L’homme allait de plus en plus vite, grognant et soupirant, maîtrisant la chose... Et Ember, elle, couinait et gémissait. Elle espérait que les murs du studio étaient épais... Le pire, ce serait que des voisins viennent ensuite se plaindre ! La femme se pinçait les lèvres, tentant de retenir ses soupirs, mais... Et bien, le fait est qu’elle n’avait pas été baisée comme ça depuis longtemps, depuis trop longtemps... Et, à chaque coup de reins de l’homme, à chaque fois qu’elle sentait sa queue s’enfoncer profondément en elle, elle soupirait encore, ne parvenant pas à retenir ses gémissements. C’était bon, si bon. Cet homme était monté comme un vrai diable, et prenait la professeur avec force et vigueur. Sa grosse queue labourait son champ, glissant le long de ses parois humides, remuant d’avant en arrière. Le fait de la prendre en levrette permettait à l’homme d’avoir plus d’amplitude, et de donner des coups de reins plus forts que dans une position plus classique, car, par ce biais, il bénéficiait de l’avantage de la hauteur, du fait que sa partenaire était à quatre pattes... Et, plus il la prenait, et plus Ember réalisait ô combien le sexe était bon, et ô combien ça lui avait manqué ! Il n’y avait plus rien à tirer de Paul, son mari, et on ne pouvait que soupirer devant ce gâchis, quand on voyait combien Ember était bien roulée... Ce dont Shenjo, fort heureusement, avait confiance.
Inconsciemment, ce qui se passait ici risquait d’être important pour Ember, Ember, qui avait toujours veillé à avoir une bonne ligne pour plaire à son mari, pour qu’il daigne la regarder, l’embrasser, lui dire qu’elle était belle, et lui glisser qu’il l’aime... À tel point qu’elle avait fini par se demander si le problème ne venait pas d’elle, et si elle ne s’était pas enlaidie. Ember venait d’un milieu populaire, et ce n’était pas le genre de milieu où on apprenait la valorisation de soi. Quand on était fille de paysans, on ne pouvait que jalouser les filles de la ville, qui avaient les derniers produits de beauté, et qui semblaient connaître tant de choses sur les mecs... Comme une sorte de blocage inconscient qui refaisait surface des années plus tard.
*Mais non, je suis belle... Ou il ne me baiserait pas avec autant de forces.*
Pas de quoi sauver son mariage, bien au contraire. Ember n’avait toujours pas divorcé de Paul, parce qu’il y avait les enfants, mais aussi parce qu’elle espérait toujours un sursaut chez son mari... Et, là, elle n’avait rien trouver de mieux que le tromper. Oh, elle se dirait ensuite, sûrement, après, qu’elle faisait ça par nécessité, juste pour offrir un joli cadeau de Noël à ses enfants, et peut-être même arriverait-elle à s’en convaincre le jour... Mais le fait est que le plaisir qu’elle éprouvait était là, et que, en ce moment, elle était bien incapable la moindre culpabilité. Le plaisir sexuel était égoïste et totalitaire, et noyait tout le reste. Plus cet homme remuait en elle, et plus Ember s’abandonnait, dans le sens où elle ne pensait à rien d’autre qu’au sexe, se revoyant lors de ses premières séances, où elle hurlait de joie et se cramponnait à son amant...
Shenjo finit par la relâcher, et elle se retrouva sur le dos, soupirant longuement. L’homme avait continué à la déshabiller, puis elle frémit en le sentant se rapprocher de son corps. Son membre tendu, légèrement humide à cause de la mouille de la femme, et, surtout, surtout, ce regard fiévreux, transi d’envie.
« Haaa... »
Il alla la prendre, et ses mains allèrent se crisper sur ses cheveux. Elle gémit, fermant au début les yeux, avant de les rouvrir... Pour voir que Shenjo l’observait. Il voulait voir le désir dans son regard... Fort heureusement, il n’y avait que ça à lire en ce moment. Tout le reste était retourné au vestiaire, et Ember se laissait prendre par l’homme, qui continua ensuite à la déshabiller, s’attaquant à ses seins, renforçant son désir, ses mains venant parfois se crisper sur les cheveux de Shenjo.
« Haaaa... Ooouuiii-oouuuiii, hummmm... »
Shenjo avait ralenti le rythme, mais Ember ne le sentit pas vraiment. Elle, tout ce qu’elle sentait, c’était une grosse queue, mais ça ne l’empêcha pas de soulever ses jambes, et de les enrouler autour de son bassin, ses talons tapant contre son bassin.
Plus, elle en demandait plus.
« Encore, Shenjo, hummm... E-Encore-haaaaa... »