Révision des 100 000 Km !

Tout ce qui est mécanique demande de l'entretient. Mais quand une pièce lâche, il n'est parfois pas possible de la réparer comme ça. Pour prévenir de ça, Theorem sait comment entretenir sa partie mécanique, la protège des agressions et surtout prend grand soin de les garder les plus cachées possibles. Mais depuis quelques jours, un bruit suspect venait de son genou droit. Un couinement répétitif à chacun de ses mouvements qui le laissait penser qu'une pièce de sa prothèse était probablement trop usée pour continuer ainsi sans remplacement. Dans l'urgence, il envoya quelqu'un de son équipage trouver un mécanicien de talent dans la ville la plus proche pendant qu'ils restaient à quais. Quand enfin on l'avertit qu'une personne avait été trouvée, on put la guider dans le Kurokuta. C'était un magnifique bateau tortue, avec son toit hérissé de pointes. Mais son apparence extérieur de navire en bois et ancien cachait un intérieur asiatique ave des touches de modernités pas forcément visibles au premier coup d'oeil. Une propulsion technologique, un moteur, l'électricité, et surtout deux ponts bien espacés pour des manoeuvres efficaces. La technicienne fut guidée jusqu'à une salle qu'on pouvait aisément comprendre être la chambre du capitaine.

"Entrez, le Vice-Amiral est certainement prêt à vous recevoir."

A ces mots, l'homme qui l'accompagnait, un minotaure en uniforme noir plutôt grand, fit le salut en posant sa main paume exposée sur sa tempe avant de repartir. Derrière la porte coulissante devant elle, une spacieuse cabine. On y trouvait un bureau, une salle de bain privée pour le moment visiblement occupée, un ordinateur un peu daté mais très fiable, ainsi que plusieurs kakemono décoratifs. Un futon était posé dans le coin droit de cette cabine, visiblement recouvert d'une alèse en vinyle pour faciliter l'examen mécanique qui allait suivre. Finalement la porte de la petite salle de bain s'ouvrit, donnant sur le sus-nommé Vice-Amiral qui remarqua de suite la jeune mécanicienne. Il fit son salut réglementaire bien qu'on entendit nettement le couinement mécanique.

"Bonjour et bienvenue à bord. Je m'appelle Theorem Bivoï Stanov, Vice-Amiral de la Marine d'Inferis et Capitaine du Kurokuta. Je suis navré de vous avoir fait venir dans l'urgence... J'ai peur que mes dernières traversées en mer aient affaiblies mes prothèses mécaniques... J'ai besoin de vos lumières."

Il tira la chaise de son bureau et s'installa. Relevant un peu le bas de sa qipao, il déclipsa la jarretelle droite sur sa cuisse, puis celle sous sa jambe. Une fois les bandes de cuir dégrafées, il roula précautionneusement son bas noir et brillant, dans un bruissement caractéristique de latex serré. A peine quelques centimètres sous la limite que le bas couvrait, un disque de métal apparu sur la peau meurtrie. Puis après cela, l'organique laissa totalement sa place au métal, à une carapace de fer un peu flexible pour simuler la peau au maximum, mais ce n'était qu'un carénage à de la mécanique plus compliquée encore. Il y avait certainement des sondes nerveuses dans sa cuisse pour capter les mouvements qu'il commandaient à sa jambe depuis son cerveau et la prothèse faisait le reste. Une fois la bottine retirée et le reste du bas en moins, sa jambe robotisée fut pleinement visible, avec même des petits orteils mécaniques. Theorem fit une flexion de sa jambe et le couinement se répéta.

"Ca doit... venir de l'intérieur. Je préfère laisser une véritable professionnelle regarder."

Theorem semblait gêné, comme s'il révélait son handicap habituellement gardé secret.

"A part mon bras gauche, tous mes membres sont artificiels... Ce serait bon de tous les vérifier je pense..."

Il ne fallait surtout pas croire qu’Aemiliane, en dehors de ses heures de travails, restait paisiblement chez elle à flâner. C’était une grave erreur ! La jeune scientifique, toujours en quête de savoir et d’expérience, s’adonnait à plusieurs tâches annexes, que ce soit de la recherche personnelle, ou bien du service à domicile, par exemple. Et en ce jour, c’était exactement ce qu’elle était venue faire à ce quai. Du service à domicile. Quelques temps plus tôt, elle avait reçu un mail, parmi tant d’autres, provenant de la part d’un mystérieux client affirmant vouloir s’enquérir de son expertise pour de la maintenance sur du matériel technologique. Elle avait donc pris contact avec, et après une discussion, avait fini par avoir tous les détails dont elle avait besoin. Des prothèses mécaniques, voilà ce qu’était sa mission. Toutefois, on ne lui avait pas dit qui en serait le bénéficiaire.

Elle n’allait pas le tarder à le découvrir, une fois qu’elle était donc sur les quais, à la recherche du fameux navire. On lui avait transmis un descriptif de celui-ci, décrivant alors un bateau en bois aux touches exotiques. L’ingénieure, armée de son sac à dos (à l’effigie de Spider-Woman), ressemblant fortement à une étudiante un peu délurée, déambulait donc dans le port, à la recherche de ce fameux navire. Finalement, elle trouva et s’empressa donc de monter à bord. Elle eut la bonne surprise de voir que son arrivée était préparée, puisqu’un homme, ou plutôt une sorte de Terranide minotaure, l’accompagna jusqu’à son client, en lui faisant un salut officiel. « C’est un plaisir de traiter avec vous ! » Répondit-elle, toute enjouée à l’idée d’offrir ses services d’expertise à autrui. Ce ne fut qu’au bout de quelques temps que son guide la mena vers la cabine du capitaine. Ce dernier sortit, visiblement, de sa douche, et se présenta alors à Aemiliane.

La première chose qui la frappa, fut son appartenance au sexe masculin, puisque à l’œil, il ne possédait aucune forme. Et sa voix ne trompait pas. Cela fit sourire la scientifique, qui pour un garçon, le trouva assez mignon. Sans doute car il était habillée d’une manière assez … Féminine. Sa qipao, ses bas, apparemment il devait être une sorte d’androgyne, comme on voyait assez souvent à Tekhos. Silencieuse, Aemiliane hocha de la tête quand l’amiral se présenta et exposa son problème. Le guide minotaure les laissa seuls, et à ce moment, la jeune fille porta son attention sur lesdites prothèses du jeune garçon. Il releva sa qipao et ses bas, et montra alors les engins. À première vue … Aemiliane savait que ça allait être assez intriguant à traiter, puisque ces prothèses semblaient être en majorité mécaniques, et non électroniques.

