Le temps se mourrait, la mer se desséchait ! Et tout cela à cause des humains. Ryujin venait d’assister à un choc pétrolier et cela avait été un vrai marasme. Il avait senti dans son cœur comme dans ses tripes la violence du choc et le poison de cette eau de roche jusque dans son sang, comme un poison qui était si difficile à éliminer. Cela avait entrainé chez lui une sorte de violente fièvre particulièrement dévastatrice. Elle n’avait pris fin qu’avec la fin du nettoyage de l’océan. Oh, il en restait, mais ça, ryujin en faisait son affaire. L’être humain était un destructeur par nature.
La scène avait été violente. Au Lycée de Seikusu, il avait commencé à trembler, comme une crise d’épilepsie, sauf qu’après ça avait été pire. Toute les arrivées d’eau avaient sauté, avait été ravagées alors que le bâtiment principal commençait à s’imbiber d’eau… ça il ne l’avait pas fait exprès. Par contre, uen fois « remis » il avait filé sur la plage et il avait plongé dans l’océan pour se requinquer. Et c’était là que tout avait vraiment commencé.
Il n’avait nullement préparé ses armées marines à une guerre, jamais. Il avait juste fait ce que n’importe qui aurait fait à sa place : il avait laissé éclater sa colère. Une colère à l’image du dragon qu’il était : puissante. Infinie. Depuis un mois, aucun bateau n’avait pu entrer ou quitter un port japonais. Les vagues, de plus en plus hautes ne tarderaient pas à devenir de véritables tsunamis si cela continuait. Bref, le marasme évident pour tout le pays. Viser une petite ile était tellement plus simple qu’un continent…il commencerait par là, et ensuite il étendrait sa colère. Il ne resterait aucune terre habitable ! Jamais plus ! Une vraie planète bleue. Enfin.
Bon nombre avaient essayé, bon nombre s’y étaient cassé les dents. Pas lui. Car il ne comptait pas laisser de rédemption possible. Trop tard ! Sous sa forme draconique, la forme qui lui permettait d’user de tout son pouvoir, de toute la magnificence des forces de l’océan, et de toute leur horreur en même temps. Les vagues de monstres marins se répandraient et finiraient après le travail. Bonne méthode, non ? Il eut un puissant rugissement de colère, audible à des dizaines de kilomètres à la ronde. Le mélange du rugissement du lui, du barrissement de l’éléphant, et avec un côté indéfinissable qui devait ans doute se rapprocher du dinosaure.
Une présence pourtant semblait défier la toute-puissance de Ryujin ; Une puissance sans doute bien trop terrestre et bien trop terrienne Pas une question de puissance brute, mais une question de nature, on ne contrait pas la mer avec la terre. On subissait la mer. La mer était, par essence, le déchainement incontrôlable, car ‘eau était mouvement, changement, bon comme mauvais. Salvateur comme destructeur.
Il reconnaissait au moins en cette puissance l’apanage d’une divinité et ne put qu’émettre un nouveau hurlement, de défi cette fois alors qu’il sillonnait l’eau pour rejoindre la côte japonaise vers la ville de Seikusu. La présence était au port, au bout de la jetée. Sur une sorte de Yacht. Ils venaient de lever les amarres. Bande d’idiots ! Peut-être pensait-elle qu’ainsi elle le stopperait ? Vain ! Stupide ! La mer était son domaine ! Le sien et celui de personne d’autre !
Ryujin s’approcha, sous l’eau, et émergea d’un coup d’un seul, venant heurter la coque du bateau qui rompit dans un craquement métallique. Il regarda le bateau et pour empêcher toute survie fit s’enfoncer immédiatement le bateau à l’aide d’une profonde lame de fond. Mais il y avait encore de la puissance à la surface. Trois êtres se débattaient dans l’eau pour rester en surface… une femme et deux hommes en noir. Des gardes du corps ? Non, sans doute des matelots, ils étaient si petits qu’il était difficile de voir distinctement les couleurs des tenus… c’était comme si un homme cherchait à lire une écriture sur le dos d’une fourmi…
« Vous êtes finis ! »
Nouvelle lame de fond, les eux hommes disparurent, seule restait la jeune femme au pouvoir divin. Il émoit un nouveau rugissement et plongea sur elle, comme pour l’avaler. Mais il se contenta de la saisir entre ses dents pour replonger avec elle dans les abysses. Il l’entrainerait ainsi, entre ses crocs, coincée, meurtrie peut être un peu – mais un ou deux bleus n’a jamais fait de mal à personne - dans un endroit où nul air ne viendrait… les profondeurs. Et il continuerait bien au-delà… jusque chez-lui. Il lui montrerait ce qu’il coûtait de s’opposer à un Dieu. Il l'emmenait sous les eayx, dans son paialis de perle et de corail, la plus belle merveille du mponde, même si elle était insoupçonnée. Là bas, ce serait respirable.
Il la déposerait sur le sol de marbre veiné de couleurs irisées. et ensuite il aviserait