Le monde du crime avait plusieurs secrets et plusieurs méthodes que bien des gens ne savaient pas. Du moins, c’est le cas quand on parle de crime organiser avec des grands groupes, comme les yakuzas. L’exemple le plus important dans cette situation est le fait que Naisho ne soit pas réellement le faussaire. En réalité, il était celui qui couvrait le vrai faussaire, un homme qu’il n’avait jamais lui-même rencontrer. Il prenait les commandes et acceptait l’argent des clients, avant d’aller rencontrer un intermédiaire, lui donner les commandes et une partit de l’argent (l’autre lui revenait pour prendre le risque d’être accuser d’être le vrai faussaire par les autorités) et l’homme donnait au vrai faussaire tout ce qu’il avait de besoin pour faire les cartes. Ensuite, le faussaire les envoyait de nouveaux à l’intermédiaire, qui les donnaient à un émissaire qui lui emmenait le tout à Naisho. Ainsi, les chances que le vrai faussaire soit arrêté était très mince.
Naisho était donc dans son appartement, seul cette fois-ci. Les trois autres colocataires étant absent pour la journée, il était en train de fumer une clope en regardant la télévision. Rien de bien excitant, mais la vie n’est pas toujours incroyable et pleine de rebondissement. Quoiqu’un petit malin semblait vouloir décider de rendre la vie du yakuza plus chiante en criant dans sa porte qu’il voulait le payer pour ces services. Il se lève, écrase sa cigarette dans le cendrier et vas vers la porte, l’ouvrant. Il voyait donc un homme devant lui, plus blanc que la normal et avec un air européen. Naisho le regarda d’haut en bas sans parler, observant l’homme. Il avait de l’air pauvre, mais le colosse savait très bien que c’était un costume. Si les vêtements étaient en mauvais états, l’homme lui-même semblait en bonne santé, sa peaux n’étaient pas très sale et sa chevelure semblait étrangement propre pour quelqu’un vivant dans la misère.
Laisse-moi être très claire tout de suite, ne crie pas ainsi à la porte de quelqu’un comme moi, encore moins si tu dis que tu veux utiliser mes services, tu pourrais m’attirer de la visite que je n’ai pas envie de voir. Aller, rentre avant que tu attires l’attention.
Naisho s’enleva du cadre de porte et guida James jusqu’à sa salle à manger. Il s’installa lentement sur une chaise, étirant son bras pour aller chercher un document plein de feuilles.
Bon, je vais présumer que tu es ici pour mes talents de faussaire. N’ayant jamais entendu parler de quelqu’un te ressemblent dans la région, ça m’étonnerait que tu ait déjà des ennemis dans la ville, donc mon autre utilité n’est pas nécessaire.
Avec son 2 mètres 10 et sa carrure, il ne semblait pas plaisanter sur ces capacités à réduire au silence un ennemi compromettant. Le manque de sourire ou d’un rire pour accompagner la phrase prouvait son point d’avantage.
Bon, à voir ta blancheur, tu dois venir d’un pays du nord européen non? Genre, Écosse, Irlande, Danemark peut-être? Je dois admettre être plus habitué à voir des Européens du centre et des Américains, mais un client est un client. Alors, tu as besoin de quoi exactement?