Ara est une gynoïde de type furry, une chatte au pelage rouge, blanc à l'intérieur, avec des extrémités des pattes de couleur noire, une longue chevelure noire également, certaines de ses parties sont d'un bleu ciel fluorescent, comme les tétons, les yeux, l'intérieur des oreilles, l'intimité, ou encore les coussinets de ses pattes. La demoiselle était une machine de guerre sur pattes, elle arborait, dans son corps, des armements, ses oreilles pouvant envoyer des ultrasons pour déstabiliser l'ennemi, ou sa queue pouvant servir de massue chargée d'électricité, elle pouvait facilement se défendre. Ava avait été envoyée sur Terre via une capsule qui s'écrasa sur Terra, sa mission était de retrouver une certaine Klara Thares afin de l'aider et l'assister, mais la demoiselle n'avait pas atterri près de Seikusu, mais dans l'autre monde, Terra.
Ara se baladait donc dans la forêt, sur Terra, étant totalement nue, n'ayant pas de notion de pudeur, c'était une androïde, donc, pour elle, c'était normal, c'était son corps de base et elle n'avait pas de vêtements avec elle. Sa capsule était tombée à quelques mètres et Ara explorait tranquillement les environs, analysant ce qui l'entourait, c'était une forêt comme on pouvait en rencontrer dans les planètes avec de l'eau. La demoiselle établissait également sa base parmi les arbres, il fallait qu'elle crée une entrée pour pénétrer dans son repaire qui se trouvait, en fait, dans une autre dimension, à l'abri de tout. Tandis qu'elle mettait en place son système, la furry en profitait pour s'éloigner et explorer un peu les environs, un peu de reconnaissance ne ferait pas de mal, afin de savoir à quoi Ara pouvait s'attendre. Elle consultait, en même temps, les informations concernant le lieu, Terra, remarquant qu'elle pouvait rencontrer différents types de créatures issues de différentes races comme des elfes, dragons ou même des humains. La population était différente, mais le principe restait le même, il fallait essayer d'avoir des relations amicales avec les bonnes personnes et attirer les faveurs des gens. Ara devait se renseigner, un peu plus, sur le moyen d'arriver sur Terre, elle savait que c'était par des portails, mais elle devait les localiser, il y avait, sûrement, des gens qui avaient une idée sur la chose.
Alors que la gynoïde progressait dans la végétation, ses capteurs indiquaient quelque chose dans les environs, il y avait une certaine agitation anormale, elle repérait la présence de plusieurs individus, elle décida d'aller jeter un coup d'œil. La furry assista à un spectacle, des hommes poursuivaient une demoiselle, ils semblaient vouloir agresser cette femme qui était par terre, elle semblait avoir un malaise. Ara se devait d'intervenir, sautant de son arbre et atterrissant entre les hommes et la femme en détresse, provoquant un certain étonnement chez ses brigands, mais qui firent ensuite un rire, parlant :
- Eh bien, voilà une surprise
- Regardez, c'est un de ses animaux humanoïdes, ça se vaut cher, capturons-là avec la fée, on deviendra super riches
- Baisons-les aussi, il faut bien en profiter, en plus, elle est à poil
Un autre rire général se fit entendre tandis que la gynoïde essayait de les comprendre, mais elle n'avait aucune idée de la raison de ces rires, peut-être une blague de cette planète ? Au pire, Ara s'en fichait, lançant son processus de défense, car le danger était imminent, les brigands se rapprochaient d'elle, le sourire aux lèvres, prêts à l'attaquer, mais ils ne savaient pas à qui ils avaient affaire. Le premier homme attaqua avec son arme, la furry para facilement et produisit une onde pour le faire valser et le faire traverser des arbres. Les hommes furent encore étonnés, ils essayèrent d'attaquer une nouvelle fois, mais la machine fit un tour sur elle-même, sa queue tournant avec elle, tapant tous les brigands telle une massue, en plus chargée d'électricité, touchant les méchants qui subirent le même sort que leur ami. Les mecs gémissaient par terre, se tordant de douleur, ils étaient faibles finalement, Ara prit alors la demoiselle dans ses bras, telle une princesse et elle l'amena vers sa base, ouvrant un portail pour y pénétrer. Elle déposa l'inconnue sur un canapé en cuir, l'analysant de ses yeux, elle était vivante, juste sonnée ou dans la brume, la demoiselle essaya de la réveiller, se penchant vers elle, lui tapotant la joue. La gynoïde alla même embrasser la fée sur les lèvres, d'après ce qu'on lui avait dit, cela pouvait marcher.