Première nuit plus mature que prévu. [PV Iki Ota]

Flora venait de finir sa journée de cours, elle était toujours aussi radieuse que d'habitude. son téléphone vint à sonner dans le couloir, il s'agissait de son petit copain.  Elle n'avait pas encore dit à ses parents et encore moins à son grand-père qu'elle fréquentait un camarade de sa classe, un jeune homme qui avait toute ses chances pour percer dans le football. Elle vint à décrocher avec un grand sourire. 

- Oui ? Tu veux que l'on aille à un maid café ?  Hum ... Je doute pouvoir y aller. Je t'ai déjà dit que mes parents sont très regardant où je vais. Pourquoi ne pas aller au café du Chat Noir ? Oui c'est un café assez chic, mais mes parents ne me refuseraient pas que j'y aille, vu que j'ai bien travaillée lors du dernier examen. D'accord, je te dis donc dans deux heures. 

La jeune lycéenne vint à raccrocher, regardant derrière elle si des oreilles n'avaient pas trainé. Comment pouvait-on définir Flora ? Selon les enseignants, elle est une fille très rigoureuse et intelligente, obtenant toujours de très bonne note, ce qui était le minimum pour avoir de la reconnaissance. Elle excellait dans la gymnastique, étant doué d'une grande souplesse, mais aussi dans la littérature, aimant lire des livres qui ne sont pas forcément du niveau des lycéens.  Elle avait ses rêves, ses aspirations, mais devait obéir avant tout à ceux de ses parents, voulant que leurs filles soient dans l'enseignement, comme son grand-père, c'était une tradition selon eux.  La demoiselle était bien plus à l'aise avec son grand-père qui, même s'il était froid et dure, restait juste et savait la récompenser pour de bonne note. Elle se rappelle de son anniversaire où il avait offert une magnifique robe bleu et blanche pour son entrée au lycée. Là où ses parents n'avaient fait que parler de son avenir en tant qu'enseignante et directrice, voulant que Flora reprenne le flambeau derrière Iki Ota.

Le fait de tomber amoureuse d'un lycéen "normal" était pour elle la soupape dont elle avait besoin. Pouvant passer quelques instant dans la peau d'une fille moins aisée, avec moins d'attente et moins de pression. Elle savait d'avance que se marier avec lui serait difficile, mais prévoyait d'offrir sa virginité, ainsi elle ne serait plus bonne à marier et pourrait avoir une vie plus paisible.  Elle n'avait pas encore fait clairement sa déclaration, voulant justement profiter de cette rencontre pour faire le pas et avoir une vie plus joyeuse. 

Elle dû appeler ses parents pour demander une autorisation d'aller au Chat Noir, argumentant qu'elle avait eu de bonne note. Un refus semblait se dessiner, mais la vois de son grand-père se fit entendre à l'autre bout du combiné. Cela aboutit à un accord. Flora ne savait pas ce que sont grand-père avait dit, mais ses parents ne pouvaient s'opposer à sa décision, intérieurement elle remerciait son grand-père, étant un peu honteuse qu'il soit utilisé ainsi.  Une fois l'accord dit, elle prit soin de prendre le chemin le plus rapide vers le café en question. 

Sur le chemin, elle vit une voiture partir à toute vitesse, avec des bruits de coup sur la vitre. Elle n'eut pas el temps de voir ce qui se passait que le véhicule était déjà loin.

*Sans doute des lycéens qui s'amusent.* Pensait-elle naïvement. 

Une fois au café, elle se présentait à l'acceuil, donnant son prénom et son nom. Etant une cliente régulière, elle put avoir accès à une table un peu à l'écart, venant à commander un café doux pour attendre son petit copain.  Elle prit son temps pour savourer le café, qui était excellent.  Le temps se mit à défiler, encore et encore. Elle vint à appeler son petit copain, tombant directement sur son répondeur.  Flora vint à se questionner s'il ne faisait pas le fameux coup du lapin.  Elle choisit d'attendre, jusqu'à finir son café.

