Un retour de campagne mouvementé (PV)

La bataille du col de Kalhur fut l'une des plus pénible pour le jeune bretteur. Sous contrat avec le Baron Olrich Von Garston, Arthur partie en campagne avec d'autre mercenaires dans le but de prendre la forteresse de brigands caché dans les falaises.  Alors qu'elle ne devait durer que seulement trois jours seulement, elle dur, en réalité un peu plus d'une semaine. De plus, le mauvais temps n'aidant en rien la progressions des forces du Baron, ajouter à cela une dimension plus pénible.

Mais le jeune bretteur fit honneur à la réputation qui le précédait et ce distingua dans la troupe d'assaut qui parvinrent à pénétrer la forteresse, à neutralisé les chef des brigands et ainsi à s'emparer des lieux. Malheureusement, il fut blesser lors de cette assaut. Une flèche parvint à ce planter non loin de ses côtes et le blessa grièvement. On raconte qu'il combattit avec cette blessure et qu'il refusa de ce faire soigner. Il prit son due et s'en alla à cheval seul au début de la mâtiné suivants leur victoire.

Cela faisait deux jours que le jeune guerrier avait quitté la troupe de mercenaire qu'il avait accompagné. La blessure le faisait souffrir mais il préféra serrer les dents plutôt que d'aller voir le médicastre des mercenaires. Ce dernier avait une réputation de boucher et d'amateur de façon peu agréable de soins. Arthur n'avait pas peur de souffrir mais cette homme ne lui inspirer aucune confiance. Il préféra ce soigner lui même et d'aller voir un professionnel une fois arrivé dans la citée-état. En chemin, il fit plusieurs arrêts dans des auberges afin de changer ses bandages et nettoyer sa plaît. Elle s'était bien refermer mais elle le lancer encore.

Il n'était plus très loin de Nexus et la nuit commençait à tomber petit à petit. Deux choix s'offrait à lui. Continuait d'avancer et d'arriver dans la ville au petit matin ou s’arrêter dans le village non loin de là. Mais ce dernier ne put ce poser cette question bien longtemps. Un cri parvint à ses oreilles et l'alerta d'un potentiel danger.

En tant réel, le jeune bretteur laisser les péons dans leur ennuis mais on avait l'impression que ces crient venaient d'une jeune demoiselle et sans réfléchir il y galopa. Il ne fut pas longtemps pour Arthur de rejoindre ce qui semble être une grange abandonner non loin du petit village. Des bruits de lutte et de cri étouffé en provenait. Tout en oubliant sa blessure, le jeune homme descendit de son cheval et la rapière à la main, poussa la porte de la grange. Il ne voyait pas très bien mais il devinait facilement qu'il était en face de plusieurs individues qui s'en prenait à une jeune femme. Alors que ces derniers n'avait pas encore aperçut le jeune bretteur, ce dernier lança bien fort, sur un ton de provoquant et amusé.

-mais que vois-je ? Ce n'est pas très galants de votre pars voyant. Allons messieurs, veuillez laisser cette gente demoiselle.

Puis il porta son épée face à son visage pour que sa garde lui arrive à hauteur des yeux puis renchérie mais d'un aire beaucoup plus sérieux.

-ceci est votre unique avertissement. Partez maintenant et je vous laisse la vie sauve.

Et comme pour les provoquer en duel, abaisser sa lame au niveau de ses ce tenant prêt à ce battre. Il espérait que ce misérables s'en aille sans faire d'histoire. Malgré sa blessure, il était toutefois capable de les battres.

Le vent soufflait bien fort sur le village. Le ciel était gris, les arbres courbaient l'échine et les feuilles mortes volaient dans tous les sens, effectuant un étrange balai aux tons sombres, nuancé de quelques pétales de fleurs fanées. Les nuages, soufflés comme des poupées de chiffons, n'avaient même pas le temps de pleurer qu'ils s'envolaient déjà pour des pays lointains. Rares étaient les oiseaux qui se risquaient hors de leur nid et de leurs abris, au risque de se briser les ailes par les vents en furie. Il n'y avait que les rochers pour s'amuser de tout cela, eux si lourds et si bien encrés dans le sol.
Roxie observait le spectacle, le visage collé à la fenêtre d'une chambre de l'auberge. Le sifflement du vent faisait penser aux cris des fantômes, les esprits des pauvres gens n'ayant pas survécus à la misère. Des âmes blessées et furieuses qui faisaient trembler les fenêtres et frissonner la jeune femme. Roxie s'était enveloppée dans une vieille couverture car la petite robe qu'elle avait acheté quelques temps plus tôt ne lui permettait pas de résister au froid toujours présent dans les couloirs du bâtiment. Celui-ci était bien silencieux d'ailleurs, contrastant avec la tempête au dehors. La nature aimait prouver à quel point elle était puissante et terrifiante, comme pour rappeler aux hommes qui était le maître et qui régnait sur cette petite planète. Lorsque l'humanité commençait à l'oublier, Mère Nature envoyait tornades, cyclones, tsunamis, éruptions volcaniques et tremblements de terre pour nous rafraichir la mémoire.

La buée qui apparut sur le vitrage obstrua soudain le champ de vision de la demoiselle qui venait de soupirer. Elle quitta alors ce fabuleux spectacle des yeux et s'assied dans un vieux fauteuil présent dans la pièce. Elle se pelotonna à l'intérieur, serrant la couverture autour de ses épaules et s'assoupit quelques minutes.
Ce fut de brusque éclats de voix qui la réveillèrent. Elles provenaient de la petite rue en bas de sa fenêtre. Non pas curieuse, mais prudente, la demoiselle jeta un regard dehors. Elle ne pouvait pas voir qui criait et préférait ne pas le savoir. Après avoir enfilé ses chaussures, elle quitta la chambre et décida de sortir. Le temps s'était subitement amélioré et elle voulait prendre l'air. Elle avait besoin de sentir le vent fouetter son visage, de prendre l'air. Elle n'irait pas bien loin.

