Misty Lokwel au rapport, enfin non, je suis paumée T-T [Kyuuri Meiko]

Cela faisait un moment que j'avais prit des vacances. J'avais eut le plaisir de visiter le plan de Terra. Mais aujourd'hui était un jour spécial. En effet, je devais faire dans une heure un rapport pour une personne, traitant des terranides vivants hors de Nexus, donc les terranides sauvages. J'avais bien sur des papiers en règles et un laisser passer disant que mon commanditaire était mon maître, c'était la seule façon de pouvoir sortir et entrer en toute liberté, surtout quand on avait choisit de prendre l'apparence d'une terranide. Quoi comme terranide me direz-vous ? Et bien je vais vous en faire une description assez détaillé.



J'avais choisit une apparence assez rare, une kitsune, dit aussi femme-renarde. Je suis assez mignonne, des hanche parfaite, un fessier qui semble attendre qu'une main se pose dessus, une poitrine pour le moins excitant. Mon visage est presque angélique, des yeux d'un bleu profond, un petit nez, une bouche qui est sensuel, des cheveux blond avec des oreilles et une queue de louve douce, de la même couleur.

Mon accoutrement est lui aussi assez osé, une tenue de prêtresse japonaise, qui laissait bien à vue une partie de mes seins et n'en cachait pas les formes, avec les sandales qui corresponde, un éventail cachant mon sourire et un gourde de saké à la ceinture et oui, Misty Lokweld (c'est le nom de cette terranide) était assez réputée pour être une bonne buveuse. Elle est assez calme de nature, mais peu s'énerver facilement, quand c'est le cas, son visage prend la forme d'une tête de louve enragée.

Je fit tous Nexus, mon but était d'aller à la place publique, là où je devait faire mon rapport. Le seul ennuis avec la terranide que j'avais prise, c'est qu'elle avait autant de sens d'orientation qu'un poisson rouge et encore cela aurait été une insulte … pour le poisson rouge. Je m trouva dans des ruelles sombre et où empestait une odeur malsaine, comme-ci tous le mal était concentré en ce lieux. Je bouscula une personne et m'excusa, ce dernier me prit le bras droit et me dit.

- Hè, mais tu m'as bousculé là ?

Son haleine puait l'alcool, même moi qui buvait pourtant beaucoup je ne sentais pas aussi fort. Je resta calme et répliqua.

- C'est pour cette raison que je me suis excusée, maintenant pouvez-vous me laisser partir.

Comme toute réponse neuf camarade de l'alcoolique rappliquèrent, je poussa un soupir, décidément ce corps apportait plus de contrainte que d'atout. S'en suivit une baston de rue, comme je les aimes, j'en envoya valdinguer huit, le neuvième voulut me planter avec un canif, j'esquiva juste la lame qui découpa un peu mon kimono et le dixième en profita pour me bloquer les bras de manière très efficace. Les autres se levèrent tant bien que mal et se dirigèrent vers moi les mains près à me peloter et à mon avis il ne s'arrêteront pas là, je me mit à hurler de toute mes forces, en espérant que quelqu'un entendrais ma voix. Je ne pouvait pas me transformer, cela demandais beaucoup d'énergie et en plus cela m'interdirais l'accès à Nexus jusqu'à la fin de mes jours, car toute transformation laissait une marque à l'environnement et les esclavagiste expérimentée me chasserais. De toute façon je n'étais plus vierge depuis un petit bout de temps, mais le fait d'être violée par ces personnes me dégoutais.

[HJ - J'adore cette kitsune que t'as pris comme apparence~ Je l'ai déjà vu, c'est qui ?  - HJ]

Auberge du coucher de lune. Midi dix. Pause déjeuner. La plupart des serveuses, lorsqu'elles ne fumaient pas ou ne draguaient pas des clients pendant ce répit d'une heure et demie, arpentaient la ville pour diverses raisons.

Dans le cas de Meiko, c'était dans un seul but bien précis : s'amuser. Le lundi, elle s'était éclatée à voler un stock de concombres sur la place du marché. Le mardi, elle avait passé cinquante minutes à plaider la cause d'une neko blondinette, à grands renforts de coups de pieds dans des parties assez sensibles. Le mercredi, elle avait soulevé à elle toute seule trente-quatre jupes de femmes dans six patès de maison différents.

Et aujourd'hui... aujourd'hui, elle n'avait pas prévu grand-chose. Il faut dire qu'avec les trois derniers jours... enfin, bon, ce n'était pas bien grave. Des choses à faire, il y en avait toujours. Aussi descendit-elle, vêtu de son uniforme de serveuse bleu et blanc, sa petite coiffe sur la tête, dans un endroit qu'elle n'avait que très peu visité pour le moment : les bas-fonds.

