Prise sur le fait ? [PV Akira]

Le lycée de Seikusu était pour Mikko un endroit parfait pour y trouver rapidement ce qu’elle n’avait pas à porté de main. C’était facile d’y entrer et d’en sortir et on y trouvait beaucoup de chose. Pour savoir pourquoi Mikko y était allée ce jour là il faudrait remonter quelques heures plus tôt. Au départ ça ne devait pas mal tourner. Et d’ailleurs ça n’aurait jamais dut mal tourner. Mais ce fut le cas au plus grand regret de la jeune femme. Mikko devait de l’argent à un type que l’on appelait Sam. Sam était connu pour vendre tout et n’importe quoi à n’importe qui et sans poser de question et Mikko lui avait commandé un nombre important de munition qu’elle n’avait pas encore réglé. Sam et elle se connaissait depuis un moment et l’un et l’autre étaient confiants. Mikko réglait toujours les dettes qu’elle avait envers Sam, parce que c’était un type réglo. Aujourd’hui elle avait de quoi le payer, elle était donc allée dans le quartier de la Toussaint avec son argent sur elle, avait réglé ce qu’elle lui devait à Sam, avait bu un café avec lui puis était repartie. Mais des hommes, 3, certainement d’anciennes cibles ou des hommes de mains d’anciennes cibles l’encerclèrent et l’agressèrent. Mikko sortit d’abord un couteau, en planta deux mais un type derrière elle la désarma et voulut enfoncer la lame dans son foie. Mais Mikko réussit à esquiver, cependant il la blessa sur la hanche, entre temps elle avait dégainé et tiré, le type était mort. Mikko rattrapa son couteau et parti en courant, la main posé sur sa hanche, pressant sa blessure. Retourner chez Sam ? Non, il fallait qu’elle se casse de ce quartier pourris, il fallait qu’elle s’éloigne, il fallait qu’elle aille dans un endroit ou on ne chercherait pas un assassin. Mikko s’arrêta bientôt à quelques mètres du lycée. Elle ouvrit son sac à dos et démonta son flingue avant de le ranger dans un étui qu’elle fourra dedans, elle y jeta son couteau et en sortit une veste qu’elle enfila avec l’espoir qu’elle ne soit pas trop vite poissée de sang et qu’elle puisse traverser le lycée sans se faire repérer. Mais il fallait surtout prier pour qu’aucun vampire ne croise sa route. Mikko entra dans le lycée comme une élève ordinaire et se dirigea vers l’infirmerie en suivant les panneaux qui y menaient. La porte était fermée : tant mieux. La voleuse força la serrure et referma la porte derrière elle, elle ne prit pas la peine de bloquer l’entrée : elle n’en avait pas pour longtemps. Elle retira sa veste et son t-shirt tâchés de sangs et les mit dans un sac plastique, puis elle chercha dans une armoire de quoi se soigner. Elle commença par désinfecter la plaie, superficielle, néanmoins sanguinolente avec de la gaze imbibée d’alcool mais elle entendit la porte s’ouvrir. 

Akira se baladait tranquillement dans les couloirs, vêtu de son uniforme scolaire, et de sa bonne vieille écharpe orangée qu'il ne quittait que très rarement, même en été où il était susceptible d'attraper une maladie au niveau de la gorge. Malheureusement, c'est ce qui lui était arrivé, car il était sorti voir son compagnon de chambre pour lui donner un livre qu'il avait oublié, et maintenant, il se plaignait d'une douleur intense au niveau de du cou, ce qui était très désagréable pour le lycéen qui gémissait des cris de douleur. Pendant sa marche, il remarqua que le parquet de la salle était constellée de petites gouttelettes écarlates, qui semblait être du sang, ce qui l'intriguait, mais après quelques minutes d'intenses réflexions, il comprit que ça devait être quelqu'un qui s'était coupé avec son ciseau ou son compas.Arrivé devant la salle, il jeta un œil bienveillant sur la voute céleste qui était vêtue de quelques nuances de gris, comme si un organe allait se préparer donc il demanderait à l'infirmière un manteau, et un médicament pour la gorge appelé Strepsil. Sa main se posa sur la poignée argentée qu'il tourna dans un clic sonore bien particulier, et il constata que la serrure venait d'être forcée, ce qui commençait à lui faire peur car il n'y avait rien à voler dans une infirmerie. Peut être serait ce un voleur qui était venu avec une balle perdue dans la hanche, donc il se cacha derrière la porte, et remarqua une fille dans un sale état qui ne ressemblait pas du tout à une infirmière. L'aristocrate s'approcha lentement de l'inconnue pour lui poser sa main sur son épaule et lui faire un sourire et un regard chaleureux qui allait certainement la faire craquer, vu qu'il avait quelques petits secrets de séduction.