Elle choisit de se rendre un petit peu plus loin, dans un quartier quasiment désert. A peine sortit, le vent la frappa de plein fouet, comme si son seul but était de l'empêcher de passer la porte. Mais la demoiselle avait bien l'intention de goûter au dehors. Ceci fait, elle s'assied dans une jolie grande vide et soupira d'aise, fermant les yeux pour écouter le vent lui parler. Encore faut-il qu'il ait quelque chose à dire pas vrai ?

Soudain, des hommes entrèrent. Bien sûr, elle ne les connaissait pas, et ils avaient l'air... méchants. Ça se lisait dans leur regard. Roxie se leva et tenta de fuir immédiatement, mais l'un d'eux bondit sur elle et la plaqua au sol. Roxie hurla, appelant à l'aide à qui voulait l'entendre. On tenta de la bâillonner et de la ligoter, un autre ricanait en disant qu'elle leur rapporterait sûrement beaucoup d'argent sur le marché aux esclaves. Misère... elle était perdue. C'est alors que, comme par miracle, un sauveur apparut, menaçant ses agresseurs. Ceux-ci semblèrent hésiter un instant, l'un d'eux sortit un couteau. Mais celui qui semblait être le chef agrippa son bras.

- Nan, on se casse. Celui-là c'est un coriace. Tirons-nous, on trouvera autre chose.

Ni une, ni deux, les quatre types prirent leur jambes à leur cou, laissant une pauvre Roxie ligotée à plat ventre dans la paille. Vraiment... elle n'aurait pas du sortir.

Effectivement, il y avait quelque chose de louche qui ce tramer dans cette grange. Malgré le manque de luminosité, Arthur parvenait à distinguer la présence de quatre hommes à l'allure pouilleuse et visiblement une cinquième personne était bâillonné en arrière plan. Était-ce cette personnes à l'origine des cries ? Ces derniers furent surpris par l'arriver du jeune mercenaire et visiblement sa présence dérangeait grandement leur projets à tel point que l'un d'eux ce montra agressif et dégaina un grand couteau qui, à première vu, était très mal entretenue. Arthur en jugea, de pars l'aspect sale de cette armes, qu'elle n'était pas utilisé pour de la cuisine et que son utilisateur était était du genre à l'utiliser très souvent. Le jeune espérait que la personne qui était au prise de ses agresseurs n'avait pas été blesser par cette arme. Soigner ce genre de blessure était relativement pas évident dut à leur nature à vite infecter les plais par la saleté. Quand aux trois autres, ils restèrent passif, visiblement très surpris de la tournure de la situation et ne présentaient pas de danger dans l’immédiat. Ni pour lui, ni pour leur victime.

Bien que pour Arthur ce fut une éternité, son analyse de la situation ne dura qu'une poignée de secondes en réalité et ce tenais prêt à réagir si cette individue devait le charger. Ce qui serait assez stupide car la porter de la rapière d'Arthur dépasse de loin celle du couteau de l'individu. Puis une chose ce passa. Un des types en arrière s'entretint avec l'agresseur et suite à ça, les quatre hommes ce dispersèrent et fuis chacun de leur coté laissant leur proie toujours attaché derrière eux. Arthur fut très tentait de leur courir après pour les châtiés mais la santé et la sécurité de l'inconnue devait être une priorité. Après s’être assuré que les brigands furent suffisamment éloigné et ainsi de ne plus être une menace, il rengaina son épée et ce dirigea vers la victime qui était dans une sale posture toujours dans le fond de la grange. Il sortie sa dague et ce baissa sur la victime.

-n'ayez plus peur. Ces gueux ne vous feront plus de mal. Ils ont compris qu'il fallait pas jouer avec moi.

Dit-il sur un ton amusé tandis qu'il coupait les liens de la victime.

-je vous promets, comme ils ont détalé, ces misérables ne vous feront pl.....   heu?!

Il finit enfin par libérer la mystérieuse personne et fut très surpris de découvrir que la victime était une jeune femme. Enfin, avec les cris qu'il avait entendu il ce doutait bien que c'était une gente demoiselle en détresse mais il n'imaginait pas une seul seconde que cette dernière était vraiment très belle. Prit un peu de court et surtout un peu gêné il tenta de ce rattraper.

-heu... hum ! Hum ! Est ce que vous allez bien ? C'est malotrue ne vous ont pas blessé ?

Puis, avec beaucoup d'attention et de douceur, le jeune bretteur ce releva et aida cette dernière comme si elle était blesser ou fragile.

-ne vous en faite pas, je ne vous ferez aucun mal et j'oublie les bonne manière. Je me présente, je me nomme Arthur, je ne suis qu'un simple voyageur.