Il ne lui fallut pas longtemps pour appréhender sa petite visite dans ce genre d'endroits. Le niveau de cruauté devait être assez élevé ici : bien plus que là ou Meiko traînait d'habitude. Elle tenta tout de même de se détendre.

- Hè, mais tu m'as bousculé là ?

Se détendre... même si ce n'était pas si facile, quand quelqu'un hurlait à cette intonation. Et puis, la scène que la kappa avait sous les yeux, était trop intriguante pour se permettre de fermer les yeux.

Une magnifique Terranide, aux grandes oreilles aussi dorées et brillantes que ses cheveux, faisait face à une dizaine de grognards, apparemment ravie de la voir soumise et offerte.

Meiko avait dans l'idée qu'une terranide, surtout celle qui se tenait à quelques mètres d'elle, était toujours plus faible qu'une humaine normale. Peut-être était-ce dans leur nature d'animaux, et l'humain avait dû profiter de cette occasion pour asservir cette race.

Le premier agresseur, celui qui avait tenté de poignarder Misa, se reçut un couvercle de poubelle dans le dos, qui eut effet de le surprendre et de lui faire pousser un cri de douleur, mais pas de le faire tomber à terre. En revanche, ce coup en traître attira tous les regards sur une superbe blonda, aux yeux cristallins et aux sourcils froncés de colère.

« - Laissez-là tranquille. »

La stupeur disparut vite, pour laisser place à quelques sifflements joueurs et à quelques regards lubriques. Une lueur s'alluma dans les yeux de celui qui tenait la kitsune. Meiko voyait bien ce à quoi il pensait. Deux femmes superbes, soumises à souhait... mais Meiko n'avait aucune intention d'être soumise. Il y avait trop de fierté en elle.

Elle s'avança vers le saoul, sans aucune lueur de crainte dans ses yeux d'opale. La Terranide avait son kimono fendu jusqu'en haut de sa cuisse, coupé par une lame avantageuse.

« - Tu parles pas japonais ou quoi ? T'as entendu ce que je t'ai dit ? »

Il baragouina quelques mots imbibés de l'odeur du saké. Un coup de poing finit par voler, mais il finit dans le vide. Un sourire éclaira le visage de la kappa, tandis qu'elle s'écartait un peu, saisissant le bras de la kitsune au passage. A côté, ses copains s'esclaffaient.

« Tu tapes dans le vide, t'es trop bourré ! »
« Laisse-nous faire ! »
« Vos gueules !!! »

Meiko s'était tourné vers cette jeune femme. Il n'y avait cependant pas une minute pour rêvasser. Ce genre de bourrés n'était pas dangereux, à un certain niveau, si l'on arrivait à les maîtriser. Mais ils devenaient très violents quand la colère montait. En plus, la jeune serveuse n'avait aucune intention de se bagarrer avec de tels personnages : elle n'était pas folle.

Rapidement, elle prit la main de la kitsune, et repartit en courant dans le sens inverse, tandis que la troupe se bagarrait à présent entre elle. Le danger n'était pas totalement écarté, et Meiko forçait sa compagne à courir aussi vite que possible, malgré ses sandales de bois qui devaient être adaptées à tout, sauf à de longues distances.

Elles sortirent rapidement de l'enfer qui les avaient toutes deux hâpées, une pour ses recherches, l'autre par ennui. Une fois qu'elle furent dans une rue plus tranquille, mais tout de même toujours dans la même zone, Meiko lâcha cette main si douce qu'elle avait emprisonné pour quelques minutes.

-HJ-Elle vient d'un anime qui s'appel Wagaya no Oinarisama, le nom de la louve est  Kuugen, mais le petit frère du héros la surnomme Kuu.^^-HJ-

J'entendis un pong et un agresseur crier de douleur, une jolie demoiselle à la chevelure pour le moins attirant était apparut et avait donnée un coup de couvercle de poubelle et avait attirée toute l'attention des autres, j'eus un sourire, elle paraissait faible pour un œil inexpérimenté, mais moi je voyait bien qu'elle ne voulait pas se battre, même si elle leur aurait mit une bonne raclée.

Je pus voir la grâce de cette demoiselle qui esquivait le coup du mariole au canif et me prendre le bras, un agresseur voulut à ce moment me prendre le cou, il eut droit à une morsure digne du canidé  que j'étais à moitié, cela sonna la naissance d'une embrouille dans ce groupe qui semblait pourtant bien soudé. C'était le moment idéal pour se barrer et la demoiselle semblait du même avis.

