savoir d'ailleurs si elle avait encore pleine conscience de ce qu'il se passait, la pauvre gardant toujours la bouche ouverte, bavant dans le cou de la démone traîtresse ayant mise en place pareille surprise, et hurlant son bonheur à ses oreilles, offrant par là à cette femme une divine mélodie, qu'elle aurait adoré lui rendre. Mais elle ne fit rien de cela, et préféra déjà abandonner son étreinte, devinant que maintenant, la reine en ferait plus rien pour lutter, et qu'elle n'aurait pas la présence d'esprit de se redressé en se faisant pilonner si violemment. En revanche, elle les laissa parler, tout en suggérant à l'oreille d'Eris quelques viles paroles, rien que pour rendre le mignon jeune homme fou de désir et d'envie :

« AH, AH, AH, AH, OUI, AAAAAAAH ! OUIIIII !
 -  AH ! ERIS ! VOUS ETES SI BELLE, SI ÉTROITE, SI MOUILLÉE ! AAAAH !
 -  Allez ma belle, dis lui. Dis lui que tu es la reine des salopes, que tu rêvais de sa queue. Avoues lui que tu m'avais invoquée que pour avoir un prétexte inconscient de coucher avec lui ! Dis lui que tu veux sentir son foutre chaud déborder de ton con de pute pour pouvoir le lécher à même le sol ! »

Elle n'avait rien d'autre à faire, et de toute en manière en profitant bien assez ainsi. Le corps d'Eris frottait contre le sien en la faisant frissonner d'extase, les sons qui lui parvenaient l'excitaient au plus haut point, et l'idée même de pousser la souveraine et mage des lieux à ne plus faire quoi que ce soit d'autre que s'offrir à son élève pour lui permettre de se décharger en elle était une chose qui lui offrait la pleine satisfaction du moment. Elle ne doutait pas que la Vipère du désert, munie de ses crocs, allait bien sûrement se venger d'ici peu, la pousser dans des affres de plaisir où elle se mettrait fondamentalement à perdre la raison, et à accepter même les pires châtiments dans le simple but de faire la satisfaction du jeune homme, mais pour l'instant elle avait la main, et alors même que Bayra appelait leur nom, elle ne manquait pas de lui répondre, de l'encourager, tout comme elle encourageait la femme à hurler de biens vils propos, jouant de cela pour que les deux se poussent dans des domaines de plaisirs inextricables. C’est ce que l'on risquait, fondamentalement, lorsque l'on jouait avec une démone : Il suffit que celle-ci soit un peu vil, un peu terrible, et elle aura toute tendance à jouer de sa place pour faire tourner les événements à son avantage ! Après tout, que sont quelques années d'expériences contres des millénaires, et pour le coup, sur cette vilénie, l'Exécutrice eut tout le talent du monde pour surprendre celle qui était jusqu'ici dans la plus agréable des situations... Celle là même qui désormais n'avait plus dans le regard que la jouissance et la bêtise d'une sensation aussi avilissante que terrible !

« HMMM, AH OUI ! KELETH ! ERIS !
 -  Allez-y ! Mon beau maître, continuez, encore, marquée la comme votre chienne ! Continuez mon maître ! CONTINUEZ ! »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 31 jeudi 01 juin 2017, 04:24:14

Que dire de l'ambiance, sinon qu'elle était propice aux sauvageries et aux désirs des uns et des autres ? Bayra avait toujours été un agneau. Gentil de nature, il avait comme principale qualité son intelligence, et de ce fait, de la compréhension humaine de l'esprit, ce qui menait beaucoup plus souvent a de l'empathie. Un doux agneau comme mage, dont la spécialité était d'ailleurs de guérir et de détruire ou ruser avec les sceaux de malédictions. Et malgré la colossale attirance qu'il était en train d'éprouver pour Keleth et d'autres choses qu'il ne connaissait pas encore, il avait ressenti, pendant une seconde, toute la violence et la puissance dont elle était capable de déployer. Ça l'avait marqué. Mais il n'allait pas se laisser faire.

Non, non. Bayra n'était plus pour l'instant un doux agneau que l'on pouvait caresser, c'était un lion qui réclamait ce qu'il désirait : deux femelles pour se débarrasser de ses propres inhibitions, deux vidanges vivantes, deux femmes qui lui étaient totalement dévouées pour cette nuit qui allait s'avérer être des plus longs. Peut-être même la plus longue de sa vie, et qui n'aurait aucun rapport ni aucun lien aux études de la magie, aux longues nuits où il avait épuisé ses yeux pour de vieux grimoires couverts de poussière. Non, ses yeux étaient cette fois posée sur deux belles femmes, une qui avait emprisonné Eris dans ses bras, et l'autre, la dite Eris, en train de jouir sur sa grosse queue épaisse.  

Ses mouvements furent de plus en plus violents, brutaux, remplis de passion et d'énergie. Ses hanches bougèrent comme un pro, comme si le jeune androgyne avait toujours eu la luxure dans son propre sang, alors qu'il était si innocent. Le plaisir continuait d'assaillir le corps d'Eris et son esprit fut ravagée part toutes ces sensations. Elle entendit les propos de Keleth et se jura intérieurement de se venger, mais le plaisir la rattrapa rapidement.

-AH ! BAYRA ! JE VEUX TELLEMENT VOTRE QUEUE EN MOI, REMPLISSEZ MOI LE CON AVEC VOTRE SEMENCE, OOOH !

Bayra fut plus motivé de continuer, et encore plus quand Keleth lui hurla de continuer. Encore, encore, encore, pensait-il, j'en veux encore. Ses coups ralentirent, mais donnèrent paradoxalement plus de force, tapant cette fois contre le point G d'Eris, la faisant hurler maintes fois de plaisir. Il sentit sa queue tressaillir en elle, et gémit puissamment.

-Je... Je vais... Je pense... Que je vais jouir ! Eris !

-Oui, jouis en moi, ne te retiens pas !

Bayra donna quelques derniers coups avant de finalement rendre son arme, rejetant sa tête en arrière tout en jouissant en Eris, qui elle, hurla ultimement, le plaisir contorsionnant grandement son visage, la langue sorti, les yeux roulant presque dans leurs orbites, avant qu'elle ne se laisse complètement tomber sur Keleth, toujours allongée sur elle. Bayra se retira tout doucement, mais sa vigueur et sa virilité restaient encore bien présente. Malgré le fait qu'il avait éjaculé une énorme quantité de foutre en Eris, sa queue restait aussi dure que de l'acier. Roulant gentiment Eris de coté pour laisser une Keleth libre, Bayra se positionna au-dessus d'elle. Il haletait, son regard bleuté empli de désir pour la démone. Mais il ne fut pas brutal avec elle. Posant doucement son front contre le sien, il mit sa main sur une des cuisses de la démone, la leva pour la passer sur sa taille, et, parlant télépathiquement, il lui demanda :

-Keleth... Puis-je... Vous prendre ?

Quelques secondes de silence passèrent avant qu'elle ne donnât son accord, et, avec une certaine tendresse et douceur, le jeune androgyne s'installa doucement en elle, et gémit de plaisir, brisant au passage l'hymen de Keleth, ce qui la fit gémir de plaisir, mais aussi de douleur. Inquiet, Bayra demanda :

-Keleth ! Vous-Vous allez bien ?
 
Ce garçon était trop gentil pour son bien... 

Keleth

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Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 32 mercredi 07 juin 2017, 08:09:46

La démone exultait intérieurement, et pour cause, le tout de son plan non seulement s'était déroulé à merveille, mais surtout, elle n'avait pas eut à faire grand chose pour y parvenir, ne lui laissant dés lors que l'intense plaisir de voir le jeune homme pilonné sa maîtresse avec un air qui frôlait l'extase, et cette dernière perdre rapidement la tête sous l'effet du membre de son apprenti, qui la ravageait de telle manière qu'elle ne semblait même pas capable de résister à ses taquineries les plus directes. Honnêtement, la démone savait qu'elle ne s'en tirerait pas à si bon compte, elle savait que dés que le jeune homme aura finalement réussi à se débarrasser de la magie de la Reine, dés qu'il aura perdu le tout de ses forces et qu'il s'écroulera pour se reposer d'un sommeil justifié, la femme au teint mat aura toute raison de se venger, de lui faire connaître de biens pires situations que celle qu'elle lui avait offerte... Mais elle n'en avait cure. Tout ce qui comptait, actuellement, était cette victoire implacable, ce défi remporté haut-la-main par l'Exécutrice, et si l'on pouvait la targuée d'être déloyale, d'user de connaissances et de techniques dont l'aspect vicié n'aurait normalement put être imaginé par un esprit humain, elle se défendait de pareille accusation pour de bonne raisons : L'état de la Vipère du Désert, si honnête, si délicieusement perdue dans les affres d'un plaisir charnel sans limite, exprimait clairement à quel point la femme avait put désirer un tel instant, et l'on pouvait dire tout ce que l'on voulait... C'était elle qui lui avait permit de connaître une telle satisfaction !

« AH ! BAYRA ! JE VEUX TELLEMENT VOTRE QUEUE EN MOI, REMPLISSEZ MOI LE CON AVEC VOTRE SEMENCE, OOOH !
 -  Oui... Oui cesse donc d'être malhonnête Eris, avoues toi tes péchés, tes désirs. Et prononces les sans honte... »

Le talent du jeune homme n'était plus à prouver, l'on ne satisfait pas une femme qui a sut connaître les caresses les plus folles de quelques entités démoniaques si l'on a pas le minimum requis pour, et le charmant jeune homme, dans toute sa pureté, dans toute son innocence, leur offrait là un spectacle qui, si Eris n'était pas capable de le voir et de l'apprécier, permettait toutefois à Keleth de pressentir toute la valeur de ce petit blondinet aux douces valeurs. Ses coups n'avaient pas besoin d'être extrême, il n'avait pas besoin d'un débauche de vigueur, d'une débauche de masculinité, il avait tout en lui, naturellement, et le fait qu'il se calme un brin pour maîtrisé d'autant plus le mouvement de ses reins pour mener à l'orgasme celle qui lui enseignait normalement la magie était une preuve singulière que ce dernier, au-delà de tout entraînement, avait su découvrir en peu de temps ce qui allait lui permettre de briser les dernières limites de la femme. Keleth le voyait faire, et son corps tremblait déjà à l'idée d'avoir droit à pareil traitement, elle n'avait qu'une hâte dans le fond, c'était de découvrir à quel point il saurait se faire expert pour la mener au comble de ses passions, non sans jamais douter qu'il en serait capable, voyant clairement en ses mouvements des dons sans équivoque pour faire le plaisir d'une femme, et lui apporter satisfaction. D'ailleurs, tandis qu'Eris hurlait de bonheur, la démone ne manqua pas de remarquer que les deux partis qu'elle avait tant aidée à se relâcher atteignait enfin les limites de leur plaisir commun, et comme pour signifier au jeune homme de se permettre même les « pires » actions, sa main descendit entre les cuisses de la femme qu'elle avait précédemment ceinturée, et vint quérir le membre chaud du damoiseau pour lui faire signe de s'enfoncer, toujours plus profondément, pour se préparer à remplir la monarque !

