Réchauffer le coeur (PV)

Les deux nekos étaient affairées ensemble, et, quand Maîtresse Maria vint les complimenter sur le beauté, elles ne purent que rougir, tout en restant proches l’une de l’autre.

Il fallait bien admettre qu’elles étaient un peu nerveuses en arrivant ici. Quitter Maîtresse Allison, si joviale et si énergique, était difficile, surtout que Maîtresse Maria avait en elle une austérité et une froideur qui leur rappelait Maître Alexandre, le Grand-Maître du manoir, et qui organisait régulièrement des chasses de Terranides. Maîtresse Allison avait formellement interdit qu’on leur fasse du mal, mais le fait est que, avec lui, elles ne se sentaient pas spécialement en confiance. Et là, face à Maîtresse Maria, leur impression initiale avait été d’être sur quelqu’un qui soit aussi austère que le Grand-Maître. Maintenant, elles réalisaient qu’elles s’étaient trompées, car elles pouvaient lire le regard de Maîtresse Maria pétiller d’envie et de malice.

Cette dernière s’assit sur le rebord du bassin, tout en contemplant les morphologies respectives des deux nekos. Bien que physiquement très proches, elles avaient quand même des différences. Chocola était plus costaude que Vanillia, ce qui expliquait aussi pourquoi c’était elle qui s’exprimait toujours en premier. Cependant, elle était loin d’être obèse, et, en réalité, les deux nekos avaient des corps très harmonieux, magnifiques à voir. Elles étaient vraiment très belles, ce dont elles avaient progressivement pris conscience, à force de se l’entendre répéter.

Et Maîtresse Maria ne portait plus qu’une mince serviette, ce qui leur permettait de l’observer, de, surtout, de voir ses longues jambes fines et fuselées… Puis, quand Maîtresse leur indiqua de la masser, elles se regardèrent brièvement, puis hochèrent ensuite la tête.

« Oui, Maîtresse !
 -  Tout de suite, Maîtresse… »

Les deux nekos s’approchèrent donc du rebord du bassin, mais, comme Maîtresse Maria avait sa serviette, elles ne comptaient pas la lui ôter, n’ayant pas reçu cette instruction. Chacune alla ainsi se poster le long des jambes de leur Maîtresse, et commencèrent à les masser, tout en se penchant pour les embrasser doucement, le long des cuisses, glissant avec leurs lèvres jusqu’au tibia, avant de remonter, tout en les caressant et en les grattant légèrement.

« Maîtresse a des jambes très agréables…
 -  Douces et raffinées…
 -  Un vrai bonheur à embrasser ! »

Les deux nekos ronronnaient contre elle, léchant sa peau, fine, et douce, descendant ainsi progressivement, jusqu’à finir par soulever, chacune, les pieds de la femme, pour venir ainsi les suçoter avec leurs bouches, leurs langues filant à l’assaut des délicats pieds de la femme.

« Hmmmm…
 -  Mrrrraaaaww… »

Appliquées et dévouées, elles s’évertuaient à lécher chacun des doigts de pied de la vampire, leurs langues roulant le long de ses doigts de pied, avec amour et dévotion.