Aussi nous laissâmes le groupe de malfrat à régler leurs problème de cohésion en courant dans les dédales de cette zone qui m'étais complètement inconnue. Un ennui majeur se présenta, les sandales n'étaient pas faite pour la course, aussi lors d'un croisement où la jeune femme fit mine de ralentir, je retira mes sandales et mes chaussettes, avec ma seule main disponible pour continuer la course pied nu.

Une fois la course finit je pus reposer mes muscles, je n'étais pas épuisée à vrais dire et mon souffle était normal, comme-ci j'avais marché. Il faut dire que ce corps était très endurant aux efforts physique sur de longue durée. J'eus un moment où ma tête prit l'apparence d'une louve, je posa ma mains sur mon mufle et reprit l'apparence humaine en disant.

- Oups, désolée, cela arrive de temps à autres. Je m'appelle Misty Lokwel, merci de m'avoir aidée, sinon j'aurais eus le droit de passer un sale quart d'heure et je me serais fait passez un savon par mon maître.

Je prit la gourde et le porta à ma bouche en buvant avec entrain, puis je la passa à la demoiselle.

- Vous en voulez ? c'est du saké de bonne qualité, mon maître m'autorise de boire un peu.

Un peu était à vrais dire un euphémisme, la gourde était pleine à l'instant et il ne restait que un quart. Que voulez vous le saké est très bon et je n'étais pas facilement saoule. De plus mon odorat de louve percevait une odeur non-humaine, même si il y avait quand même un relent d'odeur humain, chez elle, sans doute une créatures ou quelque chose qui me plairais, j'avais un fascination sur la mythologie et les légendes, cela me fit passer inconsciemment ma langue sur mes lèvres.

HJ - Oh, j'étais à côté XD Merci pour les référence  - HJ

En voyant cette kitsune blonde, belle comme un cœur avec ses yeux bleus, se métamorphoser en une humaine aussi typique que japonaise, Meiko poussa un léger cri en reculant un peu. Bon, ce n'était pas la première fois qu'elle voyait des phénomènes étranges, mais là, sur le coup... elle avait été plus que choquée. Se transformer comme ça sans prévenir, enfin ! Mais rien n'avait été perdu au change, après tout. La kappa eut tout le loisir de miroiter de plus près cette silhouette pleine de beauté, qui rayonnait entre les deux murs de cette étroite rue. Elle se serait presque senti ridicule, si elle n'avait eu autant d'ego. Mais, étant une belle fille elle aussi, il fut facile pour elle de reprendre contenance, tandis que cette mystérieuse demoiselle se présentait avec simplicité.

Sous le coup de ses remerciements, Meiko agita une main gantée de blanc et de dentelles, comme pour balayer autant de politesse.

« - Oh, ce n'était vraiment pas grand-chose. Je n'allais quand même pas vous laisser entre les mains de si indélicats personnages. Et votre maître aurait probablement était dans l'embarras, après votre disparition. »

Elle parlait avec beaucoup de politesse, mais ce n'était pas inhabituel. C'était quelque chose de normal : il y avait beau avoir les farces à côté, être polie était de mise chez les kappas. D'ailleurs, ça les perdait bien souvent... mais bon, on ne change pas aussi facilement sa nature.

« - Au fait, je m'appelle Meiko, Kyuuri Meiko. Je travaille à l'auberge un peu plus haut, en face de la place. »


Misty proposa un peu d'alcool à Meiko, que celle-ci accepta avec enthousiasme. Elle aimait beaucoup l'alcool de riz, ayant tout de même une préférence pour le vin. Mais le saké avait un goût très fort, et elle aimait cette sensation de chaleur qui la traversait à chaque gorgée. Cependant, elle ne prit pas garde et renversa un filet de liquide sur son poignet. S'en rendant compte, elle cacha rapidement le centimètre de peau qui commençait à reprendre son aspect verdâtre et gluant, en changeant de bras pour rendre la gourde à présent vide.

« - Vous êtes sûre de tenir le coup en buvant autant, Lokwel-san ? »

C'était une question à la réponse un peu évidente, à la vue des joues rouges et de l'air euphorique qui rendait Misty encore plus attirante. Quand elle passa sa langue sur ses lèvres, Meiko laissa travailler son imagination vers des pensées diverses, et se sentit frémir. Si cette femme ne tenait plus le coup, il faudrait de toutes façons la réveiller un peu... Mais peut-être était-elle encore plus mignonne quand elle était saoule.

