Étant une Déesse, Vénus avait naturellement des ambitions et des fantasmes plus intenses et plus poussées que de simples humains normaux. C’est ainsi que, en matière de sexe, elle était insatiable, et toujours très gourmande. Elle s’était même parfois demandée si Mercure ne s’était pas musclée et formée initialement juste pour pouvoir maîtriser les ardeurs de sa sœur. La grande Déesse se devait d’être une femme insatiable et gourmande, car elle était la Déesse d’Imeriän. Même son urine était divine ! Thibodor se faisait pisser dessus, et Vénus soupirait joyeusement. Les gens le savaient, la Reine était une ondiniste convaincue, et il lui arrivait parfois de se retenir d’uriner pendant une heure, juste pour pouvoir se vider généreusement, soit sur une Nymphe, toujours heureuse de boire son liquide, soit sur un homme. Et, en disant ça, Vénus ne plaisantait pas. Dans certains régions reculées, on vendait des bocaux contenant l’urine de Vénus, afin de les revendre, en prétextant qu’ils étaient magiques, et soignaient les plaies. Tout ce que la Déesse touchait ou émettait était, par essence, divin, car elle était la Grande Déesse, et un fort culte de personnalité tournait autour d’elle. Qui n’avait pas envie de coucher avec elle, ou, ne serait-ce que de baiser ses pieds ? Point de viol ; quand elle désignait quelqu’un pour coucher avec elle, si ce dernier refusait, il encourait la peine de mort, voire le bannissement ! Vénus était une Déesse omnipotente. Après l’Anarchie et la grande période de chaos qui avait duré des siècles, il avait été nécessaire de passer d’un extrême à l’autre. Chacun savait que Vénus était la Grande Déesse, celle qui commandait au sein du Fort-Olympe.
C’est donc avec joie qu’elle urinait sur le Prince, ce dernier se tortillant faiblement. On l’avait violé, torturé, humilié... Brisé. Et, quand son regard se tournait, c’était pour voir toute son armée en train de subir les mêmes humiliations. Qu’ils soient grands, gras, gros, forts, ou musclés, tous ces hommes se tortillaient sur le sol, enculés comme des chiens, et il en voyait déjà certains succomber, la bave aux lèvres, la tête redressée. Les soldates d’Imeriän rigolaient, gloussaient, giflaient ces hommes, les éduquant en les brisant. Ils ne seraient plus jamais des soldats. On les raserait, on les tondrait, on les forcerait à maigrir, en les internant dans des camps de rééducation, où ils en sortiraient neufs. Après la purification émanant de la Purge, ils seraient éduqués dans les centres de Neptune. Mais Thibodor, lui, resterait au Palais... Même si Vénus n’avait rien contre l’idée d’aller voir Neptune, sa « sœur ».
En effet, toutes les Déesses étaient officiellement sœurs entre elles, mais ce n’était qu’avec Mercure que Vénus partageait un lien de sang, car elles étaient toutes les deux nées de la même mère et du même père, alors que les autres Déesses avaient connu d’autres pères. C’est ainsi que l’héritage avait lieu. Chaque fille de Vénus était la réincarnation d’une Déesse. Et Neptune, elle, avait été assignée à la formation des prisonniers et au dressement des esclaves, une tâche très importante, car elle permettait à la société de tenir. Imeriän, perversion exclue, fonctionnait sur un système inspiré de l’Antiquité, où les esclaves étaient le poumon économique de ces sociétés... Et les hommes les plus retors finissaient dans les arènes.
Mais Thibodor, lui, était brisé, et recueillait l’urine de Mercure et de Vénus en même temps, les deux femmes allant joyeusement lui pisser sur le visage. Il se dandina encore un peu, fermant les yeux, le visage recouvert de pisse, tout comme ses cheveux, son ventre... De l’urine avait aussi éclaté sur sa queue, et, quand les deux femmes eurent terminé, Thibodor était définitivement brisé. Quand il ouvrit les yeux, sa rage avait disparu au profit d’une sorte d’abattement, de résignation... Mais Vénus lisait toujours la rage en lui.
Un sourire amusé vint ainsi orner les lèvres de la femme.
« On dit que l’urine des Dieux sert à cautériser n’importe quelle plaie, petit Prince... Je viens d’en gaspiller beaucoup sur toi... Mais, si tu veux que je te confie une anecdote, sache que je n’ai pas de toilettes chez moi... Tu seras mes toilettes... Au moins pour l’urine. Pour les excréments... Disons que ça dépendra de ta docilité. »
Un sourire pervers éclaira ses lèvres, tandis que les yeux de Thibodor s’écarquillèrent, le jeune Prince étant visiblement paniqué à l’idée de manger la merde de Vénus. En souriant, cette dernière se redressa, et posa ses mains gantées sur les hanches de Mercure.
« Ma chérie... Tu m’as tellement manqué... »
Et hop ! Vénus alla à nouveau l’embrasser, tendrement, tout en fourrant sa langue dans sa bouche.
Pendant ce temps, autour d’elles, l’orgie collective se poursuivait...