" Tiens demoiselle, il semblerait qu'un si joli corps comme le votre soit blessé, mais ça n'a pas l'air d'être une vilaine coupure d'un ciseau, ni d'un compas, donc j'aimerai vous demandez la vérité, et je soignerai cette plaie, si vous le voulez bien, car vu la saleté de vos mains, ça ne doit pas être facile de ne pas attraper des infections. Mon nom est Erikawa Akira et vous ?"

Le noble lui tendit la main, dans un élan de simple générosité en attendant qu'elle veuille bien prendre sa main si douce, si blanche. Cette poignée de main serait donc le scellement qui lui permettrait de garder son secret, car ça signifiait qu'elle lui faisait confiance, et que c'était réciproque.

Mikko était en soutien-gorge lorsque l’inconnu entra, un morceau de gaze plaqué contre le flanc et les dents serrés afin d’encaisser la sensation de l’alcool sur sa plaie. Elle ne s’était pas interrompue en entendant la porte s’ouvrir, elle ne craignait pas grand-chose après tout. Les yeux de Mikko étaient fixés sur sa plaie et elle fit son possible pour ignorer l’intrus, ne lui jetant pas même un regard, puis elle sentit une main sur son épaule. Sans violence elle dégagea  cette main inconnue de son « perchoir » sans quitter sa plaie des yeux. C’était sans aucun doute un garçon, d’autant plus qu’il ne lui fallut que quelques secondes pour prendre la parole. Mikko commença à répliquer, les yeux toujours baissés.

« Je n’ai de compte à rendre à personne et je peux me soigner…. »

Mikko s’était interrompue dans sa phrase, ayant levé les yeux vers l’inconnu et ayant découvert un visage aux heureuses proportions, orné d’une paire d’yeux gris tout à fait fascinants. Sa voix s’était ramollie, comme tout simplement charmée :

« …seule. On m’appelle Mikko. »

Elle saisit la main qu’on lui tendait, attardant peut être malgré elle un peu trop ses doigts autour de celle-ci. Puis elle ne pu s’empêcher d’ajouter malgré tout :

« Je suis cependant dans l’incapacité de vous raconter ma mésaventure, pour le moment. Sachez juste qu’il n’y a rien de grave. »

En réalité, il y avait un meurtre dans l’histoire et c’est bien pour cela que Mikko ne tenait pas à la dévoiler au premier inconnu croisé, aussi bouleversant soit sont regard. Elle jeta la gaze imbibée de sang dans la poubelle et en saisi une autre. La plaie ne s’arrêtait visiblement pas de saigner. D’ailleurs Mikko commençait à se sentir faiblir à cause du sang déjà perdu jusqu’à maintenant. Elle chercha des yeux un congélateur ou n’importe quoi contenant de la glace afin de faire stopper le sang pour éviter que la chose ne finisse en hémorragie. Pressant la nouvelle gaze contre sa plaie elle adressa un pâle sourire à l’inconnu.

« J’espère que vous n’êtes pas sensible à la vue du sang »

Dit-elle sur un ton qui se voulait burlesque.

