Genji avait bien compris comment Marie fonctionnait. Le romantisme à l’eau-de-rose, le sentimentalisme, les pots-de-fleur... Tout ça la laissait de glace. Elle n’en avait tout simplement rien à faire, et préférait le sexe pour le sexe. Difficile d’expliquer les raisons profondes de ce comportement, mais Genji l’avait bien compris, et, tant qu’il n’en demandait pas plus, Maria se contenterait de tout ce qu’il avait à donner... En l’occurrence, des coups de reins solides et appuyés. Genji la prenait énergiquement, puissamment, faisant rebondir son corps contre le mur. Maria gémissait, rougissant de plaisir en entendant l’homme l’insulter copieusement. C’était typiquement ce qu’elle voulait, clairement ce qu’elle attendait. Des jurons prononcés, des claques, des insultes, une grosse queue qui la pilonnait. Maria, effectivement, ne simulait rien, et était une pure nymphomane, qui ne se refusait quasiment rien. Genji en avait la démonstration, et il la bourrait donc méchamment, ne lui refusant rien.
«
Ouuuuuii, hmmm... Haaaaa... Bai... Baise-moi fort, hmmm... !! HAAAAAAAANNN... !! »
Les soupirs et les hurlements de Maria emplissaient l’espace du local poubelle. Une séance de sexe crapuleuse, comme ils avaient l’habitude de le faire. Dire que Genji passait officiellement pour un véritable élève-modèle... Il était très bien noté, plutôt calme, discret, et avait d’excellentes appréciations et de bonnes moyennes. Il était destiné à un grand avenir, dans le droit par exemple, ou dans la politique. Heureusement, Maria était là pour le ramener à la réalité, et, tandis qu’il continuait à la bourrer, à grogner, et à laisser parler toute son agressivité, lui pinçant les fesses, la jeune
ganguro envisageait avec un très grand sérieux la probabilité d’un mois avec lui... Mais tiendrait-il le coup ? Elle ne pouvait que l’espérer.
Maria mouillait effectivement beaucoup. Elle n’avait jamais caché que Genji était l’un de ses clients préférés, non seulement parce qu’il était très bien membré, mais aussi parce qu’il y avait en lui ce paradoxe qu’elle trouvait tout simplement fascinant, ce mélange entre l’homme et la bête... L’être civilisé et la créature préhistorique ne demandant qu’à besogner de la chatte. L’homme finit par jouir énergiquement, se relâchant en elle, et elle-même contracta un orgasme, pinçant ses épaules, se serrant à lui, couinant longuement, avant de sentir la mouille et le sperme de l’homme couler le long de ses cuisses.
Genji la laissa ensuite se rétablir, et elle sourit devant sa proposition indécente.
«
Sur le chemin ? Ma foi... Ce n’est pas le genre de choses à me redire deux fois, ça... » sourit-elle malicieusement.
Autant dire que Maria était une spécialiste du sexe public, et de l’exhibitionnisme. C’était même l’un de ses gros fantasmes, dont elle ne se lassait jamais. Elle se débrouillait généralement pour faire l’amour dans des endroits osés, et n’hésitait notamment pas à faire porter à ses amants des cagoules ou des perruques pour qu’ils puissent s’envoyer en l’air avec elle sans crainte. Ganji avait l’habitude des idées très osées de Maria, et elle ne doutait pas qu’il devait en rêver la nuit. Elle hocha donc la tête, et commença à remettre ses affaires... Mais oublia sa culotte. Du moins,
volontairement. Elle la tint du bout de son doigt, un délicieux string rose, et sourit à l’homme. Au Japon, il y avait un fort fantasme sur les culottes des filles, à tel point qu’il existait des distributeurs de culottes usagées.
«
Tiens... Cadeau ! »
Elle le lui donna, puis lui fit un clin d’œil, et sortit ensuite du local poubelle. Le duo rejoignit ensuite la station de métro, située juste à côté. Le temps que le train arrive, Maria ne tarda pas à se ruer sur les lèvres de l’homme, et l’embrassa longuement, frottant son corps contre le sien, jusqu’à sentir une bosse renaître en lui.
«
C’est ça que j’aime chez toi, Ganji... Tu es monté comme un vrai taureau ! »
Le métro approcha ensuite, et elle sourit encore, puis glissa sa main dans le creux de la sienne. Ils entrèrent ensuite dans le métro. On était en pleine heure de pointe, la sortie des bureaux, et le métro était donc bondé. Impossible de s’asseoir, et Maria se débrouilla pour rejoindre un coin, près de plusieurs individus. Il y avait un homme en costume, qui lisait des informations sur sa tablette graphique, un étudiant qui écoutait de la musique en somnolant... Et elle-même qui se retrouva contre une vitre.
Maria tournait le dos à Ganji, et sentit rapidement l’homme s’abattre dans son dos. Elle en profita volontiers pour bomber ses fesses en arrière, et frotta ainsi la verge de l’homme, essayant de bien la coincer contre sa croupe. Elle souffla ensuite sur la vitre, faisant de la buée, puis promena son doigt dessus, un léger sourire sur les lèvres. Elle traça avec son doigt six petites lettres, très évocatrices, sur deux lignes :
FUCK
ME ♥ !
Difficile de faire plus clair, non ?