Identité : Cordélia, « Bijou de la Mer ». Thelxiope (dans la langue des sirènes) qui signifie « celle qui enchante ».
Âge : 200 ans (ce qui correspond plus ou moins à l'adolescence chez les sirènes), environ 18 ans physiquement.
Sexe : Femelle
Race : Sirène des eaux (Créature)
Sexualité : Bisexuelle (les sirènes et tritons le sont toutes et tous)
Physique : Cordélia a des physiques très divers. En effet, elle possède une étonnante et puissante capacité de camouflage qui lui permet de changer plus ou moins son apparence et sa couleur, que ce soit dans l'eau ou sur la terre ferme. Oui, car notre sirène peu sans aucun mal troquer sa jolie queue de poisson contre de jolies jambes humaines. Cependant elle gardera toujours des traits particuliers à sa race comme des écailles le long de ses jambes et de ses bras, une queue caudale terminée par une nageoire ou encore des oreilles en branchies. Mais il est vrai que parfois, il est assez difficile de déceler ce genre de particularité physique si on y regarde pas de très près, car elle affine et réussie de plus en plus ses transformations.
Cordélia n'a donc pas de physique fixe. Cependant il en est une qu'elle et son peuple chérissent tout particulièrement (voir avatar). Une longue chevelure noire, des oreilles en nageoires, deux petites antennes sur le haut du crâne, une queue caudale d'environ 60 à 70cm se terminant par une nageoire et des écailles très fines le long des jambes semblant rappeler ces collants que les humains portent. Ces écailles sont d'ailleurs si petites et si fines qu'elles sont presque aussi douce que la peau. Rien à voir avec les écailles de poisson ordinaires. Leurs mains et leur pieds sont tous légèrement palmés et pour terminer, si leur peau a la même couleur chair que les humains dit « blancs », leurs écailles leur confèrent également des couleurs magnifiques et très vives comme du bleu, du vert, du rouge, du orange, du violet, du jaune, etc.
Pour se mouvoir dans la mer, ils disposent évidemment toutes et tous de leur queue de sirène si connues. Les yeux bruns ou noirs n'existent pas chez eux. Ils sont bleus, gris, verts ou même plus rarement dorés ou violets.
Chaque membre du peuple de Cordélia dispose d'un sexe dit « dominant » et d'un autre dit « récessif ». Autrement dit, les mâles disposent non seulement de leur sexe masculin, mais sont aussi dotés d'un orifice plus discret et féminin et donc d'un utérus. Ils peuvent donc porter une progéniture jusqu'à leur terme eux aussi.
Quand aux femelles, elles disposent de leur sexe féminin habituel, mais peuvent également se doter d'un pénis soigneusement dissimulé dans leur chair et donc complètement invisible lorsqu'elles ne s'en servent pas. Cordélia, elle, les a bleus comme l'eau pure.
Les sirènes font toutes environ 1m80, mais les mâles peuvent mesurer jusqu'à 2 mètres. Les femelles sont toutes minces avec plus ou moins de formes (l’anorexie ou l'obésité n'existe pas). Même chose pour les mâles dont la musculature peut cependant varier, sans pour autant être excessif.
La coiffure et la longueur de cheveux des individus peuvent également varier selon les goûts et les envies.
Les sirènes et tritons sont toujours totalement nus, évidemment. Mais lorsqu'ils veulent se fondre parmi les humains (chose extrêmement rarissime), ils peuvent se vêtir d'habits simples s'il en trouvent.
Caractère : Cordelia est une sirène dynamique qui possède beaucoup d'entrain, se montre joviale, sympathique, chaleureuse et accueillante. Elle est originale et s'intéresse à des sujets divers, tant au plan créatif qu'intellectuel, ou plus simplement ludique. Toutefois, comme elle est hypersensible, elle peut apparaître dans un premier temps réservée, méfiante, voire inhibée. Sa véritable nature est autoritaire et volontaire, même si son hyperémotivité trouble parfois son équilibre. Cyclothymique et ayant des réactions vives, elle peut se montrer, du fait de cette inégalité d'humeur, instable ou versatile. Par ailleurs, elle est nerveuse et excitable, ce qui ne facilite guère ses échanges avec les autres. Tantôt repliée sur elle-même, tantôt bavarde et enjouée : il n'est pas toujours facile de saisir sa véritable personnalité. Fière, elle est partagée entre son désir de paraître, d'arriver, de diriger sa propre vie et une tendance à rechercher la facilité. D'esprit vif, elle est critique, cynique et sensible à l'humour. Elle est adaptable, rapide, vive et d'une nature rieuse, souvent plus préoccupée de jeux que de travail. Elle déteste être reléguée au second plan et explose en colères violentes lorsqu'elle estime avoir été lésée. Sensible à l'esthétique ou à l'art, elle aime développer ses dons en ces domaines, car, lorsqu'elle est motivée, Cordelia est capable de donner beaucoup d'elle-même.