La délicate inconnue était habillée d'une manière un peu provocante, car seulement un soutien gorge couvrait sa poitrine, qu'il regardait légèrement, sans rougir, car il n'était pas du genre à s'exciter sur une femme dont sa hanche était maculée de sang. Vu l'expression de douleur qu'elle avait sur le visage, la plaie devait être profonde pour serrer des dents comme dans un film de guerre, où un soldat avait encaissé une cartouche de 9mm à quelques centimètres de profondeur. Akira n'avait jamais utilisé l'alcool de cette façon, il était plutôt du genre à l'utiliser sur des coupures, pour éviter des infections qui empirait en lui coupant un doigt, ou en le rendant tout bonnement inutilisable. Voyant qu'elle ne cherchait pas à prendre le dialogue, il l'entendit se donner des justifications qui le fit sourire, car elle était amusante, et avait un joli visage même si son caractère était borné. La jeune fille semblait charmée par son visage, vu que sa voix énervée se calma peu à peu, ce qui le fit sourire avant qu'il ne jette un regard curieux sur sa plaie, en rivant les yeux vers sa blessure. Couteau ? peut être qu'elle s'était battue en face du lycée avec des yakuzas, ce qui expliquait beaucoup de chose. Des comptes à lui rendre ? Il n'avait jamais demandé de l'argent, seulement une amitié qui se développerait autour des deux individus et qui deviendrait de plus en plus forte au gré des rencontres. Quand elle dévoila son nom, il comprit qu'elle était sous son charme, et décida d'en profiter un petit peu, sans parvenir à l'extrême. Les yeux de la belle adolescente, vêtue seulement d'un soutien gorge et d'un jean était magnifique il fallait l'avouer, mais il s'assit, et la regarda faire, attentif, pour pas qu'elle s'écroule devant ses yeux.

" Très joli prénom, autant que le visage de celle qui le porte à ce que je vois. Je suis ravi de faire votre connaissance."

Rétorqua t'il en serrant la main de la ravissante inconnu qui avait une profonde entaille au niveau de la hanche. Vu le temps qu'elle mit pour lâcher sa main, elle semblait stupéfaite de voir autant de beauté dans le garçon au visage angélique, qui savait l'effet qu'il procurait aux femmes. Pour ce qui était de sa mésaventure, il s'en fichait un peu, car ça lui étonnait qu'elle se soit battue avec quelqu'un de la pègre, vu son visage, même si la réalité approchait la fiction. Voyant que le liquide sanguin ne fit que couler, il décida de la porter pour la poser sur le lit, sortit un bandage de l'armoire pour presser la plaie, et arrêter le saignement. Après ce geste assez médical, il ouvrit le congélateur, et mit de la glace par dessus pour clamer la douleur, avant de lui murmurer à l'oreille.

" C'est pas plus efficace de cette manière ?"

Le jeune homme paraissait simplement amusé par Mikko. Peut être parce qu’il n’avait pas conscience ni de ce qu’elle disait ni de ce qu’elle valait. Mais peut être simplement parce qu’elle s’emballait pour pas grand-chose, les nerfs agités par la douleur. Mikko ne s’était pas offusqué de la tenue qu’elle arborait devant un membre du sexe opposé. Après tout avoir enlevé son t-shirt pour ne pas le tâcher de sang n’avait rien de sexy. Et Mikko ne s’offusquait pas de grand-chose. Mikko était de plus en plus déstabilisée par la perte abusive de sang. Il lui en fallait hélas bien peu, étant donné sa carrure. En effet, en plus d’être petite, Mikko était incroyablement frêle et elle faiblissait rapidement. La gaze toujours plaquée contre sa plaie prenait doucement une couleur pourpre, s’imbibant de son sang comme un parasite mort de faim. Le jeune inconnu parut vite oublié la « vérité » qu’il lui avait demandée plus tôt, puisqu’il ne parut pas démesurément déçu lorsqu’elle lui précisa de nouveau qu’elle ne comptait pas la lui raconter. Cependant il paraissait s’inquiéter d’avantage de son état de santé, et sans doute avait elle pâlit parce qu’elle sentit bientôt les bras du garçon entourer son corps pour le soulever, avant de la déposé sur un des lit de l’infirmerie. Le passage de la vertical à l’horizontal fit tourner d’avantage encore la tête de la jeune femme qui sentit ses yeux se fermer sans trop avoir la force de lutter pour les recouvrir. Sa main qui tenait la compresse contre la blessure s’était ramollie et le jeune homme avait prit le relai avec un bandage. Puis un sac de glace, la fraicheur fit d’ailleurs ouvrir  immédiatement ses yeux à Mikko qui sursauta, surprise. Quelques secondes plus tard, le sang avait arrêté de couler et sa hanche avait été soignée. Elle regarda l’inconnu, et ses joues reprenaient des couleurs, même si elle restait pâle. Elle finit par s’arracher un merci du fond de la gorge :

« Merci. »

Elle se redressa légèrement, et s’assit doucement pour ne pas que sa tête tourne de nouveau. Puis elle posa ses main de part et autre d’elle, sur le drap.