« Je... Je vais... Je pense... Que je vais jouir ! Eris ! 
 -  Oui, jouis en moi, ne te retiens pas ! »

Comme si il le pouvait ! Keleth contempla le tout avec un plaisir immense, que ce soit le visage tordu de bonheur de son hôte, que ce soit l'expression de plénitude du jeune apprenti quand il put enfin faire son bonheur, que ce soit leurs cris de jouissances quasi simultané alors que l'un comme l'autre atteignaient le sommet de cette relation imprévue, ou même le bruit final produit par la jouissance de Bayra alors qu'elle sortait de l'intimité de la Reine... Le tableau en était simplement divin. Elle sentit son amie s'écrouler lentement sur son corps, et ne fit rien pour la repousser, la laissant profiter de ce contact qui devait être fort réconfortant après avoir été ainsi malmenée par son jeune mais dévoué magicien, puis elle leva les yeux vers Bayra, avec un doux sourire, comme pour lui signifier qu'il avait non seulement bien fait, mais qu'il pouvait se trouver fier d'avoir mener sa tutrice à un tel degré de jouissance. Dans cette position toutefois, elle ne put voir que la masculinité du jeune homme se trouvait encore parfaitement fonctionnelle pour quelques instants supplémentaires, et elle n'en eut la surprise que lorsque le jeune homme vint à pousser la belle femme au teint mat hors du contact de la démone, se plaçant dés lors à ses cotés, encore lourdement excité, et apparemment près à consommer son deuxième cadeau de la soirée : Une démone puissante, affaiblie après une invocation des plus brutale, mais surtout totalement vierge suite à sa demande à la mage, et prête à connaître ce rapprochement privilégié à nouveau, aux coté du petit blond à l'air si doux. Il se plaça au dessus d'elle avec le désir au creux de ses yeux, et il fallut avouer que Keleth, malgré tout son âge et ses expériences, put se permettre de ressentir un brin d'intimidation fasse à cela, mais accueilli tout de même le front du jeune homme avec confiance, l'écoutant dans toute sa douceur :

« Keleth... Puis-je... Vous prendre ?
 -  Je..., sa réponse se fit attendre, les mots devenant d'un coup plus complexe à offrir quand il s'agissait de sa personne. Je suis toute à toi Bayra... Je remets ma virginité, et mon corps, entre tes mains. »

Étrange réactions de sa part ? Certes, mais elle n'avait pas le cœur à jouer, à se prétendre de quelques haute nature, et de le tromper dans quelques propos qui lui auraient permise d'éviter les instants les plus somptueux de son existence, mais aussi les plus incertains, surtout qu'elle possédait actuellement une virginité toute nouvelle dont elle n'avait pas que les qualités, mais aussi les défauts. Ce qui s'apprêtait à se dérouler, ce n'était pas seulement un moment qu'elle n'allait pas oublier, c'était un instant terrible où elle allait sûrement devoir convenir que le jeune homme ne lui ferait pas que du bien, et ce n'est pas sans un peu d'appréhension qu'elle dut le regarder un temps, avant de baisser le regard, inquiète, signifiant par là-même que si elle ne regrettait sûrement pas sa demande à Eris, elle savait pourtant que quand cette barre de chair massive allait se trouver en elle, ce ne sera pas seulement pour son plus grand bonheur. Qu'il l'ai compris ou non, le jeune homme se plaça de meilleurs manière, vint la manipuler sans qu'elle ne résiste pour lui écarter les jambes de bien convenable façon, et approcha lentement l’extrémité de son membre de sa fente humide, se préparant à entrer en elle pour connaître la satisfaction intense qu'elle pouvait lui procurer. Elle tremblait légèrement, inquiète, mais quand il fit son premier mouvement de bassin, que sa queue transperça ses chaudes chairs virginales, qu'il vint à briser la fine peau de son hymen pour poursuivre sa corse de manière aussi terrible que désireuse, elle ne put faire que glapir, gémissant en un mélange de souffrance et de plaisir, avant qu'elle n'attrape instinctivement le jeune homme, haletante, le corps tendu, et les yeux mi-clos... Il était au fond d'elle... La sensation était merveilleuse... Mais qu'est-ce que c'était dur à supporter en cet instant !

« Keleth ! Vous-Vous allez bien ?
 - Ou...Oui. Ce n'est... Ce n'est pas insurmontable, ne t'en fais pas. Tu as...Nnnhhh juste quelque chose de haaa.. De très épais, et long, et... Et j'ai un peu de mal encore... Peux-tu... attendre un peu avant de... te mettre à bouger ? »

Elle lui faisait cette demande de manière bien innocente, mais cette entrée en matière l'avait déjà suffisamment perturbée pour qu'elle sache ses limites, qu'elle les reconnaissent, et qu'elle comprenne que si elle voulait vraiment pouvoir lui offrir son corps sans détours, elle avait besoin d'un brin de temps pour s'adapter, pour que ses chairs intimes modifiées par magie ne viennent pas briser le délicat moment qu'ils entretenaient. Cherchant à ne pas le laisser seul dans l'attente, et de manière à s'assurer qu'il puisse quand même profiter un peu de cet temps où elle le faisait attendre, elle ne manqua pas de contracter légèrement les muscles de son bassin autour de son membre, autant pour le masser comme elle le pouvait que pour lui signifier qu'il ne lui fallait qu'un peu de temps, et ses bras vinrent enlacé son corps alors qu'elle se redressa légèrement, forte de physique pour venir l'embrasser, délicatement, tendrement, comme ces baisers que l'on s'offre entre amants. Le cadeau qu'il lui faisait en la laissant s'adapter à cet énormissime engin qu'il possédait, elle le lui rendait en tendresse, en geste délicat, elle l'honorait comme un prince et souhaitait lui prouver par l même qu'il était spécial, qu'il était unique, qu'il méritait le tout de ses caresses, de ses mouvements d'amour mêlé d'adoration. Oui, elle était sensible aux jeunes damoiseaux, sûrement bien plus que la monarque qui avait pourtant jouit sans précédent un peu plus tôt, et il ne fallait pas douter que cela allait bientôt être le cas de la démone, car après quelques instants de câlineries et de souffle chaud, la femme aux cheveux d'argents vint enfin le relâcher, se laissa retomber sur le sol, lui permettant enfin de remarquer les larmes légères au coin de ses yeux.

« Ce... C'est bon je pense. Tu... devrais pouvoir bouger, je tiendrais ne t'en fais pas. Bayra tu... »

Elle se tut un instant, et croisant ses jambes dans le dos du jeune homme, elle vint le regarder légèrement dans les yeux avant de sourire comme elle le pouvait, son visage déjà légèrement déformé par le plaisir, pour finalement qu'elle vienne poser sa main sur son propre ventre, au niveau de son utérus, ses doigts circulant lentement dessus pour pressentir la bosse provoquer par l'énorme mandrin de son amant.

« Je... ne sais pas si je peux tomber enceinte... Mais n'y penses pas...haaa... Fais moi ce que tu désires, et remplis moi, je t'en prie... Maintenant que tu as pris ma virginité, fais moi sentir femme. »

Qui sait si ces mots furent les bons, mais il était temps qu'elle relâche la laisse du monstre qu'elle avait elle-même créer... Un monstre si beau, si charmant, si doux, qu'elle en commençait à tendrement l'aimer.

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 33 jeudi 08 juin 2017, 04:39:08

Son regard s'était bien adouci. Ce n'était plus un démon dont le seul but était de se satisfaire le membre masculin et sa soif de sexe, mais un jeune garçon d'une quinzaine d'années qui découvrait autre chose. Évidemment, en découvrant l'univers du sexe, la découverte du domaine des sentiments étaient inévitable. Qu'avait été Bayra, sinon un pauvre jeune homme qui avait été intimider par les autres pour son physique de fillette ? Le demi-elfe avait été bien fourni par la nature pour son physique qui attirait tout naturellement la plupart des jeunes filles et femmes qui le trouvaient plutôt mignon, même quand elles surent ce qu'il avait entre les jambes. Enfin, personne jusqu’à aujourd'hui n'a pu voir le membre.   

Plongeant son regard dans les yeux profondément magnifique de Keleth, elle mit un certain temps pour répondre. Il était sien et elle était a lui. Rentrant son membre en elle, elle eut gémit de douleur et quand il se fut enquérir auprès d'elle et de son état, celle-ci répondit que la douleur passerait et qu'elle n'était pas insurmontable. Il consentit pour attendre un moment, pour que la démone puisse se sentir confortable. Il la voulait apte à ressentir le maximum de plaisir. Dans sa bonté, la démone bougea des hanches dans l'attente, et Bayra gémit, avant de rendre le baiser de Keleth avec douceur, sentant ensuite les jambes de celles-ci s'envelopper autour de sa taille après qu'elle eut donner la permission de bouger. Bayra commença donc en douceur, gémissant doucement.

-A-Aah... Keleth... Vous êtes si... Ah... Belle... Magnifique... Je...

Il perdit ses mots dans un gémissement, continuant de bouger ses hanches. Elle posa ses mains sur son ventre, disant qu'elle pourrait surement être enceinte. Mais elle le rassura, et Bayra continua donc. Son rythme augmenta au fil du temps, posant ses mains de chaque côté de la tête de Keleth, le lit bougeant doucement aux grès de ses coups de reins. Keleth mouillait abondamment, il le sentait, et ne rendait que le passage en elle plus aisée. Ses couilles claquèrent contre ses fesses, son membre la pilonnait, écartant, mais modelant au passage la chatte de celle-ci pour qu'elle puisse mieux avoir la forme de Bayra, comme s'il avait été le seul personnage capable de la prendre, de s'infiltrer en elle.

-Keleth ! Ah ! Je me sens si bien... en vous... et avec vous... ! 

Bayra haleta, regardant dans les yeux de Keleth tandis qu'elle se faisait pénétrer, encore et encore, par ce beau jeune homme.   

Que ressentait-il ? 

Keleth

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Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 34 lundi 12 juin 2017, 15:56:48

Elle avait prévu de le laisser faire, de s'abandonner à ses bras, et pour être tout à fait honnête, elle ne savait guère si elle faisait là le choix le plus judicieux, car il n’en était à pas douter que le jeune homme, avec ce qu'il possédait entre les jambes, et la maîtrise dont il avait fait preuve avec Eris, aurait largement de quoi la rendre folle, lui briser l'esprit et le corps, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus capable de se rappeler ce qu'elle faisait ici, et pourquoi elle était au lit avec le beau damoiseau. Mais elle s'y tenait, ce choix était le sien, et elle n'avait pas la moindre raison de se rétracter de cela, autant parce qu'elle désirait Bayra, qu'elle voulait le voir prendre possession de sa chair, qu'elle voulait le sentir aussi oppressant que doux à ses cotés, que parce qu'elle se voyait mal abandonner le jeune homme dans un tel état, et par là-même Eris, avec qui elle avait joliment jouée sans pour autant se limiter. C'était presque une question d'honneur, si elle avait rendue fou le jeune homme pour qu'il soit à la limite d'agresser sa tutrice, de l'humilier, de la mener à des affres de plaisir qu'elle n'avait sûrement jamais eut autant l’occasion de goûter qu'en cet instant, il aurait été malhonnête de sa part de ne pas partager cela, et de ne pas accepter d'en être aussi la cible, quelle qu'en soit les conséquences, et alors même que ses jambes tremblaient de la présence du membre en elle. Alors oui, elle s'était offerte en son âme et conscience, et tout revenait finalement aux choix du jeune homme, à ses décisions les plus désireuses, à ses actes les plus directes. Elle était tout à lui, et ne ferait rien pour lui retirer ce cadeau, ce trophée, qu'il avait bien justement acquis.