Comptant laisser le bénéfice du doute, elle allait commander un autre café, quand une personne familière vint à se présenter à elle. 

Les secrets, ces petites choses que l’on s’évertue à cacher à ceux que l’on joue indigne de les connaître ou à ceux qui ne comprendrait pas l’objet de ce secret. Cependant, il est normal de partager ses secrets avec sa meilleure amie car c’était ce que l’on attendait d’une amie, des conseils et de la discrétion vis à vis de ce qu’on lui raconte mais encore fallait il bien choisir ses amies.

En effet, la meilleure amie de la jeune demoiselle était une des élèves favorites de son grand-père, le fait qu’elle soit la meilleure amie de sa petite fille n’y était pas pour rien d’ailleurs. Bien que la plupart des élèves qu’il recevait dans son bureau pour les abuser se faisait effectivement violer, ce n’était pas le cas de toutes certaines aimaient et trouvait ça excitant de se faire prendre par un vieillard, leur proviseur qui plus est et c’était le cas de la meilleure amie de Flora. Et c’est ainsi qu’Iki était au courant de tout ce qu’il se passait dans la vie de sa petite fille et qu’il était donc au courant de l’existence du petit ami caché. Qu’elle est un petit ami n’était pas vraiment un problème en soit pour le vieil homme, qu’il ne soit pas de leur milieu n’était pas un problème non plus le véritable problème c’était que la tradition chez les Ota était que c’était à Iki que revenait de déflorer toutes les filles, il l’avait fait avec ses filles et il comptait bien le faire avec ses petites filles. D’ailleurs, Flora avait été épargnée des traitements assez spéciaux de son grand-père, au lieu de se faire abuser dès son plus jeune âge, elle avait été gâter par un papy aimant et attentionnée pour la petite blonde.

Il comprit donc que la demande de sortir qui était faite aux parents lorsqu’il était en visite chez eux concernait un rendez-vous en Flora et son copain. Les parents n’étaient pas d’accord mais Iki l’autorisa, faisant se taire les parents qui respectait l’autorité du patriarche. Le rendez-vous devait avoir lieu au Chat Noir, un café plutôt sympa où il allait déjà en étant jeune, il prit donc congé de sa fille et son gendre pour appeler des amis et se rendre au lieu de rendez-vous. En bon gentleman, le petit ami était déjà là et attendait ça belle devant le café, une voiture s’arrêta juste devant lui et on le força à monter dedans et ne pas poser de question. Il ne lui serait fait aucun mal s’il ne se débattait pas trop.

Le grand-père fit attendre une bonne demi-heure la jeune fille avant de rentrer dans la café en donnant l’impression de venir par pur hasard au même endroit qu’elle. Il salua le patron qui était un ami, renforçant encore l’image d’habitué qu’il voulait donner et regarde Flora avec la petite fille :

« Oh, tu es là. Tu aurais pu me le dire que tu venais ici, je t’aurais amené, je suis un habitué des lieux. Tu vas bien ? Tu as l’air un peu perdue. »

Il commanda deux café pour lui et pour elle et s’essaya à la même table :

« Allez, raconte tes petits tracas à ton papy, ma chérie. »

Flora devint rapidement rouge. La situation était devenue très embarrassante, surtout si son copain venait, mais elle n'y croyait guère et puis elle pouvait toujours faire les présentations dans le pire des cas. Le soucis était qu'Iki avait soulevé un bon point en venant à souligner le fait qu'elle ne semblait pas dans son assiette. Flora ne savait pas trop comment réagir, même si elle aimait bien son grand-père, elle ne pouvait retenir cette petite voix qui poussait à la méfiance. Elle ne se méfiait pas d'Iki, mais du fait qu'il pouvait faire une gaffe en disant des choses à ses parents. Elle ne dit rien quand l'homme vint à commander le café, se ratatinant sur elle-même, plaçant ses poignets entre ses cuisses pour les frictionner. Flora avait toujours eu ce tic quand elle avait un secret qui pesait sur sa conscience, même si ses parents n'avaient jamais remarqué cela. Elle vint à attendre le café pour prendre la parole, devenant toute timide.