Comme on pouvait s’y attendre de leur part…

Tout ceci était très revigorant pour la vampire, qui n'avait pas ressenti un tel intérêt depuis un long, très long moment. Ces deux Nekos, en dehors de leur beauté et de leur docilité, avaient effectivement pour elle d'avoir une longévité prolongée artificiellement. Lady Maria, qui avait eu au cours de son existence de nombreux esclaves à son service, avait fini par perdre l'envie et l'intérêt d'en posséder à force de les voir se fâner et mourir...mais ces deux petites chéries changeaient la donne. Là, assise sur le rebord du bassin de ces thermes, Lady Maria allait s'accorder un plaisir, celui de se faire masser et lécher les jambes par ses deux nouvelles esclaves. Elle était curieuse de savoir si, après tout ce temps passé, elle était encore capable de ressentir les mêmes bouffées d'excitation que par le passé. Dominatrice par nature, la vampire adorait qu'on lui lèche les pieds, car il s'agissait d'une parfaite représentation de la soumission à son encontre, mais cela remontait à avant sa longue période de dépression. Quoi qu'il en soit, Chocola et Vanilla répondirent avec enthousiasme à sa demande, et vinrent se saisir chacune d'une des jambes de leur nouvelle maîtresse, qui elle même se laissait manipuler tout en prenant appui sur le rebord du bassin, y enfonçant légèrement ses griffes.
Rapidement, Lady Maria sentit des frissons la parcourir. Chocola et Vanilla avaient des mains toutes fines, très douces et délicates, et les sentir sur sa peau était un délice. Quand à leurs petites langues, qui laissaient un fin filet de salive sur les jambes de la vampire en léchant sa peau, elles n'étaient absolument pas en reste. C'était bien simple, Lady Maria était sous le charme de ces deux petites puces. Elles étaient mignonnes, dociles, obéissantes, et leur timidité de façade cachait indéniablement des petites nymphomanes. De par ses sens vampiriques, Lady Maria était tout à fait à même de ressentir l'émoi de ces jolies Nekos, et le sien alla en s'amplifiant quand elles descendirent leurs jolis visages jusqu'à ses pieds. Elles sucèrent ses orteils, lèchèrent la plante de ses pieds, le tout en ronronnant et en miaulant. La vampire quand à elle demeurait silencieuse, mais ses brefs soupirs de contentement étaient un signe évident qu'elle appréciait le travail de ses deux esclaves. Elle profitait, tout simplement, de ses sensation, allant même parfois jusqu'à fermer les yeux afin de d'avantage se focaliser dessus, même si se détacher des corps nus de ses deux Nekos était difficile.
Lady Maria laissa donc Chocola et Vanilla s'exécuter pendant un bon moment, jusqu'à ce qu'elle sente à terme son intimité commencer à s'humidifier. En se mordillantcla lèvre inférieure, la vampire retira alors délicatement ses pieds de l'emprise de ses chéries.

Je suis très satisfaite de vous mes belles.

Lady Maria le savait, complimenter ses esclaves lorsqu'elles faisaient du bon travail était un moyen simple mais efficace de les gratifier, aussi ne s'en privait-elle pas. La vampire se pencha alors légèrement, et tendit ses mains, de façon à pouvoir les poser sur les mentons de ses deux Nekos, afin de les inviter délicatement à se redresser, et à rapprocher leurs visages de celui de leur maîtresse. Il se dégageait de Lady Maria une beauté froide, avec ses cheveux blancs et sa peau pâle, mais surtout une élégance et une assurance propre à une vampire ayant vécu durant des siècles. Le moindre de ses mouvements était noble, et emprunts d'une sensualité surnaturelle, hypnotisante même, au même titre que ses yeux d'un rouge vif qui ne se détachait pas de ses deux belles esclaves. Lady Maria alla donc les embrasser toutesles deux, à tour de rôle, les lèvres douces et fraîches de la vampire se scèllèrent d'abord à celles de Vanilla, puis à celles de Chocola, qu'elle récompensa ainsi de leur massage. Elle les sentait toutes fébriles et excitées, à force de lui avoir léché les pieds, et la vampire elle même ressentait le désir de sentir d'avantage les caresses de ces Nekos, en leur laissant l'accès aux parties les plus intimes de son anatomie.

Votre prestation était excellente mes jolies, tellement que vous avez allumé en moi un feu qui ne s'était pas manifesté depuis plus d'un siècle. Chocola, soit une bonne petite Neko, et glisse ton visage entre mes cuisses. Je veux voir si ta petite langue est capable de m'amener à l'extase.

Pour appuyer ses dires, Lady Maria avait posé sa main sur le sommet du crâne de Chocola, et pressait doucement dessus afin de l'amener à s'agenouiller à nouveau, tandis que la vampire écartait tendrement ses cuisses afin de laisser l'accès à son intimité. Puis son regard se posa sur Vanilla, et lui offrit un joli sourire qui révéla ses deux canines.

Quand à toi Vanilla, rapproche toi encore un peu...et présente moi le côté de ton cou où tu es habituée à être mordue.

