Cauchemar à la bibliothèque [PV Lord et Miss]

Pauline était de nouveau une esclave. Elle était maintenant obligée d’aller passer plus de la moitié de ses journées au lycée. Après son retour auprès sa famille, son père avait rapidement contacté l’établissement scolaire pour demander un entretient. La jeune fille y était allée avec ses parents et avait été dans l’obligation d’expliquer la raison de son absence prolongée. Heureusement pour elle, il n’était pas obligatoire d’entrer dans les détails. Quel intérêt y avait-il à dire qu’elle passait ses journées à faire du ménage, à cuisiner et à faire des fellations. S’il n’y avait que très peu d’intérêt à en parler, il y en avait encore moins pour ce qui est de sa mésaventure dans le centre de recherches. Passer des mois attachées à une table d’opération avec un tube dans la bouche pour la nourrir à l’aide de semence animale n’avait rien de très glorieux. Heureusement tout ça était derrière elle maintenant. Elle avait maintenant le bonheur d’étudier jusqu’à en attraper une migraine, et c’est ce qui arriva de nombreuses fois pendant les deux premières semaines de cours. Etudier n’était plus du tout une habitude pour Pauline, et passer des heures sur une chaise à devoir écouter une personne puis écrire ce qu’elle disait était vraiment ennuyant.
À cette obligation avait été ajouté le devoir de toujours porter l’uniforme du lycée. Line allait donc ressembler à toutes les autres filles et porter une jupe, une chemise, une cravate et enfin un gilet. La nouvelle lycéenne demandait chaque matin à son père de lui nouer sa cravate et celui-ci était toujours heureux de le faire. Il était fier que sa fille soit ainsi vêtue et qu’elle puisse de nouveau avoir une vie normale. Pauline n’avait pas envie de lui faire de la peine et lui offrait toujours un sourire faussement enjoué quand il la questionna sur les cours. Il l’interrogeait tous les jours ! Ne savait-il pas que tous les jours étaient identiques ? Elle se levait à sept heure, se lavait et s’habillait, elle traversait le par cet arrivait au pénitencier éducatif. Une de ses camarades avait utilisé ce terme pour désigner l’établissement, et elle avait immédiatement adopté cette dénomination. Après les premières semaines de cours, ses parents furent contactés pour avoir un rendez-vous. Pauline avait d’énormes difficultés et ne progressait pas réellement. L’écart entre elle et ses camarades de son âge était tout simplement immense. Anton Catalino était surprit et déclara que sa fille désirait ardemment apprendre et faire son retard. La conversation prenait une mauvaise tournure et la lycéenne retint un profond soupir quand il fut décidé qu’après les cours elle irait à la bibliothèque pour travailler de façon autonome. Les professeurs lui donneraient des exercices à sa portée et la documentation du lycée lui serait très précieuse.
Pauline ruminait encore à propos de ce rendez-vous alors qu’elle était assise à une table de la bibliothèque. Il faisait déjà nuit et Pauline remarqua qu’il était 19 heures.

– Je devrais être assise dans mon lit à regarder une série sur mon ordinateur, soupira la jeune fille.

Elle s’étira et bailla bruyamment. Heureusement qu’elle était toute seule. Elle ne savait vraiment pas bien se comporter en société. Faire des exercices de mathématiques devint vite ennuyeux et Line referma son cahier d’exercices. Peut-être trouverait-elle un roman intéressant ? La bibliothèque étant vide, rien ne l’empêcherait d’emprunter le livre de son choix. Finalement, Pauline s’arrêta devant le rayon privé qui était interdit aux élèves.

– Si c’était vraiment interdit, ils avaient qu’à mettre les livres dans une autre pièce, marmonna Line avant de parcourir le rayon et de caresser distraitement la reliure des livres.