L’amiral fit une flexion et la jeune fille pu entendre un grincement. Un premier élément qui allait l’aider dans son diagnostic, et forcément, la résolution du problème. Aemiliane acquiesça quand Theorem affirma qu’il serait bon qu’elle vérifie aussi tous ses autres membres, puisqu’ils étaient aussi mécaniques. Cela ne poserai nullement problème ! Elle aimait mettre les mains dans le cambouis de toutes les façons. Elle s’approcha donc et déposa son sac à dos, et regardant un peu autour d’elle, invitant l’amiral à prendre place sur le futon, ce qui serait plus pratique pour l’examen. Quand ce fut le cas, la scientifique prit assise et commença à regarder la jambe mécanique du jeune garçon. « Il n’y a pas beaucoup d’électroniques dans votre jambe … Le problème doit être simple donc. Peut-être un mauvais huilage, ou bien des vis à resserrer. Ça peut-être aussi à cause de l'usure ... J’espère que ce n’est pas plus grave, mais je vais regarder ça plus en profondeur. » Dit-elle dans un premier temps.

Elle s’écarta de l’amiral pour aller ouvrir son sac à dos, puis en sortit une grande trousse à outils et une paire de lunette grossissante. Elle revint à sa place, puis ouvrant la trousse, en sortit un étrange outil qui s’apparentait à une loupe, sauf qu’il n’y avait pas verre, mais un écran à la place. Elle appuya sur le bouton situé le coté, qui déclencha un petit bruit électronique. Sa main parcourut lentement toute la surface de la jambe mécanique, comme si avec son appareil, elle était en train de scanner. En réalité, elle récoltait les signatures électronique et magnétique de la prothèse, afin d’essayer de voir si c’était un modèle déjà existant, ou sinon, qu’elle type de modèle c’était tout court afin de voir ce qu’elle pouvait faire. En attendant la fin du scan, et sans détourner son regard de l’écran, elle se mit à faire la discussion. « Donc vous êtes le vice-amiral de ce navire ? » Dit-elle alors.

La mécanicienne était très professionnelle et décida de passer à l'examen de ses jambes, principalement celle qui avait un problème. Elle l'invita assez rapidement à s'installer sur le futon alors pourvu de l'alèse pour faciliter les choses. Le jeune vice-amiral se coucha tranquillement sur le futon dont le vinyle le recouvrant se mit à grincer et à plisser sous son poids, formant des vagues reflétant la lumière. Theorem dût au passage retirer sa veste puis son gant noir recouvrant son bras droit. A l'instar de ses jambes, la mécanique était également présente et tout était de la même fabrique. Le carénage léger simulait la surface de la peau et la main comportait 5 doigts comme ordinaire. Au final, à part sa robe qipao recouvrant sa peau et sa ceinture ventrale obi, il n'avait plus grand chose. Il se coucha sur le futon en se mettant le plus à l'aise possible.

"En effet, l’électronique est au minimum sur ces prothèses. Le but étant de ne pas avoir de courant électrique fort ou d'utiliser des batteries. L'électricité vient de mon propre corps par des sondes dans mes cuisses qui rejoignent mes nerfs. Je ne connais pas tous les détails, mais il me semble que le mouvement est plus magnétique avec des pistons à contre-poids. Ca a l'air dinosaure dit comme ça, mais le but est de ne pas mettre de moteur pour que ce soit plus léger."

Theorem resta tranquillement installé, laissant la jeune femme inspecter en détail ses prothèses. Il se doutait bien qu'elle était une spécialiste et que ses prothèses allaient avoir un style atypique. Après tout les technologies étaient différentes et même si elles se rejoignaient sur certains points, ça pouvait toujours être radicalement différent d'une région à l'autre. Par exemple, la lubrification des prothèses ne se faisait pas par un moyen conventionnel. A la place, une canule provenant du socle relié à sa cuisse laissait échapper par moment des gouttes noires venant dans les engrenages. Cela devait avoir rapport avec cette gemme noire incrustée dans la poitrine de la hyène. Tout en l'examinant elle voulu bavarder. Theorem n'avait pas de soucis avec cela, au contraire.

"Vice-amiral de la flotte en fait. Ce navire fait partit de la flotte mais ce n'est qu'une composante d'un plus grand tout. Mais oui, ce navire est le miens. Tout comme l'Amirale Ishtar Naviento de qui je répond a son propre navire également, le Czarina Tiamat. Mais mon vaisseau est plus rapide et plus profilé."

Au fur et à mesure des examens d'Aemiliane, elle finit par pouvoir intercepter ce qui pouvait causer ce bruit mécanique. Une dent d'un engrenage interne pour l'articulation du genoux avait lâché. Cette dent manquante faisait se rabattre l'engrenage supérieur d'un coup, produisant ce claquement caractéristique. Une panne courante, survenue sûrement à cause d'un trop gros effort. Fort heureusement, il y avait des pièces de rechange pour cette machine dans le tiroir du bureau, une petite boite en bois marquée d'un engrenage. La référence indiquée sur chaque pièce facilitait son identification et son remplacement.

"Et vous ? Vous êtes inventeuse ? Ingénieure ?"

La scientifique ne perdit guère de temps. Au bout d’un moment, grâce à son scanner et à ses observations, elle avait fini par détecter quelque chose. En effet, cette jambe artificielle avait la grande faculté d’être en majeure partie mécanique. De ce fait, il y avait nombre d’engrenages et systèmes purement mécaniques. Le problème n’était pas qu’elle n’avait que peu fait face à ce genre de système, même si elle était bien plus habituée à la technologie et à la robotique. Le problème résidait surtout dans le fait qu’elle ne possédait pas la pièce de rechange. Ne disant rien, son regard se porta sur le Vice-amiral. On lui indiqua alors que, heureusement, la pièce de rechange était en stock, ici-même. Se levant, Aemiliane se dirigea vers le bureau plus en arrière, puis chercha dans ledit tiroir à la recherche de la boite décrite. Elle parvint à la trouver assez facilement, puis la ramena en entière. On ne savait jamais si d’autres pièces allaient être nécessaires.

