Deux pénis ?! C’était… Relativement inattendu, autant pour Rose que pour Mélinda. Cette révélation surprit ainsi les deux femmes, mais Rose sut rapidement passer outre. Certes, Fusmun lui avait fait peur, et, certes, elle n’était pas dans son état normal, mais, avec Rosaline, Mélinda savait comment arranger les choses. Le sexe la réveillait, le sexe la stimulait, a fortiori quand c’était à elle d’agir, de faire une fellation. Elle lui avait donné pour ordre de préparer Fusmun, et elle jouait avec ses deux membranes, des queues violettes chaudes, très chaudes, aussi chaudes que dures et longues. L’aspect relativement efféminé du dragon était sensiblement composé par ses belles virilités, et Rose se plaisait à en pomper le dard, glissant d’avant en arrière, avant de retirer sa bouche, après plusieurs mouvements, pour s’attaquer à l’autre sexe. Elle n’avait qu’une bouche, après tout, et, si elle aurait pu, à l’aide de ses mains, prendre les deux en même temps, au début, elle voulait juste sentir ce plaisir ancestral, et sacré, de goûter à une belle grosse queue s’enfonçant dans sa bouche. Une traînée, une magnifique pute qui remuait son petit cul sous les yeux de sa Maîtresse, voilà ce qu’elle était !
Assise sur le fauteuil, Mélinda n’en perdait pas une miette, a fortiori quand Fusmun se coucha sur le dos, et que Rosaline continua. Elle attrapa chacun des sexes, et les serra l’un contre l’autre. La jeune femme parlait peu, respirant profondément, toute concentrée dans son art, et prit les deux en bouche. Évidemment, ils ne purent s’enfoncer aussi longuement que quand elle n’en prenait qu’un, mais elle se débrouillait, malgré tout, pour pouvoir les sucer convenablement, les léchant avec sa langue, avant de les relâcher, de les embrasser, et de les lécher.
*Dire que, jadis, elle détestait ça…*
C’était vrai, et c’était l’un des tours de force de la vampire, qui avait pu faire oublier à Rosaline sa peur enfantine du phallus La belle femme avait en effet subi des sévices sexuels de la part de son précédent maître quand elle était petite. Il en avait résulté une peur traumatisante pour les chibres masculins, et Mélinda avait longuement dû la travailler au corps pour qu’elle finisse par comprendre qu’un sexe n’était qu’un organe. Depuis lors, Rosaline l’avait admis, et adorait ça. Elle le prouvait en ce moment, et, prise par le démon du jeu, continuait à agir, sans réaliser toute l’intensité du spectacle qu’elle faisait.
Rosaline avait été surprise par les deux sexes, oui, mais c’était une chose qu’elle avait déjà pu observer. Il y avait quantité de phénomènes bizarres à Terra, et elle était surtout ravie de pouvoir y goûter. Elle finit même par écarter les espèces de plumes blanches recouvrant ses seins, les repliant sur eux-mêmes, et massa les deux sexes de l’homme entre eux, ces derniers se frottant contre les masses moelleuses de chair.
« Hhhhmmmm… Fusmuuun, haaaa… »
Les soupirs de Rosaline, onctueux, venaient remplir toute la pièce, arquant sur les lèvres de Mélinda un sourire. Ils s’étaient couchés contre elle, de flanc, et Fusmun lécha les mollets de la vampire, comme pour l’inciter à venir, ce qui amena naturellement cette dernière à le regarder, et à lui sourire malicieusement.
« Ne t’inquiète pas, mon chéri, ta Maîtresse va venir… »
Elle sentait le désir de Fusmun croître. Rosaline, les joues rouges, se concentrait du mieux qu’elle pouvait, masturbant au mieux les sexes de l’homme. Le dragon se tortillait sur le sol, et, soudain, ses griffes raclèrent sur le sol, semblant surprendre Rosaline… Ce qui amena précipitamment le dragon à s’excuser, tandis que la Rose restait au-dessus de lui, avant de lui sourire doucement.
« Oh non, Fusmun, ce n’est pas ça… Les griffes, j’y suis habituée avec ma… Hum… Avec notre Maîtresse.
- Si elle s’est arrêtée, c’est parce que tu es à point pour moi… »
Mélinda s’était relevée, et Rosaline s’écarta alors, permettant ainsi à Fusmun, toujours couché, de voir la vampire se dresser devant lui, jambes écartées… Puis sa main se saisit du délicat nœud noir qui se trouvait à hauteur de son décolleté, et elle tira dessus, le défaisant rapidement, ce qui eut pour conséquence d’ouvrir sa robe. Son décolleté s’élargit, et la robe tomba, comme toujours, en deux temps : d’abord en s’ouvrant comme les pétales d’une fleur jusqu’à hauteur du bassin, ensuite en glissant, tout simplement, de ses jambes.
Sous cette dernière, Mélinda était totalement nue, et la robe tomba sur les jambes de Fusmun, tandis qu’elle lui souriait.
« Tu as deux belles queues, Fusmun… Alors, je vais en prendre une sur le devant, et une autre sur le derrière, puis… Tu auras ton gâteau si tu me fais jouir. »
C’était là une magnifique récompense, et, tout en souriant encore, Mélinda se pencha lentement vers lui, s’aidant des mains de Rosaline pour relever les sexes du dragon, et ainsi lui permettre… De s’empaler dessus, les deux en même temps, dans un long et profond soupir, qui se mua en un cri de plaisir sauvage :
« Hhhhhhmmmm… HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA… !! »