Mais il avait aussi changer du tout au tout. Peut-être que la magie d'Eris s'estompait maintenant qu'elle se retrouvait sur le coté, affaiblie par ce qu'elle avait dut accepter et subir durant les dernières minutes, ou peut-être que le jeune homme était désormais en partie calmé, ce qui lui permettait de faire ressortir ce qu'il était au plus profond de lui, une personne constituée de douceur, de délicatesse, d'écoute et de tendresse, et pour le coup cela ne manqua pas de charmer encore un peu plus la femme qui se trouvait à ses cotés désormais. Elle partagea le baiser avec une impression d'amour qui se voulait la plus honnête possible, rien d'enfiévré, rien de terrible, mais quelque chose qui se trouvait être à l'image de ce que le demi-elfe représentait, et ses mouvements de hanches, tout douloureux qu'ils avaient été, furent fait avec une bienveillance qui ne manqua pas de satisfaire la démone tout comme le damoiseau, ajoutant une satisfaction encore un peu plus importante à la femme aux cheveux argentés. Elle était au comble d'un plaisir qui se trouvait pourtant inaccessible pour elle. Peut-être était-ce pour cela qu'elle appréciait tant les jeunes éphèbes comme Bayra, elle avait le droit à de la tendresse, à de l'attention, elle se sentait perpétuellement flattée par leurs approches, par leurs touchers, par leurs mots, parce que finalement ils étaient tous porteur d'une attention honnête, d'un désir sans vices, une chose si rare pour une habitante des Enfers qu'elle y trouvait le tout de sa satisfaction. Il n'en avait sûrement pas la moindre idée, mais l'apprenti d'Eris avait, entre ses doigts, la possibilité de la rendre infiniment heureuse, et jusqu'ici, il ne l'avait pas déçue un seul instant, lui prouvant encore et encore qu'il était tout autant le beau jeune homme auquel elle s'attachait, que le damoiseau plein d'assurance capable de la mener au comble de son plaisir sexuel.

« A-Aah... Keleth... Vous êtes si... Ah... Belle... Magnifique... Je... »

Elle ne put lui répondre, autant parce qu'il n'avait pas eut le loisir de finir sa phrase que par le fait qu'elle se mit à gémir de concert avec lui. Il bougeait en elle, enfin. Il commençait à passer avec force dans son corps, mêlant la douleur à un plaisir infini, le genre de sensation si étrange, mais en même temps si satisfaisante, qui lui laissait croire qu'elle ne pourrait plus jamais autant apprécier pareil contact avec, en mémoire, les doux instants qu'ils étaient en train de connaître, et leur étrange mais satisfaisante brutalité. Était-ce honteux de l'avouer ? Elle contemplait, presque hypnotisée, cette bosse qui se formait au niveau de son bas-ventre à chaque instant où le jeune homme s'enfonçait pleinement en elle, elle la regardait comme si il s'agissait là d'une des chose les plus terriblement excitante qu'elle n'avait jamais eut le droit de constater de toute sa longue existence, et en ressentait dés lors, à chacune de ses actions, le divin plaisir qui s'y affiliait. Dés qu'il progressait en ses chairs, elle savourait le plus petit instant de ses passages, ses chairs intimes s'écartant pour laisser-passer le tout de cet épais barreau quasiment irréel, et si ses gémissements répétés n'étaient pas source de temps d'impossibilité de s'exprimer, elle aurait sûrement recommencer à flatter cette queue qui était en train de la ravager, l’électrocutant de plaisir, la laissant produire plus d'un spasme de satisfaction, ses doigts se fermant cruellement sur les draps du lit pour les tirer, les écraser, les arracher parfois sous l'effet de cette relation frôlant l'extase. Son antre ruisselait, ses jambes se faisaient aussi tendue que dénuée de forces, elle perdait lentement le contrôle de son être, et, infatigable, Bayra continuait pourtant, lui parlant tendrement.

« Keleth ! Ah ! Je me sens si bien... en vous... et avec vous... !
 -  M...Aaaah... Maître Bayra.... HaaaaaAAA... vous êtes si … si doux... Hnnnnn... Pardonnez mes...aaaaah... Mes mots... mais je... le dois.... Nnnhhhaaaa... pour vous.... »

Elle use de ses dernières forces pour raffermir ses jambes autour de son corps, l'amenant par là même à se planter tout au fond d'elle, à ne plus bouger un court instant alors que la sensation de toute cette chair chaude et dure lui vrille un instant l'esprit. Elle se reprend, difficilement, et c'est avec une voix douce, une voix délicate, et avec le ton de l'aveu, qu'elle s'exprime, tandis qu'elle vient détourer son corps de ses doigts et de ses mains, comme pour souligner ses propos et permettre enfin au jeune homme, qui fait preuve de la plus incroyable des tendresses à son encontre, qu'il n'a plus à se limiter pour son propre bien :

« Maitre Bayra... ceci est... Aaaah... Le corps d'une putain. Les seins d'une traînée, la chatte d'une salope... Je suis.... Nnmmmhhh... Je suis une démone, maître... Je vous adore mais... mais... mais vous avez déjà été assez bon avec moi... Utilisez moi, baisez moi, violez moi... La chienne en chaleur que je suis ne mérite que cela... »

Elle respire difficilement, et déglutit, la gorge sèche.

« Je suis un jouet pour.... aaaah... pour vos désirs... Alors utilisez, brisez, maltraitez... Nnnhhhmm... Vous m'avez suffisamment comblée, je n'ai....Aaaah... pas le droit de vous en demander plus ! »

Elle signait bien sûrement la fin d'un plaisir honnête et délicat, mais elle acceptait cela pour de biens  amples raisons, la première et principales étant que si le jeune homme se retenait pour la traiter avec respect, il ne pourra finalement atteindre le divin plaisir qu'il avait connu avec Eris, et qu'elle voulait que le damoiseau se satisfasse pleinement, sans avoir à penser aux conséquences. De plus, et même si elle avait plein droit d'attendre de lui autre chose que la brutalité la plus sauvage, elle savait aussi qu'elle pouvait bien sur soutenir les coups de hanches d'un être humain sans souffrir de trop, sans perdre la vie sous l'effet de dégâts internes, et qu'il était donc tout indiqué que le jeune homme puisse en profiter, puisse faire pleine utilisation de sa chair pour la diriger vers les affres les plus impensables de la satisfaction charnelle. Finalement, plus que tout, elle voulait le libérer, et n'ayant de toutes manières plus assez de forces dans les jambes pour lui signifier qu'elle l'arrêtait un temps, ses cuisses et ses jambes se relâchèrent pour tomber dans le vide, tandis que ses bras continuèrent de délimiter son corps de manière sensuelle pour lui faire signe que tout cela lui appartenait, que tout ces charmes n'avaient qu'un but, qu'il les utilise. Elle avait les seins d'une traînée, rond et attirant, épais et à la chair souple, invitante, la chatte d'une salope, englobant parfaitement la queue d'une jeune homme, enveloppant le membre dans un écrin de chairs chaudes qui pouvaient supporter les plus violents de ses mouvements. Elle avait le regard d'une femme amoureuse qui voulait absolument que celui qui partageait ses draps oublie respect et délicatesse pour pouvoir satisfaire un appétit sexuel largement supérieur à la normal, proportionnel finalement au membre qu'il possédait.

Et pour cela, elle s’était armée de courage pour qu'il la ravage désormais sans jamais douter de son bon droit !

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 35 mardi 13 juin 2017, 04:57:37

Son corps était parcouru de multiples frissonnements, mais aussi de tremblement, sous le coup de l'adrénaline, mais aussi de l'émotion. Une vague incompréhensible s'abattait constamment en son esprit, embrouillant ses pensées, comme s'il se trouvait dans une mer enragée et sauvage, au milieu d'une quelconque tempête qu'il aurait causé lui-même sans le savoir. Le jeune Bayra était nouveau, dans ce domaine, et cela le déplaisait de ne pas savoir exactement ce qu'il ressentait, mais en même temps, ressentait un immense plaisir d'être en compagnie de deux belles jeunes femmes, en particulier Keleth. Cette démone aux cheveux d'argent aurait peut-être attiré les désirs de plus d'un homme, mais en voyant ses cornes et son apparence démoniaque, ils auraient fui.

Bayra ? Bayra, lui, se sentait plus en harmonie avec la présence de Keleth. Et celle-ci manifesta les mêmes émotions que Bayra vraisemblablement, car elle referma sa prise sur la taille du blondinet androgyne, ce qui le força à s'arrêter et a écouter la démone déblatérer des propos sur elle, attentivement. Elle se dégrada, mais Bayra nota qu'en fait, se dégrader, pour Keleth, était des plus excitant. C'est alors que Bayra, pour faire plaisir à la jeune démone, prit un air plus dominant.   

-Tu veux que je te traite en chienne ? Alors soit, petite pute, hurle pour moi !   

Et la valse de luxure et de vices recommença. Le membre de Bayra ravagea le con de la démone, celui-ci gémissant comme un loup prenant sa femelle en chaleur devant toute sa meute, bien qu'il n'y eût pas masse de monde dans la chambre hormis Eris, comme pour affirmer sa dominance sur Keleth. Ses coups de reins se firent de plus en plus puissant, usant par moment de sa propre magie pour se revigorer un coup et rendre son corps plus endurant, augmentant ainsi parfois de ce fait sa libido. Mais ce n'était pas assez, pour lui, que de se retrouver au-dessus d'elle.
Se retirant soudainement de Keleth, et sans aucune douceur, Bayra la força de se mettre à quatre pattes. Le jeune mâle vit qu'elle leva son cul bien gros en l'air, sa queue s'ajustant pour qu'elle ne soit pas sur le chemin de Bayra. Mais Bayra la pénétra de nouveau, et attrapa les cornes de Keleth, grognant, tandis qu'il faisait de nouveau son chemin dans la chatte bien mouillée de la démone. Les coups de reins repartirent de nouveau, plus violent qu'avant, asservissant mieux Keleth a sa grosse queue dans cette position bien humiliante pour une démone de sa puissance.
Au bout d'une dizaine de minutes de sexe, de baisers parfois échangé ou la salive se mêlait, Bayra murmura tout doucement à son oreille, la voix tremblante.

-A-aH... Keleth... Je vais... Je vais jouir... !

Bayra décida d'augmenter la cadence de ses coups, encore et encore, la baisant tellement fort que le lit grinçait en dessous d'eux...

Jusqu’à ce qu'il relâche son épaisse creme de semence en elle.

-AAAAAAH !

Keleth

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Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 36 vendredi 16 juin 2017, 08:31:22

C'était... très étrange. Alors oui, il y avait bien la situation qui avait aidé à cela, il y avait bien eut son petit jeu, ses provocations muettes et ses petits tours confus pour brouiller l'esprit de l'apprenti, lui permettant de le retourner envers celle qui normalement aurait dut posséder le tout de sa confiance, à savoir sa tutrice en magie qui gisait désormais, une chaude semence continuant de couler depuis son antre intime, mais il y avait tout de même des détails troublant, qui n'aidaient pas la démone à agir avec son habituel naturel. Bayra était doux. Pas comme le serait un homme normal, pas comme le serait n'importe quel être envers une entité démoniaque soumise par quelques conjurations aux buts plus qu'humiliant. Il avait, envers elle, cette douceur que l'on reconnaît à un homme qui aime, un homme qui tient à celle qui se trouve entre ses bras, et c'était peut-être aussi pour cela qu'elle avait prit un peu peur, et qu'elle avait finalement fait le choix de lui demander de ne pas la traiter comme une amante, de ne pas la traiter comme une femme, mais comme ce à quoi elle s'était attendue, un être qui avait été amené de toutes manières à ses bras par des vicissitudes à la nature on ne peux plus évidente. En fait, elle avait juste le malaise, et la crainte de blesser la pureté du jeune homme, elle avait peur que ce bel éphèbe, que ce charmant damoiseau, que ce pur et délicieux camarade finisse par découvrir qu'elle n'était pas méritante de pareille délicatesse, et qu'ainsi il perde tout désir pour elle. Finalement, elle se trouvait dans ce paradoxe où elle lui demandait de ne pas l'apprécier, parce qu'elle voulait profondément qu'il l'apprécie, et de s'en rendre compte, au beau milieu des divins ébats qu'ils s'offraient, ajoutait toujours plus à sa confusion.