L'aristocrate était tout bonnement heureux de la rencontrer, car il pouvait enfin faire connaissance avec quelqu'un d'agréable de l'établissement, dans une tenue assez osée, ce qui le fit rire, car il n'avait aucune mauvaise intention, du moins pour l'instant. En effet, il était amusé de la voir paniquer pour seulement une entaille qu'il soigna sans problème, surtout qu'elle avait un corps fin, et pas très endurant face à une lourde perte du liquide de vie de couleur écarlate. Malgré la scène amusante, Akira ne riait pas, car si ça continuait à couler il allait commencer à s'inquiéter furieusement, vu la couleur que le coton prenait. Lentement, le morceau de tissu blanc de couleur blanche, prenait une teinte rosée, puis rouge sang, comme si ce résultat était le seul envisageable, et que cette plaie si douloureuse ne pouvait être calmée que par les mains habiles du noble qui commençait à se ficher de savoir qu'elle voulait devoir à personne, car sa santé était en danger à chaque seconde qui s'écoulait. Heureusement pour elle, le changement immédiat de la couleur de son visage avait alerté le lycéen , qui avait appliqué les conseils de sécurité grâce au brevet de premier secours qu'il avait acquit cet été. Il rigola et lui déposa des légères caresses sur la joue pour la calmer, et lui donner de la douceur après cette douleur infinie qui l'avait tiraillée. Voyant qu'elle cherchait à se relever, Erikawa l'aida à se remettre en place, en prenant ses hanches d'une manière sensuelle, puis il posa sa tête contre son épaule, pour qu'elle se repose contre lui, ainsi que pour commencer à lui murmurer à l'oreille dans un souffle chaud.

"De rien charmante demoiselle..."

Mikko était mine de rien encore un peu sonnée comme on dit. Comme hébétée, elle fut incapable de réagir aux quelconques marques de tendresses de la par du jeune homme. Sa main sur sa joue, bien qu’agréablement tiède ne la fit pas plus réagir que la douce étreinte qui lui permis de se redresser sans encombre. A croire qu’elle avait encore du mal à mettre les évènements en ordre. Elle laissa sa tête tomber contre l’épaule d’Akira et respira son parfum en fermant les yeux et en écoutant le son de sa voix. Elle se serait volontiers laissé aller à de quelconques rêveries, bercée par sa voix rassurante et par  son odeur, qui avait quelque chose d’agréablement familier et d’apaisant. Peut être que Mikko ces derniers temps, vivait des moments trop violents, trop éprouvants pour elle, même si elle se croyait plus forte. Peut être qu’elle avait juste besoins de réconfort. Cependant il était impossible pour elle d’imaginer se laisser aller à se genre de rêverie, et d’ailleurs sans prévenir de quoi que ce soit, les grands yeux verts de la jeune femme s’ouvrirent et elle se redressa, elle se leva et sortit un t-shirt propre de son sac à dos et le posa sur une chaise, elle roula ses affaires sales en boule et les enfouis dans ce dernier d’un geste visiblement nerveux.