Elle aime parler, communiquer, s'exprimer, créer, s'amuser, et les jeux sont loin de la laisser indifférente. Originale, elle s'intéresse à la mode et à tout ce qui est d'avant-garde. Elle veut être remarquée et peut avoir tendance à cultiver sa différence au point d'apparaître à part, soit par ses prises de positions intellectuelles, soit par sa manière de se comporter. Côté cœur, elle aime plaire avant tout et montre en général le meilleur d'elle-même. Pourtant Cordelia est timide et se réfugie, lorsqu'elle est blessée, dans son jardin secret. Cette attitude en opposition avec son apparente aisance risque de déconcerter ses partenaires. Elle se sent incomprise, mais ne fait pas toujours ce qu'il faut pour ne pas l'être, préférant être devinée au-delà des mots...
Histoire : Il était une fois, dans les profondeurs de l'océan, une cité depuis longtemps enfouie et accueillant depuis des millénaires et des siècles le peuple des océans, des mers et des eaux. Celui des sirènes et des tritons que l'on nomme encore aujourd'hui Atlantis ou encore l'Atlantide. La vie y est calme, paisible, pacifique. Composée de chants, de musiques, de rires, d'amour, d'amitié, de solidarité... une sorte de paradis sous-marin que nul être humain n'a jamais découvert. Le peuple Atlante est en effet très mystérieux et tient plus que tout à garder le secret de son existence. Chacun d'entre eux préférera mourir plutôt que de dévoiler l'emplacement de l'Atlantide.
Ce jour-là était un jour comme les autres. Le silence des profondeurs n'était dérangé que par les chants audacieux des baleines aux alentours et on attendait plusieurs naissances. L'un des nouveaux nés, sorti tout droit des entrailles de sa mère, était une petite sirène que l'on nomma Thelxiope. Ou plus simplement, Cordélia. Elle semblait être une sirène ordinaire et pourtant, sa destinée allait bouleverser les habitudes paisibles et tranquilles de ce peuple sans histoire.
Cordélia grandit. Elle était une jeune sirène belle, douce et impétueuse. Férue d'aventures et de jeux, elle aimait plus que tout parcourir les mers avec quelques amis. Collectionner les algues et les diverses plantes des mers, taquiner et fuir les requins, faire la course avec les dauphins, piquer une sieste sur le dos des baleines. Une vie merveilleuse en somme, celle d'une jeune sirène, qui dura environ deux cent ans. C'est à peu près vers cet âge là que les sirènes et les tritons deviennent assez mâtures, sexuellement parlant surtout. C'est l'âge où on regarde sa meilleure amie d'une autre manière, ou on papillonne des paupières face à un ami d'enfance. Alors commencent les premières effluves, les premiers charmes et les parades nuptiales. Il arrive que certains individus choisissent et gardent un seul et unique partenaire tout au long de leur vie. Mais d'autres jeunes préfèrent plutôt batifoler à droite et à gauche avant de faire leur choix.
Ce fut le cas de Cordélia. Elle avait beaucoup de mal à s'attacher et ne trouvait jamais aucun triton à son goût, aussi intelligent et fort soit-il. Les prétendants étaient pourtant fort nombreux.
Puis un jour, elle assista de nouveau à la Grande Parade amoureuse qui avait lieu tous les ans vers le printemps. Une journée où les Atlantes passaient leur temps à chanter et danser en chœur en s'échangeant des mots d'amours et se prouver à quel point ils s'aimaient. Une journée très prisée des jeunes sirènes et tritons pour trouver leur moitié également. On y célébrait souvent plusieurs mariages. Cette parade fut une des plus belle à laquelle elle ait pu assister.
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Elle ne trouva pas l'élu de son cœur non plus ce soir-là. Triste et mélancolique, elle décida de quitter les festivités plus tôt que prévu et s'éloigna d'Atlantis, nageant longuement, l'esprit vagabond. Elle croisa nombre de créatures marines, mais les ignora, s'enfonçant encore et encore dans les étendues vastes de l'océan. C'est alors qu'elle eut l'idée stupide et dingue de se rendre vers la surface. Il était rare qu'un Atlante s'y risque. On n'avait guère recensé plus de six cas depuis des dizaines de milliers d'années. Et aucun n'était revenu. Pourtant, elle ne put résister. C'était comme si son cœur parlait à sa place, comme si quelque chose l'appelait. Alors, elle s'élança, droit à la verticale, pourfendant les eaux à une vitesse folle.