Pourtant il y répondit, mais comme si il ne calculait pas un seul instant la raison plus profonde de ses paroles, il entra dans le contexte des propos de la démone aux cheveux d'argents comme s'il s'agissait de quelques jeux érotiques, quelques manières de la part de Keleth pour lui offrir encore plus de liberté, encore plus de plaisir, comme si elle se sacrifiait pour le tout de son bonheur, alors que se rajoutait à cette pensée bien réelle la nécessité qu'il s'accroche à elle sans pour autant pouvoir être blessé par quelques événements futurs. Alors elle savait que cela allait faire son plaisir, son excitation, lui faire définitivement perdre la tête et la mener exactement à cet état terrible qu'elle décrivait, cet état de chienne, de salope sans limites, d'entité de peu de foi, de peu d'honneur, qui pourrait vendre parents et enfants si elle pouvait enfin acquérir la satisfaction sexuelle qu'elle attendait, mais elle avait aussi le frisson de crainte diffuse qui l'emportait, celui de ne pas être comprise dans son ensemble, et de s'attirer, par un manque de clarté, les foudres du beau jeune homme une fois cette relation consommée. Éprouvait-elle des sentiments ? Si c'était le cas, elle était aussi folle que sotte, nulle démone de sa trempe ne pouvant décemment se considérer saine d'esprit dans le cas terrible où elle s'attachait à un pauvre humain dont les quelques années n'avaient aucune commune mesure avec sa propre vie... Mais était-elle capable de lutter, de se mentir, alors que lentement le jeune homme prenait une position plus assurée, plus sadique, la regardant avec ce plein désir dans ses yeux d'un bleu resplendissant de malice ?

Non, elle fondait devant la beauté de ce jeune homme, tout comme elle fondait de ses tendresses. C'était trop tard, il l'avait fait sienne.

« Tu veux que je te traite en chienne ? Alors soit, petite pute, hurle pour moi !
 -  Aaaaahhhn... maître... Haan... maître Bayra... »

Elle avait prononcé son nom avec un mélange d'extase et de délice, le jeune demi-elfe ayant reprit ses assauts sur sa chair d'une extrême pâleur avec la vigueur, la force, la violence de l'amant passionné, l'obligeant bien malgré elle à se tortiller sous son emprise, n'arrivant dés lors même plus à conserver la bouche close face à de tels terribles mouvements, la poussant à gémir encore, et encore, et encore, toujours plus fort, pour exprimer le tout de son plaisir. Lui, le doux, le pur, venait-il de lui prouver qu'elle n'était pas la seule à se perdre dans des sentiments contradictoires, dans une attirance tout à fait inconcevable ? Elle ne pouvait y répondre, mais que ce soit les puissant passages sur son corps, son parler rude, grossier, mais maladroit, qui laissait entendre qu'il en se le permettait qu'en cet instant pour faire le plaisir de celle qui englobait sa queue de ses chairs les plus accueillantes, et pourtant divinement resserrée sur son membres à cause de sa toute nouvelle virginité, ou même encore ses gestes encore si tendre malgré ses résolutions, comme s'il se trouvait incapable d'agir telle une brute, s'accordant toujours à considérer l'état de sa compagne...Tout cela, c'était suffisant pour qu'elle s'abandonne, pour qu'elle hurle, pour qu'elle se contorsionne sous les effets terribles de la jouissances et de la lascivité terrible du sexe. Comment un mortel l'avait ainsi réduit à de tels extrêmes d'abandon, de misère personnelle, d'inacceptable reddition ? Peut-être finalement parce qu'il avait tout ce qu'elle avait toujours aimée et désirée, à tel point qu'elle n'avait plus la moindre raison de faire illusion en cet instant.

Quand il lui ordonna, après l'avoir privée de la queue divine qui la poussait à l'outrage, de se mettre à quatre pattes, elle vint à obéir sans attendre, et se roula sur les draps avec une faiblesse toute honnête, pour découvrir alors qu'elle n'avait même pas suffisamment de force pour venir se redresser sur ses jambes et ses bras. Quand Bayra, désireux, l'aida à se placer au moins sur ses genoux, elle fit tout pour se cambrer de manière à faire la toute satisfaction de son homme vigoureux, et hurla de joie dés lors que son barreau de chair la transperça de nouveau, réactivait avec l'horreur fabuleuse le tout de sa satisfaction sexuelle. Quand il la maltraita de ses coups de reins, qu'elle transpira à grosse goutte, que les perles salines vinrent couler sur ses formes de démone, que sa langue vint pendre dans une expression obscène, que sa mouille coula d'entre ses cuisses pour tâcher les draps sans discontinuer, et qu'elle se mit finalement à crier le nom de Bayra au milieu de ses soupirs et geignements de jouissance, elle accepta de perdre l'esprit, et de simplement conserver en elle ce qui faisait si étrangement battre son cœur, et la rendre mainte fois plus sensible qu'à l'accoutumée. Et lorsque, finalement, elle crut l'entendre lui parler sans même qu'elle ne puisse avoir la moindre capacité de le comprendre, quand la jouissance répétée, mais toujours plus forte, avait emportée autant son esprit que sa pudeur, quand elle fut pleinement dénuée de toute logique, de toute défense, de toute capacité à répondre au demi-elfe, et que celui-ci explosa en elle sans détour, atteignant l'orgasme... Elle s'effondra elle aussi dans un mélange inconnu d'infinie satisfaction et d'incompréhension totale. Aucun homme, jusqu'ici, ne lui avait offert cela, et elle y goûtait sans même pouvoir réfléchir, y perdant les derniers sursauts de dignité encore envisageable...

« AAAAAAH !
 -  Hnnnnnnnn.... Aaaaahhhhn..aaAAaaaAAAhh... Oh p... plus... Tout si... Si chaud.... aaaahn... Ooooooooh si chaud dans moi... Bayra... Bay.... Aaaah.... Bayraaa... »

Les minutes, longues, ne furent guère assez pour lui permettre de reprendre le minimum de réflexion pour comprendre ce qu'il venait de se passer, mais malgré tout, elle avait conscience d'une chose, le plus important en ses yeux dans cet instant où ni ses origines, ni son rang, ni ses forces ne lui justifiait d'agir par quelques sursauts d'orgueil, ou de dignité bafouée. Il avait jouit en elle. Pas comme un homme jouit d'ailleurs ! Certains démons avaient parfois de quoi te remplir une femme à l'extrême limite de ce qu'un corps pouvait supporter, et si pourtant le demi-elfe n'avait pas cette capacité, elle n'était pas loin d'un tel ressenti, le flot chaud et visqueux de la semence l'ayant tant et tant emplie qu'elle se demandait encore comment le jeune magicien parvenait à lui faire comprendre qu'il continuait à se vider dans son utérus, par de longs tressaillements entre ses chairs, ou quelques pressions à la sensation terrible au fond de son antre intime. Elle n'eut guère non plus la notion du temps, mais elle eut le droit de frémir de tout son corps quand il la libéra de son emprise, ôtant sa lance délicieuse de sa féminité pour cesser de la maintenir dans cette position précaire, la pauvre démone s'écroulant dés lors mollement, le regard vague, mais avec une expression de divine satisfaction sur le visage. Elle voyait Eris dans cette position, et comprenait d'ailleurs désormais par quels humiliations et terribles sensations la monarque du désert était passée avant elle, l'amenant à compatir légèrement pour la vilenie par laquelle elle le lui avait fait subir. Puis, d'instinct, alors que la semence lui tâchait les cuisses, elle baissa la tête pour voir l'apprenti, lui offrant un air de pur bonheur, souligné par de petites larmes de joie, alors qu'elle vint exprimer ses derniers mots, avant que l'épuisement ne l'emporte :

« Merci Bayra... Tu... Tu es merveilleux... »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 37 samedi 17 juin 2017, 03:59:11

L'attente fatidique de cette baise avait mené à une longue soirée de débauche et de luxure. Une soirée que ni Eris ni Keleth n'allait oublier de sitôt. Avec une virilité que possédaient Bayra et son endurance, c'était tout simplement normal que cette nuit allait être gravé dans leur mémoire. Corrompre une chaise si douce et si gentille, un simple agneau, pour devenir une véritable bête de sexe, était une chose. En subir les conséquences en était une autre. Avec un tel mandrin, c'était clair qu'une femme normale aurait été épuisée en si peu de temps. Mais une archidémone avec une mage légendaire et talentueuse, bien trop pour son jeune âge, et lui, un simple apprenti... C'était le paradis, tout simplement.   

Ses mains posées sur le cul de Keleth, il continuait de se déverser en la jeune femme sous forme de court mais épais et puissant jet de sperme, haletant, ses couilles emplissant l'utérus de la démone qui regardait ensuite le bas de son ventre, plus exactement Bayra se vider en la démone. Au final, elle murmura quelques douces paroles complimentant Bayra et celui-ci rougit, avant qu'elle ne s'endorme, épuisée par l'acte sauvage et brutal mais si plaisant du sexe.   

Le jeune homme se retira de la fente mouillée de Keleth, d’où s'écoulait déjà une petite partie de sa semence. Et il regarda une Eris endormie et fatiguée, elle aussi, sa fente était mouillée et s'écoulait de la semence. Un doux bâillement de chaton et finalement, il se coucha entre les deux femmes, totalement repues de cette nuit. Les heures passèrent et enfin, un rayon de soleil sur son visage vint le réveiller, lumineux et puissant. Ouvrant doucement ses yeux bleus, Bayra gémit tout doucement et se tourna sur son côté. Il vit Keleth se réveiller peu à peu, et le regarder dans les yeux. Durant un moment, il gardait le silence, se contentant d'observer Keleth, l'air content.   

Puis il se mit lentement au-dessus d'elle, prit ses mains dans les siennes, et avec cette même douceur qui le caractérisait tant, l'embrassa avec douceur et gracieuseté, tandis qu'Eris se réveiller peu à peu, l'air ensommeillée mais satisfaite.

-Hmm... Ah, mes jambes... Je pense qu'avec la soirée d'hier, je vais avoir un peu de mal a marcher...

La jeune femme aux yeux d'améthystes tourna son regard vers le duo qui continuait de s'embrasser et sourit.

-Ah, mais c'est que c'est mignon... La fière lionne se soumettant au charme de l'agneau... Il faudrait un peintre pour immortaliser cette image-la. 

Beleth eut du rouge aux joues et tourna son regard vers Eris, l'air embarrassée, mais ne cachant pas le plaisir qu'il éprouvait en la compagnie de Keleth.

-M-Maîtresse Eris... Vous êtes réveillée...

La reine de Ghibli gloussa tout doucement et vint se rapprocher d'eux pour embrasser aussi Keleth quelques secondes, chaudement, avant d'embrasser Bayra, tout doucement cette fois-ci.

-Oui, Bayra, elle aussi... Murmura la Princesse entre deux baisers, augmentant la rougeur sur les joues de Bayra.

Keleth

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Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 38 mercredi 21 juin 2017, 03:36:01

La nuit fut d'une douceur qu'elle n'estimait guère de prime abord, et pour cause, son sommeil fut aussi absolu qu'agréable, la présence des deux autres membres de ce jeu érotique improvisé faisant étrangement son bonheur, à tel point que ses rêves, pour une fois, ne furent pas le miroir de la destruction qu'elle avait représentée durant tant et tant d'année, et qui la hantait normalement à chaque instant où elle se reposait, la menant à être une personne qui habituellement ne se complaisait que peu dans des draps. Mais là, entre l'épuisement absolu que lui avait fait connaître le bel éphèbe aux cheveux blonds, la présence de cette archimage, qui l'avait appelée en ce monde avec la brutalité digne d'un convocateur novice, et qui avait donc passablement affaiblie ses chairs, non sans parler de son propre don à avoir provoquée, encore et encore, les deux partis supplémentaires de cette nuit, elle n'avait d'autre choix que de s'écrouler, satisfaite. Dans son sommeil, par instant dont elle ne se rappellera sûrement même pas une fois son réveil complet venu, elle ouvrait légèrement les yeux, perdue dans un demi-sommeil, et s'offrait alors le droit de contempler à peine une seconde ses deux amants de la soirée, avant de finalement laisser Morphée la rappeler dans ses bras. Elle vécue donc la nuit avec autant de plaisir que de douceur, de tendresse, toute particulièrement adressée aux deux charmantes personnes qui l'accompagnaient, et finalement, quand le soleil vint lentement grimper depuis l'horizon jusqu'aux rideaux, ce fut pour couvrir son être d'une lumière délicate, qui ne fit qu'apporter un peu plus à sa beauté.

