«
Je vais te faire l’amour, Akiko »... Han ! Elle venait de le dire ! Et elle répéta ensuite, pour que ce soit bien clair. Ce fut comme si on venait d’injecter dans le corps de la jeune lycéenne un vaccin du bonheur, qui déferlait en elle, et la remplissait de bonheur. Tremblant sur place, elle sentait les mains de Kurokawa-senseï remonter le long de ses belles et chaudes cuisses. Sous ses vêtements, Akiko portait des
sous-vêtements noirs et violets à dentelle, étrangement similaires à Kurokawa-senseï, et qui lui avaient été donnés par Warren-san, de tels sous-vêtements étant très chics. Elle sentait donc les mains de la
senseï remonter, tandis que, de sa tendre voix de velours, cette dernière lui glissait qu’elle ne comptait pas lui faire l’amour ici, mais
chez elle... Et que ce serait long... Tant de promesses, tant d’invitations... Oh, Akiko, à ce rythme, allait faire une overdose de bonheur ! Elle n’arrivait tout simplement pas à croire à la chance qui était en train de lui tomber dessus, et ses yeux étaient tout émerveillés... Non seulement Kurokawa-senseï allait lui faire l’amour, mais elle comptait visiblement faire durer ça toute la nuit. Cette perspective était si belle, si incroyable, si magnifique, que... Qu’Akiko était
en train de mouiller !
De plus, avant d’aller au parking, elle lui promit un avant-goût, et, comme si un chat avait arraché sa langue, pour seule réponse, Akiko hocha la tête de haut en bas, confirmant ainsi tout ce que disait sa
senseï, sa Maîtresse. En ce moment, elle se voyait davantage comme une sorte d’élève privilégiée que comme une élève normale recevant un cours particulier. Elle était davantage une sorte d’
apprentie, une apprentie transie d’amour... Et l’apprentie se mit à soupirer quand les doigts de Kurokawa-senseï remontèrent, et s’approchèrent de sa culotte, ses ongles venant caresser sa fleur intime, ce fin espace qui se trouvait au milieu de son sous-vêtement.
«
Hnn... »
Elle ne put que gémir, et se mordilla les lèvres, se forçant néanmoins à bien regarder sa Maîtresse, afin que cette dernière puisse voir tout el désir se lisant sur le visage de la jeune Akiko. Ses seins devenaient très douloureux, car ils avaient gonflé de volume, une sensation qu’elle ressentait beaucoup avec Mélinda, mais, ici, elle avait le sentiment qu’ils avaient décuplé par rapport à ce qu’elle sentait ordinairement avec son amie... Ce qui, bien entendu, était totalement absurde, mais son cerveau ne réagissait plus de manière rationnelle en ce moment.
La respiration d’Akiko était emballée, précipitée, autant de gestes qui trahissaient son excitation nerveuse. Une excitation qui était palpable, visible sur son visage, autant que le nez au milieu de la figure, et qui amena donc Kurokawa-senseï à lui dire qu’elle allait s’occuper de sa tension, de sa nervosité... Ce qui ne put que faire rougir davantage la jeune femme.
«
O-Oui, Senseï... » déglutit-elle lentement.
Son corps avait effectivement un
grand besoin qu’on le soulage, et elle se reprochait intérieurement la pauvreté de ses répliques. Mélinda lui avait mis un
gag ball sur les lèvres une fois, en lui disant que, si elle n’arrivait pas à parler, il était inutile de la forcer. Kurokawa-senseï, elle, avait donc accès à sa culotte, et tira lentement dessus. Les cuisses d’Akiko se crispèrent inconsciemment, mais elle écarta ses cuisses, tout en sentant des frissons parcourir son corps. Le fin morceau de tissu glissa... Donnant lieu à un compliment de Kurokawa-senseï sur son épilation.
À nouveau, Akiko devint cramoisie, et ne put que soupirer un bref :
«
Me... Merci... »
Kurokawa-senseï avait soulevé sa jupe pour mieux voir, et, effectivement, elle s’épilait... Une autre éducation prodiguée par Warren-san, qui avait vu sa toison de poils pubiens, et lui avait dit qu’une femme devait s’épiler, afin de s’entretenir. Elle lui avait montré comment faire, en lui expliquant qu’elle-même s’épilait presque tous les jours. Akiko avait eu peur au début, car elle craignait de se faire très mal, et, comme elle avait beaucoup d’imagination, elle visualisait sans peine des scénarios d’horreur. Mélinda et les autres membres de son manoir lui avaient donc montré, et, quand elle avait compris que, non seulement ce n’était pas douloureux, mais aussi assez facile, elle avait entrepris de le faire régulièrement, toujours dans l’optique de plaire à Kurokawa-senseï. En conséquence, voir cette dernière ravie ne pouvait que flatter l’orgueil d’Akiko, qui s’empressa de préciser :
«
C’est... C’est pour vous que je m’épile, Kurokawa-senseï, afin de... De vous plaire, et... Haaaa... !! »
Sa phrase fut coupée par le doigt curieux de sa
senseï, qui se faufila en elle, jusqu’à trouver ce bouton rose. Elle le titilla au bout de quelques secondes, faisant jaillir la mouille d’Akiko. D’une main, elle tenait sa culotte, et, de l’autre, elle la
masturbait, une image... Magnifique...
Jouissive. Akiko se tortillait sur le siège, et avait désormais du mal à conserver les yeux ouverts, tant le plaisir était intense, et tant elle visualisait cette image... Avec elle en train de se dandiner sur le fauteuil, et sa
senseï assise devant elle, le corps presque affalé sur le sien, en train de la masturber.
«
Hunnn... Tou... Toute la journée, Ku... Haa... Kurokawa-senseeeeï... »
Vu son état d’excitation (et de douleur, car ses seins continuaient à l’élancer douloureusement), elle ne pouvait pas lui dire que, même malgré la peur d’avoir choqué Kurokawa-senseï, elle s’était masturber ce matin en pensant à elle, ainsi que ce midi. Elle mangeait à Mishima, mais le lycée était tellement grand qu’il était facile de trouver des coins tranquilles. Régulièrement, elle voyait des couples occupés à se faire l’amour dans des salles de cours, leurs gémissements se faisant entendre depuis les couloirs. Elle, elle avait choisi de se masturber dans des toilettes éloignées, glissant ses doigts dans sa fente en imaginant la langue de Kurokawa-senseï venir la lécher langoureusement... Et, au-delà de ces songes, toute la journée avait été intégralement tournée vers elle...
Ce qui se passait ici dépassait de loin tout ce dont elle avait pu rêver, et elle comprenait mieux pourquoi Warren-san avait tant insisté pour qu’elle le fasse...
*
Elle le savait... D’une manière ou d’une autre, elle savait ce qui allait se passer...*
Et ce qui se passait était magnifique. Elle soupira encore, et sa main gauche vint alors son sein gauche, le pressant, comme pour soulager la douleur qui pointait le long de ses tétons... Et, pendant ce temps, sa mouille fusait rapidement... Témoignant de l’imminence de son orgasme... Son
premier orgasme de la soirée.
Une soirée qui promettait d’être inoubliable...