Un livre aussi large qu’un dictionnaire illustré attira son attention. La reliure était en relief et il y avait d’étranges inscriptions dessus. La lycéenne prit le livre et s’installa sur le sol puis l’ouvrit sur ses jambes. C’était vraiment un bouquin très étrange. Avec un sourire aux lèvres, elle commença à réciter une étrange phrase en imaginant qu’elle était une puissante magicienne. La phrase s’illumina sur la page du grimoire, et la jeune fille le referma brusquement. Pendant un instant, elle avait cru qu’elle venait de faire une grosse bêtise mais elle rigola en se disant qu’elle était stupide. Pauline remit le grimoire à sa place et se retourna pour quitter le rayon, mais une jeune fille lui barrait la route. Elle était un peu plus petite que Pauline et avait des cheveux blancs.

– Salut ! Je croyais être toute seule ici, tenta de se justifier la jeune fille alors qu’elle était dans le rayon interdit aux élèves.

Mais Pauline oublia rapidement cette petite infraction quand elle vit une forme sombre apparaître derrière la jeune fille. Elle devait rêver, tout cela n’était pas réel. Les mathématiques l’avait endormie et la faisait même cauchemarder. C’était la seule explication plausible…

La silhouette commanda aux ténèbres et les ténèbres lui obéirent. Elles fondirent sur le village en passant d'ombres en ombre, de recoins en ruelles, n'épargnant aucune forme de vie animale ou végétale. Une sphère bientôt se forma tout autour des bâtiments, d'un noir aussi profond que celui ancré dans le cœur du Sorcier l'aillant fait naitre. Une nuit sans étoile venait de tomber sur ces pitoyables créatures qui bientôt regretteraient amèrement d'êtres venus au monde. Un subreptice frisson glissa affectueusement le long de l'échine du responsable. Lord Gray se réjouis à l'avance de cet énième festin à venir, au contraire de la petite ange pleurant à ses côtés qui commençait déjà à réciter des prières pour sauver leurs âmes.

Soudain, alors que l'incantation commence pour invoquer une armée de Démons et que les cris des villageois commencent à parvenir à leurs oreilles, le duo singulier se tais. La barrière d'obscurité s'effondre en un instant quand le Sorcier relâche son attention pour se concentrer sur autre chose de bien plus intriguant. La jeune gardienne regarde dans la même direction, celle du grimoire qui a commencé à scintiller.

-Qu'est-ce qu'il se passe... Snif... Tu... Tu les épargnes?

-Mh... Fascinant. Alors il existe un ouvrage jumeau de mon grimoire quelque part. Et il l'appelle.

-Tu... Répond Gray ! C'est encore un piège c'est ça? Tu me fais croire que tout est fini mais...

-Silence. Nous partons.

-Mais qu...

Ce jour là, le village ne se rendit pas compte à quel point il venait de passer près de sa fin. Car lorsque le Seigneur Gray pose son dévolu sur un lieu, il fini irrémédiablement par disparaitre après des jours de carnages et de sévices, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que poussière, et un unique survivant pour raconter son histoire. Ce jour a donc été un jour de chance, celle sur un million qui peut survenir à tout moment dans l'univers. Dans plusieurs Univers même, voir plusieurs Plans. Comprenant qu'une opportunité de visiter un de ces lieux excessivement difficile d'accès s'offrait à lui à travers son antique grimoire, Gray ne se fît pas prier pour se laisser porter par le flux de magie reliant ces deux points si éloignés dans le temps et l'espace. La curiosité le tiraillait comme cela n'avait plus été le cas depuis une éternité, quel est ce monde, mais aussi qui est l'imprudent qui a osé former le pont. Serait-ce un autre Démon? Peut-être une source de magie naturelle ou encore un magicien fou.

Le voyage ne dura qu'un battement de paupière pour la jeune fille angélique. Inquiète, elle se demande bien comment est-ce  que tout cela est possible mais surtout à quel endroit elle peut bien se trouver. Cette pièce sent bon le bois, les livres, oui des livres, de très nombreux livres comme la bibliothèque de la citée volante. Le Démon a parlé d'un Grimoire après tout il est naturel qu'il puisse se trouver dans une bibliothèque. D'ailleurs où se trouve t-il? Nulle part? Elle sécha les quelques larmes  encore présentes au coin de ses yeux et fis face à une jeune fille, assez jeune vu son visage mais au costume très étrange.

-Je... Bonjour?