Roxie était presque tétanisée par la peur. Elle avait pourtant tenté de se débarrasser des mains de ses ravisseurs, mais non seulement elle n'avait pas assez de force face à un seul homme, alors contre quatre, elle n'avait aucune chance. Mais elle était une battante, et elle essayait quand-même. Jusqu'à ce que, oh miracle, un individu lui vienne en aide ! Roxie espérait grandement que cela ne finisse pas en bagarre. Comment un seul homme pouvait-il rivaliser contre ce groupe de brigands ? Etait-il un combattant finement entraîné ? Cela serait trop beau !
Attachée au sol, elle avait bien du mal à pouvoir observer ce qui se passait. Il y eut un silence stressant, durant lequel la demoiselle se demanda ce qui se passait. Elle entendit un murmure venu de ses agresseurs. Ils semblait hésiter quant à la décision à prendre.
Si seulement ils pouvaient de montrer intelligent et s'enfuir ! Oui, la jeune femme était beaucoup trop gentille pour souhaiter la mort d'un être vivant, même si celui-ci venait de la malmener et qu'il était mauvais. Elle avait toujours été d'une générosité maladive, et durant son enfance, beaucoup de gens avaient essayé de lui faire comprendre que cela lui attirerait des ennuis. C'était peut-être vrai. En tous les cas ce coup-ci, sa générosité n'y était pour rien ! C'était la faute à pas de chance, elle n'aurait simplement pas du décider de sortir.

Ce fut avec un grand soulagement qu'elle entendit le petit groupe de voyou s'enfuir. Roxie soupira, et tira sur ses liens. Mais l'homme avait réussit à les serrer suffisamment pour qu'elle ne puisse pas se débrouiller seule. Mince, alors !
Heureusement, quelqu'un avait décidé de veiller sur elle. L'inconnu qui était intervenu pour mettre le groupe en fuite s'approcha, un couteau à la main. Sur le coup, elle eut un peu peur, et cela devait se lire facile sur son visage. Mais elle réalisa, en se sentant un peu idiote, que c'était pour la libérer de ses liens. C'est qu'elle avait été un peu secouée, la pauvre.
L'homme la rassura gentiment, il avait l'air doux et sincère, mettant Roxie en confiance alors qu'il la libérait enfin.

Elle poussa un soupire de soulagement en se redressant en position assise et en massant ses poignets délicats. L'inconnu s'était soudainement tue, alors elle l'observa avec surprise. Quoi ?
Elle crue qu'il était effaré de son état, alors elle se mit bêtement à arranger ses cheveux et à épousseter un peu sa robe. Il lui demanda finalement si tout allait bien , et se présenta sous le nom de Arthur, un voyageur. Mise en confiance, Roxie lui tendit un sourire, puis une petite main.

- Enchantée de vous connaître, Arthur, moi c'est Roxie. Merci infiniment pour votre aide ! Sans vous, j'étais perdue...

Elle se leva finalement tout à fait, terminant d'ajuster ses vêtements, et ajouta :

- Ne vous en faîtes pas pour moi, je n'ai rien. Alors comme ça, vous êtes voyageur ? C'est amusant, moi aussi ! Je viens de Nexus, et vous ?

Elle esquissa un sourire encore plus large et radieux que le précédent, heureuse de pouvoir converser avec quelqu'un de bon et de courageux comme Arthur.

La jeune femme semblait encore légèrement secoué de pars sa mésaventure. C'est normal après tout ce ne fut sans doute pas facile à vivre. Mais malgré tout cela, elle parvenait encore à ce montrer reconnaissante auprès du jeune bretteur. Le chevalier servant n'était pas un rôle que Arthur aimait jouer la plupart du temps mais il devait avouer que c'est toujours agréable d'entendre des remerciements d'autant plus que la gente demoiselle ne laissait pas de glace le jeune homme. Elle se présenta à son tour sous le nom de Roxie et lors de leurs discutions, la jeune femme mis en avant le faite qu'elle était elle aussi une voyageuse et qu'elle appréciait le faite d'en rencontrer une personne qui aimait aussi le voyage. Pour le coup, Arthur fut très légèrement embêté par la situations car il avait pas dit toute la vérité sur ses véritables buts de ses voyage. En temps réel, il adorait se vanter de ses fait d'armes mais pour une raison qui lui est inconnue, il trouva préférable de pas trop aborder qu'il gagnait sa vie en participant à de grande bataille et en tuant des gens. Il avait pas spécialement l'intention de lui caché mais tant qu'il pouvait repoussé le moment de  lui dire cette info il le ferait de peur de l'effrayer.

Dans sa discutions, la jeune femme avait aussi mentionné qu'elle était d'origine de Nexus et elle lui demanda à son tour d'où il venait lui. Étant lui aussi originaire de Nexus dont il ne reconnaît plus depuis longtemps comme étant son foyer, répondit avec un petit sourire naturellement joueur.

-ho moi, d'où je viens ? À vrai dire je ne sais plus. Tellement longtemps que je me balade dans ce monde. C'est partout ma maison.

Puis il conclut avec ce petit sourire amusé.

-vous êtes une bien curieuse voyageuse, n'avez-vous point froid habillez de la sorte ?

Suite à cette remarque, il décrocha la cape qu'il avait sur le dos pour l'utiliser afin de couvrir la jeune femme qui devait sans doute avoir froid par ce temps. L'esprit d'analyse d'Arthur lui fit constater qu'elle n'avait que peut de vêtement et surtout peu d'équipement qui le laissa pensait que ces affaires devait être dans un lieux comme dans une chambre ou une auberge.

-je suis en route, actuellement, pour Nexus mais il semblerait que je ne vais pas la rejoindre ce soir. Connaissez vous un endroit dans lequel je pourrait y passer la nuit ? Mon cheval aura besoin de repos lui aussi.

Puis il prit délicatement la jeune femme par la main avant de plonger ses yeux dans son regard.

-je vous en serez reconnaissant et si vous le désirez, j'aimerais vous accompagner pour m'assurer que ces gredins ne reviennent si vous reprenez la route prochainement.