La formation prodiguée par Maîtresse Allison avait eu cette conséquence, sur les deux belles nekos, de faire d’elles des perverses extrêmement soumises et discrètes. Ceci tenait essentiellement au fait qu’Alexandre Dowell, leur Maître, ne supporte pas leurs  jappements, et, quand il était là, les deux nekos devaient se faire toutes petites. Il y avait donc en elles une sorte de tranquillité à agir, qui, comme Allison s’en était doutée, ne pourrait que ravir Lady Maria. Tout avait été pensé pour faire d’elles les parfaites esclaves possibles, car Lady Maria aimait le calme, et, pour autant, leur dynamisme et leur engouement était très communicatif. Allison savait parfaitement que, malgré son dégoût pour les Terranides, Alexandre n’avait parfois pas su résister. Généralement, il aimait surtout qu’elle leur lèche les pieds, mais il arrivait souvent que ce fétichisme aboutisse à une double sodomie lourde et intense, et ce même s’il était, par la suite, formellement interdit d’en parler.

Chocola et Vanilla, donc, avaient appris à lécher des jambes et des chevilles. Elles alternaient entre baisers et coups de langues, mordillant aussi un peu, se déplaçant lentement, leurs douces et tendres mains caressant et grattant la peau de leur nouvelle Maîtresse. Lady Maria n’était nullement contre cela, ce que les deux nekos perçurent en voyant le corps de la femme se détendre progressivement. C’était discret, presque imperceptible, mais elles le sentaient malgré tout. Chocola, elle, s’attaquait surtout aux orteils de sa Maîtresse, tandis que Vanilla manifestait un intérêt pour son talon, cherchant à l’englober dans sa bouche, tout en se déplaçant ensuite le long de la plante de son pied. Chocola, elle, mordillait délicatement les bouts blancs des orteils avec ses dents, avant de les lécher, frissonnant au contact de cette fine ligne légèrement tranchante sur son organe lingual.

« Hhmmm… »

Elles auraient pu faire ça pendant des heures. Maîtresse Allison aimait beaucoup qu’on lui lèche les pieds, et, parfois, elles les léchaient en effet pendant des heures, surtout ses belles bottes, qu’il fallait lustrer à la perfection. Lécher des pieds ne les rebutait donc pas du tout, car elles exprimaient ainsi, outre leur amour et leur affection, des fantasmes profonds pour cette doucereuse et sensuelle pratique.

Le temps défila donc, jusqu’à ce que Lady Maria ne leur ordonne d’arrêter, et ne se penche vers elles. Quand elle indiqua être satisfaite, les deux nekos rougirent de plaisir, Chocola gonflant un peu la poitrine sous un élan de fierté.

« Merci, Maîtresse !
 -  Nous ne faisons que notre devoir…
 -  Mais nous le faisons bien ! »

Et même très bien, si on en jugeait par le ravissement spontané de Lady Maria. Elle se pencha donc vers elles, et les embrassa tendrement, l’une après l’autre, les faisant ronronner et soupirer de plaisir. Inutile d’être un génie pour comprendre que les deux nekos, étant des élèves d’Allison, étaient de grandes consommatrices de baisers ! De délicieux baisers, qui donnèrent ensuite lieu à de nouveaux compliments, avant que Lady Maria ne leur ordonnez quoi faire, indiquant que les deux nekos avaient réveillé en elle un feu longtemps endormi. La vampire pouvait sentir le cœur des deux nekos battre follement la chamade. Très intelligentes, elles savaient qu’elles avaient été amenées ici pour redonner à Maria la joie de vivre, et l’idée de réussir était évidemment très gratifiante.

Lady Maria ordonna donc à Chocola, en posant sa main sur sa tête, de filer entre ses cuisses, ce que cette dernière fit sans hésiter, redressant son bassin pour ce faire, et ordonna à Vanilla de lui montrer son cou.

« Vous… Vous allez mordre Vanilla, Maîtresse ? »

Vu le ton employé, cette nouvelle était bien loin de la décevoir. Tandis que Chocola commençait à lécher, Vanilla, elle rejoignit la femme, et s’assit sur elle, posant ses mains sur ses épaules, frissonnant en sentant la peau de sa Maîtresse contre la sienne, et écarta quelques mèches de cheveux du côté droit de son cou, révélant deux petites incisions.