Finalement, quand elle ouvrit enfin les yeux, quand elle parvint à sortir de sa si agréable torpeur, ce fut pour observer, avec beaucoup de surprise tout de même, le jeune homme se trouvant en face d'elle, celui-ci ayant déjà obtenu la grâce d'un réveil, et semblant l'observer avec un regard qui aurait sûrement fait frémir la moindre femme en ce monde, tant celui-ci était chargé d'une affection, d'une tendresse effarante envers celle qui se trouvait à ses cotés. Keleth resta muette pour l'instant, car le fait qu'elle n'était pas encore éveillée ne lui permettait pas trop de faire le calme dans son esprit, ou de l'organiser d'une quelconque manière, ce qui l'obligeait à ne pas se presser à lui parler, à simplement goûter l'instant, et se permettre de profiter de la présence quasiment providentielle de ce damoiseau au cœur si bon. D'un autre coté, elle ne savait pas vraiment quoi lui dire non plus, elle l'appréciait, énormément, mais une démone de plus de soixante-mille ans ne peut vraiment se permettre de proférer quelques mots de douceur à la légère, ou d'attirance, car il s'agissait bien là de quelques battements de cœur s'emballant bien malgré elle quand elle était en compagnie du jeune apprenti. Par chance, en tout cas du point de vue de la femme aux cheveux d'argent, celui-ci ne vint pas entamer leur matinée par quelques discussions, mais y préféra quelques chose de plus doux, de plus tactile, se déplaçant pour se mettre tranquillement au dessus d'elle, allant quérir ses mains dans les siennes avec une délicatesse à en faire trembler d'émotion, et l'embrassant délicatement, celle-ci s'abandonnant rapidement à une telle tendresse de la part du jeune homme. C'est là que les propos d'Eris se firent entendre, et c'est avec beaucoup d'amusement que la démone accueillie ses termes, aussi direct se trouvaient-ils être !

« Hmm... Ah, mes jambes... Je pense qu'avec la soirée d'hier, je vais avoir un peu de mal a marcher... Ah, mais c'est que c'est mignon... La fière lionne se soumettant au charme de l'agneau... Il faudrait un peintre pour immortaliser cette image-la. »

La lionne hein ? Ce n'était pas faux pour le coup, et si Bayra eut le malheur de rougir comme une tomate à l'occasion de cette taquinerie on ne peut plus directe, la démone eut quand à elle le grand plaisir de le voir se redresser vivement, lui offrant la capacité d'elle-même se remettre debout, ou du moins de redresser son torse de manière à pouvoir observer Eris sans avoir à se casser le cou. Presque comme si cela devait en plus gêner un peu plus le damoiseau, sa poitrine vint alors lourdement tomber, allant s'écraser contre le torse parfaitement sans relief de Bayra, qui dut sentir que la demoiselle sur laquelle il était assise était encore sensible à ses approches, ses tétons ayant déjà commencés à se durcir à nouveau sous l'effet des doux baisers qu'ils avaient échangés un peu plus tôt. Bon bien sur, l'Exécutrice n'avait pas dans l'idée de remettre le couvert de sitôt, comme l'avait dit sa camarade, elle était déjà passablement fatiguée, et elle allait avoir besoin de s'en remettre, son entre-jambe se trouvant être relativement douloureuse après le traitement des plus sauvages que le jeune homme leur avait fait connaître, mais pour autant, ce n'était pas parce que son esprit lui disait qu'elle ne serait en capacité de reprendre, que son corps était quand à lui incapable de réagir à la proximité de l'apprenti. En tout cas, elle ne fit rien encore pour répondre, non pas parce qu'elle ne voulait pas offrir à Eris quelques douceurs aux levers, mais bien parce que de toutes manières, elle sentait bien que le jeune homme encore sur son bassin avait lui-même des choses à dire... ce qui toutefois ne fut guère concluant au vue du comportement de la monarque, qui elle avait bien d'autres idées en têtes :

« M-Maîtresse Eris... Vous êtes réveillée...
 -  Oui, Bayra, elle aussi...
 -  Eh bien mon doux agneau, on a du mal avec la réalité ? J'espère tout de même que tu te souviens à quel point tu nous as fait plaisir hier soir. »

Ha, il était si innocent, elle aurait put passer des jours à ses cotés rien que pour en profiter. Mais pour l'instant, elle se laissait juste aller aux baiser d'Eris, les lui rendant avec tendresse, affection, difficile de se dire qu'elle était arrivée hier avec tant d'intentions belliqueuses à l'encontre de la Succube du Désert. Non, finalement, elle ne fit rien d'autre que cela, offrir un baiser à son amante, une caresse à son amant, elle s'amusa même à passer ses doigts sur la virilité du jeune homme, mais ne fit rien de plus, profitant simplement de cet étrange ménage à trois tant qu'elle le pouvait encore, car elle savait que bientôt, les choses allaient devenir bien moins agréable. Elle souhaitait, dans le fond, en profiter encore un peu avant que son devoir ne la rappelle, avant que ses tristes obligations ne l'oblige à reprendre les armes, et à se diriger en direction de son chez soi. Avantage ou non, elle avait été convoquée par Eris, il lui revenait donc de la libérer de son emprise pour qu'elle puisse rejoindre en n'importe quel instant les univers démoniaux. De plus, parfaitement nue qu'elle était, elle n'avait finalement besoin que de récupérer ses armes, ces dernières se trouvant dans les bains, qui allaient donc devenir un passage obligatoire pour que tout les trois profitent d'un peu de chaleur supplémentaire, mais aussi de l'eau pour se décrasser de cette nuit incroyable qu'ils venaient de connaître. C'est alors qu'elle offrit un énième baiser à la dame à la peau mâte qu'elle vint finalement se reculer, lentement, et qu'elle quitta les douces étreintes, et les agréables caresses de ses amants pour rouler au bord du lit, et tenter de se redresser. Elle fit la fière en en montrant rien, mais la douleur au niveau de son intimité l'obligea à s'arrêter une fois debout, et mordre sa lèvre pour ne pas laisser échapper un geignement.

« Je suis désolé de vous apprendre cela si tôt, mon beau Bayra, ma splendide Eris, mais je ne vais vraiment pouvoir rester plus longtemps ici. J'ai... énormément à faire chez moi, et il m'est nécessaire de passer par le plan démoniaque pour reprendre quelques forces. Est-ce que vous me ferez le plaisir de m'accompagner aux bains, un court instant, avant que je m'en aille ? »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 39 mercredi 21 juin 2017, 05:10:40

La douce sensation de la matinée en la présente compagnie de deux personnages agréables était quelque chose des plus appréciables, non seulement pour le jeune mais vigoureux et viril Bayra, mais aussi pour la sensuelle beauté du désert Eris Langnar. Elle avait toujours été habituée aux longues et passionnelles nuits en compagnie d'amant. Mais l'atmosphère était plus douce qu'une simple nuit qu'elle aurait passé avec un homme et une femme. Depuis que Bayra avait été sous la tutelle d'Eris, qui était au passage un excellent élève dont elle n'avait jamais eu l'idée de coucher avec lui avant, le jeune homme avait toujours été gentil. C'était pour cela qu'il avait une certaine cote avec les femmes pour sa tendresse et sa bonté et une certaine cote aussi avec ses Scorpions Dorées, démontrant une vivacité d'esprit et une maîtrise avancée, bien que pale comparaison face a Eris, de la magie du combat et des éléments.

Et jamais elle n'avait vu cette expression de tendresse sur son visage, dans son regard, avec Keleth. Une grande tendresse, bien trop pour un demi-elfe comme lui. La jeune femme avait observé avec un sourire ce spectacle. Qu'ils sont mignons ensemble, s'était-elle dit intérieurement avant de briser le moment sans aucun regret ou embarras. Eris était une femme fière et rare était les fois où elle regrettait un quelconque acte. Quand Keleth répondit, Bayra se retira des lèvres d'Eris, et jeta un regard timide vers Keleth.

-N-Non, je n'ai pas oublié... Il est impossible d'oublier de telles déesses comme vous.

Eris, surprise, leva des sourcils, amusée.

-Allons donc Bayra, vous n'êtes quand même pas un si beau charmeur, tout de même ? Quelque chose me dit que vous aimiez lire des romans de romance...

Bayra allait protester quand Keleth se leva, sentant sa poitrine sur la sienne, et rougit encore plus. Eris en fut amusée. Les fragiles et les mignons étaient donc le péché mignon de Keleth ? Eris devait avouer qu'elle aussi, elle avait un petit faible pour eux. Surtout ceux qui étaient dominants. Et Bayra rougit de nouveau en sentant la main de Keleth sur son membre. Il se retint de durcir de nouveau. Il sentait qu'il allait y passer toute la journée, sinon. Keleth se leva et leur dit donc qu'elle ne pouvait rester ici bien longtemps en raison d'affaires et qu'elle demandait donc d'aller aux bains.
 
-Bien sûr, Keleth, répondit Eris en se levant elle aussi avec quelque difficulté, et Bayra se levèrent aussi, intimer de suivre les deux jeunes femmes par Eris. Nous y allons tous ensemble...

Et ils se mirent donc en route, tout nue chacun. Aucune chance que des gens ne l'aperçoivent, puisqu'Eris, lors de l'arrivée de Keleth, avait donner l'ordre d'évacuer les gens du palais ailleurs, dans un autre domaine de Ghibli. Ils arrivèrent aux bains, toujours chauds et vaporeux. Eris s'approcha d'un des bains creusés dans le sol et s'y glissa, avec Keleth ainsi que Bayra. Alors que celui-ci s'était mis à une distance respectable entre les deux femmes, Eris l'attira magiquement dans ses bras. Celui-ci allait protester, mais Eris le tint au silence en plaçant un doigt sur sa bouche avant de commencer doucement a jouer avec ses cheveux, les nettoyant.

-Alors Bayra, hmm ? La nuit a été bonne ? Chantonna Eris.

-O-Oui... Je n'ai pas eu un tel bon sommeil depuis longtemps.

-Tant mieux. Tu sais bien que tu as éjaculé en nous ?

-E-Euh, oui, je le sais...

-Vilain garnement. Tu pourrais nous rendre enceintes, tu le sais ?

Bayra avait son visage aussi rouge qu'une fraise et se tut, tandis qu'Eris gloussait, amusée, continuant de nettoyer les cheveux de Bayra. Elle se disait que dans le fond, malgré tout les hommes avec qui elle avait couché, Eris ne finirait jamais enceinte.

Mais elle sentit une pointe de pouvoir venir du Viik Torhan se réveiller.

Elle frissonna.

Mais haussa les épaules et continua ses soins sur Bayra. 