Tout en s'adressant à l'homme qui venait de las sauver, la demoiselle tentait de se remémorer la manière dont tout ceci était arrivé, et surtout, le peu de visage qu'elle avait pu voir. On ne sait jamais, elle serait peut-être amenée à recroiser l'un d'eux, et mieux vaudrait alors se montrer prudent. Mais pourquoi donc s'attaquer à elle ? Pourquoi la kidnapper ? Ils avaient dit vouloir la vendre..., mais elle n'était pas un objet ! Parlaient-ils d'un marché aux esclaves ? Quels bandits ! C'était un commerce tout à fait illégal du point de vue de Nexus, il n'y avait guère que ces barbares d'Ashnardiens pour continuer de si ignobles faits ! Rien que l'idée d'avoir échappé de peu à ce sort la soulageait. Mais tout de même, quelle frayeur !
Puis elle se renconcentra sur la conversation. Désormais, elle voulait mieux connaître son serveur et le remercier. Celui-ci lui expliqua que c'était un peu partout chez lui. Il devait voyager depuis bien plus longtemps qu'elle. Il avait du en voir des choses, quelle chance !
C'est alors qu'il lui fit remarquer qu'elle était étrangement affublée pour une voyageuse et devait avoir froid. Roxie rougie un peu.

- Oh... oui, en fait.

En effet, la température n'était pas idéale et elle commençait à frissonner. Heureusement, 'l’homme était très gentlemen et lui déposa sa cape sur les épaules. Elle se sentit tout de suite mieux. L'homme disait se rendre en direction de Nexus. Au fond, cela déçue un peu la demoiselle. Elle avait imaginé pourvoir continuer un peu sa route en sa compagnie. Hors, elle se dirigeait dans le sens inverse. Tant pis.
L'homme cherchait un endroit où passer la nuit, et était prêt à l'accompagner là où elle couchait pour plus de sécurité. Roxie lui tendit un large sourire, et hocha la tête.

- Je vous remercie ! J'ai prit une chambre à l'auberge, je peux vous guider si vous le voulez. Ils ont une étable pour les chevaux.

Elle lui devait bien ça. L'auberge était plutôt confortable, elle était certaine qu'il serait bien là-bas pour se reposer. Tout comme elle l'avait fait plus tôt.
Ils se dirigèrent donc dans cette direction, s'arrêtant un instant pour laisser le cheval à l'écurie, jusqu'à pénétrer dans l'auberge qui était plutôt calme à cette heure-ci.

C'est avec, visiblement, un certain plaisir que la jeune femme montra au mercenaire un auberge dans lequel elle s'était installé. Peut-être était ce à cause que sa dernière campagne avait été particulièrement rude que le jeune ne voulait plus trop bouger de ce village ou bien était ce du à cette charmante compagnie qui le mettait en confiance. Quoi qu'il en soit, il trouvait cette compagnie très agréable.

L'intérieur de l'auberge était assez vide il semblerait que peu de visiteur face halte par ici ces derniers temps. « c'est parfait ! » ce dit Arthur, il aimait pas trop quand il a trop de monde dans un endroit. De plus l'endroit semblait calme et une ambiance agréable y régnait.

-ce coin me semble parfait. Vous faite une charmante guide.

Dit-il avec un petit sourire un complice. Puis un petit bruit de gargouillis de fit entendre. Il était vrai que le jeune guerrier n'avait peu mangé depuis un bon moments et la faim commençait à ce faire sentir. Arthur ce tourna pour ce mettre en femme de la jeune femme.

-je vous suis redevable. Cet établissement est parfait. Je vais profiter pour me reposer un peu. Mais je désir vous remercier de m'avoir montré ce lieu. Que direz-vous pas de me rejoindre plus tard dans la salle à manger ? Si vous n'avez pas encore mangé c'est avec plaisir que je vous offre le repas.

Il prit ensuite la jeune Roxie par une main et enchaîna.

-je serais très honoré de votre présence ce soir, si cela vous en dit ? Sur ceux je vais me louer une chambre et me faire un brin de toilette. Peut-être à toute à l'heure.

Il termina son discoure avec un baise-main très délicat et tourna les talons pour aller voir un responsable afin de trouver une chambre. Une dedans, il y passa un petit moment à ce préparer. Ce qu'il voulait surtout voir c'était sa blessure. Cette dernière ce portait bien et ne c'était pas réouverte contrairement à ce qu'il redoutait de cette escapade avec les quatre gueux d'avant. Il était quand même fière de sa façon de s'auto-soigné qui était de mieux en mieux. Il laissa ses affaires dans sa chambre y compris sa rapière et s'habilla avec de beau vêtement sans omettre de quand même prendre sa dague. Un réflexe qui ne le quitte jamais.

Il descendit ensuite à la salle à manger et commanda de quoi ce remplir la pense. L'aubergiste ne put que lui proposer du repas froid pain, fromage, etc. Mais cela lui convenait bien. Il commença à manger seul tout en espérant que la jeune femme de toute à l'heure viendrait quand même.

L'auberge était assez mignonne. Son nom était « Le nid des voyageurs ». Un nom somme toute assez rare, mais le village où ils se trouvaient avait désiré un nom classique sans référence aux animaux, qui aurait fait un peu trop rustre d'après eux. Roxie trouvait que cela sonnait bien et s'accordait bien avec la situation du fait qu'ils se trouvaient être deux voyageurs justement. Parfois, les auberges et les tavernes étaient un peu sombre et peu réglementaires. Mais ici, c'était assez lumineux, bien entretenu et confortable. Ainsi, Roxie avait décidé de s'y arrêter un peu plus longtemps.
Arthur semblait satisfait par l'endroit, ce qui rassura la demoiselle. Elle ne put d'ailleurs s'empêcher de rougir lorsqu'il lui fit un compliment. Elle balbutia un petit « oh ce n'était rien », avant qu'un gargouillis ne se fasse entendre. Roxie sourit, amusée. Le pauvre homme semblait être affamé. Normal, il venait certainement de faire une très longue route.