« Maîtresse Allison a veillé à purifier le sang de ses nekos, afin qu’elles aient toujours un très bon goût… »

L’idée d’être mordue était particulièrement excitante. Comme pour Chocola, le fait d’être mordue avait tendance à déclencher chez Vanilla une excitation  incontrôlable, et, concrètement, à la faire jouir, tant elle aimait ça…

Oh oui, comme elle avait hâte, maintenant ! Tout son corps en frémissait d’envie,  en attente des délicieuses canines…

Et, pendant ce temps, Chocola, elle, plaquait son visage contre les cuisses de sa Maîtresse, et léchait abondamment…

Oh que oui, Lady Maria allait mordre cette petite Neko, et s'abreuver de son sang délicieux. A cette perspective, Vanilla montra d'évidents signes d'excitation, et tandis que sa soeur s'abaissait afin de fourrer son visage entre les cuisses de sa maîtresse, Vanilla vint prendre place sur la vampire. S'agrippant à elle comme une Koala s'agripperait à un arbre, elle se positionna face à elle, entourant ses hanches avec ses jambes, et posant ses mains sur les épaules de la vampire. De ce fait, la tête et les jolies oreilles poilues de Chocola frottaient les fesses de sa soeur. Lady Maria elle réceptionna son esclave, en posant ses mains dans son dos, elle avait une peau très douce, et le fait de sentir son petit coeur battre la chamade à l'idée de se faire mordre ne pouvait que la faire sourire.
Dans un sens, Lady Maria enviait Vanilla pour ce qu'elle allait ressentir, car la morsure de vampire pouvait devenir quelque chose de très, très jouissif. Il ne s'agissait en effet pas juste pour une vampire telle qu'elle de mordre dans le cou de sa proie et de pomper son sang, car de ses canines pointues s'échappait une sorte de venin, qui en plus de rendre le sang plus liquide et facile à boire, contenait aussi une toxine très puissante, qui agissait directement sur le système nerveux de la personne mordue, qui ressentait alors artificiellement des sensations de plaisir intenses. Dans le cas, présentement, d'un accouplement, c'était donc le plaisir sexuel qui se voyait boosté, et plus le vampire injectant cette toxine était âgé, plus ses effets étaient rapides et intenses. Autant dire que dans le cas de Vanilla, qui allait se faire mordre par une vampire ancienne même selon les standards vampiriques...les effets seraient instantanés et très intenses.
Mais même si son attention était concentrée sur Vanilla, la vampire n'oubliait pour autant pas sa petite chérie, fourrée contre ses cuisses, dont elle léchait la partie intérieure comme ses instructions le voulaient. Lady Maria aurait pu lui demander de directement s'attaquer à son intimité, mais elle souhaitait faire encore un peu grimper son désir avant de le satisfaire, elle voulait en somme se frustrer un peu, afin que les futures caresses de ses Nekos soient encore plus délicieuses. Ainsi, si l'un de ses pieds resta fermement planté dans le sol pour qu'elle se maintienne en équilibre, la vampire utilisait toutefois son autre pour flâtter les flancs de Chocola, ou encore caresser son dos. Du côté de Vanilla, cette petite choupine révéla rapidement son cou, en dégageant ses cheveux et en lui tendant le côté droit, où Lady Maria perçu en effet de petites traces de morsures, discrètes, mais aisées à repérer pour une vampire. En plaquant une main dans le dos de Vanilla, et l'autre dans le creux de sa nuque, Lady Maria approcha donc ce corps mignon et frêle de sorte à la coller contre elle, et plaqua notamment son visage dans le creux de son cou.

Hum...oui, je peut sentir la qualité de ton sang ma puce. Là, détends toi, je te garantis une extase comme tu n'en a jamais connu.