Quand elle reprit place aux côtés de Theorem ses petites mains fouillèrent dans la boite puis finirent par tomber sur le fameux engrenage de rechange. « Ça ira mieux après que je vous aurai mis ceci dans la cuisse ! » Dit-elle de sa vive voix, procédant ainsi au rechange. D’une main experte et précise, l’ingénieure elle commença à opérer directement sur les mécanismes de ce membre articulé, grâce à quelques outils bien pratiques. Bientôt, on pouvait entendre des bruits de vis tournants, du serrage et d’autres sons typiques des bricoles de ce genre. Elle écouta ce que lui disait Theorem, même si elle était d’avantage concentrée sur son opération. Mais par politesse, elle finit toutefois par lui répondre. « Ingénieure ! Je travaille au sein de la GWC, à Tekhos … Je suis plutôt chanceuse du coup. » Dit-elle, avec un sourire aux lèvres.

Finalement, la scientifique finit par terminer sa petite intervention, et pu ainsi remplacer la pièce défectueuse. Tapotant sur ce membre artificiel, elle s’essuya ensuite le front puis souffla un petit coup. « Et voilà, ça ne devrait plus grincer. Faudra juste huiler un peu lors des premiers jours, et ça ira. » Déclara-t-elle, visiblement satisfaite de sa petite intervention. Elle se souvint cependant que Theorem lui avait aussi demandé d’inspecter ses autres membres artificiels, et ce fut alors ce qu’elle se mit en tête de faire. Faisant signe à son client, elle commença donc à regarder attentivement son autre jambe, qui devait elle aussi être mécanique. En voyant que, à part un bras, tout le reste de ses membres étaient artificiels, elle finissait par se demander ce qu’il avait bien pu vivre pour en arriver à cela. Ayant confiance, elle décida de pousser la discussion un peu plus loin, en abordant donc ce sujet.

« Vos prothèses sont de très bonnes qualités à ce que je vois. Mais comment ça se fait que vous en ayez autant, si vous me le permettez ? Vous avez été gravement blessé au combat ? » Demanda-t-elle, toute curieuse au sujet de Theorem.

Theorem put la regarder remplacer la pièce amoindrie par l'usure s'extirper de son genoux alors complètement ouvert et sans carénage. C'était assez traumatisant pour le Vice-Amiral qui détestait se voir en kit de la sorte. A la place, il détournait le regard le plus possible en espérant que ça ne dur pas trop longtemps. Mais heureusement ce fut le cas et la réparation fut mine de rien assez simple. Après une si longue utilisation, c'est normal que quelques engrenages et pignons finissent pas s'user et se casser. Aucune machine n'est perpétuelle, elle devait tôt ou tard subir une révision et contrôler son état. Theorem bougea le genou une fois le carénage remit à constata qu'il était de nouveau opérationnel. La jeune femme poursuivie ses recherches dans ses membres artificiels et pendant qu'elle travaillait, il répondit à sa question, non sans un peu d'amertume dans la voix, trahissant une maturité exceptionnelle pour quelqu'un de son âge, si on ne jugeait que de son apparence. Son timbre de voix donnait plutôt l'impression d'un homme qu'un ado en fin de croissance.

"Au combat ?... Non. J'ai été victime de la barbarie. Je vivais à Zon Da, la capitale libre des terranides. Un jour, alors que je n'avais que 17 ans, une bande d'humains nous a attaqué. J'ai été littéralement mit en pièce par ces sauvages... D'abord mon bras, puis mes jambes... Je suis mort ce jour là. La dragonne qui m'a sauvé m'a ramené d'entre les morts, m'a soigné, m'a offert ces prothèses pour que je ne reste pas handicapé toute ma vie... Il est normal qu'en retour, je la serve de tout mon coeur. Mais être revenu à la vie fait que je resterai définitivement à l'orée de mes 17 ans. Je ne grandirait pas, n'aurai jamais de cheveux gris, ne prendrais pas plus d'âge physique que me rapprocherait de la mort... Je suis à jamais figé dans cet état."

Quant elle eut terminé l'examen de ses jambes et de son bras droit, Theorem replaça ses longs bas sur ses jambes, moulant ces dernières dans le latex noir avant de remettre les attaches du porte-jarretelles. Une fois couverte, on ne pouvait pas plus les différencier d'une autre jambe. C'était tout simplement bien fait. Il n'eut qu'à remettre son long gant qui allait quasiment à son épaule et enfin il reprenait son apparence normale. Tenant l'engrenage cassé dans ses main, il alla le mettre de côté, afin de se rappeler d'en faire faire un nouveau. Il le déposa simplement sur sa table de chevet, regardant par la suite l'ingénieure devant lui. Son sourire lui revint, sa voix redevint plus enjouée et moins mélancolique.

"Mais ça veut aussi dire que je resterai un bel androgyne toute mon existence. Je ne fais qu'un mètre soixante pour 45kg, beaucoup de monde aimerait avoir ces mensurations, surtout à Inferis."

Il resta sur le lit, observant la femme à côté de lui.

"Tout travail mérite salaire... Combien je vous doit pour toute cette vérification ?"

Pour tout travail de ce type, et pour n’importe quel travail en général, Aemiliane était appliquée. C’était une femme, malgré son apparence de fofolle, qui était une scientifique, donc une sorte de génie. Elle avait réussi ses études et était une experte dans son domaine. Se fier à sa coque externe était un très mauvais moyen pour jauger sa matière grise. Ce n’était pas pour rien que GWC lui avait mis le grappin dessus ! D’autant plus qu’elle avait effectué tous ses stages dans cette entreprise qu’elle affectionnait particulièrement. Son talent lui avait valu d’être requise par Miranda Forge en personne, qui lui demanda à concevoir, créer et gérer l’installation d’un système de sécurité pour ses appartements privés. Chose que l’ingénieure fit en y mettant tout son cœur ; ce n’était pas tous les jours qu’on avait l’occasion de travailler directement pour une femme comme madame Forge. Aussi, Aemiliane était une femme faisant abstraction de tout préjugés ; elle jugeait tout par elle-même. C’était pour cette raison qu’elle n’avait pas d’à priori sur les déboires sexuels de sa patronne.

Mais le fait de ressasser ce moment avait quelque chose en rapport avec la commande de Theorem. En effet, avec Miranda, Aemiliane avait été payé non pas en espèce, ni en augmentation de salaire. Mais avec une monnaie bien plus gratifiante professionnellement, surtout à Tekhos ; le sexe. La PDG lui a offert ses faveurs en échange. Même si, Miranda de par sa nature conquérante et dominatrice s’est faite bien plus plaisir qu’Aemiliane, qui subissait … Avec le plus grand des plaisirs. Miranda s’était envoyée en l’air avec l’ingénieure, qui fut à la fois honorée et satisfaite d’une telle prouesse, compte-tenu de son statut de simple employée. Le point commun avec Theorem, était qu’Aemiliane n’allait pas lui demander de l’argent, mais … De la nature. Ce fut pour cette raison qu’elle esquissa un sourire malin à la fin de sa phrase. « Hm … Eh bien, pas grand-chose à vrai dire … » Dit-elle en premier lieu, de sa petite voix malicieuse.

