Identité : Ame Tamiko (ou sinon on m'a souvent surnommée l'esclave, la bête, la marchandise, etc.)
Âge : mon âge réel m'est inconnu. Mais ça fait 32 ans qu'on m'a effacé la mémoire.
Sexe : femelle
Race : Terranide
Sexualité : Mon/Ma propriétaire. (N'ayant que très peu eu de libre arbitre, je n'ai pas eu le luxe de choisir ma sexualité)
Physique :
Sous ma forme commune, je suis une jeune femme d'apparence très fragile et ayant environ 18 ans. Je mesure un peu moins d'un mètre soixante et je suis fine, très fine. Trop fine. Par conséquent, je n'ai aucune force physique donc n'importe quel homme et la plupart des femmes (humains et humaines) peuvent facilement m'immobiliser. J'ai la peau très pâle. Chose assez rare chez les terranides, j'ai des cheveux bruns clair très longs (jusqu'à mi-dos) mais mes oreilles et ma queue de chat ont une fourrure bien plus sombre. J'ai aussi des yeux noisettes s'accordant bien avec mes cheveux.
Sous ma forme sauvage, ou animale, ou appelez la comme vous voulez, je suis déjà plus imposante. Je mesure un mètre soixante-quinze et et je gagne en musculature de façon importante. Une fourrure de la même couleur que mes cheveux d'humaine recouvre ma peau mais je garde une sorte de chevelure/crinière ayant des reflets roux et allant jusqu'au cou. Mes iris sont jaunes et mes pupilles en amande, mes mains et mes pieds sont dotées de griffes rétractables, etc.
Je peux me tenir debout sous cette forme mais je me retrouve rapidement à quatre pattes pour profiter de mon agilité féline et de toute la puissance de mes pattes.
Au fur et à mesure que je passe du temps sous cette forme, mes traits humains s'effacent de plus en plus. Si je viens de me transformer, je ressemble à une furry féline mais au bout de quelques jours, je ressemble à s'y méprendre à une sorte de panthère.
Caractère :
Bah premièrement je suis timide et craintive. Cela vient sans doute de mon passé d'esclave. J'ai déjà eu des maîtres et des maîtresses qui montraient une importante violence et j'ai donc peur de celle-ci. J'ai peur de me faire frapper et m'applique donc à la tâche que me confie mon maître comme si ma vie en dépendait. J'ai d'ailleurs développé une sorte de paranoïa qui fait que je crains les punitions corporelles même si je sais que mon maître actuel ne me ferait aucun mal.
Je peux devenir animale quand je veux. Je garde sous cette forme mon intelligence humaine mais je suis incapable de parler. En revanche, ma personnalité change légèrement. Même si je peux penser clairement, mes réflexes sont bien plus aiguisés et mes pulsions naturelles sont aussi bien plus grandes sous cette forme. Ainsi, je suis plus susceptible de réagir violemment à quelque chose de menaçant. Mais ce don a un prix qu'il me faut payer. Je ne peux pas retourner à ma forme humaine si je ne reçois pas une caresse affectueuse, signe de la gentillesse rare des humains envers les animaux.
Pour finir, ayant toujours été un esclave, je ne sais que peu de chose et j'ai peur que ma mémoire soit effacée à nouveau si je révèle ce que je sais réellement.
Histoire :
J'ai appris d'un de mes maîtres que je suis originaire d'un ancien peuple de Terra. D'après lui, nous sommes une branche mineure descendante des mêmes espèces que les furry et les terranides. De par nos facultés, les humains nous ont longtemps protégés et considérés comme les symboles du devoir qu'avaient les humains, être supérieurs, de protéger la nature aussi belle que fragile et qui les avaient vu naître.
Mais leur avidité devait obligatoirement prendre le dessus. Et nous en avons payé le prix. Notre petit nombre et notre difficulté de reproduction faisaient de nous des esclaves de valeur. J'ai donc été séparée de mon peuple il y a de celà trente-deux ans. Mais je ne me rappelle en aucun cas de cette époque car ma mémoire à été effacée par des procédés magiques obscurs.
De ce fait, depuis ma seconde naissance, je n'ai connu que la captivité. Je suis passée de maître en maîtresse sans interruption. J'étais recherchée par des collectionneurs ou par des maîtres pervers qui voulaient profiter de ma stérilité pour s'amuser. J'ai donc souvent servi d'esclave sexuel. Mais j'ai déjà servi de jardinier, de cuisinier ou de terranide de ménage. J'ai même quelque fois servi d'animal de compagnie sous ma forme bestiale.