Lady Maria lui avait murmuré ceci au creux de son oreille, avant de redescendre vers son cou, et de commencer à embrasser et lécher sa peau à cet endroit, comme pour la préparer. La vampire sentait son coeur s'accélérer, le sang filer rapidement dans ses veines, si proche, et ses canines se dressèrent instinctivement, juste avant qu'elle ne les plante dans sa chair. Forte d'une expérience de presque deux millénaires, Lady Maria savait mordre à la perfection, de sorte que la petite Vanilla ne devait pas ressentir la moindre douleur, juste un léger picottement...avant de rapidement, très rapidement, sentir la chaleur de son corps monter. Tout en buvant par petites gorgées le sang de sa Neko, Lady Maria injectait donc dans le corps de Vanilla sa toxine, qui allait augmenter presque instantanément son excitation sexuelle. Durant toute la durée de sa ponction de sang, Lady Maria allait concrètement la sentir jouir près de quatre fois consécutives, lâchant des chapelets de mouille contre sa serviette, mais aussi sur la chevelure de sa soeur juste en dessous.
La vampire elle s'était allègrement abreuvée de ce sang qui était en effet d'une rare qualité, très doux, et tout bonnement succulent. Elle retira ses crocs au bout d'une minute, et le temps que la Neko se remette de ses orgasmes qui s'étaient succédés rapidement, elle lui relécha sa plaie qui cicatrisa vite, sa salive possédant de telles propriétés. Puis elle sépara ses lèvres du cou de Vanilla, qu'elle aida à un peu se redresser en la saisissant sous les aisselles, et elle souria en voyant sa bouille.

Et bien ma Vanilla, je ne te savais pas aussi sensible, qui aurait cru qu'un petit bout comme toi pourrait jouir autant en aussi peu de temps hum ? Tu as bien tâché ma serviette, mais surtout ta soeur. Chocola, tu peux te retirer à présent.

Lady Maria aida la petite Vanilla à descendre d'elle, et ne pu se retenir de pouffer lorsqu'elle vit les cheveux et le visage de Chocola sortir, bien couverts de cyprine.

Hum, je ne peut pas t'accepter sur mes genoux dans cet état ma pauvre. Vanilla, aide ta soeur à se nettoyer, mais je t'interdis d'utiliser autre chose que ta langue pour le faire. Lorsque tu sera propre Chocola, ce sera à ton tour de me faire goûter ton sang. Je suis très curieuse de savoir si ma morsure te fera les mêmes effets...quand à toi Vanilla, tu prendra la place de ta soeur...mais cette fois, je veux que tu aille plus loin que de simples coups de langue sur mes cuisses.

Et, comme pour rendre ses propos clairs comme de l'eau de roche, Lady Maria passa ses mains dans son dos, et défit le noeud qui maintenait sa serviette attachée autour de sa taille, et la laissa tomber en dehors du bassin. La vampire se révéla donc dans sa sublime nudité, elle n'avait pas beaucoup de formes, son corps était exempt de défauts et d'une harmonie absolument parfaite. Un vrai délice à regarder.

Les deux nekos savaient très bien que, aux yeux d’un vampire, la qualité sanguine était un critère prépondérant, bien supérieur à d’autres considérations, comme la beauté physique, ou les sentiments. Un vampire appréciait quelqu’un essentiellement en fonction de son sang, et c’était pour ça que Chocola et Vanillia avaient toujours bénéficié d’une hygiène exemplaire. Elles étaient régulièrement traitées auprès de leur ancienne Maîtresse, en subissant des saignées destinées à purifier leur sang. Cependant, et de manière générale, le sang des deux nekos était relativement sucré, une sorte de conséquence du fait qu’elles mangeaient énormément de confiseries. C’était une facette de leur personnalité que Lady Maria n’avait pas encore découvert, mais qui allait bientôt s’imposer. Les nekos adoraient les bonbons, les viennoiseries, les gâteaux, le chocolat, les glaces… De vraies passions gustatives.