La présence angélique était rayonnante malgré les sévices quotidiens de son tortionnaire. Une aura de bienfaisance emplissait l'air en sa présence et sa chevelure immaculé reflétait la moindre lumière en la réfléchissant jusqu'à la faire ressortir comme une auréole. La pureté se lisait dans ses yeux, dans ses mots sortis d'une petite bouche adorable, dans sa voix naïve mais franche. Son costume rose et blanc la rendait encore plus mignonne.

Mais l'ambiance qu'elle venait de produire par son apparence et un brin de magie naturelle s'estompa en un instant quand la silhouette sombre apparu dans son dos. Recroquevillé tout d'abord, noire et dégoulinante de ténèbres, elle se releva jusqu'à reprendre une forme humanoïde. Lentement, ses membres craquèrent comme du bois trop sec pendant l'effort, son linceul d'ombre s'écrasant au sol pour y former une brume à hauteur des mollets. Toute la présence lumineuse de l'Ange disparu pour laisser place à une aura aussi glauque que dérangeante. Le géant se retourne et écarta la gamine d'un geste dérisoire pour avancer sur l'autochtone inconnue. Ses traits impassibles posés sur un visage mature restaient figés mais ses yeux, ses terribles yeux roses pulsants d'une horrible magie Démoniaque plongèrent dans les siens.

-C'est toi qui a ouvert le grimoire. Où sommes-nous? Répond sans attendre ou subit mon courroux.

A ces dernier mots il leva un bras pour faire surgir de la brume des tentacules grouillantes tour autour d'elle, prêtent à se jeter sur leurs proie comme des serpents affamés.

Un grimoire ? Pauline avait ouvert un grimoire ? C’était à croire qu’elle attirait les problèmes. L’homme qui se trouvait maintenant devant la petite fillette était vraiment effrayant. La jeune fille pensait à une mauvaise blague mais la sorte de brume obscure et les tentacules qui venaient de l’encercler avaient chassé tous ses doutes. Elle était vraiment dans une situation délicate et si elle contrariait cet homme à l’apparence effrayante, il était évident qu’elle passerait un très mauvais moment. Il valait mieux tenter de sympathiser avec lui, même si cela ne semblait pas chose aisée.

– Oui j’ai ouvert un grimoire et j’y ai lu une incantation, déclara la jeune fille en pointant  l’énorme livre avec son doigt. Nous sommes dans la bibliothèque de mon lycée. Et nous devrions partir, il est interdit d’être ici à une heure aussi tardive. Un surveillant passe régulièrement vérifier qu’il n’y a personne.

Pauline avait menti mais il était plus prudent de tenter de faire croire à cette personne qu’il ne fallait pas traîner dans le coin. Peut-être allait-il partir aussi vite qu’il était apparût et ainsi la jeune lycéenne pourrait rapidement oublier cette étrange apparition et rentrer regarder une série bien au chaud sous ses couvertures. Elle revint à la réalité en voyant un tentacule se tortiller près de son visage. C’était vert et gluant et ça ressemblait à d’énormes serpents. Tout ce qu’elle espérait, c’est que ces choses n’allaient pas s’en prendre à elle. L’adolescente savait qu’il ne fallait jamais montrer sa peur quand on se trouvait dans ce genre de situation. Elle releva la tête et s’avança lentement vers l’homme qui se trouvait en bout de rayon. Elle devrait lui faire face pour quitter la pièce car de l’autre côté les étagères rejoignaient le mur de la pièce.

– Bon… Je vais y aller maintenant. Heureuse d’avoir fait votre rencontre, dit Pauline en souriant.

Line avança lentement et contourna l’homme. Elle fut surprise de voir la petite fillette arborer un regard désespéré. Qu’est-ce qu’elle avait ? Elle avait beau ne pas avoir une apparence inquiétante comme l’homme aux yeux rose, elle restait tout de même très étrange. Il était évident qu’elle n’était pas une lycéenne car sa tenue n’avait rien à voir avec l’uniforme scolaire. Finalement Pauline décida de quitter le rayon en marchant lentement. Elle ne voulait pas faire croire qu’elle avait peur, même si au fond d’elle les tentacules l’avaient terrifié.