Arthur lui expliqua d'ailleurs qu'il allait se reposer, mais qu'il tenait vraiment à l'inviter dîner avec lui ce soir. Roxie ne put s'empêcher de rougir. Une invitation à dîner ? Elle n'en avait pas l'habitude, et cela l'intimidait. Cependant elle finit par hocher la tête, se fendant d'un délicieux sourire.

- J'accepte avec joie, Arthur. A tout à l'heure, reposez-vous bien.

Elle le laissa monter dans sa chambre tandis qu'elle discutait un peu avec la patronne, une dame très gentille qui l'avait prise en affection. Ensuite, elle retrouva sa chambre à son tour.
La mésaventure de tout à l'heure l'avait un peu retournée. Lorsqu'elle se regarda dans le miroir, elle se rendit compte que sa lutte avec les gredins l'avait mise dans un sale état. Elle décida donc, elle aussi, de faire une toilette et de se refaire une beauté.
Elle s'offrit aussi le luxe de lire quelques courtes pages du livre qu'elle amenait dans ses voyages, puis décida qu'il était temps de rejoindre son sauveur.

Elle était vêtue d'une robe noire et blanche, assez simple, et avait attaché ses cheveux. Ce n'était pas sa plus belle tenue, mais lors d'un voyage, on ne se trimbale avec avec ses plus beaux effets. Alors cela suffirait. Arrivée dans la grande salle, elle chercha Arthur du regard et une fois qu'elle l'eut aperçue, s'approcha de lui avec un grand sourire.

- Bonsoir Arthur. Comment vous sentez-vous ?

C'était la première fois qu'un homme l'invitait à dîner, et elle était un peu timide. Mais sans doute se détendrait-elle au fur et à mesure du repas. Elle s'installa alors gracieusement sur la chaise en face de son héros.

Le début de soirée avait débuté relativement chaotiquement. Mais à présent, elle semblait ce dérouler assez paisiblement. Arthur était très fatigués des agitations de ses derniers jours et estimait qu'il mériterait un peu de repos. Il songeait même à rester un peu plus longtemps dans ce villages. Enfin ce fut une pensée qui traînait dans sa tête et se connaissant il finirait par encore changer d'avis. Il avait l'intention de voir une personne à Nexus qui devait lui fournir un nouveau travail, mais il ce dit que cela pouvait attendre quelques jours encore. Ce qu'il avait gagné comme sous lui suffirait pour vivre un petit moments sans ce soucier de manger. Alors autant profiter de l'instant présent.

Comme pour confirmait ses pensés, la jeune Roxie arriva enfin dans la salle à manger. Elle était habillé d'une modeste robe mais qui sur elle, lui allait magnifiquement bien. Elle s'avança vers sa table armée d'un beau sourire et finit par le saluer et lui demandait si il allait bien. Par habitude, quand Arthur la vit arriver vers lui, il se leva de sa chaise en signe de politesse pour la saluer et répondit avec un sourire.

-ho ! Bonsoir Roxie vous êtes ravissante ce soir. Je vais mieux merci et vous ? Vous vous êtes remis de votre incident ? Mais je vous en prie, prenez place.

Tout en répondant à la jeune femme, il s'aida de la chaise qui était à coté de la sienne pour que la jeune femme puisse s’asseoir correctement. Enfin, il se rassit à son tour et attrapa une cruche qui était remplit de vin et s'approcha du verre de la jeune femme et lui demanda avant de verser si elle en voulait un peu ? Suite à cela, il enchaîna la discutions.

-je suis vraiment ravit que vous ayez acceptez mon invitation. Votre présence ce soir m'apporte du réconfort. Si vous avez faim, servez vous, vous êtes mon invité.

Arthur sentait que la jeune femme était légèrement gêné par la situations et il était dans le devoir du jeune bretteur de faire en sorte qu'elle se détende.

-vous me racontiez avant que vous êtes une voyageuse un peu comme moi. Je suis curieux de savoir qu'est ce qui vous pousse à voyager autant ? Le plaisir de la découverte ? Racontez moi un peu vos aventure.

Cette soirée promettait d'être très intéressante et cette interlocutrice attisait la curiosité du jeune mercenaire. Mais ce dernier ce rendit compte que sa curiosité l'avait fait oublié les bonnes manières et s'empressa de s'excuser.

-ho je suis navré, je me montre très impolie. Veuillez me pardonnez de ma curiosité.

Roxie était heureuse et sentait que la soirée allait être agréable. Cela lui faisait du bien de savoir qu'elle allait avoir un peu de compagnie, car cela faisait plusieurs jours qu'elle parcourait les rues. Bien entendu, elle s''était attendue à cette sorte de solitude, mais ce n'était pas facile tous les jours. Alors partager son repas et pouvoir engager une conversation avec quelqu'un était pour elle quelque chose de génial !
En bon gentleman, Arthur se leva à son arrivée et lui sourit, la complimentant et s'inquiétant de savoir comment elle allait depuis sa mésaventure de tout à l'heure. La demoiselle rougit un peu, puis s'assied sur sa chaise face à lui avant de répondre :

- Je vais bien grâce à vous, merci. Vous aussi vous êtres très élégant, Arthur.