Chocola, elle, se trouvait sous la serviette de sa Maîtresse, partiellement dissimulée par cette dernière, l’eau remontant jusqu’à son cou. Elle avait compris qu’elle ne devait pas lécher le sexe intime de sa Maîtresse, et s’attaqua donc essentiellement à son  aine, en léchant le contour, aimant bien relever un peu sa tête pour sentir ses oreilles se faire aplatir par les fesses de Vanilla. Curieusement, Lady Maria avait repris une configuration que les deux nekos faisaient souvent avec Allison. Il était en effet fréquent que l’une soit dessous, et l’autre dessus. Chocola et Vanilla formaient vraiment un ensemble indistinct, comme deux inséparables. Si on en éloignait une de l’autre, les deux viendraient à dépérir.

« Hhhmmm… Haaaa… Mraaaww… »

Toute contre elle, Chocola sentait la douce peau de sa Maîtresse. Elle avait beau être vieille, son corps vampirique n’avait rien perdu de sa superbe. Elle léchait énormément sa peau, remontant un peu, avant de redescendre pour lécher et mordiller un peu l’extrémité de ses jambes. C’est ainsi qu’elle sentit, au-dessus d’elle, des gouttes tomber sur sa tête.

« Nyu… ? »

Relevant la tête, Chocola se reçut alors un premier orgasme en pleine figure, l’intimité de sa sœur expulsant du foutre en plein sur sa tête. Elle en ferma les yeux avant de secouer la tête, et, consciente de perdre du temps, retourna lécher, sentant l’une des jambes de sa Maîtresse caresser son corps, comme pour l’inciter à accélérer, ou, en tout cas, à ne pas décrocher. Chocola continua donc à lécher, frottant son nez contre le corps de la femme.

Vanilla, quant à elle, gémit de plaisir quand Lady Maria vint la mordre… Puis, assez rapidement, au bout de seulement quelques secondes, le premier orgasme fusa, tandis que de multiples miaulements de plaisir s’échappèrent du corps de la neko, dont les mains se crispèrent contre celui de Lady Maria, ses griffes venant caresser sa peau.

« MIIIAAAAAAAAAAWWWW… MIIIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAWWW… RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR… !! »

Ronronnant et miaulant, Vanilla sentit de véritables décharges la traverser, et, après de forts miaulements, elle se mit à couiner et à soupirer, plus silencieusement, tout en continuant à jouir, se transformant en véritable neko-fontaine. Les deux nekos aimaient se faire mordre, mais c’était vraiment le péché mignon de Vanilla, et il y avait aussi, avec sa Maîtresse, une sorte d’inexplicable supplément, comme un magnifique arrière-goût. La doucereuse neko sentait son sang partir dans la bouche de Lady Maria, et, pendant toute la durée de cette étreinte, elle en multiplia joyeusement les orgasmes, se vidant, encore et encore, sur la tête de sa grande sœur.

Vanilla resta dans les vapes quand Lady Maria en eut terminé, un sourire béat sur les lèvres, les yeux dans le cirage… Une vraie petite poupée de chiffon, qui cligna des yeux, couinant silencieusement, avant de revenir en elle.

« Nyyyyuuu… C’était trop bon, Maîtresse !! »

Cependant, il y avait eu des conséquences.

Chocola, quand elle se retira des cuisses de Vanilla, donnait l’impression qu’une bombe à eau avait éclaté sur sa figure. Recouverte de mouille dégoulinant le long de son visage, elle ronronnait silencieusement, léchant déjà ses lèvres, avant que Lady Maria, en retirant sa serviette, exhibant ainsi ses délicieuses formes, n’ordonne à Vanilla de la nettoyer… Avec la langue uniquement. Hochant rapidement la tête, la neko acquiesça, bondissant sur le sol, provoquant quelques clapotis de l’eau.

