L’homme lui avoua être désolé de ses bêtises. Jane aurait presque pu le croire, si elle ne sentait pas, contre ses fesses, une superbe érection. Ah, les hommes ! Les comprendre était tellement plus facile que comprendre des nanas… En grande partie parce que, quand ils étaient excités, leur corps les trahissait de manière assez claire, alors que, pour une femme… C’était un brin plus subtil et délicat à voir. Mais là, impossible de mentir, depuis que Jane s’était mise à califourchon sur lui, en menaçant de le fouetter, l’érection de James s’était accrue. En se redressant, elle l’entendit donc dire qu’il était désolé, et fronça lentement les sourcils, tout en déplaçant un peu son corps vers l’arrière, ce qui amena ses fesses à heurter sa queue. Jane se déplaça alors, de haut en bas, frottant ses fesses sur cette partie du corps de l’homme.
«
Ah, vraiment ? « demanda-t-elle alors, un brin sceptique.
James n’osait pas la regarder, et Jane se racla alors la gorge.
«
Regarde-moi ! Tu crois que je sens pas ta queue, peut-être ? Tu voudrais me faire croire que tu es désolé, alors que tu bandes comme un taureau ?! Do you think I’m a jerk, you moron ?! »
L’américain revenait à l’assaut, avec cet accent californien qui faisait fureur dans les sitcoms américaines. Jane se redressa alors, et retourna sur le sol, puis regarda James, bras croisés. Difficile de voir encore en lui ce voyageur temporel qui avait l’air si sûr de lui en allant à l’époque de Jeanne d’Arc. Il ressemblait juste à un garçon surpris, et qui avait visiblement une furieuse envie de se faire fouetter le cul.
«
Retourne-toi ! Couche-toi contre le lit ! Allez ! »
Elle parlait sur ce ton autoritaire qui amusait toujours Nell. Contrairement à Jane, sa grande sœur n’avait pas cet autoritarisme inné, et était, en un sens, beaucoup plus «
cool ». Mais, chez Jane, il y avait une forte arrogance, qui se traduisait notamment par un goût prononcé pour la domination. Elle attendit donc que James se retourne, couché sur le dos, et se déplaça ensuite, ouvrant son placard.
«
Si tu te retournes pas, tu dégages par la fenêtre ! » le menaça-t-elle alors.
Plaisantait-elle ? Avec Jane, on était toujours en droit d’en douter. Elle ouvrit néanmoins son placard, débouchant sur son petit trésor personnel : ses
catsuits, ses
sex toys… Il y avait de tout pour rendre une Jane heureuse ici ! Elle entreprit donc de prendre quelques affaires, referma le placard, et se dissimula derrière un paravent, juste au cas où James aurait la mauvaise idée de se retourner malgré tout.
«
Fous-toi à poil, sale pervers ! ordonna-t-elle alors, tout en s’habillant.
Elle enfila ses affaires, puis sortit alors du paravent.
Dans sa main gantée gauche, elle tenait sa culotte.
Dans sa main gantée droite, une cravache.
Ses talons claquaient le sol, et, dans l’ensemble, elle avait opté pour
une tenue noire très sensuelle, tenue qui faisait très dominatrice sexy. Jane respirait lentement, et balança alors sa culotte, qui se posa sur le sexe de l’homme. Jambes écartées et bras croisés, elle commenta alors :
«
Okay, little pig. C’est ce que tu voulais, alors… Tu vas te masturber avec ma culotte… Right now ! »
Et, comme pour montrer qu’elle ne plaisantait pas, sa cravache fusa, et claqua le bout du sexe de l’homme.