Keleth

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Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 40 jeudi 22 juin 2017, 19:11:50

« N-Non, je n'ai pas oublié... Il est impossible d'oublier de telles déesses comme vous.
 -  Allons donc Bayra, vous n'êtes quand même pas un si beau charmeur, tout de même ? Quelque chose me dit que vous aimiez lire des romans de romance... »

Si ce n'était pas pour autant d'une flatterie excessive, la démone ne manqua pas d'accueillir les termes du jeune homme avec un doux sourire, ne manquant pas de le voir encore une fois comme un jeune homme charmant, plein de douceur, et presque trop gentil pour son propre bien, ce genre de perle rare que l'on ne trouve que difficilement dans le monde humain de Terra, et qui ne mérite ainsi que plus d'attention et de tendresse. Et si elle-même se connaissait naturellement une attirance pour ce genre de jeune éphèbe plein de bon sentiments, d'une âme pure, d'une nature tellement délicate que l'on a souvent presque peur de la détruire par quelques mouvements imprévus, elle eut le plaisir de découvrir qu'elle n'était pas la seule à connaître pareille état en la présence de Bayra, la démone lisant ce sentiment de plein désir chez la reine du Désert, qui couvait son apprenti d'un regard bienveillant. Ce fut pour cela qu'elle eut d'autant plus de mal à quitter leurs étreintes, leurs baisers, pour finalement se relever, et commencer à mettre en place son départ relativement proche, sachant très bien qu'elle ne pouvait réellement se permettre un peu plus de cette si agréable détente avec ses devoirs aux enfers, et ce même-ci elle n'avait finalement qu'une seule demande à faire, celle de profiter un peu plus du jeune elfe, et de cette nouvelle amie qu'elle s'était étrangement faite au travers de l'agressivité, et la violence. Annonçant donc son besoin de se préparer, de se remettre un peu d'aplomb avant que ses pas ne la mènent au loin, dans son premier domaine, où elle retrouverait le meurtre et la justice si particulière des démons, ce fut la dame à la peau mâte qui vint réagir, et qui assura Keleth de leurs présences :

« Bien sûr, Keleth, nous y allons tous ensemble...
 -  Merci à vous deux. »

Si elle avait du mal à tenir simplement debout, elle n'était pas la seule, car la monarque fit elle-même preuve d'un brin de douleur en perdant le contact particulièrement agréable du lit, afin de se mettre sur pied, et de se diriger de manière bien calme vers la porte, accompagnée par son apprenti, puis de la démone qui ne fit guère attendre ses deux hôtes. Que ce soit l'une, ou l'autre, elles avaient déjà longuement expérimentée les délices du sexe, et ses inconvénients, et l'on aurait put imaginer que les deux femmes auraient été en pleine capacité de tenir face à un jeune homme parfaitement vierge, mais désormais il fallait ne plus se contenter de présuppositions, et s'accorder sur ce constat bien simple : Que ce soit par le biais de sa nouvelle virginité, ou par la manque de pratique actuelle d'Eris, voir tout simplement du don de Bayra pour autre chose que les sciences magiques, la femme aux cheveux d'argents, et son ami d'ébène eurent toute deux un mal fou à cacher leurs difficultés au charmant apprenti, qui lui avançait comme si de rien n'était, ne manquant pas de narguer silencieusement et inconsciemment ses deux cadeaux de la soirée dernière. Combien le haïrait en apprenant cela, combien le verrait avec jalousie, ou un triste sentiment de trahison, de ne pas les avoir conviés au moment où les deux puissantes dames, au beau milieu de leurs querelles, puis de leurs jeux, s'étaient trouvées si perverses que plus d'un homme auraient put profiter de leurs chairs ? L'idée ne manqua pas de faire sourire Keleth, et presque d'en faire part pour jouer sur l'innocence et le trouble habituel dont l'elfe faisant la démonstration habituelle, mais restant parfaitement silencieuse, elle ne fit que les suivre avec une certaine joie, tandis qu'il traversait les couloirs en direction des bains.

Quand ils parvinrent aux bains, ce fut avec un certain plaisir qu'ils s'engouffrèrent dans les eaux chaudes et détendantes, Eris d'abord, la démone ensuite, et Bayra enfin, qui eut d'ailleurs le comportement particulièrement étrange de s'échapper, bien loin d'elles, en allant se trouver une place dans un coin du bassin opposée aux deux femmes, qui elles s'installèrent sans le moindre problèmes l'une à coté de l'autre. Keleth n'eut rien à faire pour le rapprocher toutefois, Eris profitant de ses naturels dons en magie pour se faire mouvoir les flots, et lentement attirer le jeune homme en leurs directions, ce bien malgré ses quelques gestes de protestation, prouvant par là-même que si il avait eut l'audace de le transformer durant la nuit en les jouets de son propre plaisir sauvage, ce n'était pas pour autant que toute son entité avait été transformée par cette seule nuit d'outrages et de passions. N'y réagissant guère, la démone préféra se concentrer sur ce qu'elle était venue faire ici, et se mise à chercher un savon auprès du bassin pour commencer à offrir à son corps, malgré la légère suée provoquée par la température des bains, un brin de propreté salutaire, laissant les couches de transpirations passées se faire emportée par des touchers légers pleins d'une mousse nacrée. Pendant ce temps là, Eris se jouait encore du jeune homme, qui avait enfin atteint ses bras, et ce fut sûrement avec les gestes d'une amante qu'elle commença à prendre tendrement soin de lui, en considérant toutefois que le jeune apprenti ne semblait guère voir pareille pratique d'un bon œil, comme si on l'infantilisait... Et dans un sens comme dans l'autre, cela était envisageable, mais la démone n'allait tout de même pas jeter de l'huile sur le feu !

« Alors Bayra, hmm ? La nuit a été bonne ?
 -  O-Oui... Je n'ai pas eu un tel bon sommeil depuis longtemps. 
 -  Tant mieux. Tu sais bien que tu as éjaculé en nous ? 
 -  E-Euh, oui, je le sais... 
 -  Vilain garnement. Tu pourrais nous rendre enceintes, tu le sais ? »

Le silence s'installa, accompagné de l'amusement de la monarque qui ne manqua pas de le faire sentir au jeune elfe entre ses bras. C'est la démone aux cheveux argentés qui vint rompre le silence, tranquillement, alors qu'elle continuait de se savonner devant le regard de ses deux hôtes, si l'on considérait que Bayra n'était pas trop occupé à regarder entre ses jambes, sous les eaux, pour ne pas avoir à dévoiler son visage d'une incroyable rougeur suite aux propos de sa maîtresse.

« Cela... me serait très particulier je dois avouer. Dans le cas d'une absence de descendant mâle en premier enfant, c'est à la première des filles à porter une descendance que revient le devoir de diriger ma famille. Si mon beau Bayra m'a mise enceinte, en me jutant dedans comme on remplit une traînée que l'on a payer pour combler le moindre de ses fantasmes... »

Elle laissa sa phrase en suspens, tandis qu'elle vint, dans un mouvement relativement lent et délicat, s'approcher de Bayra, puis se placer à genoux devant lui, pour pouvoir se trouver à la hauteur de son visage cramoisi. Ce jeune homme n'avait sûrement pas idée de ce qu'il avait fait, ni même les femmes d'ailleurs, qui s'amusaient beaucoup de cette éventualité sans jamais y trouver un brin de vérité à leurs yeux, mais il était par contre clair que de faire mention de la nuit était chose suffisante pour lui rappeler une gêne terrible, celle où il s'était abandonné, laissé complètement allé à ses besoins les plus bestiaux, et avait passablement humilié et désacralisé les deux femmes. Qui sait, peut-être pensait-il qu'il avait par là produit une faute incroyable, une sorte d'attaque à la morale, au bon-sens, à la nature même de ce qu'il était ? En tout cas, il n'osait pas la regarder même une fois qu'elle avait fait l'effort de se placer juste devant lui, et elle fut bien obligée de lui redresser la tête en venant faire pression sur le bas de son menton, de manière à ce que ses beaux yeux bleus se perdent dans ceux si particulier de la démone. Elle ne savait pas ce à quoi il pensait, elle ne savait pas non plus ce que pouvait imaginer un jeune homme qui avait passer une si étrange et surprenante nuit avec deux femmes telles que l'Exécutrice et la monarque, mais si elle était bien certaine d'une chose, c'est que cette pureté parfaite qu'elle percevait chez le jeune homme semblait tant et tant incrusté en son être qu'il était impossible qu'il pense à mal alors elle vint lui poser une délicate question, quelque chose de plutôt doux, tandis qu'elle alla se redresser pour reprendre son premier travail, à savoir de se faire propre pour son retour dans les domaines infernaux :

« Si il m'a en effet donné un enfant, j'aimerais savoir ce qu'il en pense, ce qu'il compterait faire. Cela ferait de lui un père, non ? Il doit donc avoir une idée sur le sujet, n'est-ce-pas ? Je t'en prie mon tout beau, dis le nous, car une fois que je me serais lavée, et séchée, je ne tarderais pas à rentrer chez moi. C'est l'occasion pour toi de nous faire savoir tes espoirs, et tes exigences, si tu nous engrosser durant cette nuit sauvage où nous sommes devenues tes catins. »

Elle en avait fait un peu trop, mais après tout, la taquinerie faisant, il fallait bien qu'elle en rajoute un minimum, pour son propre plaisir. Apparemment, ses propos eurent aussi leurs effets sur la belle femme avec laquelle elle s'était liée d'amitié, mais elle ne pouvait guère savoir ce qui lui traversait l'esprit, aussi ne fit-elle guère de commentaire en plus, et attendit sagement que le jeune homme s'exprime en leur encontre.

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 41 vendredi 23 juin 2017, 04:33:25

De nouveau, la vapeur monta des bains, recouvrant la salle d'une nappe grisâtre et humide, montant d'ailleurs au passage la température de la pièce déjà soumise aux contraintes des rayons du soleil en train de se lever. Heureusement, en matinée, il faisait moins chaud que dans l'après-midi, sinon cela aurait été un véritable enfer doublé d'un four géant et mouillé. Eris ne se lavait que la soirée ou la matinée, tout dépendamment des horaires qu'elle pouvait avoir en journée. Certaines fois, elle ne faisait rien d'autre que d'écouter les soucis du peuple, d'autres fois, des réunions importantes de marchands et de seigneurs des environs se tramaient, pour discuter des défenses des frontières contre le royaume d'Ashnard.   

Alors elle venait souvent ici pour se relaxer, quand méditer ne servait pas vraiment à grand-chose. Et c'était mieux de se relaxer en groupe qu'en solitaire. Elle observa et écouta Keleth, avec un sourire, expliquant le système d'héritage de 'trône' dans sa famille, enfin, de pouvoir plutôt. Cependant, bien qu'elle ne sentît rien en ce qui concernait la charmante comparaison de Keleth, elle crut sentir dans l'esprit de Bayra une pointe de culpabilité. Non, elle savait qu'il avait aimé l'acte. Mais le fait qu'elle se comparaissait a une catin, c'était comme, pour lui, de lui avoir fait du mal. Mais il le cacha bien a la démone. Celle-ci vint se mettre à genoux devant lui pour lui relever son regard vers elle. Et, tout en retournant vers sa position initiale, Keleth vint poser une question au blond, qui écouta attentivement. Il mit une dizaine de secondes avant de finalement parler.

-Je crois que je devrais avant tout en parler avec ma mère, une Reine dans un royaume assez loin du Sultanat, de ce que j'ai pu faire... Je ne sais pas comment elle réagira, pour être honnête. Moi-même, je ne saurais pas, probablement. Cependant, une chose est sur : je ne laisserais pas mes enfants sans père... Je sais que ce sera probablement bizarre pour certains que moi, un petit maigrichon, ait pu engrosser deux belles femmes, mais je devrais d'abord et avant tout m'occuper des petites. Ou des petits. Ou de la petite et du petit. Enfin, voilà...

Il rougit tout doucement et cela fit sourire Eris, amusée, mais attendrie.

-Ah, mais que voilà le petit agneau qui prend ses responsabilités en main...

Elle le tut avec un baiser que Bayra rendit.

Au bout d'un moment, ils finirent tous de se laver, et Eris rendit les lames de Keleth en sa propriétaire. Cependant, avant que l'archidémone ne parte, Bayra vint vers elle, habiller pudiquement de sa toge de mage, et lui tint les mains, tout en plantant un regard innocent et bienveillant dans ses yeux. Une simple question sortit de sa bouche, innocente.

-Vais-je vous revoir .. ?