Puis, sans prévenir, elle se jeta sur lui, le faisant donc s’allonger sur le futon, finissant à califourchon sur son être. « Faisons juste l’amour, et ça ira ! Vous êtes trop mignon pour que je vous laisse sans vous avoir ai moins fait quelques câlins … » Dit-elle, un sourire aux lèvres. Sa main se déplaça lentement sur son torse glabre, qu’elle caressa doucement, prenant tout son temps pour palper sa douce peau. « J’ai toujours rêvé de faire l’amour avec un androgyne … En plus que vous êtes parfaitement mon genre ! Bon, je comprendrai si ce n’est pas réciproque mais … Qui ne tente rien n’a rien ! » Déclara-t-elle, finissant par complètement se pencher sur lui, blottissant ainsi sa ferme petite poitrine contre son torse. Son visage se rapprocha du sien, alors que ses joues s’empourprèrent. N’attenant guère de signal, elle descendit lentement, en toute délicatesse pour venir poser ses lèvres sur les siennes, lui donnant alors le premier baiser de ce câlin qu’elle comptait lui offrir.

« Hmm … » Ronronna-t-elle, alors qu’elle commença donc à l’embrasser. Ses mains avaient quitté son torse pour venir frotter lentement ses petites épaules dénudées.

La suite des évènements avait été des plus surprenantes, et dans le bon sens du terme. Finalement elle se coucha sur lui, tout contre le futon recouvert de l'alèse en vinyle qui grinçait sous leurs mouvements. Cette protection prévue pour protéger le matelas pendant les examens des prothèses avait changé cette couche en lieu fétichiste. Couché sur le matelas, à la merci de l'ingénieur, il se retrouva embrassé avec passion et envie. Alors comme ça, Aemiliane avait comme fantasme de coucher avec un androgyne, comme lui. Un rêve rendu accessible désormais, vu qu'elle l'avait sous la main. Se prostituer ne gênait absolument pas la Hyène de Guerre qui répondit aux baisers de la jeune femme au dessus de lui qui le caressait. Sa qipao en latex qui grinçait sous ses caresses, luisantes et formant des vagues ondulantes sous ses mouvements. Theorem avait plusieurs caractéristiques particulières, comme son orbe noire dans la poitrine qui lui permettait de générer des tentacules de slime noir, ou encore sa langue de Protèle, assez longue et qui rendait ses cunni comme ses fellations absolument divines.

"Dans ce cas... Je vais accomplir vos désirs... avec envie."

Il posa délicatement ses mains sur la poitrine de la belle mécanicienne, la pelotant doucement mais toujours de manière respectueuse. Il la caressait avec joie, avec envie, et avec le désir de faire plaisir. Theorem semblait moins à l'aise avec les seins naturels qu'il touchait, ayant l'habitude des seins artificiels et plein de silicones de sa Maîtresse Dragonne. Le Vice-Amiral la retourna en douceur pour se mettre à genoux à côté d'elle. Tout doucement, il défit le col de sa qipao et la fit glisser le long de son corps, révélant son corps androgyne, fin et imberbe... Des seins plats mais aux tétons presque féminins, traversés d'anneaux d'argent... Des hanches fines et prononcées avec un piercing au nombril... Des fesses courbées au tatouage tribal et une ligne de sinogrames remontant sa colonne vertébrale comme tatouage... Mais aussi une cage de chasteté en forme de dragon enfermant son sexe masculin. Theorem n'en semblait pas gêné et passa sa main gantée jusqu'aux épaules sur sa cage, caressant ses testicules libres. il ne portait que ses bas et son porte-jarretelles, ses gants et son collier de soumis autour du cou.

"Désolé, je suis maintenu en chasteté... Je suis un esclave d'une dragonne. Mais elle m'a toujours dit que j'avais une langue très agréable..."

Doucement, il fit sortir sa longue langue gluante de presque une vingtaine de centimètre, possédant plusieurs piercings barrettes traversant cette dernière. Theorem se colla de nouveau à l'ingénieur, la caressant et l'embrassant, comme s'il était une superbe fille dans un rapport lesbien. Elle devait bien comprendre qu'il était un femboi, pas un homme...

"Mettez-vous en position, je vais vous faire le meilleur cunnilingus ou anulingus de votre vie... Selon vos préférences. N'hésitez pas à me tenir la tête par ma queue de cheval, c'est fait pour..."

Plus cela allait, plus Aemiliane sentait qu’elle allait passer un bon moment avec Theorem. Le garçon, même s’il n’avait de garçon que la biologie, semblait d’accord pour accéder à sa requête. L’ingénieure avait toujours été intriguée par les femboys, trouvant en eux une curieuse alchimie entre le masculin, et le féminin. Chez Theorem, elle retrouvait cette étincelle, et elle voulait y gouter. Ce fut pour cette raison unique qu’elle lui avait proposé de faire, tout simplement, l’amour. Il fallait dire aussi que son sang purement Tekhan l’aidait à céder aussi facilement au sexe. Aemiliane, si elle était gentille et non arrogante comme ses semblables à Tekhos, conservait la majorité des autres traits de caractères, en particulier pour le sexe. Ainsi, Aemiliane s’exécuta et se mit en position, laissant l’amiral se mettre en place. Ce dernier lui dit qu’il faisait, en général, les meilleurs cunnilingus et qu’Aemiliane n’en avait, surement, jamais gouté à un aussi bon.

Curieuse et amusée, l’ingénieure sourit doucement puis lui répondit. « Faites donc, mon beau Theorem … » Lui dit-elle doucement, de sa petite voix. Allongée sur le futon, avec Theorem entre ses cuisses, elle s’attendait donc à ce que celui-ci commence son travail. Cependant, elle ne comprit pas pourquoi il tenait à se faire tenir par les cheveux. Si tel était son désir, la scientifique le ferait. Mais, elle était loin, très loin d’être une fille à tendance dominatrice ou abruptes. Une des choses qu’elle n’avait pas hérité de son sang Tekhan. Dans tout rapport sexuel, que ce soit avec un homme ou avec une femme, Aemiliane avait toujours fait prévaloir la douceur et la volupté, face à la sauvagerie et à la brutalité. Sauf dans de rares cas, comme avec Miranda Forge. Mais, pour le cas actuel, elle souhaitait tout sauf brusquer Theorem, ou le traiter comme un vulgaire objet.