« - Faites tout de même attention, vous pourriez perdre le contrôle de vous-même. »

Cette dernière recommandation était tout ce qu'il y avait de plus hypocrite, mais Meiko s'en tint à son charmant sourire, qui faisait fondre bien des cœurs. Elle passa aussi son autre main sur son poignet, au cas ou...

-HJ-De rien  Vive les qualités d'une polymorphe ... et ces défaut ^^'-HJ-

Je remarqua qu'elle avait été quand même un peu surprise par ma transformation, cela ne m'avais rien fait, cette terranide avais ce défaut, donc il n'y avais pas de trace de transformation dans les environs et tant mieux.

Je vis du coin de l'œil qu'elle cacha sa main, cela me me fit sourire, elle semblait avoir une réaction avec le saké ou se serais avec un liquide, je connaissait pas mal de créatures d'après les livres qui étaient aquatique à l'origine et qui réagissait donc avec leur environnement naturel. Si je voulais savoir ce qu'elle était vraiment je n'avais que à trouver comment déverser une grande quantité d'eau sur elle. Ou serai-ce une ESPer qui réagit avec un élément liquide. Bah autant partir sur les créatures, c'étaient plus marrant, au pire j'aurais le droit  de la revoir plus tard avec une autre forme et de lui effacer les souvenirs de notre rencontre. A l'hypnose, qu'elle merveilleuse invention.

Elle me parla écoutant d'une oreille en faite, l'autre surveillais les environs, elle était à vrais dire très jolie, quand on prenait le temps de bien l'observer, mais il ne fallait pas être déconcentrée, ce que les rues sombre de Kyoto mon inculquées, c'est que même si une meute était semée, il y en avait d'autre.

Elle me fit une remarque sur ma consommation d'alcool et des actions qui pourraient en découdre, cela me fit doucement rire et je prit gentiment le menton de Meiko.

- Ne vous inquiétez pas Meiko-san. Je peut boire six tonneaux de saké d'une traite avant de m'écrouler ivre morte. Mais il est effectivement possible que mon corps réagisse tous seul.

A ce  moment je me prit dans ma tenue, une erreur ? Non, pire que cela, je l'avais fait exprès,tout en faisant en sorte que l'on croit vraiment que c'était un accident, dans quel but ? Et bien effleurer mes lèvres avec les siennes pour éliminer le nombre de possibilité. Je fit semblant d'être surprise.

- Oups ! Excusez moi, d'habitude je porte rarement cette tenues, mais aujourd'hui c'est l'anniversaire de mon maître et je voulais lui faire une surprise. Encore désolée Meiko-san.

La dernière phrase n'avait pas le ton d'une excuse mais plus celui de la séduction. Bon j'avais quand même une trentaine de créatures restante. Ces lèvres avais un très léger goût d'eau douce et était un peu froide. Ce n'était pas un créature des mers assurément.

- Il faudrait continuer à marcher, on ne sait jamais si d'autre type vont venir et je n'aime pas les lieux qui me sont inconnues.

Je ne mentait pas sur ce coups là, mes oreille et ma queue étaient revenues et elles frissonnaient de peur, je déteste les endroit glauque comme celui-ci. Je prit la main de Meiko, plus pour me donner du courage de me déplacer, je ne savait pas pourquoi ce lieu me donnait des frissons, sans doute la terranides que j'incarnais qui percevait des choses que je ne comprenais pas.

Vous ne savez pas ce que c'est de faire un autre soi, il faut étudier les caractéristiques, les force, les faiblesses, la psychologie de la créature. Par exemple pour moi, une de mes faiblesses sont mes oreilles et ma queue qui sont sensible, que quelqu'un me chope un de ces élément et je ne bougerais pas par peur de me faire mal et de les arracher. Même si c'est une forme d'emprunt, je ressent ce que ce corps ressentirait vraiment y comprit la douleur.

- On ne pourrait pas aller dans un lieux un peu plus accueillant, même si c'est encore dans cette endroit, je ne sais pas si vous en connaissez un.

Depuis toutes petite je déteste l'obscurité et les zones sombres, je n'y peu rien c'est une phobie chez moi.

Meiko avait gardé son sourire polie et trompeur, mais ses sourcils s'étaient arqués dans une expression un peu nerveuse. Cette femme avait quelque chose derrière la tête, assurément. Elle était déjà assez louche avec sa polymorphie et ses manières ampoulées, qu'en plus s'ajoutait un contact doux, mais pressé et ferme. Ses lèvres qui avaient effleurées celle de la blonde : ça avait provoqué chez celle-ci une impression de piège qui se refermait, en ratant sa cible.
Elle détourna son regard clair un instant, un peu troublé. Il y avait bien une raison... la kappa connaissait très bien les hommes, aussi bien qu'une humaine normale, pour les avoir pris dans ses griffes quelques suffisantes fois. Ils étaient durs, brutaux, et peu subtils.
Mais qu'en était-il des femmes ? Meiko les connaissait, il fallait bien l'avouer, beaucoup moins, en tout cas, dans le fond des choses. Elle ignorait qu'il y avait beaucoup plus de subtilité chez une gente dame que chez son partenaire, en géneral.