« Je ne devrais pas rester ici… »

Ses doigts butaient, et s’excitaient sur la fermeture éclaire de son sac à dos qu’elle n’arrivait pas à fermer. Mikko n’avait rien à faire dans ce lycée. Elle n’y était ni élève, ni prof, ni personnel quelconque, Aux yeux de tout ces gens si stables, Mikko n’était qu’une vagabonde pillarde et dont la fréquentation était pour ainsi dire peu recommandée. D’autant plus qu’elle n’avait aucun droit de rester ici à passer du bon temps alors que trois hommes venaient de l’attaquer sans explications. Mikko devait enquêter, comprendre pourquoi, pourquoi ces derniers temps tout les clans de Seikusu semblaient être contre elle. Alors que jusqu’ici elle avait sût garder les bons alliés, elle avait l’impression de se retrouver seule face à l’univers. Elle regarda les yeux d’Akira, et s’y plongea quelques secondes. Bien sûr elle en avait envie. Elle avait envie de rester là, de se laisser séduire par cet inconnu, parce qu’elle n’était pas dupe, et son but était bien de la séduire, de se laisser aller dans ses bras. Mais en avait-elle le droit ? Les doigts de la jeune femme s’acharnaient toujours sur cette pauvre fermeture.

La jeune fille qu'il venait de trouver en soutien gorge devant ses yeux ne réagissait pas du tout à ses petits gestes d'affections, comme s'il l'embêtait plus qu'autre chose, ce qui était assez surprenant. les mains de Akira étaient toujours sur ses épaules, un peu baladeuses, parsemaient le dos de la mignonne adolescente qu'il venait de trouver pour toucher plus délicatement son soutien gorge qui était parsemé d'aucune dentelle, mais qui était agréable à toucher, donc il rapprocha lentement ses lèvres des siennes pour laisser glisser sa langue sur ses lèvres assez sucrés. Le réconfort, pouvait être donné par le beau noble, mais lui essaya quand même de la pousser au désir, en continuant de coller ses lèvres sur les siennes, avant de s'y décoller pour la regarder en fermant les yeux d'un air chaleureux qu'elle allait sans doute apprécier. Mikko, ouvrit ses grands yeux couleur de jade pour que Akira puisse entendre des vêtements en train de se faire ranger dans un sac à dos, donc il les rouvrit toujours avec cet air charmeur, et posa sa main sur la sienne au dessus du sac, en hochant la tête de droite à gauche pour faire signe que non. Quand la pillarde essaya de fermer son sac sans succès, il arqua un sourcil et se rapprocha d'elle pour lui caresser délicatement les hanches avec ses doigts fins et manipulateur,s puis il lui donna un baiser au coin des lèvres en descendant de plus en plus bas pour lui demander à l'oreille dans un souffle chaud, qui ajoutait de l'huile sur le feu. L'aristocrate enleva sa main, et lui caressa avec son pouce, pour qu'elle s'abandonne au plaisir, au réconfort, au phase d'amour, lui même par la même occasion.

" Voudriez vous passer un moment agréable avec moi, jeune fille au regard émeraude, car je suis sous le charme, et j'aimerai beaucoup vous réconfortez en soutien gorge..."

Bien sûr, Mikko avait apprécié le baiser d’Akira, elle s’était laissée surprendre par la douceur de ses lèvres… Cependant elle sentait bien d’un côté qu’elle n’avait rien à faire ici. Comme si ça n’était pas sa place. Et ça ne l’était assurément pas. Cependant, lorsque la main du jeune homme vint se poser sur la sienne, interrompant ainsi le geste désespéré dans lequel  elle avait eu l’espoir de fermer son sac. Mikko releva les yeux vers lui, et arrêta tout mouvement. C’était comme si toute sa volonté l’avait quitté.  Il secoua la tête, et ses grands yeux gris parurent lui interdire de partir, avec une telle conviction que même Mikko y croyait, et elle n’avait qu’une envie, se plonger dans ces yeux gris et se laisser faire. Elle baissa les yeux, sentant les mains tièdes du garçon se poser sur ses hanches et les effleurer du bout des doigts, elle de cilla même pas lorsque l’un de ses doigts effleurèrent sa blessure à présent soignée, tant ses gestes étaient doux et mesurés. Elle avait baissé la tête, gênée d’être ainsi immobile, de ne pouvoir trouver la volonté de s’enfuir, d’apprécier de le sentir si proche. Les lèvres du jeune homme vinrent bientôt trouver le coin de sa bouche, pour y déposer un baiser plein de douceur, Mikko ferma les yeux, sentant les lèvres tendre d’Akira parcourir sa peau en direction de son oreille ou il murmura explicitement une invitation à rester avec lui, dans l’infirmerie. Une invitation qu’implicitement, il lui avait déjà envoyée plus tôt, par tous ses gestes et ses paroles. Mais là, Mikko n’était plus en mesure de résister. Elle rouvrit les yeux, et en guise de réponse, elle se hissa sur la pointe des pieds, et déposa un bref baisé sur les lèvres du beau blond, avant d’entourer son torse à l’aide de ses bras, se blottissant contre lui. Elle respira lentement le parfum de sa chemise, ce parfum qui pour Mikko était si réconfortant, elle apprécia la tiédeur de son corps contre le sien, et ferma les yeux la tête posée contre le torse du jeune homme. Il fallait bien sûr prendre cela pour un « oui » et bientôt Mikko caressa distraitement le dos du jeune homme, du bout des doigts.