Il était très poli et très avenant avec elle, ce dont elle n'avait pas vraiment l'habitude, à part avec ses parents. Mais ce n'était pas la même chose venant d'un homme qu'on connaissait à peine. Arthur lui proposa du vin, et la jeune femme accepta d'un sourire et d'un hochement de tête. Elle aimait bien boire un peu de vin, toujours avec modération en générale bien sûr. Il ne lui était encore jamais arrivé d'être pompette. L'homme semblait également ravi de sa présence, ce qui enchanta la demoiselle. Il l'encouragea ensuite à se servir.
Roxie observa les plats et commença à se servir tout en disant :

- Merci, je meurs de faim ! Je suis aussi très heureuse de partager ce moment avec vous, Arthur. Vous savez comme moi que lorsqu'on voyage, on a trop peu souvent l'occasion de partager notre table et notre soirée avec d'autres.

Roxie était heureuse, mais aussi un peu nerveuse à l'idée de manquer de conversation ou de paraître trop coincée. Mais le jeune homme était très gentil, et il décida de lancer la conversation en lui posant quelques questions à son sujet. Pourtant, avant qu'elle n'ait pu lui répondre, il s'excusa en pensant avoir été trop curieux. Roxie rit doucement, amusée par son air gêné et répondit :

- Vous n'êtes pas impoli, Arthur, c'est tout à fait normal ! Quand j'ai eu dix-huit ans, j'ai décidé de quitter le cocon familial pour découvrir le monde et ses merveilles. Nexus est une ville passionnante, mais j’avais tant envie de voir autre chose. Et vous, alors ? Racontez-moi ce qui vous a poussé à partir sur les routes.

Elle lui souriait pour lui montrer qu'elle se sentait bien avec lui, et une fois qu'il eut remplit son assiette à son tour, elle prit doucement son verre entre ses mains et l'invita à trinquer.

Le souper débutait de façon très agréable et la compagnie de cette charmante jeune demoiselle avait quelque chose de très apaisant pour le jeune mercenaire qui avait vécu des semaines particulièrement difficiles. Cette dernière semblait même beaucoup apprécier le compliment de la part d'Arthur et elle lui en fit un en retour tout en le remerciant de l'avoir secouru toute à l'heure. Lors de leurs petits échanges, Roxie mit le doigts sur un point sur lequel Arthur ne pouvait être que d'accord. Lorsque que l'on voyage beaucoup, l'on très souvent seul et sur ces mots le jeune homme ce remémora la nourriture infecte que l'on servait aux mercenaires qui étaient engagé dans cette bataille. Il avait même du ce battre avec l'un ou l'autre d'entre eux pour protéger sa portion qui était déjà bien maigrelette tant le rationnement était très pauvre. C'est avec un petit sourire et un acquiescement de la tête que Arthur répondit à cette pertinente remarque.

La soirée ce déroulé tellement bien qu'il arrivait à faire oublier les quelques horreurs dont le jeune bretteur avait été témoin. De plus, la jeune femme ce montra comme étant de quelqu'un de vraiment très intéressante et captivante. Il avait fait beaucoup de rencontre mais peu pouvait ce montrait vraiment intéressante. Elle était jeune mais semblait avoir déjà vu vécu beaucoup de chose. Puis dans leurs discutions, la questions de la raison du vagabondage arriva sur les lèvres de la jeune femme. Cette question dérangea très légèrement le jeune homme dans la mesure où il avait l'impression que si il lui racontait tous ses exploits elle aurait un autre regard sur lui et qu'elle l'apprécierait pas le guerriers qu'il ait. L'homme qui est payé pour tuer. Mais mentir ne faisant pas partie du vocabulaire du jeune homme, ce contenta de lui répondre de façon peu précise juste après avoir fait santé avec la belle jeune femme.

-ho moi ? Ce n'est pas une histoire très glorieuse, disons simplement que lors de ma tendre jeunesse je fus forçais de quitter mon nid douillet et que c'est comme ça que j'ai découvert le reste du monde. Depuis, je préfère ne pas regarder en arrière et de continuer à marcher au gré du vents et ainsi découvrir les secrets et les trésors de ce monde.

Il but une gorgé de vin toujours avec un sourire complice et amusé en direction de la jeune femme.

-Quand on a un passé sombre, autant ce tourner sur les paysages de l'avenir. Quelque fois, il nous montre de jolie trésors comme je peu actuellement en observer en ce moment même.

Conclut-il avec un regard enjôleur. Le repas ce déroula dans une très bonne ambiance et cela fait un sacré moment que le jeune guerrier n'avait pas mangé aussi bien et de plus la compagnie était très charmante et agréable.

-vous savez, cela fait un moment que je voyage en solitaire et je suis vraiment de pouvoir passer un bon moment en votre compagnie. Vous êtes vraiment quelqu'un de très intéressante et avec qui il est agréable de converser.

Partager ce genre de soirée était en effet assez rare pour des aventuriers. D'une part parce qu'ils bougeaient tout le temps, mais aussi tout simplement parce qu'ils ne roulaient pas forcément sur l'or, et se contentaient plutôt de manger ce qu'ils trouvaient en route ou de prendre un sandwich à l'auberge. Ce soir, ils pouvaient tous deux se faire plaisir. De son côté en effet, Roxie avait bien assez économisé pour ne pas avoir à s'inquiéter plus que de mesure.

La soirée était fort bien partie. Le vin était bon, ainsi que la nourriture. Elle avait décidément bien choisie son auberge. Mais désormais, elle voulait en savoir un petit peu plus sur Arthur. Il n'était juste un voyageur, il savait se battre aussi et ça, c'était quelque chose qui intriguait beaucoup la demoiselle. Elle s'était d'ailleurs dit qu'elle aurait mieux faire de prendre quelques cours avant de partir, mais elle se voyait mal attaquer quiconque, même pour se défendre. Bien sûr, elle disait cela sans avoir vécu une situation pareille. Aujourd'hui elle n'avait pas été armée, mais si cela avait été le cas, aurait-elle blessé ou tué son agresseur pour pouvoir se sauver ? Elle ne connaissait pas la réponse.