D'ou ce trouble qui s'était emparé de son être.
A moins que...

« - Faites un peu attention, c'est tout. Il ne faudrait pas abîmer un si joli tissu. »

La jeune créature des eaux effaça en un rien de temps ce trouble qui vrombissait dans son esprit, du moins en apparence. Elle invita sa jeune compagne à marcher le long de la rue, qui n'avait rien d'un lieu de conversation passionnant.
Entre-temps, elle s'était attardé sur son horaire... mouais. Pas très grave, ça. Ce boulot étant plus pour le fun qu'autre chose, ce n'était pas une très grande perte. Même pour cet uniforme, qui était de toutes façons de très mauvais goût. Trop serré au niveau de la taille, trop court au niveau des hanches. Et puis ce décoletté plongeant était assez peu discret. Meiko n'aimait pas tellement les vêtements de ce genre-là. Elle préferait de loin les habits souples et amples, qui lui donnait l'impression d'être constamment à l'abri de l'eau froide des berges de Terra, qu'elle retrouvait de plus en plus rarement...

« - On peut bien prendre la direction de l'auberge, si vous voulez. Je peux vous offrir une petite consommation, en attendant de reprendre mon service. »

Meiko fit cette proposition avec un clin d'oeil aguicheur, mais aussi rassurant Misty n'ayant pas l'air d'être très à l'aise dans ce millieu. A vrai dire, même si l'humidité était abondante, ce n'était pas non plus un endroit très gai pour Meiko. Elle prit les devants en marchant un peu plus vite, se retrouvant devant l'humaine qui lui tenait la main, et lui laissant profiter, de la même occasion, de ce que pouvait offrir ce morceau de tissu trop court qui lui tenait lieu de jupe. On pouvait aisément apercevoir ses jolies jambes, décorées d'un porte-jaretelles bleu clair, et l'entrevue d'une petite culotte à dentelles, qui se collait aux fesses rondes comme un clair de lune.

Elle me fit une remarque comme quoi je devais faire attention, je ricana intérieurement, elle ne savait pas que j'avais une idée où elle serait la proie, dommage pour elle. Elle ne semblait pas aimer sa tenue, sa façon de marcher, même si elle avait de quoi être attirante,montrait une certaine gêne.

- Comprit, je ferait attention.

Sa tenue était pourtant très jolie, mais il était vrais que le tenue semblai très provocante, exposait beaucoup de peau à l'humidité et était un peut trop petit, point de vue taille, même moi je n'aurait pas prit des affaires comme-ça, je serait trop à l'étroit. J'écouta la destination de notre marche et la proposition.

- Avec plaisir. J'ai une question, si ce n'est pas trop indiscret, depuis combien de temps habitez-vous dans cette ville ?

Vous me direz, c'est une question stupide et sans intérêt, n'en douter pas, pour capturer une proie il faut avant tous se mettre dans sa peau, donc en savoir un maximum sur elle est fort utile, surtout si vous avez à faire à une créature, car elle essaiera de vous mentir de manière subtil pour ne pas discerner le vrais du  faux.

Je remarqua à cette instant le bas du corps de la demoiselle, ces jambes semblait vouloir attendre des baiser, ces fesses, des caresses.  Mon regard était le même que celui d'un enfant devant un morceau de chocolat. Il faut dire que cette jeune femme avait tous d'une pâtisserie alléchante et j'attendais tranquilement mon heure pour pouvoir voir ce qui se cachait dessous et de le dévorer.

« - Dans Nexus ? Je n'y suis pas depuis mon enfance, si c'est ça que tu veux savoir. »

Arrêtant soudainement de tutoyer Misty, une petite voix disait à Meiko qu'il ne valait mieux pas trop en dire. Cette fille avait un petit côté fouineur... mais c'était très mignon, dans un sens. Cela dit, il ne valait mieux pas qu'elle découvre ce que la kappa était réellement. Qui sait ce qui pouvait se cacher, derrière ce visage d'ingénue ? Une adepte de la marchandise vivante, qui souhaitait se former avec une première proie, peut-être.

Ou tout simplement une chasseuse, mais d'un autre genre. Ce ne serait pas plus mal, ça. La blonde eut une idée soudaine, qui la fit sourire, un sourire caché par sa posture, étant donné que l'humaine qui la suivait voyait son dos... et le reste.