La jeune fille avait cessé ses gestes à sa légère caresse sur sa main, posée sur la valise, ce qui surprit Akira, du fait que son charme pouvait causer autant de dégâts psychologiques à une adolescente comme elle, qui devait avoir une vie dure, pour avoir eu une blessure aussi profonde, causée volontairement par une personne qui voulait certainement lui faire du mal. Il ne put s'empêcher de sourire d'un air taquin, en constatant qu'il avait vaincu haut la main, ce qui le fit rire délicatement, tellement que la situation était amusante. Les yeux dans les yeux, le noble ferma ses yeux d'un air chaleureux pour lui montrer qu'elle n'avait rien à craindre. Encore un coup d'éclat pour le lycéen, qui fut ravi qu'elle restait en sa compagnie, donc il la garda contre lui, et sourit légèrement en sentant les lèvres de la belle demoiselle contre les siennes, en se hissant sur la pointe des pieds pour essayer de l'atteindre avec succès, sans se louper, comme si les deux amants avaient tout calculés. La jeune fille fermait ses magnifiques yeux verts clairs pour apprécier le moment, ce qu'il fit de même, car ce n'était pas tout les jours qu'on rencontrait une femme aussi belle qui se laissait faire pour un rapport sexuel, ou affectif, avec un simple clignement des yeux. Les bras de la mignonne demoiselle au regard vert se retrouvèrent derrière son dos, pour l'enlacer au niveau des hanches, donc il sourit légèrement et la garda contre lui, en posant sa main sur sa tête, pour la caresser avec ses doigts fins qui répandaient toujours cette odeur agréable, pleine de douceur à son égard. Toujours la jeune demoiselle sur les bras, il la fit s'allonger sur le lit, en montant sur elle pendant sa chute, pour la garder contre lui demandant tout bonnement quelque chose qui le tracassait mais qu'il n'osait pas dire. Il sourit d'un air tendre suite à ses caresses sur son dos, et lui donna un baiser sur son menton, avant de descendre de plus en plus bas pour arriver finalement à son cou qu'il suça longuement pour créer un hématome violet, que l'on pouvait nommer suçon. Ses lèvres se posèrent sur son oreille pour lui demander:

" Es tu certaine de vouloir un rapport avec moi ? Car il faudra pas se plaindre ensuite!"

Une situation douillette aurait été le qualificatif parfait. C’est sans aucun doute avec plaisir que Mikko se laisser maintenant séduire par le jeune homme qu’elle avait visiblement séduit au par avant puisqu’il semblait avoir envie que Mikko reste pour qu’il partage un moment tout les deux. La tête posée contre le torse du jeune homme Mikko restait immobile, il ne fallait rien précipiter et s’imprégner de chaque instant : c’est ce qui différenciait un rapport - comme Akira l’appellera plus tard - d’une relation, même très courte. Bientôt Mikko sentit les doigts fins du jeune homme parcourir ses cheveux sur le sommet de son crâne. Puis il la souleva légèrement pour l’allonger sur le lit de l’infirmerie, se penchant sur elle à son tour pour rester prêt du corps convoité. Mikko sourit à Akira, laissa les lèvres du garçon se poser sur son menton puis glisser le long de son cou, laissant suite à une brève succion une marque violacée. Puis les lèvres du jeune homme se rapprochèrent de son oreille sur laquelle elles se posèrent un instant avant qu’il ne murmure d’une voix suave :

-   Es tu certaine de vouloir un rapport avec moi ? Car il faudra pas se plaindre ensuite!