Elle ne savait pas si c’était comme cela qu’il était traité d’ordinaire, mais il pouvait être sûr d’une chose ; Aemiliane n’allait pas le malmener. Souriante, la scientifique finit par entrouvrir la bouche en laissant échapper un grand soupir, quand la longue langue de son amant fini par se poser sur son intimité. « Ohhh, Theorem … » Soupira-t-elle, se laissant doucement envahir par ces merveilleuses sensations. Il n’avait pas tort ; ce début de cunnilingus était fantastique ! Elle sentait l’impétueuse langue de Theorem caresser sa féminité avec grande douceur, tout en y allant progressivement. Il savait y faire, visiblement. Fermant lentement les yeux, Aemiliane se mordilla les lèvres, et ne put s’empêcher de venir glisser ses mains dans la chevelure longue et douce de son amant, l’incitant à venir se presser encore plus contre elle.

Cependant, bien qu’elle n’y pensa pas de suite, elle avait remarqué la cage de chasteté. Un point qu’elle n’appréciait guère, ayant d’ores et déjà des idées pour lui. Il lui faudrait bientôt trouver une idée pour comment la lui retirer, sans l’endommager. Il serait dommage de passer à côté de ça … Même si Theorem n’était qu’un femboi et non un homme.

Theorem savait vraiment y faire pour ses cunnilingus. Il était certes de nature altérée mais il avait des bases génétiques très intéressantes pour les dominantes et les femmes en général qui aimait bien des amants passionnés et dévolus à leurs plaisirs. Ca ne voulait pas forcément dire dominante, mais l'égoïsme saint de se laisser aller à un délicieux torrent n'avait rien de coupable, encore moins quand on vous l'offrait de bon coeur. Mais pour en revenir au vice-amiral, il était ce qu'on appelait un Haiena, à savoir un hybride humain/hyène, comme le serait une Neko hybridé avec un chat. Dans la société des hyénidés, la femelle est plus grande, plus massive et forte, tout en possédant des organes sexuels mâles. Il n'est donc pas rare que les chef de meutes femelles montent les mâles de leurs clans et les sodomisent pour montrer leur supériorité. Ce n'était pas surprenant pour Theorem de se soumettre à la gente féminine et même se soumettre à une femme équipée d'une masculinité comme Ishtar, transgenre de son état. Les mâles Haiena sont plus petits et chétifs que les femelles, mais il existe même des classes différentes de Haiena tout comme il existe des classes différentes de hyènes dans la nature. Theorem n'était pas une hyène tâchetée, c'était un protèle, ou aardwolf. Et les protèles ont une caractéristique tout a fait surprenante et fort utile... Dans la nature les Protèles peuvent consommer des termites. Pour cela, la nature leur a donné une langue plus longue et enduite de salive épaisse, afin de capturer les termites au ras du sol d'un seul coup de langue. Cette capacité désormais dépassée sert cependant à d'autres plaisir... Comme ce magnifique cunnilingus qu'elle offrait à la mécanicienne ! Par les couilles de la Gnoll, que ça devait être bon ! Un organe souple et glissant, agile, remuant fermement et souplement dans le sexe de sa partenaire sexuelle. C'était comme un petit tentacule de chair de plus de 20 cm remuant en elle et caressant ses endroits les plus sensibles.

"Hmmm Hmmm han... *slurp* hmmm..."

La salive ruisselait jusque sur les fesses de la mécanicienne et le futon recouvert de l'alèse en vinyle reçut une bonne quantité aussi. Sa main droite mécanique mais sous le gant de latex noir, vint caresser l'anus de la tekhane, rendut trempé par ce qui se passait juste au dessus. Theorem fit des cercles concentriques avec son doigt avant de l'insérer avec une certaine aisance. Mais même s'il la doigta en anal, sa bouche ne resta pas inactive. Il léchait de manière dévolue, avec intensité, caressant même son col de l'utérus tellement il avait d'aise et de longueur. Et Theorem continua ainsi, dévoué et désireux de la faire jouir. Quand enfin il sentit une contraction des parois vaginales, entendit son cri de plaisir et enfin prenant le jus intime de la belle mécanicienne sur le visage, il comprit qu'il avait réussit. Le travelo continua un moment le temps que son orgasme se calme avant de se redresser un peu, enlevant son index de son fondement qu'il lécha perversement.

"Ca a eut l'air très bon pour toi... Tu as un goût extra-ordinaire... Je ne l'ai pas fait avec une vrai fille depuis bien longtemps."

Theorem grimpa doucement sur elle et commença à frotter sa cage de chasteté avec désir sur la fente intime de sa partenaire. Les reliefs de la cage et une étrange onde de plaisir irradiait dans le bas-ventre de sa partenaire. Vu sa petite taille comparé à elle, il s'attaqua à sa poitrine qu'il se mit à lécher et à sucer les tétons, se frottant perversement contre elle. Le vice-amiral était tout transpirant sous sa veste de latex et il continua avec envie et désir. Frotter cette cage devait juste être frustrant en temps normal... Mais là ça devait être magique : c'était BON ! Frotter cette cage aurait été comme se coller un super vibro sur le clito. Theorem continua à agir avec passion, bougeant ses hanches.

"Je suis un femboi, un sous-homme trop féminin pour être considéré comme tel... Mon sexe ne fait que 12cm mais... J'ai plein d'autres trucs si tu veux... Dis-moi tes envies secrètes... et je les réaliseraient pour toi... Cette nuit est à toi..."

L’expérience se poursuivait donc, et Theorem s’appliquait à la tâche. Jamais Aemiliane n’aurait pu imaginer qu’il était si doué pour ça ! Elle n’aimait pas juger sur les apparences, mais là, elle fut agréablement surprise. L’amiral se débrouillait comme un chef, et s’il continuait comme ça, il allait faire jouir la scientifique assez rapidement. Elle soupirait, elle couinait intensément sous chaque coup de langue qu’il donnait. Il maitrisait la chose à la perfection et savait visiblement comment faire pour faire le plus plaisir à Aemiliane. « Haaaannn … » Soupira-t-elle, maintenant ses mains dans la chevelure flamboyante de son amant. Elle caressait tendrement ses cheveux, tendant parfois à un peu forcer pour encore mieux le blottir contre elle.