Elle pressa un peu la main de la belle brune contre la sienne, faisant mine de ne pas le remarquer. D'un geste discret, ses doigts caressèrent ceux de la jeune femme. Si celle-ci n'était pas une adepte du romantisme, ça ne servait à rien. Mais Meiko réflechissait mieux ainsi.

Finalement, juste avant de sortir de la rue principale des bas-fonds, les chaussures noires à talons hauts de la jeune serveuse stoppèrent net. Misty ne s'y attendait pas, et elle se cogna doucement contre le dos de Meiko, lui laissant sentir la courbure de ses seins, qui avaient percutés en premier la colonne vertébrale.

« - Oups, désolé. En fait, je voulais te demander quelque chose, là. »

Avec un petit sourire d'excuse, celle qui utilisait le corps d'une belle blonde attrapa la manche du kimono de Misty, la tirant doucement.

« - J'aime beaucoup ton kimono, mais je n'ai jamais porté d'affaires de ce style. Est-ce que... tu me laisserais l'essayer, avant qu'on y aille ? »

La question fut posé avec sa bonne dose d'innocence, malgré le ton un peu suave, difficilement notable, que la serveuse avait utilisé pour quémander le morceau de tissu blanc.

Intéressant cette information, si elle était dans Nexus depuis toutes petite elle devait être forte pour éviter qu'un esclavagiste ne l'ai capturé. Je sentit le frottement , presque imperceptible de ces doigts sur les miens, sans doute une action inconsciente.

J'étais moi aussi perdu dans mes pensée en simulant dans ma tête divers moyen d'avoir plus d'on formation sur elle. Puis je sentit le corps de ma compagne, à vrai dire elle c'était arrêtée sans crier gare. Elle voulait me demander quelque chose, à ce moment j'eus un doute, savait-elle ce que j'allais faire ?

Le doute partie quand elle me demanda si elle pouvait essayer mon kimono ici et maintenant, les environs étaient déserte et personne ne passait. Je répondit avec un sourire.

- Mais oui bien sur, vous pouvez, comme-ça je pourrait savoir si cela vous convient et j'aurais un meilleur aperçu de ce que cela donne sur un femme.

Je regarda une dernière fois si il n'y avait pas de voyeur dans le coins et entreprit de me défaire de mes habit pour les passer à ma compagne. Je défit ma ceinture, en le pliant correctement, et fit glisser mon kimono en commençant par le côté gauche, dévoilant juste une culotte rouge et laissant ma poitrine et ma queue de renard libre de tous mouvement. Je le le plia et tendit le tous à Kyuuri.

- Tenez, mademoiselle. Si vous voulez un conseil, un kimono est plus plaisant en laissant la poitrine en contact direct avec.

Je m'inclina comme l'aurait fait une bonne esclave devant son maître et renchérit.

- Bien sur si vous voulez je peut vous le mettre.

Ne croyez certainement pas que c'est pas pur gentillesse non. D'une part je voulais toucher sa peau et admirer sa poitrine et d'une autre cella resserrait un peu mon étaux sur ma proie et puis il fallait des fois savoir se salir les pattes pour arriver à ces fin.

Meiko regarda avec calme Misty accepter sa requête, puis se déshabiller lentement, doucement, le tissu roulant sur sa peau nacrée et la dévoilant peu à peu. La kappa eut un sourire mental en observant la kitsune faire son impudente.

Cependant, quand le sein gauche montra son visage lunaire, Meiko sentit un trouble la traverser. Un trouble qu'elle avait déjà éprouvé... avant de se faire retirer sa virginité. Mais... enfin ! Il n'y avait pas de quoi être nerveuse ! C'était une femme, tout ce qu'il y avait de plus beau et de plus simple, Meiko avait vraiment une idée de ce que pouvait être le pêché de chair avec une femelle... alors, pourquoi se sentait-elle nerveuse ?

Elle n'avait pas réalisé. L'inconnue faisait géneralement peur aux humains, comme aux créatures. Il n'y avait rien de plus normal, et c'était justement ça le problème. Encore une fois, elle détourna pudiquement les yeux, mais cette fois-ci, des tâches roses se répandirent sur ses joues, envahissant sa peau dorée et montrant une certaine faiblesse.