Difficile à comprendre ce que peut être un Lycée pour quelqu'un venant d'un monde aussi différent, encore plus difficile de comprendre comment est-ce que cette jeune impudente reste de marbre face à sa situation actuelle. Cependant le Démon réfléchit rapidement. Le temps qu'elle mette pour faire ses quelques pas. Soit la puissance de cet être dépasse la sienne, soit elle a une confiance absolut en ce fameux surveillant, soit elle se maitrise très bien et cherche juste à le faire douter. La prudence n'a jamais été le fort de Gray et sa confiance en lui et en ses immenses pouvoirs a toujours été là justifier de sa témérité.

Pendant les réflexions du Sorcier, Carrie ne peut s’empêcher de penser au pire. Que cet endroit quel qu'il soit va finir comme tout les autres et que rien ne pourra l’empêcher. C'est comme si elle pouvait sentir le malheur et la peine, celle de la jeune fille passant à côté d'elle était palpable. Ses lèvres bougèrent à peine, si peu qu'il était difficile d'entendre, si ce n'est pour la personne passant juste à côté. Ses mots étaient simples et effrayés mais elle devait au moins tenté le coup.

-Cours...

Car le Démon était impatient et savait que pour vérifier une théorie seule la pratique était de mise. A ce titre, il se retourna vivement et fît léviter son propre Grimoire devant lui. Les pages tournèrent violemment jusqu'à s'arrêter sur un certain chapitre, un vent s'était mis à souffler dans toute la pièce en faisant tomber de nombreux livres, faisant voler des pages et tomber des étagères. Un bruit s'élevait de plus en plus au fur et à mesure de l'incantation de Gray qui porta à présent sa main dans la direction de la petite Brune. La fille en robe rose hurla enfin en la poussant dans le dos.

-COURS!

Un liens magique se plante alors dans le dos de l'autochtone, indétectable et invisible pour un œil non entrainé il servira de balise pour l'invocation entrain d’apparaitre puisqu'elle semble vouloir partir. Un monstre indicible commence à sortir du sol dans un cercle de lumière rouge, quand son visage apparait en premier un hurlement terrifiant retentis et fait éclater les vitres. Sa tête est celle d'un cheval bleu-gris, les yeux rouges assoiffés de sang et ses dents affutés. Plus il sort et plus il se révèle grand et musculeux, les veines de son corps apparente comme s'il était tendu en permanence. Cette créature est peut-être bipède mais elle n'a rien d'Humain, ses pieds finissent de sortir du cercle en frappant le sol, ce sont des sabots, lourds et couverts de sang. Malgré son aspect terriblement bestial et sauvage il porte une sorte de pagne formé de plaques d'armures rutilantes. Il fixe un point droit devant lui, haletant au point que ses naseaux forment de la vapeur après avoir été convoqué dans un lieu aussi éloigné de son plan. Gray effectue un geste vif dans les airs et lie la balise magique de la jeune fille à son œil droit qui deviens noir.

-Attrape la, viole la, et tue la. Va!

Sans la moindre hésitation la bête Démoniaque se lance à sa poursuite, le pas lourd mais rapide sous le regard impuissant de l'ex-gardienne qui suit sa progression en pleurant.

Pauline venait de passer derrière le démon et se trouvait maintenant juste à côté de la fillette. Cette dernière lui conseilla discrètement de courir. N’était-elle pas une camarade de cet homme étrange ? Après tout la lecture de cette phrase dans le grimoire avait attiré les deux êtres. Quand Pauline avait vu les tentacules l’entourer, elle en avait immédiatement déduit que les deux personnes lui voulaient du mal. Le démon se mit en action et la lycéenne perdit toute confiance en elle quand elle vit la plupart des livres tomber des étagères. Le vent avait relevé la jupe de Line mais elle était bien trop choquée par ce qu’elle voyait pour y prêter attention.

– Mais qu’est ce qui se passe ici, bredouilla l’adolescente en écarquillant les yeux. Vous êtes qui à la fin ?