Il lui fallut un long moment pour enfin apercevoir la clarté étrange et saisissante de l'autre monde. Arrivée à une distance assez courte de la surface, elle hésita un peu. Mais l'envie irrésistible de découvrir l'air libre la reprit de nouveau.
Sa tête creva la surface. Immédiatement, elle avala de l'air et toussa un peu. Mais elle ne craignait rien, car elle pouvait également respirer cet air inconnu. Elle regarda tout autour d'elle. Elle s'attendait à ne voir que l'immensité de l'océan et pourtant, au lointain, elle décela une terre. Sa curiosité fut plus forte que la raison et elle se dirigea droit dans cette direction.
Une fois près du rivage, elle observa les alentours. Il s'agissait très certainement d'un grand continent, car elle ne voyait pas le bout de ces terres. Elle savait évidemment que son corps était capable de se transformer pour marcher sur la terre ferme, puisqu'elle le faisait à Atlantis. Mais allait-elle oser ? Elle hésita une minute, puis se dit qu'elle n'avait pas fait tout ce chemin pour rien. Puisant dans son courage, elle s'approcha, encore, venant glisser son ventre sur le sable tandis que sa queue de sirène se transformait en deux longues jambes fines et interminables. Une fois après s'être assurée de nouveau qu'elle était belle et bien seule sur cette plage, elle se hissa sur ses jambes et commença à avancer. Elle chancela un peu. Marcher sous l'eau n'avait rien avoir avec le fait de marcher sur la terre en plein air.
Sa démarche n'était donc pas très assurée, mais elle parvint à avancer sans trop de mal. Elle suivit son instinct, qui la poussa à pénétrer dans une forêt danse et obscure. Tout ce qu'elle voyait l'émerveillait. Elle avait un peu peur, c'est vrai, mais découvrir ce monde lui faisait oublier tout le reste.
C'est alors qu'elle tomba nez à nez avec une créature inconnue. Une chose hideuse montée sur deux pâtes, le dos vouté, une gueule remplie de crocs et dégoulinante de bave et des griffes acérées. Cordélia prit instantanément la fuite. La bête poussa un hurlement puis se jeta à sa poursuite. La jeune femme n'avait encore jamais courue ainsi et elle du lutter plus d'une fois pour ne pas tomber. Mais quoiqu'elle fasse, la créature était bien plus agile et rapide qu'elle. Surtout parmi toutes ces branches et ces racines traitres. Ainsi, la jeune demoiselle ne résista pas longtemps. Très vite, elle se prit le pied dans une racine fourbe et s'étala sur le sol. Elle essaya bien de se relever, mais ne parvint qu'à ramper sur une courte distance avant que le monstre ne bondisse près d'elle, ses yeux affamés luisants dans la pénombre. Cordélia tremblait de tout son corps, persuadée qu'elle allait mourir comme tous les Atlantes s'étant aventurés sur les côtes avant elle. Elle ferma les yeux... puis entendit un couinement et un grognement qui s'apparentait à de la douleur.
La jeune femme ne savait pas si elle devait ouvrir les yeux ou non. Finalement, elle ouvrit grands ses paupières et se retrouva face à une scène saisissante. Un homme s'attaquait à la bête, armé d'une simple épée courte et d'un petit bouclier. Les deux adversaires se jaugèrent, puis retournèrent furieusement dans la bataille. Cordélia recula un peu, se trainant un peu plus loin pour ne pas prendre de mauvais coup. Cependant, elle ne pouvait quitter les deux créatures des yeux. Au bout de quelques instants, l'être humain prit l'avantage et parvint enfin à occire la bête. Admirative, mais aussi terrorisée, la sirène eut bien du mal à réagir lorsque l'homme s'approcha d'elle, son arme dégoulinante de sang.
Il ne lui fit pourtant aucun mal. Il s'agenouilla face à elle et lui tendit une main.
- Êtes-vous blessée ? Puis-je vous aider à vous lever ?Cordélia retint de peu un cri d'horreur.
L'homme face à elle était... disons... bizarre. Il n'avait rien de très élégant. En fait il était bien loin de la beauté des Atlantes qu'elle connaissait. Il semblait... difforme. Défiguré. Il du se rendre compte de sa peur et tira une grimace avant de se relever. Il semblait accablé et triste.