« - Ah, je... je vais l'essayer tout de suite, je te remercie. »

La proposition que lui fit Misty juste après n'arrangea en rien l'état de la blonde, qui accepta malgré tout, dans l'espoir de se redonner contenance. Elle se devêtit sans aucune pudeur, c'était au moins un acte dont elle gardait entière décision, sans trouble. Se mettre nue face à une femme ne l'embarrassait pas du tout. Après tout, elles avaient à peu près les mêmes mensurations et le même type de morphologie, Meiko étant juste un peu plus petite. Il n'y avait pas de raison pour faire un soudain complexe.

Meiko se mit à dos, seulement vêtue de sa petite culotte, son uniforme par terre, dans la poussière. Elle écarta un peu les bras pour faciliter le travail de Misty, essayant de chasser ce maudit trouble de son esprit.

Elle sembla troublée de me voir nue, mais était d'accord pour je lui mette la tenue. Elle accepta aussi mon conseil et garda uniquement sa culotte. La kappa me montrait son dos, sans doute pour cacher un peu ces joue qui avaient prit de la couleur et tendit les bras.

- Cela risque de prendre un peu de temps, donc soyez patiente.

Je déplia le kimono et commença par enfile soigneusement  la manche droite, en limitant le contact avec la peau, cela aurais éveillé des soupçon. Puis je fit glisser la manche gauche une fois cela fait, je passa mes mains le long des manches pour retirer la moindre plie, biens sur sa poitrine était en partie à l'air et elle pouvait sentir mes mains frôler ces bras avec douceur et minutie.

Je me plaça en face d'elle et prit chaque pan du kimono et ajuster en commençant par la partie droite, je le plaque avec douceur sur la peau  de la créature, tout en laissant mes doigts toucher sa peau, dans ce genre de situation, ce n'était en aucun cas suspect, cela pouvait se faire passer par une envie de bien faire l'habillage, puis ce fut au pan gauche de subir le même traitement, nul doute qu'elle devait un peu frissonner avec mes mains froide.

Je prit la ceinture, le déplia et plaça le milieu de ce dernier dans ma bouche, pour me permettre de garder les pans du kimono bien comme il le fallait, cela avait une touche de sensualité et c'était mon but. De ma main gauche je plaqua les deux pan sur le ventre de Meiko, tandis que ma main droite plaçait la ceinture, j'utilisa mes deux mains pour finir de mette la ceinture, augmentant le nombre de fois où je put toucher ce corps. Je serra assez pour que cela tienne, sans que se soit trop et occasionne une gêne.

- Alors qu'en pensez-vous mademoiselle ?

La situation était bénéfique pour elle, si c'était une créature qui aimait le sexe, elle pouvait en profiter du fait que j'étais encore en culotte, mais cela serais aussi très amusant.

Enfin, ce kimono avait été mis, serré et attaché. Ce fut pourtant laborieux. Pas dans le sens de l'habillement : il allait parfaitement à meiko et mettait en valeur sa taille fine, sa poitrine génereuse, et ses fesses fermes. Non, le problème portait le nom de Misty... Ses frôlements, intentionnels ou non, sa peau si douce et lunaire, provoquait en Meiko de légers tremblements. Elle pouvait aisément faire passer ça pour des frissons... enfin, elle aurait pu. Cette femme était beaucoup moins stupide qu'elle en avait l'air. Il semblait même à la créature qu'elle était beaucoup plus lucide qu'elle...

Cependant, cette sensation de faiblesse avait de bons côtés. Malgré tout, Meiko n'était pas mal à l'aise : elle sentait son coeur battre entre ses côtes, plus fort qu'il n'avait jamais battu avec un homme.

Elle ne pouvait pas aimer un humain, ou une humaine. Les kappas n'étaient pas des créatures ordinaires : malgré les caractères qui changeait, comme chez les humains, ils s'encraient en chaque bête un fort égoisme. Il n'y avait de place pour l'amour que celui que Meiko pouvait se porter. C'était tout.

Maintenant, elle avait la possibilité d'éprouver plaisir et d'être charmée.
Et c'était le cas, en ce moment.

Meiko se retourna, une main posé sur sa hanche, se regardant avec interêt, sans toutefois détourner vraiment son attention de Misty.

« - Quelle étrange sensation... mais c'est agréable ! On se sent à l'aise ! »

Elle aimait beaucoup le contact du tissu contre sa peau nue, et elle comprenait pourquoi cette fille portait ce genre de vêtement, elle et beaucoup d'autres femmes que la kappa avait croisé.
Meiko fut soudain vraiment bien, euphorique, et elle ne fit pas attention au pan de tissu qui la fit trébucher.

Ce petit geste malencontreux l'envoya valser du côté de Misty, celle-ci recula et rencontra un mur dans son dos, tandis que Meiko tombait sur elle, se retenant à ses épaules, et la distance qui séparaient leur deux visages se retrouva limitée de quelques centimètres.