Quand l’homme tendit sa main vers elle, Pauline reprit ses esprits et suivit le conseil de la fillette. Elle se mit à courir comme si sa vie en dépendait. Elle ne s’intéressa pas à son sac et à ses affaires sur la table, quittant la bibliothèque et continuant de cavaler dans les couloirs. Elle était terrifiée et tout son corps fut parcouru d’un frisson d’horreur en entendant quelque-chose la poursuivre. Les pas du poursuivant résonnaient certainement dans tout le bâtiment. Pauline dévala les escaliers pour arriver au rez-de-chaussée et tenta d’ouvrir la porte pour sortir du lycée, en vain. Quand on lui avait dit qu’elle devrait étudier le soir dans la bibliothèque, le directeur l’avait aussi informé sur la seule porte qui restait toujours ouverte alors que les autres étaient fermées pour la nuit.

– Mince ! C’est laquelle encore ? Et pourquoi il y a quelque-chose qui me poursuit, cria Line alors qu’elle était proche de la crise de nerfs.

La jeune fille entendit son poursuivant descendre lentement les escaliers et prit la poudre d’escampette après avoir vu un sabot apparaître. Elle était traquée par une sorte de cheval ? Il valait mieux ne pas l’attendre pour vérifier et Pauline continua de fuir alors qu’elle commençait à avoir le souffle court. La course n’était vraiment pas son sport favori. Quoique, tout bien considéré, elle n’avait aucun sport favori. Transpirer, se fatiguer, avoir des courbatures, tout ça n’était pas fait pour elle. Finalement Pauline entra dans les toilettes des filles et s’enferma dans une cabine tout en essayant de calmer sa respiration. Le monstre passerait peut-être devant la pièce sans s’arrêter. Line s’assit sur le sol et posa les mains sur sa bouche. La créature était toute proche et ne courrait plus. Le bruit de ses pas s’arrêta devant les toilettes. Pauline était prise au piège et son corps tout entier frémit d’horreur en l’entendant ouvrir la porte. Qu’allait-il lui faire ? Elle ne voulait pas mourir et se dit que si c’était un cauchemar, il était grand temps qu’elle se réveille. Mais elle savait que ce n’était pas un rêve et que le monstre qui s’approchait lentement de sa cabine était bien réel, et qu’il allait certainement la tuer.

Le pas lourd se fait entendre derrière la porte, la créature n'a pas besoin d'utiliser ses sens pour suivre sa proie, seulement son œil se tournant irrémédiablement dans la bonne direction. Sa respiration est sonore, rauque, son pas est lourd, ses grognements résonnent comme ceux d'un lion savourant son repas d'avance. Sa main trop grande aux doigts griffus saisit la poignet de la porte et la tourne sans se presser. Un simple clic se fait entendre, suivit par un faible grincement. A présent il est encore plus audible dans la pièce et si la demoiselle doutait encore de la réalité de sa présence l'odeur de cuir chaud qu'il dégage ne fait plus aucun doute. Ses naseaux hument l'air ambiant alors qu'il s'arrête dans la pièce.

Sa peur, sa peur est délectable, il la sent clairement c'est comme une drogue. La bête veux la faire grimper, l'effrayer pour mieux s'en nourrir. Ses oreilles équines dépassent du haut des cabines quand il glisse ses griffes le long des portes en bois, les faisant racler bruyamment en faisant sauter les verrous les uns après les autres. Seul son instinct l'anime et l'odeur fait empirer son état secondes après secondes, il tremble de plus en plus sous l'adrénaline et l'envie mais se retiens pour pouvoir exploser au meilleur moment. Le colosse arrache la première porte, puis la seconde, ainsi de suite jusqu'à la dernière en sachant ce qu'il va y trouver. Le temps passe, il attend un peu juste en face d'elle pour l'oppresser d'avantage.

Enfin il arrache la porte après avoir cessé de faire le moindre bruit. Son apparence se révèle complètement à sa vu. (Une petite idée). Sa gueule ornée de crocs acérés est couverte de bave dégoulinant d'envie, son souffle est si chaud qu'il génère de la fumée et son corps aux muscles solides semble tendu à craquer tellement ses veines sont apparentes. Sans attendre plus longtemps son regard à moitié caché par sa crinière d'encre s'illumine d'un rouge démoniaque une fraction de seconde avant qu'il n'attrape sa proie entre ses mains puissantes. Sa prise se referme sur ses bras pour la soulever comme si elle ne pesait rien. La bête de l'enfer l'approche de son visage et hume son parfum de ses larges naseaux. Il est si intense dans sa délicieuse frayeur qu'il lève le visage et hennis violemment tel l'équidé qu'il singe, l'intense fumet fait craquer la ceinture retenant son pagne métallique, fracassée par son incroyable érection... De ses deux Pénis ornés de nombreuses formes destinés à une terrible et intense stimulation.