Keleth

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Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 42 lundi 31 juillet 2017, 23:05:28

Troublé le jeune homme n'était guère chose complexe, et pour le coup la démone en faisait grand usage, jouant tout autant de ses charmes que de ses mots pour pouvoir s'assurer de garder un plein contrôle particulièrement vicié sur le doux jeune homme en sa compagnie, et celle de la reine du Désert qui le maintenait depuis un moment entre ses bras, comme l'on cajolerait un frère plus jeune, ou un amant encore bien peu masculin. Il ne luttait pas de toutes manières, que ce soit contre l'emprise d'Eris, qui semblait, bien malgré l'étrangeté de la situation, lui plaire et le détendre, ni contre les termes de Keleth, car il savait sûrement que tout ce qu'elle avait put dire, aussi provocant cela soit-il, n'était dut finalement qu'à la nature même de la femme, bien peu habituée à envisager le monde et les choses avec la même innocence dont il était doté. Mais dans le fond tout cela n'était pas si important que cela face à ce qu'elle avait exprimée, ce qu'elle avait put souligner sur l'éventualité d'une descendance, sur la possibilité que le charmant Bayra, dans toute sa candeur, dans tout son empressement virginal, avait put déclencher dans les corps voluptueux des deux femmes en sa compagnie, une éventuelle future naissance. Et il sembla y être sensible, car aussi étrange que cela puisse paraître, son regard changea légèrement quand elle vint lui demander bien directement ce qu'il ferait, comment il agirait, si il se révélait être le père d'une démone aristocrate, et d'une future reine Langnar. Elles durent attendre toutefois un court instant pour qu'il parvienne à parler, enfin, et leur offrir une vraie preuve de valeur d'âme :

« Je crois que je devrais avant tout en parler avec ma mère, une Reine dans un royaume assez loin du Sultanat, de ce que j'ai pu faire... Je ne sais pas comment elle réagira, pour être honnête. Moi-même, je ne saurais pas, probablement. Cependant, une chose est sur : je ne laisserais pas mes enfants sans père... Je sais que ce sera probablement bizarre pour certains que moi, un petit maigrichon, ait pu engrosser deux belles femmes, mais je devrais d'abord et avant tout m'occuper des petites. Ou des petits. Ou de la petite et du petit. Enfin, voilà...
 -  Ah, mais que voilà le petit agneau qui prend ses responsabilités en main... »

Elle ne vint rien dire, contrairement à Eris qui avait eut le don de lui signaler qu'aussi attendrissant cela pouvait être d'entendre ces mots sortirent d'entre ses lèvres, ils n'en étaient pas moins bien osés, mais aussi particulièrement agréable à entendre pour elles, suffisamment pour que l'une, comme l'autre, ait un petit sentiment de fierté pour le jeune homme plein de douceur. De son coté, Keleth avait dit cela sans trop y penser, pour poursuivre les termes un peu gênant, un peu amusant aussi, de la monarque, et c'est avec beaucoup de calme et de tranquillité qu'elle vint à reprendre sa toilette devant ses hôtes, sans avoir de honte à ce qu'ils l'observent, chose qui de toutes manières n'était guère étonnante, tout en laissant un peu derrière elle ce sujet de conversation. Elle prit le temps d'ôter la moindre pellicule d'un brin de sueur, d'un brin de saleté éventuelle, n'omettant pas la moindre partie de sa chair, puis se laissa reposer un temps auprès d'Eris et de Bayra, fermant les yeux tout en laissant sa tête tomber légèrement en arrière pour un maximum de détente, laissant sa poitrine se bomber encore un peu plus, mais sans jamais qu'elle ne fasse mine d'y ressentir outrage. Quand le soleil commença à parvenir des lointains horizons, quand il prit un peu d'ampleur, et que la fraîcheur nocturne vint à tourner les talons face à l'astre lumineux et à sa chaleur étouffante en plein désert, les bains devinrent de moins en moins accueillant, et tout le monde ici savait ce que cela entendait enfin : Il était temps pour la démone de quitter les deux charmantes personnes qu'elle avait rencontrée, et de rentrer chez elle.

Ils sortirent de l'eau, se séchèrent, et s'habillèrent, même si Keleth n'eut guère de raisons de se laisser aller à pareil instant de la matinée, étant tout simplement apparue dénudée quand la monarque avait produit son appel sur elle. Elle attendit toutefois patiemment, les observa, les aida par instant, pour le simple plaisir d'avoir droit encore un peu de toucher à leur peau, de leur offrir une délicate caresse, une tendre pensée, un souffle délicat, puis ils n'eurent alors qu'à se réunir à nouveau au niveau des bains, où trônaient encore, dans leur élégant contenant magique, les armes de la femme aux cheveux d'argent. Eris les lui prit délicatement, et les lui tendit avec une certaine légèreté dans les gestes, ce qui ne manqua pas de faire sourire la démone qui avait bien connaissance du poids de ces objets pour quiconque de normalement constitué. C'est alors qu'elle vint les prendre entre ses mains que le jeune homme qui leur avait tant fait plaisir vint à se rapprocher une dernière fois d'elle, et dans un mouvement qui aurait facilement eut le don de la faire fondre de tendresse pour l'elfe, vint chercher justement ces dernières pour les quérir entre ses paumes, dans un geste presque enfantin. Difficile de tenir d'ailleurs face à cela, ni même au regard qu'il lui adressa de ses yeux bleus d'une étrange profondeur, elle aurait put chercher à se séparer de lui pour marquer un abrupt et définitif départ qu'elle n'en aurait ni le pouvoir, ni l'envie finalement, tant elle était conquise par ce damoiseau. Sa voix, légère, douce, se fit entendre dans le relatif silence des lieux, et c'est avec une toute grande attention qu'elle écouta ses termes, menus, mais important à ses yeux :

« Vais-je vous revoir... ?
 -  Bayra... »

Elle eut un sourire des plus tendre, une expression presque étrange sur les traits tirés de la femme, sur son air de guerrière qu'elle avait immédiatement arboré sitôt ses armes auprès d'elle. Elle laissa un court instant flotter, presque de manière involontaire d'ailleurs, puis elle vint souffler un instant, presque dans un léger pouffement, avant de finalement se mettre à parler avec joie, tandis son visage exprima un certain contentement :

« A moins qu'Eris ne m'exprime dés maintenant qu'elle ne souhaiterait pas revoir une nouvelle amie, il y a toute chance que je reviennes charmant apprenti. Je ne saurais dire quand, toutefois, je n'ai jamais grande connaissance de mes instants de calme et de liberté, mais j'aurais au moins la décence de rester en votre contact à tout deux. »

Elle fit quelques pas en arrière, moyen simple de signifier à Eris qu'elle pouvait entamer la procédure de rupture de son appel, afin qu'elle soit emportée à nouveau dans le domaine infernale, mais tandis qu'elle procédait au rituel, quelques pensées importantes vinrent faire rapidement le tour de son esprit, si bien qu'elle se permit quelques propos supplémentaires :

« Je ferais bien sans doute usage d'une certaine race de démons pour venir vous informer d'éventuels retours. Si vous voyez un étrange petit majordome avec une tête semblable à une pomme de terre à moitié écrasée, ne soyez donc pas surpris. »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 43 mardi 01 août 2017, 05:09:57

Un sourire illumina le visage de Bayra quant aux propos de la démone, un sourire si innocent et naïf, presqu'enfantin, en voyant aussi Keleth sourire. Eris observait ce on ne peut plus étrange spectacle, réfléchi, observant ici la l'étrange spectacle de la vie. Keleth, une prédatrice a la beauté infernale, mais diablement unique et belle, capable de tuer dans un battement d'œil, tenait la main d'un jeune demi-elfe aux traits les plus doux et androgynes, possédant la grâce elfique mêler aux comportements humains uniques en leurs genres, au comportement si gentil que faire du mal envers un être vivant était tout simplement ridicule pour lui.

-Oh, aucun souci, Keleth, fit Eris avec un sourire concernant ses propos, je ne vous chasserais jamais de chez moi dès à présent. Et puis, je pense que Bayra ne cessera pas de vous voir... Il semble enticher de vous !

-M-Maitresse Eris ! Fit un Bayra aux joues cramoisies.
 
Et ce fut dans un gloussement qu'Eris répondit avant de se mettre à se préparer à renvoyer Keleth chez elle, affichant un air amusée au visage tandis qu'elle continuait, Bayra observant avec regret Keleth, mais néanmoins content d'avoir trouvé quelqu'un comme elle. Et enfin... La démone partit ainsi. Bayra observa l'endroit ou s'était trouvé Keleth quelques instants plutôt, un peu mélancolique.

-Allons, Bayra... Venez. Nous devons continuer vos leçons.


Entretemps, dans un plan mystérieux...

L'Outsider se tenait accroupi sur un pan de roche flottant dans l'air, observant d'ici là le monde tel qu'il était. Un ensemble de toile tissé entre eux, reliant les divers plans tels que les Enfers, l'Olympe, Terra, le monde de la Folie de Liddell et de bien plus... Notamment de plusieurs autres mondes. Ce qui faisait office de ciel était une épaisse brume grise sans vie, et autour de l'Entité se trouvait d'éphémère pans de fumerolles noires, dessinant des arabesques étranges autour de l'Outsider, comme s'il possédait une aura.   

Mais a ses côtés apparus une forme féminine, dans une robe qu'il qualifiait comme celle que portaient les dames de la cours lors de l'Ere Victorienne sur Terre. Un visage parfaitement taillé et lisse, aux reliefs doux et magnifiques, avec des yeux d'un gris pale, presque comme des miroirs glacées, dotée de cheveux blancs.

-Mon cher Outsider... Que s'est-il donc passée ? Quelle est cette troublante explosion d'énergie que j'ai ressentie ?   

-Quelque chose d'exceptionnelle, répondit le mystérieux homme, se remettant debout pour placer ses mains dans le dos. Quelque chose que j'attendais depuis longtemps. La conception de deux vies qui seront on ne peut plus liés dans les temps à venir. L'une incarnant la Flamme, l'autre, une Héritière qui sera dotée de l'incroyable puissance démoniaque de sa famille. Eris Langnar et Keleth... Ont finalement été fécondés.

-Ah, mais nous devons leur préparer une fête, fit la Poupée en rejoignant ses mains ensemble, pour célébrer l'avènement de nouvelles vies. Les Langnar n'ont pas plus ou moins une croissance rapide de leur enfant ?   

-Oui. Tout dépendamment du taux de puissance magique brut en elles ou eux. La puissance des Langnar se détermine par leurs yeux. La clarté de ceux-ci, pour être exacte. Plus leurs yeux seront pales, plus les dit Langnar auront de la puissance enfouis dans leurs corps. Bien que la Doyenne des Langnar, la grand-mère d'Eris, est la plus puissante, elle n'a pas l'équivalent de magie brute en elle qu'Eris possède. Cependant... L'enfant d'Eris en héritera. Et d'une énorme, sinon colossale, quantité en elle. Avec les années... Elle sera probablement la magicienne la plus crainte de tous ce monde. Et vous serez là pour elle, ma chère.

L'Outsider tourna ses yeux d'encre avec un regard étrange vers la femme, qui le lui rendit.

-Je vous enverrez auprès d'Eris en mon nom quand sa fille viendra au monde pour que vous la protégiez. Elle sera la cible de nombreux démons et créature qui voudront s'approprier de son pouvoir ainsi que de la famille Langnar. Nous ne voulons pas d'autres Nuits des Larmes, n'est-ce pas ?

-Oui, Outsider... Mais vous ? Pourquoi vous ne la protégeriez pas ? Vous êtes pourtant... Fort.   

Celui-ci mit un moment pour répondre dans un ton hésitant.

-Je dois... Surveiller les Frontières des mondes. Vous le savez bien. Tout comme je dois surveiller le Rêve dans lequel se trouve Gehrman et le Chasseur. Comme je vous l'avais promis. Je ne dois pas laisser vous savez qui nous trouver. Pas encore.   

