Les
ceintures-godes de l’armée impériale étaient particulières. Oh, il s’agissait, en apparence, de simples ceintures surmontées d’un gode (voire de godes intérieurs pour les plaisirs partagés),
mais, avant de les utiliser, on les remplissait d’un liquide spécial, à l’aide de
tonneaux remplis de ce liquide blanc. Ce liquide était un mélangez de sperme et de cyprine, une décoction spéciale dont le but était de purifier l’anus des hommes. C’était une invention propre à Imeriän, qui, dans l’imaginaire collectif, avait pour but de purifier les hommes.
Un immense rituel allait donc avoir lieu, mais, avant qu’il ne commence, la bouche de la Reine s’éclaircit, sa main se redressant :
«
Le Prince en premier... Que son armée de cloportes et de loqueteux le voient se transformer en une petite fiotte. À vous l’honneur, Générale... Purifiez cette merde, faites-en un parfait chien obéissant. Ici, maintenant, là où tout le monde peut vous voir... Allez, nettoyez-moi notre invité. »
Les mots de l’Impératrice résonnèrent le long de la troupe de Mercure, amenant
sur les visages des soldates des sourires moqueurs et des regards concupiscents. Toutes les soldates aimaient Mercure, une femme à la fois forte et belle. Qui n’avait pas envie de coucher avec elle, ou n’avait pas déjà couché avec elle ? Toutes savaient que Mercure était une guerrière terrifiante, qui se faisait un point d’honneur à défier personnellement quiconque remettrait en position ses talents de stratège et de guerrière. Elle était hargneuse en bataille, et hargneuse au lit. Les soldates qui avaient couché en avaient fait les frais, car leurs hurlements avaient de quoi réveiller n’importe qui ayant le malheur de dormir à côté. Mercure était une spécialiste des sodomies brutales.
Vénus ayant requis que le rituel passe d’abord par la sodomie du Prince, des servantes se rapprochèrent rapidement. Dans leurs fines robes et ancestrales, ces femmes, les Nymphes, étaient des créatures magnifiques, d’une beauté terrifiante. Elles étaient les servantes personnelles de l’Impératrice, choisies à la naissance, formées pour être belles et perverses. Les Nymphes préparèrent donc le rituel, soulevant le Prince. Tibodor gémit en se tortillant, essayant de les frapper, mais les Nymphes étaient aussi belles que fortes, et n’eurent aucune difficulté à le mettre sur l’autel.
La scène se dressait, et, tandis que Mercure se préparait, les Nymphes, sous le regard excité de l’armée, entreprirent d’
attacher le Prince en position de chien, avec le cul redressé. Elles agissaient professionnellement, sans attouchements, et, comme on pouvait voir à travers leurs robes, on pouvait voir qu’elles portaient des ceintures de chasteté, chacune disposant d’un
plug anal niché dans les fesses. En étant recrutées par les services de l’Impératrice, les Nymphes avaient confié âme et corps à l’Impératrice, et c’était elle qui décidait quand elles faisaient l’amour. Elles étaient, autrement dit, des idoles, ou, de manière plus injurieuses, des fanatiques, prêtes à mourir sur simple ordre de l’Impératrice.
On attacha donc ferment Tibodor, tandis que la ceinture-gode était confiée à Mercure. Dans un sourire amusé, car sachant très bien qu’elle était l’attention de plusieurs centaines de personnes, y compris de la Reine, elle
défit donc sa tenue, puis
enfila le gode-ceinture, avant de le remplir en tournant la manivelle, déversant à l’intérieur le fameux liquide, ce mélange sexuel propre à Imeriän.
Le rituel allait donc commencer... Et un sourire perla sur les lèvres de Vénus, qui crispa ses magnifiques mains sur les accoudoirs de son fauteuil.
L’auditoire tout entier retenait son souffle... On murmurait faiblement, et Mercure commença par une bonne vieille claque...
Puis s’enfonça en lui.
Le Prince poussa un couinement de douleur, de véritables glapissements, se tortillant sur l’autel... Puis, quand le corps de Mercure s’aplatit sur lui, comme un marteau venant écrabouiller un clou, il s’effondra sur l’autel, sa tête venant taper contre le rebord de ce dernier. Vénus se mordilla les lèvres, ressentant très clairement les cris de souffrance de l’homme, des cris délicieux et magnifiques. Ses cuisses se resserrèrent, tandis qu’elle mouillait sur place
*
Mercure, oh ma Mercure...*
Toujours aussi passionnée, la femme remuait en lui, avec une force terrifiante... Et, petite particularité de cette ceinture-gode, des boules de geisha se trouvaient à l’arrière, ce qui faisait que, quand Mercure remuait,
ces boules s’enfonçaient dans son fondement, maximisant le plaisir. Les sangles cliquetaient, se crispaient, et Thibodor gémissait, se tortillant sur place.
Vénus s’éclaircit alors la voix :
«
Générale ? Générale ?! »
Elle attendit que l’intéressée tourne la tête, et, en souriant légèrement, l’Impératrice reprit :
«
Inutile d’y aller gentiment, ou de vous retenir, Générale... Montrez-lui qu’il n’est qu’une bête. Baisez-le comme un chien, comme le sexe faible qu’il est. Donnez un grand coup de reins, et enfoncez-vous totalement en lui, puis baisez-le jusqu’à satiété... »
La ceinture-gode était toujours reliée au tonneau, ce qui faisait que, plus Mercure allait le prendre, et plus le liquide allait se remplir dans son corps. L’idée était de vider une bonne partie du contenu du tonneau dans son corps... Et, suite à son ordre, Vénus eut le plaisir de voir le corps de Mercure partir en arrière...
...Puis Mercure s’enfonça sèchement en lui, faisant atteindre à Thibodor des sommets de douleur.
Mais qui irait le plaindre ?