Sa langue apparait hors de sa cavité buccale et glisse sur le cou et la joue de la petite proie. Il est prêt à se régaler.

Pauline est tout simplement terrorisée par ce qu’elle entend. Le bruit des sabots résonne dans les toilettes alors que le monstre n’est même pas encore dans la pièce. Mais malheureusement il ne tarde pas. Ses grognements monstrueux terrifient l’adolescence qui a les larmes aux yeux. Allait-elle se faire manger ? Allait-elle mourir dans les toilettes ? La porte grinça tandis que la créature entra dans la pièce. Pauline voit des oreilles dépasser au dessus des cabines alors que l’horrible être ressemblant à un cheval racle les portes avec ses griffes. La jeune fille tremblait et faisait tout pour ne pas pleurer et lui révéler sa présence. Les portes sont défoncées l’une derrière l’autre jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la porte de sa cabine. Les secondes défilent et rien ne se passe. La lycéenne est pétrifiée de terreur et attend l’inévitable. Elle espérait seulement qu’il la tuerait rapidement.
La porte fut finalement arrachée et projeté derrière le monstre. Line cria en levant les yeux et vit la terrible créature qui se trouvait devant elle. Une sorte de cheval se déplaçant comme les humains. Son corps était très musclé et il avait des bras et des mains à la place de ce qui devait être normalement ses pattes avant. Ses yeux rougeâtre et ses crocs pourraient effrayer la personne la plus courageuse du monde. Le monstre agrippa ses bras et la souleva comme si elle n’était pas plus lourde qu’une plume. L’animal la renifla un moment jusqu’à ce que le vêtement qui cachait son fut éjecté par son incroyable érection. Le monstre avait deux immenses verges plus large encore que les cuisses de la jeune fille. Le cheval commença à lécher sa proie sur le visage et sur le cou tandis que ses énormes verges se frottaient contre ses cuisses.

– Relâche-moi espèce de monstre, hurla Pauline alors que ses yeux étaient remplis de larmes. Laisse-moi partir et je te promets que je ne dirais rien à ton maître. J’irai me cacher et il me croira morte.

L’animal ne réagissait pas à ses paroles et commença à frapper les cuisses et le ventre de la jeune fille avec ses pénis. Pauline était humiliée mais fort heureusement personne n’était là pour voir ça. Elle tenta de se débattre et donna des coups de pieds sur les monstruosités servant d’appareil reproducteur mais se rendit rapidement compte que ses petites jambes ne pouvaient pas faire de mal à un monstre aussi imposant et musclé. Elle continua tout de même à le frapper jusqu’à ce qu’elle finisse épuisée. Elle se laissa même faire lorsque les deux verges arrachèrent sa jupe ainsi que sa chemise et son gilet. Line était maintenant en sous-vêtements devant ce monstre et elle savait que s’il allait probablement la tuer, il commencerait par la violer jusqu’à briser son corps tout entier…

Pendant l'horreur à venir de nombreuses pièces plus loin dans le bâtiment, le sorcier se met en route, accompagné de sa magical girl personnelle. Ils marchent tranquillement dans la bonne direction en suivant la trace maléfique laissé par l'abomination. Le Lord est très intrigué par l'environnement qui pourrait passer pour un étrange palais avec les nombreuses pièces numérotés et le sol recouvert de dalles sans compter les immenses fenêtres donnant sur une ville illuminé par d'étincelantes torches disposés dans les rues couvertes d'une sorte de pierre grise. L'architecture ne ressemble à rien de ce qu'il connait. Sortant enfin de ses réflexions en entendant un cris au loin qui fait sursauter la petite Carrie, l'étrange duo s'arrête.