Mais le coup de grâce fut quand il prit l’initiative de stimuler son autre entrée. Quand l’amiral immisça un doigt à cet endroit, et surtout quand il commença à teaser Aemiliane, celle-ci sentit ses dernières défenses tomber. L’impétueux jeune homme commença donc à la doigter par ici, et redoubla d’effort au niveau de sa féminité en parallèle. De quoi largement satisfaire le plaisir de l’ingénieure, qui couina encore plus fort. Elle délaissa les cheveux de Theorem pour venir agripper nerveusement l’alèse, la faisant donc crisper. « Oh ouiii T-Theorem !!! » Gémit-elle, sentant la dernière vague venir.

Et elle ne fut nullement déçue quand le coup de grâce sonna. Se contractant une dernière fois, sa mouille gicla et elle fut frappée d’un fulgurant orgasme qui la cloua sur place, la faisant agripper encore plus fermement l’alèse. « Haaaaannn !!! » Couina-t-elle durant tout le long de sa jouissance, mouillant contre l’amiral qui continua son traitement durant tout ce temps. Finalement, quand tout s’arrêta, elle commença à reprendre son souffle. Elle entendit les dires de Theorem, et le sentit se glisser tout contre elle, son visage montant au niveau du sien. Les joues de la scientifique rougirent, surtout quand la cage de chasteté de l’amiral frotta contre sa fente intime. « Ohh … » Soupira-t-elle, se mordillant nerveusement les lèvres.

C’était qu’elle n’avait pas beaucoup de répit, puisque Theorem s’attaque directement à sa poitrine. Il commença à doucement la flatter, suçant et léchant lentement ses pointes émergeantes et tendant vers le ciel. Aemiliane s’en mordit encore plus fiévreusement les lèvres, passant sa main dans la chevelure de l’amiral. Ses yeux se baissèrent vers lui, alors qu’elle le caressait tendrement, le laissant gouter à sa belle et petite poitrine. Cependant, il déclara quelque chose par la suite qui l’intéressa grandement. Un sourire malicieux s’imprima sur ses lèvres, elle d’un petit geste de la main, elle fit redresser l’amiral. « Hmm … Tout ce que je veux donc ? Eh bien … J’ai une idée ! » Déclara-t-elle, en changeant subitement de position.

Sans crier garde, elle échangea les positions et se retrouva à califourchon sur Theorem. Elle lui sourit, avant de doucement venir l’embrasser, puis de descendre plus en bas. Son sourire taquin ne la quitta guère, même au moment où son visage se retrouva au niveau de cette maudite cage de chasteté. « Grrr, c’est vraiment nul ça ! Attends voir … » Dit-elle, sortant une épingle de sa chevelure. Ce n’était pas une épingle ordinaire ; c’était une sorte de petit outil multifonction, fonctionnant au laser. Elle le cachait dans ses cheveux sous forme d’épingle pour qu’on ne le remarque jamais, dans des situations disons … Indésirée. Mais là, elle voulait l’utiliser pour, proprement, ouvrir cette maudite cage et libérer le sexe de Theorem.

« Je vais te montrer que tu as tort Theorem, et tu vas voir … Tu vas adorer te servir de ton sexe après cela ! » Dit-elle, commençant alors à trifouiller la cage avec son épingle. Des micro faisceaux laser s’en échappaient, venant légèrement faire chauffer et desceller les attaches de cette cage, qui était mine de rien, bien rôdée. Il fallait faire attention à ne pas l’abimer, et c’était là toute la difficulté. Encore quelques secondes, et Aemiliane allait enfin pouvoir faire plaisir à Theorem … Du moins, l’espérait-elle.

Theorem avait fait mouche avec son cunnilingus et son doigté anal. La jeune ingénieure avait découvert qu'un garçon pouvait très bien donner à son amante du soir un plaisir bien supérieur à ce que ces maudits matcho faisaient à leurs copines. Avec Theorem les rôles étaient inversés mais c'était aussi dût à son dressage prodigué par Ishtar, et du coup les filles étaient à l'honneur ! Mais pour ce soir, ce n'était pas n'importe quelle fille. Aemiliane allait être le centre des attentions de Theorem. Elle prit la décision de changer de position et le coucha alors sur le dos pour avoir accès à sa bouche puis à son corps. Tout en descendant son gabarit, elle arriva en face de cette cage de chasteté qui visiblement n'était pas trop de son goût...

"Tu veux l'ouvrir ?..."

Il ne l'avait jamais vraiment enlevé. C'était sa maîtresse dragonne qui lui donnait ou non du plaisir par ici. C'était un bel ouvrage, en orichalque, aux motifs d'écailles et au faciès de dragon très bien réalisé. Mais le petit laser parvint à accéder au mécanisme interne du cadenas en forme de coeur qui en gardait l'accès. Un clac sonore se fit entendre et enfin l'ouverture de la cage fut possible. Theorem en avait la tête qui tournait un peu et vit la partie pénienne de la cage se retirer, dévoilant son 12cm à l'air libre. Une forte odeur sexuelle s'en dégagea alors qu'il eut une érection quasi immédiate. Pas de poils, mais pas mal de préseperme qui recouvrait sa verge tendue alors qu'il regarda la jeune femme avec un regard plein de désirs.  Les mots s'échappèrent tous seuls de sa bouche.

"Attendez... Maîtresse... Je serais plus à l'aise avec certaines choses..."

Ces certaines choses, il les lui indiqua. Sous les 4 coins du futons, des chaines discrètes avec des attaches pour poignets et chevilles. Theorem insista pour être attaché en X dans le lit, à la merci de l'ingénieure puis il eut une dernière exigence. Theorem en tremblotait d’appréhension...

"Il y a un bandeau sur votre gauche... Bandez mes yeux... et violez-moi de tout votre saoul..."

Au moins le vice-Amiral ne manquait pas d’enthousiasme. Quand l’ingénieure se décida à aller retirer cette maudite cage de chasteté, il n’avait pas émis le moindre refus. Tant mieux ! Car Aemiliane était bien décidé à lui donner du plaisir par ici. Pourquoi vouloir absolument frustrer un quelqu’un comme lui ? Pourquoi la personne lui ayant mis ça ici, voulait absolument l’empêcher de s’en servir ? C’était cruel, pensa Aemiliane. Mais à présent, c’était presque comme du passé, puisque l’ingénieure parvint à ouvrir le mécanisme. Un petit clic retentit, et la cage s’ouvrit naturellement, sans aucun dégât. Un large sourire gagne les lèvres de la scientifique, qui put alors observer le modeste appareil de Theorem s’éveiller. Au moins, avait-il été honnête quand il avait prétendu qu’il n’avait pas une grande virilité. Mais, Aemiliane était plus dans l’optique de donner que de recevoir, à ce moment-là.