- Excusez-moi, ma laideur doit sans doute vous effrayer. Mais je vous assure que je ne vous veut aucun mal. Je m’appelle Edgard.Sa voix était douce, chaude, agréable. Et aussi surprenant et irréaliste que cela puisse paraître, Cordélia fut charmée. Oui. Peut-être étais-ce le simple fait qu'il lui ait sauvé la vie et soit plus exotique que ses habituelles connaissances..., mais elle tomba amoureuse. La laideur de l'inconnu fut bien vite un simple souvenir. Le cœur battant, surprise de cette émotion inattendue, elle se releva à l'aide d'un arbre et répondit d'une voix timide :
- Moi c'est Cordélia. Merci Edgard. Merci infiniment de m'avoir sauvée la vie. L'homme vit alors sa beauté, sa grâce, sa nudité... et ne put s’empêcher de rougir, tremblant sous un frisson incontrôlable, la chaleur envahissant son cœur d'ordinnaire dur et froid. Il ouvrit la bouche, saisit par la beauté de cette créature magnifique et bredouilla :
- Ce... ce n'est rien. Je... pardonnez-moi, mais... Ah ! Je manque à tous mes devoirs... tenez, ne prenez pas froid.Il la couvrit de sa cape et elle sourit, plongeant son regard dans le sien. Ce jour-là, la destinée de ces deux êtres bascula.
Cordélia vint rendre visite à Edgard sur la plage le lendemain, puis le jour suivant. Et quelque chose d'incroyable naissait dans le cœur de ces deux jeunes gens qui, manifestement, étaient tombé amoureux l'un de l'autre.
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Il leur fallut à tous deux une bonne semaine avant d'oser s'avouer quoi que ce soit. Elle vint le voir tous les jours. Chaque jour, Edgard l'attendait avec une impatience palpable. Ses rêves étaient hantés par cette sirène fabuleuse et enchanteresse. Toutes ses pensées étaient tournées vers elle et inversement.
Ils parlèrent beaucoup, pendant des heures. Il lui raconta qu'il était un ancien soldat d'un empire nommé Ashnard. Il avait participé à de nombreuses batailles. Et puis il avait fait l'erreur de marchander avec une sorcière pour sauver la vie d'un vieil ami. Mais la mégère s'était retournée contre lui et l'avait maudit, lui donnant cet aspect abject et repoussant, le forçant à partir vivre en ermite.
Une semaine plus tard, donc, ils s'avouèrent enfin leurs sentiments, liant enfin leurs lèvres dans un baiser chaste, mais profondément sincère. Il faisait nuit, les étoiles s'étaient mises à briller dans le ciel. Edgard avait allumé un feu, puis il l'avait invitée à danser. Il la guida, la couvant d'un regard éperdu tout du long et elle rougissait, peinant encore à croire à ce Conte de fées...
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De son côté, Edgard ne pouvait croire à ce miracle. Lui qui croyait ne plus avoir le droit à l'amour était comme plongé au paradis. Malgré sa laideur, malgré le fait qu'il n'ait rien d'un prince charmant, cette beauté des océans l'avait choisit lui.
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Leur idylle dura longtemps. Les atlantes avaient fini par se rendre compte de quelque chose. Ils étaient contre cet amour et répétaient sans cesse à la jeune femme de revenir à la raison et lui rappelèrent les risques qu'elle prenait et le secret qu'elle devait impérativement garder. Cordélia savait tout ça. Et elle rêvait secrètement de vivre avec Edgard sur la terre ferme, loin de l'animosité de ses proches. C'est d'ailleurs ce qui se produisit au bout de quelques mois. L'homme avait construit une maison de ses mains, au bord de l'eau, avec ce qu'il avait trouvé. Ce n'était pas luxueux, mais c'était bien suffisant pour ces deux tourtereaux.
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Malheureusement au fur et à mesure que les journées et les semaines passaient, Cordélia commença à s'ennuyer. La plupart du temps, Edgard faisait son possible pour rester avec elle. Mais il lui arrivait aussi de partir pendant plusieurs jours pour chasser ou ramener du matériel pour chez eux. La jolie sirène rêvait pourtant d'autre chose que cette petite maison perdue au milieu de nulle part. Elle voulait découvrir le monde, les grandes villes et la vie des êtres humains en société. Elle avait tant à apprendre d'eux !
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Elle proposa bien entendu à Edgard d'aller vivre en ville, mais il refusa catégoriquement. Les gens l'avaient rejeté et continueraient de le faire, sa place n'était plus là-bas. Cordélia fut peinée par ce refus et continua de rêver longtemps à cette vie plus loin.