Mon souvenir le plus heureux est celui de mon propriétaire qui m'a raconté mon histoire. C'était un vieux sage nommé Matheis Tamiko qui avait passé sa vie à étudier et à enseigner l'histoire du monde. Il s'était isolé de celui-ci et s'était installé dans un observatoire dans la montagne. A 2000 mètres d'altitude, il pouvait s'éloigner des hommes qui l'avaient déçu et se sentir proche de la nature. Lors d'une de ses très rares excursions en ville, il entendit parler de moi et dépensa une fortune pour m'acquérir. Il me choisit donc comme compagnon et je l'ai accompagné jusqu'à la fin, trois ans après. Durant ces trois ans, je faisais tout ce que son corps usé ne lui permettait plus de faire. Mais il me répétait que le plus grand service que je lui rendait, c'était d'être à ses côtés. J'étais officiellement son esclave, mais il me parlait et me considérait comme sa petite-fille. Pour la première fois de ma vie, j'étais heureuse. Il aimait beaucoup me raconter des histoires du monde et je l'écoutais sans broncher, fascinée. Je donnais des couleurs à ses vieilles années et il en donnait à ma vie d'esclave. Au bout de trois ans, pour fêter l'anniversaire de ma venue, il me fit un cadeau que je n'oublierai jamais. Il m'a emmenée dans le jardin que je connaissais bien puis nous sommes allés plus loin. Il se tourna vers moi et me dit :
" - Je te laisse partir. Tu peux aller où tu veux, faire ce que tu veux. Tu peux même ne pas revenir si tu veux. Tu es libre, Ame."
Je suis restée un moment immobile, les larmes aux yeux. Je croyais rêver. Je me suis éloignée de la maison petit à petit. Je me retournais à chaque pas et je voyais le vieil homme, un sourire sincère sur les lèvres. Il me regardait m'éloigner, goûter à la véritable liberté et retrouver la nature. J'ai marché de plus en plus vite puis j'ai couru et couru. Je me suis transformée et ai continué à voyager. J'admirais le paysage, je profitais du vent dans mes poils, de ces grands plateaux, de ce beau ciel bleu. Je profitais de la liberté pour la première fois.
Après m'être baladée ainsi pendant toute la journée, je suis retournée à l'observatoire. Même s'il m'offrait la liberté, je voulais rester avec Matheis. Il était ma lumière, il était mon guide. Je suis revenue et je suis rentrée.
La maison était étrangement calme. Toutes les lumières étaient éteintes. Un silence religieux régnait. J'ai foncé jusqu'à la chambre de mon maître. Dès que je suis entrée, je l'ai vu, plus affaibli que jamais. Sa maladie l'avait rattrapé. Dès qu'il m'a vue, des larmes sont apparues sur ses joues. J'ai foncé jusqu'à lui. Il m'a caressé la tête et j'ai donc repris forme humaine. Je me suis effondrée sur le bord du lit et j'ai pleuré. Il a gardé sa main sur ma tête avec une tendresse paternelle.
"- Je sais que tu es triste et je n'y peux malheureusement rien. Mais sache une chose. Je pars heureux. Tu es restée à mes côtés, jusqu'au bout. Non pas parce que tu y étais obligée, mais parce que tu le voulais. J'ai vécu une bien longue vie, mais jamais rien ne m'a rendu plus heureux que de t'avoir à mes côtés. Merci, Ame. Merci, ma fille.
Je ne pouvais rien dire. Je ne pouvais rien faire à part trembler et pleurer. J'ai senti la vie quitter son corps peu à peu. Je ne levais pas ma tête des draps et quand j'ai finalement osé regarder le visage de mon maître, j'y ai vu le même sourire sincère que quand il m'avait libérée.
Je suis restée longtemps immobile, à pleurer. Je suis ensuite descendue. Tout était devenu gris, terne et vide de sens. Que fais-je maintenant ? Que suis-je sensée faire sans lui ?
Je n'avais pas de passé avant notre rencontre. C'est comme si je n'avais jamais vécu. Il était mon guide, mon hôte, mon phare, mon maître. Tout ce que je pouvais faire, c'était continuer à le servir, même mort.
J'ai donc commencé à lui creuser une tombe. Je creusais et je travaillais dur. Je savais écrire et dessiner. Je pouvais donc lui faire une pierre digne de lui. Les jours passèrent. Les semaines passèrent. Et je continuais à travailler. Dans un sens, cela me gardait en vie.
Une fois la tombe achevée, j'ai transporté son corps et je l'ai enterré dignement. Une fois que mon maître pouvait reposer en paix, je me suis transformée et je me suis allongée à côté de la tombe. Durant des jours, je suis restée là, à ses côtés. Je ne quittais la tombe que pour assouvir mes besoins vitaux.
Les jours passèrent et un des fils de Matheis est venu à l'observatoire. Il est reparti aussitôt et est revenu le surlendemain. Il avait ramené une douzaine d'hommes. Je savais pourquoi ils étaient là. Le vieux sage m'avait raconté qu'il avait honte de ses fils et qu'ils représentaient tout ce qu'il détestait. Ils étaient cupides et venaient pour piller les richesses de mon maître. Je les ai combattus mais j'ai évidemment perdu. Seule contre douze, j'ai été capturée et ma vie d'esclave a recommencé. Cela fait 6 ans que je n'appartiens qu'à des ordures ne me laissant aucun repos ou me faisant subir mille et un délires sexuels étranges et dégoûtants.
Je suis toujours un esclave attentionné, motivé par la peur.
Mais même si j'utilise cette appellation tous les jours pour désigner mes propriétaires, je sais qu'il n'y en a qu'un que je peux appeler maître. Il s'agit de l'homme qui m'a tout appris, qui m'a montré qu'il y a des gens que je peux croire. Il s'agit de l'homme qui m'a donné le nom que j'ai choisi de porter : Ame Tamiko.