Néanmoins, elle fut surprise par la demande assez particulière de Theorem. En effet, celui-ci lui demanda, avant qu’elle passe à l’action, de l’attacher en X. Il y avait des chaines et des attaches aux quatre coins du lit, spécialement conçu pour cet effet. La scientifique le regarda, d’un air surpris, puis lui sourit à nouveau. « Comme tu veux, mon beau … » Répondit-elle, grimpant d’un geste vif aux quatre coins du lit pour attacher son amant. Quand il fut prêt, attacher de toute part et n’ayant plus aucun moyen de d’agir, il émit une dernière remarque qui sembla perturber Aemiliane. Celle-ci ne répondit rien, voyant alors le bandeau dont il parlait à côté. Elle se glissa de manière douce sur lui, blottissant tout son buste contre le sien. Allongée contre lui, elle lui donna un grand baiser sur la joue, avant de lui répondre. « Pourquoi je ferai une telle chose, Theorem ? Pourquoi je devrai te … violer ? Je ne sais pas ce qu’on a bien pu te faire, mais sache que tout n’est pas que violence et viol ! C’est une très mauvaise chose ça … Si tu perçois notre petite étreinte comme un viol, je devrai tout arrêter … Car moi je le perçois juste comme un petit moment entre nous deux. » Lui dit-elle, doucement.

Pourquoi Theorem tenait tant à souffrir ? Ne concevait-il pas de faire l’amour purement et simplement, sans souffrance, sans appréhension ni viol ? Cette chose, Aemiliane ne la prenait pas à la légère. Malgré qu’elle était une Tekhane, cette notion était quelque chose qui la dégoutait et la révoltait au plus haut point. Néanmoins, ne voulant pas gâcher le moment par ses pensées justes, Aemiliane retrouva son sourire puis déposa un petit baiser sur les lèvres du jeune garçon. « Je ne vais pas te bander les yeux, Theorem. Tu vas tout simplement me regarder, et savourer ce que je vais te faire … Je veux que tu profites en toute sincérité, tu comprends ? » Lui dit-elle à nouveau, l’embrassant doucement, une énième fois.

Elle finit par retirer ses douces lèvres des siennes, lui donnant un dernier baiser, mais sur la pointe de son nez. Aemiliane lui sourit encore une fois, puis se décala, revenant au niveau de son sexe. Ses doigts s’apposèrent lentement dessus, et elle commença à le caresser tendrement, lentement. Après quelques petites flatteries de ce genre, elle se déplaça … Puis se mit à califourchon, préparant son amant à ce qui allait suivre. « Haa … » Soupira Aemiliane, au moment où la trique de Theorem buta contre la volupté de sa féminité. Du fait de la petite taille du sexe de Theorem, la sensation n’était pas aussi fantastique qu’elle aurait espéré. Mais, elle tenta tout de même de faire avec, et commença alors à lentement descendre et monter sur ce vit, se trémoussant de manière coquine sur ce sexe.

Alors qu'il était enfin menotté et maintenu en X dans le lit, il était à la merci totale d'Aemiliane qui pouvait s'occuper de lui comme elle le voulait. Bien entendu, quand il avait parlé de viol, il parlait surtout qu'elle le baise pendant qu'il ne pouvait rien faire... Mais elle ne l'entendit pas de cette oreille. A la place, elle se vexa presque qu'il lui demande ça. Ce n'était pas son but et il devait bien avouer qu'il ne s'était pas attendu à ce qu'elle refuse. Il était tellement dans un milieu BDSM à temps plein et dans le sexe où l'un dominait et l'autre se soumettait que la nuance de viol était toute particulière pour lui... C'était presque comme s'il assimilait le viol comme être simplement le jouet de l'autre. La Tekhane préféra donc non seulement ne pas lui mettre le bandeau sur les yeux, mais aussi simplement le chevaucher comme ça en lui offrant le spectacle de son corps. Il n'était plus vraiment habitué au sexe féminin et regarda cette femme comme s'il observait quelque chose d'irréel, de fantastique... Une FEMME. Elle avait un vagin avide qui avala son sexe libéré avec aisance, l'entourant d'une douce chaleur alors qu'il lâcha un soupir d'aise. C'était délicieux... Heureusement que l'anneau entourant son sexe au complet ralentissait un peu son excitation, sinon il aurait juté en quelques instants.

"Haa... Hah..."

C'était grandiose cette sensation... Et dire qu'Ishtar la savourait quotidiennement ! Il avait du mal à y croire... Mais c'était bien le cas ! C'était délicieux, agréable... Comment faisait-il pour rester en chasteté comme ça alors que tout un monde de plaisir pouvait s'offrir à lui... Mais il devait vivre ça comme une bulle de plaisir intime, un évènement coupable et secret qu'il devait garder pour lui. Si Ishtar apprenait pour son ébat, elle le castrerait ! Non à la place, il serra presque les dents en observant son délicieux corps se dandiner sur lui, ses superbes seins remuer sous ses vêtements. Il pouvait voir son court sexe disparaître dans ce con chaud et humide... Theorem ferma fortement les yeux une seconde avant d'avoir les yeux qui se révulsèrent. Il avait la bouche ouverte, se bavant presque dessus alors qu'il retenait son éjaculation de son mieux.

"Guuuh !!! Je vais jouir..."

Sensation qu'il ne connaissait plus, souvent bloqué à cette étape pour ne pas connaître le plaisir libérateur... Ce petit moment de battement où son corps rayonnait de plaisir et de joie... La Libération Totale qui le sortait de son rôle de soumis, d'esclave, d'objet, de bien de la dragonne... Allait-il goûter à ce divin plaisir ?

Ainsi, Aemiliane chevauchait le beau Theorem. C’était son amant désormais, et non son jouet ! L’ingénieure n’avait jamais conçu le sexe de cette façon. Elle avait toujours vu ça comme un moment intime, personnel. Où deux personnes, quel que soit leurs intentions, avaient pour but de s’offrir l’une à l’autre. Que ce soit pour dominer ou autre chose, le fond était le même ; on faisait l’amour car à la base, il y avait une attirance, une attraction. Si tout n’était que réellement pure souffrance, on ne se donnerait pas la peine de faire l’amour, car le souffrant finirait par ressentir du plaisir, immanquablement. Tout ceci pour dire qu’Aemiliane comptait bien faire découvrir à Theorem ce que c’était que réellement faire l’amour. Et pas servir d’esclave ! Elle le lui montra en se mettant à se dandiner sur place, chevauchant son timide sexe qui n’arrivait pas à la satisfaire entièrement.