Meiko se rendit compte de la situation, qui en passant était vraiment cliché, et elle ne put s'empêcher de rougir en écarquillant les yeux.

De près, le regard de cette femme était encore plus profond.

« - Je... »

Je la vit gesticuler, pour prendre divers poses et s'en réjouir. Elle commençait à baisser sa garde, mais il ne fallait pas paraitre suspect, sinon elle redeviendrait difficile à leurrer. elle fit la remarque qu'elle se sentait bien dedans, ce qu'elle ne voyait pas c'est que la ceinture avait été fait avec un nœud qui n'avait pas besoin d'être tirée brutalement pour se défaire et mettre son corps à l'exposition des faible courants d'air.

- Je suis heureuse que cela vous plaise.

Je remarqua que pour une créature et une femme, elle était trop réceptive à ce nouveau style de contact, je craignais qu'elle ne se prenne les pied dans le kimono. Et ce qui devait arrivé, se produisit, mais le truc qui me surprit, c'est qu'elle tomba vers mon côté, je reculai d'un  pas et sentit la fraicheur du mur.

La jeune arrêta sa chute en se servant de mes épaules et nos deux visages étaient très proche. Le fait de sentir le froid du mur dans mon dos et la chaleur du souffle de Meiko me fit d'un coup perdre mon sérieux, je sentait que mon coprs bouillais d'envie de l'embrasser et de l'enlacer, pour essayer de couper cette situation qui me serais désavantageuse, je décida d'un mouvement imperceptible, de faire tomber la ceinture du kimono, mais ce que je ne prit pas en compte, c'est le fait que mon visage devait avancer.

je me trouva comme une cruche à poser ces lèvre sur les sienne, non mais, que je suis saute et comme si cela ne suffisait pas mes oreille et ma queue frétillais comme-ci cela me plaisait et que j'avais fait exprès

C'était si bête de se retrouver dans une situation pareille ! Meiko, pour la première fois de sa courte existence d'humaine pas humaine, était complètement perdue. A rien ne servait d'avoir un caractère bien trempée, quand vos pieds étaient pris dans du tissu blanc et emmêlé.

Entre-temps, elle sentit la ceinture qui retenait les deux pans de kimono tomber dans la poussière, dévoilant le devant de son corps, ses épaules tremblantes. Et des lèvres douces se poser sur les siennes. Un battement d'air derrière Misty montrait que sa queue se mouvait, fouettant l'air.

Par instinct, meiko, qui ne pouvait pas partir de toutes façons, descendit sa main droite et prit la queue de renard à sa base, pour remonter dans le sens du poil et caresser l'attribut de terranide.. C'était une partie soi-disant érogène chez les terranides : Meiko pouvait bien avoir un moyen de vérifier que sa compagne en était bien une, mais bizarrement, ça ne lui effleura même pas l'esprit.

Elle avait glissé son autre main près du visage de Misty, lui caressant la joue, et descendant ses doigt doucement. Elle finit par s'arrêter, sans quitter la peau chaude et vivante du bout de ses doigts, ayant soudain un doute. Elle leva ses yeux clairs vers ceux de Misty, pour lui demander l'autorisation du regard de toucher cette poitrine qui ne semblait attendre que ça.

« - ... »

[HJ - C'est de plus en plus court XD - HJ]

Je pensais qu'elle allait soit me faire une remarque, soit m'engueuler. Le résultat fut tout autre, une mains me caressa ma queue de renard, dans le sens du poil, ce qui me fit réagir par des tremblement de plaisir.

Et oui, prendre l'apparence d'une chose, veut dire prendre aussi ces faiblesses et ces qualités. Quand on a passez beaucoup de temps à apprendre à contrôler son pouvoir de polymorphie, comme moi, on prend inconsciemment une forme parfaite. Dans ce cas, mes oreilles et ma queue qui étaient douce, avaient le défaut d'être sensible.

Quoi qu'il en soit, je suis dans une situation encore plus désavantageuse, que si je n'avais rien fait. Maintenant je n'ai plus trop le choix, il faut dire que je n'avais pas arrêtée de la titiller un peu, aussi une froideur aurait dévoilé que j'avais quelque chose en tête. Décidemment, j'aurais du regarder mon horoscope ce matin. son autre mains ne resta pas inactif non plus, elle frôla ma joue et semblait attendre une validation pour qu'elle puisse toucher ma poitrine, aussi je ne passe pas par quatre chemein, je lui prend cette main indécise et la pose sur ma poitrine.

J'aurais au moins gagné un petit  quelque chose en plus de mon rapport.