« Oui, Maîtresse ! »

Ravie d’agir, Vanilla posa ses mains sur les épaules de sa sœur, qui, en retour, posa les siennes sur ses hanches. Agenouillées devant leur Maîtresse, elles e collèrent l’une à l’autre, les lourds seins de Chocola (plus gros ceux que de Vanillia) s’enfonçant contre son torse, puis Vanilla entreprit de la lécher à hauteur du visage, allant lécher ses oreilles de chat, puis son front, ses lèvres, son visage, son nez, ses paupières…

« Hhhmmm-mmhmmmm…
 -  Mraaaawww… Nyyyyyuuuu… »

Toutes heureuses, les deux nekos se faisaient plaisir, et les mains de Chocola finirent par se déplacer, pour se crisper sur les fesses de sa sœur, les malaxant. Le tout, bien sûr, se faisait sous le regard de leur Maîtresse, Vanilla léchant amoureusement le visage de sa sœur, tandis que leurs queues caudales, redressées, se déplaçaient en l’air, effleurant parfois les mains de Lady Maria, comme une invitation silencieuse à les caresser, voire à tirer dessus… Car, en réalité, qu’on joue avec la queue des deux nekos, notamment en tirant dessus, était une autre chose qu’elles aimaient beaucoup !

Lady Maria se sentait revivre, pas au sens littéral du terme certes, mais ces deux pitchounes de Nekos éveillaient en elle un intérêt qu'elle pensait avoir perdu depuis un long moment. Suivant ses instructions, Vanilla descendit du perchoir des cuisses de sa maîtresse, et replongea dans le bassin, se positionnant juste à côté de sa soeur. La vision de Chocola, le visage tout barbouillé de cyprine, ne manqua pas de faire sourire la vampire, et Vanilla mit du coeur à l'ouvrage en la nettoyant. Dociles, obéissantes, mignones et belles, Chocola et Vanilla étaient en soit de délicieuses esclaves, et c'était encore plus vrai du fait de leur longévité étendue, et de la qualité de leur sang. Lady Maria venait de goûter au sang de l'une des deux, et ses sens vampiriques ne l'avaient pas trompé, elle avait effectivement pris un grand plaisir à s'abreuver de ce sang d'une qualité rare, sucré à la façon d'un doux dessert, et à la texture délicate. S'abreuver en sang était nécessaire pour une vampire, dont le métabolisme ne permettait pas une régénération des cellules naturellement, il fallait ainsi régulièrement que Lady Maria s'abreuve de ce doux liquide qui lui apportait ainsi une vie éternelle, entre autres.
Elle était donc impatiente de goûter au sang de Chocola, mais les deux soeurs lui offrirent un spectacle qui la fit agréablement patienter. Tandis que Vanilla nettoyait sa soeur, cette dernière se blotissait contre elle et la câlinait, le tout accompagné d'un concert de miaulements et de ronronnements propres aux Nekos. Lady Maria adorait les entendre ainsi, et les voir se frotter l'une contre l'autre, toutes nues, Vanilla faisant la toilette de sa soeur. Leurs queues couvertes d'une fourrure douce au toucher, bien que mouillées, remuaient en l'air, et étaient toutes proches des mains de la vampire, qui alla délicatement les agripper avec, s'amusant à les remuer avec ses doigts. Elle resta ainsi à les observer pendant un temps, jusqu'à ce que Vanilla finisse de nettoyer Chocola, elle se pencha alors vers elle pour poser ses mains sur leurs têtes respectives, et les câliner.

Vous m'avez offert un très beau spectacle mes jolies.

Tellement beau qu'il n'avait pas laissé la vampire indifférente, puisqu'elle sentait distinctement un léger brasier se faire au niveau de son bas-ventre. Elle commençait à être vraiment excitée, ce qui ne lui était pas arrivé depuis des décennies.

A présent Chocola, viens sur mes genoux, quand à toi ma petite Vanilla, tu va prendre la place de ta soeur entre mes cuisses...

La vampire souleva donc Chocola parle dessous des épaules, faisant preuve d'une force très grande par rapport à sa corpulence très fine, mais qui était normale pour une vampire aussi âgée. Elle la fit se poser à califourchon sur ses cuisses, qu'elle écartait en même temps assez pour que Vanilla puisse se glisser jusqu'à son intimité. Cette fois, comme Lady Maria ne portait plus sa serviette, le corps nu de la Neko se posa tout contre le sien, et en posant une main contre la nuque  de Chocola, elle maintenait bien cette dernière.

Il me tarde de goûter à ton sang ma jolie. Là, frotte toi contre moi, et caresse moi avec tes petites mains. Ronronne, miaule, montre à ta maîtresse à quel point tu aimes être sur ses genoux.