Mais ce n’était pas grave ! Elle endurait et supportait, rien que pour lui faire plaisir. Elle poussa de petits gémissements, alors que ses seins remuèrent de haut en bas tous ses allers et venues. « Haa ! » Couina-t-elle, en se mordillant la lèvre. Elle finit par entendre son amant gémir, et lui déclarer qu’il allait jouir. Oui ! Voilà, c’était ça qu’elle voulait ! Qu’il jouisse, qu’il goutte à cette délivrance ! Souriante, l’ingénieure hocha de la tête et redoubla d’effort, tentant d’enfoncer la trique de Theorem bien en elle.  Le temps s’égraina, et l’Amiral finit donc par s’abandonner, jutant en elle. Son orgasme fut des plus plaisants à voir, et à entendre, tellement Aemiliane avait l’impression de lui apporter quelque chose de nouveau.

Elle sentit sa chaude semence gicler dans son con, la remplissant généreusement. Un sourire heureux orna son visage, et tendit qu’elle continua de se dandiner un peu, elle regarda intensément son amant. « Alors, ça fait du bien n’est-ce pas ? … Mais attends la suite mon beau ! » Lui déclara-t-elle, en retirant son sexe. Elle se mit à quatre pattes puis se hissa au-dessus de lui, tel une féline. Son sourire malicieux ne la quitta guère, et elle finit par plaquer contre corps celui de Theorem. Sa poitrine se lova contre son torse glabre, et ses petits tétons des plus féminins. Son visage s’approcha, et elle ne put s’empêcher de venir lui déposer un grand baiser sur la joue. « Tu vas gouter à la fellation, et à la sodomie aujourd’hui … Je veux que tu prennes conscience de quoi tu passes à coté chaque jour ! » Lui susurra-t-elle à l’oreille, avant de venir capturer ses douces lèvres avec les siennes.

Et hop ! Voilà qu’elle lui donna un énième baiser, doux et savoureux. Sa langue joua furieusement avec la sienne, alors qu’elle serrait ses lèvres de par les siennes. Un délicieux échange de salive eut lieu, rendant l’étreinte des plus mouillées. « Hmmmm ! » Couina Aemiliane, semblant adorer ce baiser. Le temps fila, et elle finit par y mettre fin. Tout sourire, elle se redressa, restant à califourchon sur lui. D’un geste élancé, elle retira son haut, dévoila ainsi sa poitrine mise à nue. Elle saisit ensuite les poignets de son doucereux amant, et lui fit poser ses mains sur ses beaux mamelons. « Viens y gouter mon beau, ils sont tout à toi … » Lui déclara-t-elle, les joues toutes rouges et les tétons en train de pointer. Ce qu’elle voulait était très simple ; elle voulait que Theorem goute à ses seins … Peut-être n’avait-il jamais eu l’occasion de faire une telle chose ?

Ce moment intense et libérateur arriva soudainement, comme une vague qui submerge, une lame de fond faite de plaisir où la psyché de Theorem se fit submerger. Il n'avait pas connu ça depuis si longtemps que son expression de plaisir fut totalement désarçonnant. Ses yeux se révulsèrent vers le haut, quasiment cachés derrière ses paupières. Sa langue sortie de sa bouche entre-ouverte laissa échapper quelques filets de bave alors qu'il gémissait et essayait de parler d'une façon incohérente. C'était mignon et ridicule à la fois. Un authentique ahegao... Son sperme quasiment vierge pénétra le con chaud d'Aemiliane, peut être un vain espoir de la mettre enceinte et de partager ses gènes avec elle... Mais ça ne se faisait pas comme ça en inter-espèce. Theorem resta tout tremblant, dans une sorte de transe sexuelle alors qu'il redescendit sur terre tout doucement. Il entendit une question, de savoir si c'était bon, s'il avait apprécié...

"Ouuuiiiiii...."

Sa voix était encore enrouée par le plaisir et la tension musculaire. Il la sentit contre elle et vint l'embrasser. Ce contact fut doux au départ, puis furieux et passionné. Il ferma les yeux en jouant avec sa langue. Une fille ! Une fille l'embrassait ! Ces déesses sur terre ! Une d'elles s'intéressait à lui ! Il vivait probablement l'expérience la plus intime et la plus intense de sa vie pour le moment. Son corps n'arrêtait pas de battre la chamade alors qu'elle vint à lui offrir sa poitrine. Des seins ! Ses mains libérées s'appliquèrent contre ses seins. Ses doigts s'enfonçaient un peu dans sa surface moelleuse... Kami, des seins ! Des vrais seins ! C'était différent des flotteurs pleins de silicones d'Ishtar... Il n'avait plus souvenir d'avoir vu des seins, et encore moins d'en avoir touché ! C'est comme si Aemiliane était une iconoclaste. Le dressage de Theorem fait de privation et d'interdit était en train d'exploser. Il avait l'impression que ce long processus qui l'avait changé en sextoy et en travelo s'effritait et faisait de lui le preux chevalier qu'il était avant de devenir un esclave, un bien... Il se jeta dessus comme un affamé, suçant ses tétons en gémissant, comme si on lui tendait un bonbon après l'avoir privé de sucrerie pendant des années. Il suça ses seins, la léchant et même la mordilla avec impatience. Theorem redevint dur quasiment aussitôt et mouillait du cul. Elle avait parlé de sodomie et c'est vrai qu'il avait envie de se faire enculer, là maintenant... Il serait à jamais bi de toutes façons. Mais il savait... Il savait que tout ceci était un plaisir coupable, un tabou, un interdit. On lui avait bourré le crâne avec le fait qu'il serait à jamais une lope, un trou à bite, une pédale... Et que les filles étaient "hors limites". La punition serait terrible si elle apprenait... Et rien que l'odeur féminine de cette fille resterait sur lui...

"Han... han... Encule-moi, Aemiliane ! Divine déesse ! Encule-moi bien fort dans ce lit ! Fais-moi payer d'avoir souillé ta chatte avec ma semence de sous-homme !"

Son dressage était d'une terrible efficacité. Il revenait toujours, malgré tout.