-Oui, Outsider... Je comprends. Je la protégerai du mieux que je le peux. Et lui prodiguerez conseils et soins de ma part. Même si dame Langnar se révélera on ne peut plus protectrice. 

-La Première leur a transmis l'amour des enfants. Un amour féroce mais apaisant.   

Se retournant, l'Outsider jeta un dernier regard à la Poupée et ensuite vers Keleth qui rentrait chez elle et ensuite Eris enseigner à Bayra.

-Puissent-ils vivre heureux... Car des temps sombres viendront.

-Oui... Puissent-ils le vivre bien. Je contacterais nos autres proches pour qu'ils nous aident...   

Et sur les mots de la Poupée, l'Outsider disparut, tandis que la Poupée observait les mondes en sa place. 

Keleth

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Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]

Réponse 44 lundi 09 avril 2018, 06:28:50

« Oh, aucun souci, Keleth, je ne vous chasserais jamais de chez moi dès à présent. Et puis, je pense que Bayra ne cessera pas de vous voir... Il semble enticher de vous ! »

Point d'autres réponses qu'un sourire. Le rituel venait de débuter, et la femme se laissa lentement emportée par le retour du contact avec les plans infernaux, se diluant lentement dans l'épaisseur magique qui l'entourait pour finalement perdre de sa tangibilité. Son corps perdit de ses forces, de sa consistance, en quelques instants elle était sûrement devenu la simple représentation d'une image, celle d'un corps qui se trouvait désormais dans une autre dimension, dans un domaine fort éloigné, et bientôt, devant la dynaste du désert, et le jeune damoiseau tendrement épris de la démone, ce ne fut plus que quelques volutes ésotériques qui se dispersèrent dans la pièce. Keleth était de nouveau chez elle, dans sa chambre, et ne savait pas vraiment si elle allait avoir d'autres travaux auxquels s'affairer, mais elle s'offrit un court instant de répit, pour respirer. Sa chair lui paraissait lourde, son être lui paraissait maladroit, et si elle n'avait guère de justifications à cela pour l'instant, elle était presque certaine qu'il ne s'agissait là que d'un contre-coup de sa longue présence dans le domaine Terran, aussi elle n'avait nulle inquiétude quand à son rapide rétablissement face à ces quelques étrangetés. Elle quitta le lit où elle était réapparut, et se dirigea vers son armoire pour s'habiller, laissant ses pensées traîner encore un peu auprès du duo qu'elle avait rencontrée, puis, une fois vêtit de ses atours, elle quitta enfin son habituel lieu de vie, et reprit sa marche dans les couloirs merveilleux et inconcevables de la citadelle des Liliths... Sans se douter du nouvel occupant qu'elle avait apportée avec elle.

. . . . .

Il était tard. Le genre de valeur temporelle peu souvent remarquable dans le domaine des Liliths, mais qui était représenté d'une manière bien simple, par le biais des lumières de la citadelle qui étaient lentement privées de sources énergétiques, et qui ainsi offraient une ambiance tamisée, offrant à tout les occupants la capacité de se reposer un temps avant de reprendre quelques difficiles journées de perpétuelle effervescence. Pour autant, l'aînée de la famille était très loin de trouver le sommeil, et se trouvait actuellement en pleine réflexion, assise devant une feuille de bonne qualité, celle-la posée sur un bureau dont le bois travaillé aurait sûrement eut le don de créer quelques syncopes chez les connaisseurs avisés de menuiserie artistique. Elle ne trouvait pas les mots. Elle se devait de passer un message, un message fort important, et dont la nature la troublait énormément, car cela la poussait à avouer un élément qu'elle n'avait jamais considérée possible pour elle un jour, et qui par là même avait la vile tendance de la déstabiliser au point que son esprit ne cessait de se déconcentrer de sa tâche première. Peu loin derrière elle, un Brimo, espèce de démon à la forme ridicule, aux membres rachitiques, mais à la panse ample et au visage difforme, était en train d'attendre ses ordres de manière bien professionnelle, alors même qu'il avait déjà reçut, dans la soirée, près de trois brouillons en plein visage, envoyé d'un mouvement rageur de la part de l'Exécutrice. Ce dernier ne vint pas exprimer la moindre parole, et observait toujours sa supérieur se gratter le sommet du crâne de manière répétée, avec dans son œil la simple lueur d'une intelligence servile.

Se décidant enfin pour un nouvel essai, Keleth reprit sa plume, et recommença à tracer sur la feuille quelques lettres élégantes, arrondies, pour finalement entamer le premier message qu'elle envoyait à Eris et Bayra depuis plus de deux mois, celui-ci s'accompagnant d'une vérité relativement bouleversante dont elle se devait de les informer :

   « Bayra, Eris.

   Je présuppose que mon manque de nouvelles a put vous paraître un peu contre-indiqué, et je vous demande de m'en excuser, mais les récents événements ne m'ont guère permit de trouver meilleur moment pour vous tenir au courant de ma personne. J'espère que tout deux parvenez encore à vivre agréablement, sans problèmes ni manques de quelques sortes, et que vous serez heureux de découvrir ce message, malgré les quelques informations que je me dois d'y incorporer.
 »

Elle s'arrêta un instant, et si ce ne fut pour quelques tensions de la part de son corps, le Brimo ne manqua pas pour autant de s'écarter ce coup-ci de quelques pas, pour ne pas avoir à subir à nouveau une attaque de brouillon chiffonné envoyé à la va-vite. Par le plus grand des bonheurs pour le démon inférieur des plus serviable, il n'y eut guère d'assaut de ce genre, mais en revanche son pied buta contre l'un des papier qui roula lentement avec un léger bruit, amenant la femme à se retourner pour observer l'état de la pièce, et y voir les restes malheureux de ses précédentes tentatives d'expressions. Décidément, l'indécision ne lui allait guère, ni toute situation qui la sortait de ses habitudes de guerrière, de combattante, ce qui était justement le cas actuellement, et la poussait dans cette légère détresse à considérer que sa vie future ne manquerait pas d'être grandement changée à ce rythme, et qu'elle avait donc besoin d'un brin d'aide. Elle avait faim, d'ailleurs, ou alors son ventre se tordait à cause d'un stress qu'elle n'avait pas l'habitude de vivre... Elle se résolut toutefois à ne rien quémander de plus que ce qu'elle avait mangée durant son dernier repas, et fit juste un petit geste pour informer le Brimo qu'elle souhaitait pour l'instant qu'il fasse un brin de ménage, ce que le serviteur vint accomplir immédiatement avec toute la bonne volonté du monde. Puis elle se tourna de nouveau vers son pupitre, et observa la lettre tout juste entamée. Cela lui allait, mais elle ne pouvait plus retarder les prochains mots qu'elle allait y inscrire, et reprenant un peu d'encre, vint appliquer une nouvelle fois son tracé précis et contrôlé sur cette page qu'elle savait bientôt noire de pensées :

   « Je n'ai pas grande excuse finalement pour ne pas vous avoir prévenu, hormis un enchaînement d'événements et de travaux qui m'ont grandement privés de la liberté d'action primordiale au repos et à la tranquillité. Je ne suis guère blessé, guère en mauvaise santé, mais je dois avouer toutefois que je fatigue de plus en plus, et ce pour une raison qu'il m'est absolument nécessaire de vous livrer.

   Je suis enceinte. Et je peux témoigner que nous savons tout trois d'où provient cet enfant. Je dois vous avouer que cette nouvelle m'est aussi surprenante que troublante, car jamais je n'aurais put considérer me trouver un jour la mère d'un enfant, encore plus après des millénaires de tueries et de terreur qui m'avaient grandement éloignés de ce genre de possibilités.

   Comme je vous l'avais dit, le fait d'être mère vas changer beaucoup de choses pour moi, notamment ma place au sein de la famille, et je ne puis vraiment considérer tenir encore longtemps une forme me permettant de poursuivre mes affrontements et mes devoirs, si bien qu'en même temps que cette lettre, je vous fais une demande qui, je l'espère, ne vous porteras pas outrage, à l'un comme à l'autre.
 »

Elle cessa un court temps de griffonner ses états d'âmes sur la page pour se tourner une nouvelle fois, observant l'étrange démon inférieur en costume de majordome se tenir bien droit au milieu de la pièce parfaitement rangée, et soupira un court instant en imaginant le résultat de sa demande envers Eris et son apprenti. Elle n'avait pourtant pas d'autre choix que celui-ci si elle souhaitait s'assurer du bien-être de celle qui était en train de grandir en son ventre, car elle n'avait pas la moindre envie de faire connaître à sa descendance les mêmes turpitudes par lesquelles elle était elle-même passée, cette course à l'absolue puissance qui grise la famille Lilith, et a la malheureuse tendance de provoquer les pires histoires. Se relevant, tout en s'assurant que sa chaise ne viennent pas produire le plus petit son désagréable, elle se déplaça lentement dans la pièce en direction du large miroir qui se trouvait dans les lieux, s'y contemplant dés lors avec un mélange de joie et de craintes, notamment à la vue de la légère rondeur qui faisait son apparition au niveau de son bassin. Elle avait toujours eut le devoir de s'occuper de la loi, un aspect du monde sûrement bien plus complexe et maladroit que ne pouvait l'être un enfant, et pourtant elle était désormais maintes fois plus mal à l'aise que lors de ses devoirs, la présence de cette enfant en elle lui permettant aussi de se rendre compte qu'elle n'avait sûrement rien de la mère idéale pour un bébé. Cette pensée l'obligea à retourner à son assise, à reprendre son matériel d'écriture, et à finir le message, avec quelques imprécisions dans les lettres et les mots qui permettront sûrement, un peu plus tard, à la lecture, de comprendre la fébrilité dans laquelle se trouvait l'archi-démone.

   « Je ne sais comment rendre heureuse un enfant. Ma propre expérience n'a rien de joie ou de bonheur, mon passé m'amène bien plus la peine que la nostalgie, et je ne peux souhaiter pareil événement à la chair de ma chair. Eris, Bayra, cette demande est sûrement osée de ma part, et aussi passablement maladroite mais... Je voulais savoir si, à sa naissance, cette jeune fille pourrait avoir le droit de vivre avant tout auprès de son père, loin des horizons démoniaques, afin de s'y développer dans un univers sain, et bien moins dangereux que celui que je côtoie.

   De toutes manières, je vous rendrais sûrement visite avant l'accouchement, donc nous nous verrons sans doutes afin d'en discuter de manière plus précise, mais je souhaitais avant tout vous prévenir de ces détails, afin de ne pas vous mettre dans l'embarras d'une découverte bien trop soudaine.

   Je penses fort à vous, et vous souhaites les meilleurs des destinées à venir.
   Chaleureusement, Aethesa Shivas Al-Keleth
. »

Convenable ? Elle ne savait guère, mais c'était là le meilleur qu'elle avait produit, et allait se contenter de ce jet. Elle vint chercher une enveloppe, et y plaça la lettre dans un mouvement rapide, précis, calme, qu'elle fit l'effort de maîtriser pour ne pas avoir l'envie d'abandonner un tel message et se murer dans un silence complet envers ses deux compagnons, puis ferma le tout d'un cachet ésotérique, dont la clé évidente sera sûrement aisé à découvrir pour une mage aussi douée qu'Eris Langnar. Un souffle plus tard, elle se relevait, et tendait l'élément au Brimo :

« Je vais me coucher. Amène ceci à Eris Langnar, sois diligent et attend qu'elle soit disponible, et remet le lui en main propre, je ne veux pas qu'elle découvre ce message comme quelque lettre de mauvaise augure, c'est compris ? Tu n'aura pas besoin de me confirmer sa réception, une fois cela fait tu es congédier de tes devoirs. Maintenant file ! »

Et alors que la figure maladroite disparaît doucement par quelques moyens inconnus, la démone s'écroule sur son lit, pour lentement s'abandonner à un repos salutaire.


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