Tout en parlant, Lady Maria avait approché ses lèvres du cou de Chocola, puis se mit à lécher l'emplacement où elle comptait poser ses crocs. Contre elle, elle sentait le corps de la Neko vibrer du fait de ses ronronnements. Elle allait vite voir si elle était aussi sensible que sa soeur, car la vampire planta alors ses crocs, et commença à lui sucer le sang.

Chocola et Vanilla étaient deux perles d’une qualité rare. En leur en faisant cadeau, Allison Dowell s’était privée d’esclaves de valeur. S’il fallait leur donner une valeur marchande, cette dernière serait très élevée. Les vendre n’avait cependant jamais traversé l’esprit de la belle vampire, qui en avait fait cadeau à Lady Maria… Et, visiblement, être les esclaves de cette femme enthousiasmait les deux nekos. Quitter leur Maîtresse était difficile, certes, mais c’était pour en rejoindre une nouvelle, alors ce n’est pas comme si elles avaient été abandonnées. Plus généralement, il était fascinant de voir que, tout en étant très cultivées, Chocola et Vanilla étaient aussi extrêmement soumises, preuve, s’il en fallait une, que la culture n’était pas forcément la liberté absolue, et que tout dépendait, en définitive, de la volonté des esclaves. Alors, de belles esclaves comme ça, capables de se débrouiller elles-mêmes, très polyvalentes, et d’une beauté à tout casser, oui, c’était bien deux perles rares. Lady Maria en prenait progressivement conscience, et inversa les rôles.

Un peu plus grosse que Vanilla (ce qui tenait essentiellement au fait qu’elle avait des os un peu plus forts), mais tout aussi mignonne, Chocola se retrouva portée par les aisselles, et atterrit sur les cuisses de sa Maîtresse. Pointant vers le bas, sa queue caudale allait caresser la tête de Vanilla, qui, sans hésitation, nicha sa petite langue dans l’intimité ruisselante de sa Maîtresse. Curieusement, Lady Maria avait rapidement adopté l’une des positions privilégiées d’Allison avec elles. Chocola et Vanilla formaient un lot indissociable, Allison n’avait jamais fait l’amour avec seulement l’une des deux, mais toujours avec elles ensemble.

« Hmmm… »

Tandis que Vanilla léchait, Chocola, elle, qui ronronnait déjà, rougit de Plaisir quand elle entendit les instructions de sa Maîtresse, et répondit en hochant la tête.

« Nyaaaaaa… !! »

Son corps nu et trempé frottait contre celui de sa Maîtresse, et elle alla frotter son nez et son visage contre l’épaule de sa Maîtresse, avant de lécher sa joue, ronronnant et miaulant furieusement.

« Maaaaaoowwwwww…, miaula-t-elle en léchant la joue de sa Maîtresse. Maîtresse a une peau si douce, c’est un régal de pouvoir la lécher… »

Chocola se montrait tout aussi tactile et câline que sa sœur, et, bien évidemment, sa Maîtresse finit par planter ses crocs. Chocola couina alors, ronronnant davantage, et, là encore, tout comme sa sœur, le plaisir crut exponentiellement en elle. Sa queue remua fortement, et elle gémit, ronronnant et miaulant plus fortement que sa sœur, tout en mouillant sur sa tête, sa délicieuse cyprine tombant sur les oreilles pointues et les cheveux de Vanilla. Les deux sœurs se pressaient amoureusement contre leur Maîtresse, et Chocola, qui sentait son sang partir, posa ses deux mains sur les seins de sa Maîtresse, venant les malaxer, pinçant et appuyant sur les tétons.

La neko se faisait plaisir, car, comme Vanilla, elle adorait se faire sucer. Elle sentait donc, avec le plus grand des plaisirs, sa Maîtresse lui ponctionner son sang, en soupirant et en gémissant, et eut, tout comme Vanilla, un délicieux orgasme, sans pour autant cesser de malaxer les magnifiques seins de sa Maîtresse.

« Mrraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaw… Nyyyyyyuuuuuuuuuuuuuuuuuu… !! »