[Pour ma couleur, le code est crimson]
Le jeune homme sembla surpris de la question posée par Kuko. Ce petit bout de femme ne manquait pas de caractère, et elle allait le montrer. L'inconnu dévoila ses yeux et regarda Kuko son être apparemment gêné. Pourquoi avoir caché ses yeux si désormais il pouvait regarder une jeune femme entièrement nue sans la moindre gêne ?
« Les femmes sont, en général, plutôt pudiques, si un homme autre que leur petit copain les regarde. Je ne me suis voilé les yeux que pour cette raison. », dit calmement l'inconnu.
Ainsi c'était donc ça. C'était par pure politesse que ce jeune homme avait voilé ses yeux ? Oh, comme c'était mignon ! Kuko sourit, satisfaite que le jeune homme n'ai pas voulu la regarder non pas parce qu'elle n'était pas belle, mais plutôt parce que c'était plus poli. Mais la politesse, c'était le dernier de ses soucis, à la jeune Kuko ! La pudeur aussi, n'était pas un soucis pour elle. Elle n'en avait pratiquement aucune.
L'inconnu se mit finalement à dévorer Kuko de ses yeux gris – qui étaient plutôt charmants d'ailleurs. La petite rosette en était parfaitement satisfaite, elle aimait être regardée plus que tout – ou presque. Le regard du jeune homme escaladait sa poitrine, ses longues et fines gambettes, ses belles hanches et ses belles fesses. Oui, il semblait trouver Kuko mignonne, et ce n'était pas pour lui déplaire. Elle adorait ça, oui vraiment, elle adorait qu'on la fixe ainsi, sans aucune pudeur.
Un sourire charmeur fut adressée à la belle qui le rendit pareillement, un rien plus mesquin. Le jeune homme lui faisait envie, avec ses allures de gamin et ses longs cheveux noirs. Il s'approcha d'elle, plongeant ses yeux d'un gris nuageux dans les siens. Son visage plutôt fin et bien fait ne cacher pas le désir qu'il semblait ressentir pour la demoiselle. L'inconnu se pencha vers elle.
« Vous savez que vous êtes belle ? »
Ah, le jeune homme avait touché un point sensible dans l'esprit de Kuko. Elle aimait qu'on lui dise qu'elle était belle, qu'elle était appétissante, qu'elle était désirable – et désirée. Oui, elle adorait ça. Bien sur, elle connaissait son corps, elle en connaissait le charme pour en avoir abusé plusieurs fois. Mais jamais, oh grand jamais, elle ne se lasserais d'entendre hommes femmes ou bien d'autres le lui dire.
Kuko sourit, satisfaite, de plus en plus satisfaite. Elle avait très envie de continuer ainsi. Mais elle n'avait pas envie de se donner. Non, cela gâcherait le jeu ! En effet, Kuko avait envie de se mériter cette fois. Elle posa une main dans le cou du jeune homme et le força à rapprocher son visage du siens, et lui dit d'une voix basse et sensuelle :
« Mais vous ne m'apprenez rien, jeune homme. »
Jamais Kuko n'avait attendu aussi longtemps pour se jeter sur quelqu'un. D'ordinaire, en quelques minutes, voir quelques secondes, elle était déjà dans les bras de l'inconnu, abandonnée à une activité de chair bien excitante. Mais pas aujourd'hui. Elle voulait plus, elle voulait du désir, du vrai, qui se mérite et que se cherche. Kuko approcha le visage du jeune homme encore plus près du sien, si près que leurs lèvres se touchaient presque. Elle resta ainsi quelques minuscules secondes, sans broncher, puis elle lâcha violemment l'humain et plongea dans l'eau. Après son plongeon, elle sorti la tête de l'eau et regarda le jeune homme en lui demandant d'une voix attirante :
« Vous ne venez pas vous baigner ? Elle est très bonne vous savez . . . »