Leur couple se dégrada peu à peu à cause de cette lubie. Alors un jour, après une dispute, la jeune femme décida de partir. Ainsi, soit Edgard la suivrait, soit il se briderait et resterait ainsi, ce qui signifierait que leur amour serait mort.
La jeune femme fit un long voyage. Elle avait beaucoup apprit auprès de l'homme et savait se débrouiller seule dans ces endroits sauvages. Elle rencontra enfin un village après quelques jours de trajet. Ce furent des moments merveilleux ! Elles était assez timide, mais elle prit un plaisir sans nom à découvrir ces gens, leur mode de vie, tout !
Elle passa près de deux mois à leur côté, logée chez une vieille femme adorable et serviable qui lui apprit encore tout un tas de choses. Mais Edgard n'avait toujours pas réapparut. Prise de remord et manifestement toujours amoureuse, elle décida de quitter ce monde incroyable pour retourner chez eux, dans leur petite maison.
Mais à son arrivée, elle ne trouva personne. Elle appela longuement Edgard, sans succès. C'est alors qu'elle aperçut des traces de pas assez fraiches. Elle se rendit vite compte qu'elles se dirigeaient droit vers l'océan. Cordélia fut prise d'inquiétude. Il n'avait tout de même pas osé se noyer ? Prise de panique, la jeune femme plongea dans l'eau, retrouvant instantanément une jolie queue de sirène et chercha partout. Elle chercha longuement, de plus en plus loin, de plus en plus profond, mais ne trouva aucun corps. Les pas ne revenaient pas sur la plage, il était forcément là, quelque part ! Perdue et esseulée, elle décida de tenter le coup de la dernière chance et se dirigea droit vers Atlantis.
Elle nagea si vite qu'elle rejoint la Cité plus rapidement que prévu. Mais en s'approchant, elle entendit des hurlements de peur et de douleur.
Cordélia s'élança vers l'intérieur de la cité. Mais dans chaque demeure, à chaque endroit, partout, elle ne trouva que des corps sans vie. Qu'avait-il bien pu se passer ? Qu'est-ce qui avait bien pu causer ce carnage ? Elle ne connaissait à son peuple aucun ennemi capable d'un tel ravage !
C'est alors qu'une silhouette apparut. Celle d'une créature étrange, mi-homme mi poisson, mais qui n'avait rien à voir avec un triton. Il était plus grand, plus menaçant, plus terrifiant et beaucoup plus dangereux.
- Tu ne m'a pas laissé le choix, Cordélia.Cette voix...
- Edgard ?! Co... comment as-tu pu ?Elle se rappela avec horreur lui avoir un jour révélé où se trouvait Atlantis. Ils venaient de faire l'amour et leur discussion avaient glissé rapidement sur d'autres sujets. Et sans vraiment prendre garde, elle lui avait tout dit.
Ainsi, par colère et par désir de vengeance, parce qu'elle l'avait abandonné, il avait décidé de massacrer son peuple après avoir passé un ultime marché avec la sorcière.
La jolie sirène pensait sa dernière heure être arrivée et
elle éprouva un instant une profonde haine envers lui. Mais Edgard ne la tua pas. Il l'emporta avec lui, jusque sur terre. Ayant reprit sa forme humaine, il la ligota, la jeta dans un chariot et la conduisit jusque dans une ville humaine. Il s'était caché sous un épais manteau, l'avait forcée à descendre, l'avait portée sur son épaule comme un sac de pomme de terre, pour finir par la vendre à quelqu'un. Oui, il avait osé !
Il avait vendu celle qu'il avait tant aimée à un esclavagiste, sans le moindre remord, rongé par la haine et la magie noire insufflée par cette satanée sorcière. Il n'était plus lui-même... ou peut-être que si. En tous les cas, Cordélia fut détruite et son cœur se brisa en mille morceaux ce jour-là. Ce jour-là, elle avait perdu l'homme qu'elle aimait par égoïsme et était devenue une simple esclave...
Autre :Cordélia possède un grand pouvoir de camouflage.
Elle n'a aucun problème pour respirer, marcher n'est pas difficile, mais elle ne peut s'empêcher d'être mal à l'aise sur la terre ferme aujourd'hui.
Elle adore chanter (c'est une sirène après tout...)
C'est une créature ayant peu d'expérience sexuelle. Elle n'a connu l'acte sexuel qu'avec Edgard, des ébats classiques.