- Grand-père, tu promets de ne rien dire à maman et papa ?

Elle attendit la réponse, pensant avec naïveté à la sincérité de son grand-père, après tout, il avait toujours été là pour l'écouter, quand elle ne pouvait se confier à personne.  Elle continuait d'être timide, pouvant rappeler quand elle était encore une enfant.

- Je devais rencontrer mon petit ami.

Flora devenait rouge et vint à parler d'un coup rapidement.

- On a encore rien fait de plus que des bisous. Je voulais que l'on aille plus loin.  Je ne veux pas devenir directrice comme maman et papa veulent. Je trouve que tu es formidable, mais ce n'est pas ce à quoi j'aspire.  Devenir enseignante, apporter mon aide aux autres me convient.

La lycéenne vint à froisser légèrement son pull en laine. Elle craignait de s'opposer aux choix de ses parents et cela était compréhensible.  

- Je lui avais donné rendez-vous ici. Si tu n'avais pas réagit au téléphone cela n'aurait pas pu se faire, mais je pense que si je savais qu'il m'aurait posé un lapin, je n'aurais pas mit en rogne maman et papa. Je pensais que l'on avait bien avancé dans notre relation, mais je me suis visiblement trompée, moi qui comptait me confesser à lui.  Je ne sais plus trop quoi faire grand-père. Est-ce que j'ai été trop vite ? Ai-je fait quelques chose de mal ?  

Le vieil homme regardait la jeune fille avec un air tendre et rassurant, chose qu’il faisait rarement, étant toujours froid et dur avec la plupart des gens sauf sa petite-fille évidemment. C’était quand même un très jolie brin de femme encore pure et innocente, c’était peut être pour ça qu’Iki avait attendu pour commencer à abuser d’elle, il voulait attendre que la fleur soit totalement épanoui afin de la faner brutalement en ressentant le même plaisir pervers qui revenait à chaque fois qu’il brisait l’innocence d’une jeune fille.

Il écoutait tranquillement ce que sa petite fille avait à dire, il promit de ne rien dire aux parents de Flora et ce serait le cas, il n’avait rien à gagner à dévoiler ce qu’elle allait lui dire. Il buvait tranquillement son café en servant de confident à la jolie blonde en la regardant d’un air compréhensif. Il lui sourit gentimentTu sais pour la rassurer :

« Tu sais, ce sont des choses de ton âge mais il ne faut pas les prendre à la légère. Un petit copain de lycée peut aussi avoir peur et ne pas être sur d’être prêt pour passer à l’étape suivante. S’il n’est pas venu c’est qu’il doit avoir une bonne raison, d’habitude les garçon arrive en avance à ce genre de rendez-vous, il n’a peut être pas de grand-père pour plaider sa cause auprès de ses parents, ou alors il a eu un contre-temps sur la route. Ne prend pas de décision trop hâtive si tu n’est pas sûr. »

Bien évidemment, lui savait ce qui était arrivé au malheureux jeune homme mais n’allait pas le dire à Flora n’allait pas se griller tout de suite. Il posa doucement la main sur la tête de sa petite-fille et lui ébouriffa les cheveux :

« Tu veux venir à la maison ? J’appellerai chez toi pour dire que tu dors chez ton papy. On discutera mieux que dans un café public. Si tu es d’accord évidemment, ça fait longtemps que j’ai pas eu ma petite-fille chérie à coucher à la maison. »

Il se délectait déjà d’entendre la jeune fille gémir sous ses coups de butoir, il allait lui montrer ce qu’était un vrai homme.