Mikko amusée, haussa un sourcil. Se plaindre ? Elle répondit sur un ton légèrement provocateur.

-   J’imagine que c’est à toi de tout faire pour que je n’ai pas à me plaindre, Akira.

En guise de réponse véritable cependant, elle glissa une main dans la nuque du garçon et déposa ses lèvres sur les sienne pour l’embrasser avec plus d’hardeur, dans un baiser à la fois doux et tiède.  Elle fit glisser sa langue entre les lèvres du garçon puis la fit rencontrer la sienne. Au bout d’un moment, elle mit fin au baiser avec la plus grande douceur, sa main dans la nuque du jeune homme avait prit la peine de retirer son écharpe et elle l’avait délesté de sa veste, s’attaquant à présent au boutons de sa chemise. Il n’était que justice que tout deux se retrouvent à armes égales : après tout, Mikko était encore en soutien-gorge. La jeune femme déposa un chaste baiser entre le cou et le torse du garçon, qui contrastait avec le baiser brûlant qu’elle lui avait offert plus tôt, Mikko aimait varier les plaisirs, et ainsi passer du chaud au froid et du froid au chaud.

Mikko ne l'avait pas séduit, il était tout simplement enchanté par son visage enfantin, aux traits gracieux qui dessinaient son visage qu'il commençait à perdre la tête, en sentant qu'il avait finalement obscurci son esprit, pour en faire sa chose, mais non son jouet, car Akira respectait avant tout les femmes. La jeune fille au regard verdâtre ne fit aucun mouvement qui pourrait briser leur pose, semblable à celle d'un couple de cinéma photographiée pour une affiche. Néanmoins, l'aristocrate la fit garder sa tête contre sa poitrine en la positionnant dans le lit, et la garda contre lui pendant toute la durée du transport, car il fallait qu'elle se repose, même si ce qu'il voulait allait certainement la fatiguer légèrement. La belle adolescente connue sous le nom d'une célèbre marque de glace européenne se laissa embrasser tout le long du haut de son corps, du menton, jusqu'à ses lèvres, pour enfin parvenir au suçon de couleur lilas. Suite à sa question, il eut droit à un haussement de sourcil interrogateur de la part de la jeune demoiselle, et une réponse teintée de provocation, ce qui le fit sourire d'une lueur taquine car elle semblait vouloir le pousser jusqu'à ses limites.

" Tout faire ? Tu m'as l'air fort surprenante jolie demoiselle, car tu as un certain culot de me faire cette remarque. Un rapport sexuel n'est il pas à faire à deux, ma jolie inconnue ?"

Heureusement pour le bel âtre, il put sentir que ce qu'il venait de dire avait eu plus d'atteinte que prévu dans son comportement, car ses doigts se glissèrent sur sa nuque, pour amener son crâne vers elle, en sentant les lèvres féminines se poser délicatement contre les siennes. Les deux bouches se collèrent l'une contre l'autre dans l'ardeur totale, ce qui représentait l'ardeur qu'il mettait dans leur rapport qui était passé de celui visuel à celui de charnel. La main posée sur son cou, retira délicatement son écharpe, puis sa veste d'une manière remplie de délicatesse qui lui allait plutot bien, et le poussa à agir dans cette rencontre sensuelle où la tendresse était de vigueur car elle était blessée et ne voulait pas se improviser à nouveau 'docteur'. elle finit de déboutonner sa chemise tendrement, et il lui donna un dernier baiser en l'aidant à l'enlever, pour ensuite poser sa main sur son dos pour la garder contre lui, alors qu'elle donnait des petits baisers sur son cou, ce qui le frémir tellement que la sensation était agréable. La gardant contre lui dans une étreinte affective, ses mains caressèrent du bout des doigts les bretelles de son soutien gorge qui ne lui donnait qu'une envie, lui dégrafer pour ensuite mieux prendre en bouches les auréoles qui jailliraient du morceau de tissu.