Quel amant ! Ah, diable, diable, quel mâle ! Un démon comme on les aimait, membré comme un taureau, était en train de la labourer, amenant Madelyne à difficilement se maintenir. La redoutable et puissante Reine suait abondamment. Après leur combat dans la ruelle, qui reposait sur une mésentente, le trio était en train de se réconcilier, une réconciliation très infernale, disproportionnée. Les deux démons étaient bien décidés à pousser Madelyne dans ses ultimes retranchements, et, tout en la prenant ainsi, Asmodée continuait à s’imposer sur elle. Ses queues s’enfonçaient dans son corps, amenant la femme à un étrange état, une sensation où la douleur et le plaisir étaient tellement élevés que les deux se court-circuitaient mutuellement, ou se fusionnaient dans une sensation des plus exquises.
« Hmmmmm... »
Difficile de parler dans de telles conditions. Cependant, tout en étant prise par Asmodée, elle sentit néanmoins quelque chose venir près de ses narines. Tournant la tête, elle put ainsi voir une silhouette ailée, et comprit qu’Angéline avait décidé de passer aux choses sérieuses. Pour preuve, elle écarta son frère, faisant soupirer Madelyne, qui sentit les énormes queues de l’homme se retirer d’elle, laissant comme un grand vide derrière lui. La Goblin Queen suait abondamment, mais en profita pour observer Angéline.
Une magnifique succube, comme on pouvait s’y attendre, avec une longue paire d’ailes noires, une longue chevelure noire, un corps sculptural, des hanches solides, un cul magnifique... Les succubes avaient tout simplement tout pour plaire. D’elles, on disait qu’elles étaient des trésors interdits aux mortels. Le vieux proverbe ne cessait de se vérifier en voyant cette beauté renversant, magnifique, mais qui pouvait, si l’homme était incapable de la satisfaire, boire son âme, et ainsi le tuer, tout en augmentant sa propre puissance. Madelyne connaissait l’histoire, bien évidemment, et y songea fugacement, pendant qu’Angéline se glissa dans son dos. Elle sentit alors les queues d’Asmodée caresser ses flancs, le grand-frère se dressant devant elle.
« Vous êtes... Vous êtes un couple infernal, tous les deux... »
Guère le temps de souffler, car Madelyne sentit les mains d’Angéline s’affairer dans son fessier déjà bien écarté, la faisant gémir, son nez caressant les queues tendues d’Asmodée. Elle en attrapa une avec sa main, la masturbant, tout en allant sucer l’autre, alternant avec les deux sexes, filant d’avant en arrière, le corps en sueur. Soupirant de plaisir, remuant encore, elle astiquait ses queues, tout en laissant son corps à la merci de ces deux-là.
Au moins, les doigts d’Angéline allaient pouvoir se recouvrir de mouille...