Arthur ne répondit pas immédiatement à sa question, comme s'il se demandait quelle était le meilleur moyen d'y répondre. Roxie ne s'en formalisa pas. Il lui raconta alors qu'il avait été obligé de quitter sa famille très tôt et avait décidé de découvrir le monde et ses merveilles. Un peu comme elle. C'est alors qu'il lui fit remarquer que parfois lors d'un voyage, on pouvait tomber sur de très beau trésor, comme ce soir. La demoiselle rougit violemment sous ce compliment. C'était bien la première fois qu'un garçon lui disait quelque chose de ce genre.

- Oh vous... vous exagérez.

La jeune femme pouvait à peine soutenir son beau regard. Sans compter qu'il insistait sur le fait qu'elle était d'excellent compagnie et passait une très bonne soirée.

- C'est également mon cas. Je ne suis pas vraiment de nature solitaire. Lorsque je suis sur les routes, ça ne me manque pas vraiment. Mais lors de mes passages dans les auberges... c'est vrai que ça me manque un peu de discuter et d'échanger.

Elle reprit une gorgée de vin, mais lorsqu'elle voulut le poser, son verre tapa contre celui d'Arthur qui tomba à la renverse et déversa le liquide sur le pauvre aventurier. Roxie ouvrit de grands yeux effarés et attrapa sa serviette pour s'empresser d'arranger sa bêtise. Elle s'agenouilla près de lui et commença à tamponner les tâches sur sa chemise et son pantalon avec sa serviette.

- Oh mon Dieu Arthur, je suis vraiment désolée !

Arthur sourit quand il vit que le compliment qu'il avait lancer avait fait mouche. Après tout, elle était, tout comme lui, une voyageuse et sans nul ombre d'un doute elle ne devait que très peu discuter avec des gens lors de ses voyages. Fatalement, elle ne devait tout aussi pas être habitué à entendre des compliments. Cela se lisait sur son visage qui avait rougit subitement. Tout en essayant de minimiser cette interprétation, Roxie montrait des signes de gênes. Ce qui amusa le jeune homme.

-ce n'est pas mon genre de raconter des mensonges.

Rajouta t'il tout en fixant d'un regard amuser la jeune femme de plus en plus gêné par la situation. Cette dernière exprima à son tour sa satisfaction de ce retrouver en sa compagnie. Elle admit qu'elle avait pas trop l'habitude de passer de telle soirée. Tout comme le pensait le jeune bretteur. En étant très souvent sur les routes, ce genre de moments ce fait extrêmement rare. Il prit une gorgé de son vin avant de le reposer et enchaîna.

-ce sont justement ce genre de moment et de rencontre que j'adore quand on... wow !!!

était-ce dut à la gêne ou encore le fruit du hasard ? La jeune femme fit un faux mouvements avec son verre et reversa son contenue sur la table et sur les habits du malchanceux mercenaire. Ce dernier ce demanda si c'était ses compliments qui avait provoqué cela et il ce dit qu'il avait était un peu brusque avec la jeune femme. Mais il ce rendit compte que dans sa malchance il avait en réalité plus de chance qu'il imaginé.

La jeune femme était toute désolé de sa maladresse et sans trop réfléchir entreprit de réparer son erreur. C'est alors qu'elle ce retrouva à genoux devants, une serviette à la main, tentant d’éponger le vin qui s'était étalé sur tout le pantalon et une partie de la chemise. La jeune femme ce rendit, visiblement, pas tout de suite compte que la situation était un tendu et pour la première fois depuis le début de la soirée, c'était au tour de Arthur de ce sentir gêné. Lui qui contrôlait toujours les situations, ne put s'empêcher de sentir quelque chose ce réveillé en lui, une forme d'envie.

Bien que la situation paraissait cocasse elle en était pas moins désagréable pour le jeune homme. Malgré le mélange de gêne et de très léger stresse de la jeune femme, elle en était très délicate dans ses actions. Il posa alors sa main sur celle de la jeune voyageuse qui tenait comme pour arrêter son action et ainsi captiver son attention. Quand son regard croisa enfin celle de Roxie, il put constater dans ses yeux que cette dernière était terriblement embarrasser. Il trouva que la jeune femme avait une peau particulièrement douce et agréable au touché.

-ne vous en faite dont pas. Ce n'est pas très grave. Ce n'est qu'un peu de vin.

Voyant que dans l'embarras du moment, la jeune Roxie avait une petite miette dans les cheveux. Arthur entreprit de l'enlever et en profita pour caresser la peau de sa joue du dos de la main tout en plongeant son regard dans celle de la jeune femme.

-je n'ai qu'à juste changer de vêtement.

Dit-il avec un petit sourire complice et sur ses mots, il ce leva tout en aidant la jeune femme à ce remettre debout rajouta.

-je ne peu pas rester comme ça toute la soirée. Allons chercher quelque chose pour nettoyer ça, voulez-vous ?

Une chose était sur c'est qu'au début de la soirée, Arthur avait prit plaisir à connaître cette personne mais à présent, il la désirait. Il voulait l'emmener avec lui prétextant chercher de quoi nettoyer ça et il voulait profiter d'attendre le bon moment pour ce rapprochait plus d'elle et, si l’occasion ce montrait, l'embrasser. C'était un pari qu'il prendrait, est-ce ce moment ce présentera ?