"La conjuration équine a capturé l'autochtone." Le Démon tourne vaguement son regard rosé par la magie vers la petite forme au visage dépité. "Ce nouveau monde à explorer me met en joie. Je suis de bonne humeur. Je t'autorise à essayer d'arrêter la créature si tu souhaite la survie de cette jeune fille. Qu'attend-tu gardienne, ton caractère angélique se serait-il enfin résigné à laisser le chaos l'emporter?"

Un maigre sourire lourd de cruauté se dessine sur les lèvres grisâtres du Sorcier, la jeune ex-gardienne frémis de peur en sachant pertinemment que son seul but est de la faire souffrir d'avantage. Comme il le dis lui-même, on ne peut plus s'amuser avec un jouet cassé. Pourtant son instinct ne peut s’empêcher de s'exprimer, elle se met à courir à toute vitesse dans la direction du cris en espérant que ses pouvoirs bénis ne sont pas trop atrophiés depuis le temps.

Plus loin, la créature de luxure a déjà commencé à jouer avec sa nouvelle poupée vivante. Près de l'extase, le parfum de peur atteins un paroxysme qu'il ne pouvait qu'espérer depuis le temps qu'il erre dans le monde démoniaque à ne s'en prendre qu'à des corps désincarnés et à quelques pauvres fous perdus dans les limbes. Il se régale de la chaleur de son petit corps contre ses verges qu'il presse sur le tissu de la culotte, seul vêtement restant avec son soutien-gorge. L'expression (Si on peut parler d'expressions) de l'étalon est terrifiante de désir. Sa gueule s'ouvre petit à petit, baveuse et emplis de crocs effilés, une voix d'outre-tombe résonne, caverneuse, du plus profond de sa gorge une fois que la jeune fille se retrouve épuisée de lutter.

"Plaisirrrr..."

Il la tiens plus fermement et commence à la presser vers le bas, ses deux verses positionnés en face de chacun de ses pauvres petits orifices camouflés par le fin tissu qui commence à s'étirer à mesure qu'il force pour la pénétrer. Lentement mais surement ses gros glands étirent les petits trous de la proie en panique alors que sa culotte se retrouve à entrer au même rythme vu qu'il ne la lui a pas retiré. Sa puissance est telle qu'il fini par la déchirer d'un seul coup ce qui force le passage d'un seul extrême coup quand le tissu rompt. Les deux terribles membres s'enfoncent dans son petit cul en même temps que dans sa fente serrée. Conscient que ça risque de la tuer trop vite ou même de lui faire perdre connaissance la bête lui mord le cou et enfonce un peu ses crocs sous sa peau pour lui injecter son venin, son terrible venin. Un venin qui détend suffisamment ses victimes pour qu'elles ne se brisent pas physiquement mais pas assez pour qu'elles ne souffrent pas, sans compter l'effet secondaire qui injecte une dose d'adrénaline si forte que le cœur se met à battre à toute vitesse. Il lui injecte ce venin en continue en lui enfonçant de plus en plus ses verges qui commencent à former de terribles bosses sous sa peau. Plus elles vont profond et plus la jeune fille peut sentir toutes les aspérités, tout les points, toutes les formes parsemant la peau de ces deux sexes destinés à infliger un maximum de plaisir malgré l'intense pénétration qu'elles infligent. Le Démon est comblé par la sensation délicieuse de sa jeune chaire, si chaud et palpitant, ses cris sont une musique à ses oreilles dressés au dessus de sa tête, ils l'invitent à commencer à la ravager sans attendre! Elle se retrouve plaquée dos sur un lavabo encore en état les cuisses en l'air pour que l'immense cheval des ténèbres puisse lui donner les premier terribles coups de reins en faisant balloter tout son corps comme une poupée de chiffon.

C'est à ce moment que Carrie arrive et porte sa main à sa bouche à cause d'un haut le cœur, elle est terrifiée et désolée en voyant la pauvre étudiante. Peu importe le nombre de fois qu'elle a vu ce genre de scène jamais elle ne pourra se résoudre à les accepter. Et jamais elle n'arrivera à les encaisser. Elle tombe à genoux en tremblant les yeux larmoyants rivés sur la scène d'une extrême brutalité.