Roxie ne savait décidément plus ou se mettre. Elle qui n'était pas franchement du genre maladroite en général, venait de faire une sacrée gaffe en renversant l'intégralité du verre du jeune homme sur lui. Quelle idiote, vraiment ! Peut être cela venait-il du fait qu'elle était un peu nerveuse et émue par les compliments d'Arthur.

Bien... de toute manière le mal était fait, et la seule chose à faire était de réparer les dégâts comme elle pouvait avec les moyens du bord. Sa serviette, bien entendu, ne servait pas à grand chose sur ce coup-là.
La demoiselle ne se rendait également pas compte de ce que cette situation pouvait susciter chez l'aventurier. Contraire à ce que pouvait penser les gens qui les regardaient dans la salle de l'auberge, elle n'avait absolument rien d'une allumeuse et cette bourde était tout à fait fortuite ! Elle était en train de se demander si Arthur lui en voulait et était en colère, jusqu'à ce qu'une main se pose sur la sienne.
Toujours embarrassée, elle hésita une seconde avant d'oser lever les yeux sur lui.

Il tenta de la rassurer et de lui dire que ce n'était pas bien grave, tout en prenant quelque chose qui s'était prit dans ses cheveux, avant de lui caresser doucement la joue. Roxie s'empourpra aussitôt davantage. Elle était aussi troublée par son regard. Elle n'était pas stupide et niaise au point d'ignorer que le jeune homme semblait la trouver à son goût, mais elle n'osait se l'avouer. Elle-même trouvait l'aventurier très prévenant, doux et gentil avec elle. Mais aussi séduisant, il fallait bien le dire.
Bien, il fallait désormais qu'il aille se changer, c'est vrai. Roxie hocha la tête.

- Oui... d'accord. Je vous suis.

Pourquoi était-elle si intimidée au juste ? Se reprenant un peu, elle se releva à l'aide de son gentleman de la soirée et le suivit entre les tables, puis dans les escaliers, et enfin dans le couloir de l'auberge jusque devant la chambre du voyageur.
Elle entra dans la pièce d'abord, sans réfléchir, puis pinça les lèvres, un peu gênée et fit d'une petite voix :

- Oh je... je ferai mieux d'attendre dehors.

Quelle gourde ! Elle aurait du l'attendre devant la porte, c'était un peu indécent. Décidément, elle enchaînait les bêtises ce soir.

Le repas qui avait bien débuté c'était transformé en petit champ de bataille avec du vin partout. Bien évidement cela n'avait pas passé inaperçue pour les quelques personnes présente dans la salles. De cette incident là et du regard des gens, Arthur n'en n'avait cure. La seul pensait qu'il avait en ce moment là c'était la jeune femme. Était-ce la gêne occasionné par l'accident ou bien était-ce les petites que lui faisait le jeune bretteur qui rendait la jeune femme aussi rouge qu'une tomate ? Bien que cela ne soit pas très devinable, pour Arthur c'était claire. La jeune femme ne pouvait pas rester de marbre devant les petites flatterie du mercenaire et il pouvait deviner que cette dernière pourrait être intéressé par le jeune homme. Il avait de nombreuses rencontre pour sentir ce genre de chose.

C'est avec un certain bonheur peu dissimulé que le jeune bretteur constata que le jeune femme avait accepté de le suivre. En chemin, il toucha deux mots à la responsable des lieux.

-je suis désolé pour le souque sur la table. Tenez ! C'est pour me faire pardonné

il lui donna une pièce d'or en guise de pourboire et rajouta.

-votre vin est excellant !

Puis il saluât la patronne et monta les escaliers en compagnie de la jeune femme. Bien que le vin sur ces vêtements séché gentiment, il commençait à coller à la peau. Lors du déplacement, Roxie ne fit qe très peu de bruit et ne dit aucun mots ? Était-elle encore gêné par sa petite gaffe ? C'était mignon de la voir ainsi. Cette femme qui aimait tant parler de ses voyages et qui ce faisait toute petite. Les deux jeunes gens entrèrent finalement dans la chambre du mercenaire. Elle était pas très grande mais suffisamment pour que deux personnes puisse mouvoir sans ce gêner. De plus, le grand lit avait de la place pour deux personnes. Cela reflétait la façon de penser de Arthur, profiter de la vie à fond. Du coup il ne ce gênait pas pour s'acheter ou louer ce qu'il y à de meilleur.

La jeune y était entré sans dire mots et sans trop ce poser de question. Une fois la porte fermé, Arthur enleva sa ceinture comportant sa sacoche et sa dague et en ensuite sa chemise qui sentait le vin pour la lancer dans un coin de la chambre. Arthur ce trouva alors torse nu. L'on pouvait voir un corps légèrement musclé recouvert de quelques cicatrices. Il portait toujours le bandage de sa ressente blessure qui, visiblement, ce portait bien. Il ne la sentait que très peu, rien  de bien handicapant.

C'est à ce moment là qu'une petite voix toute gêné ce fit entendre. C'était Roxie qui s'excusait et qui exprimait le faite qu'elle devrait peut-être attendre dehors. Arthur ce retourna alors et commença de s'approcher de la jeune femme.

-vous êtes trop dure avec vous même, depuis cette incident j'ai la sensation que vous vous en voulez encore.

Arthur pouvait voir que la gêne de la jeune femme avait atteint un certain point. Il vint de plus en plus près profitant du stresse que devait engendrer cette scène. Puis il passa derrière la jeune demoiselle et posa ses mains sur les épaules de Roxie. Délicatement, ce mit à les masser.

-détendez-vous. Cette journée à été éprouvante pour vous. Soyez rassurer je ne vais pas vous faire de mal.

Dit-il avec une voix douce et agréable. Il voulait qu'elle ce détende un peu. Ses massages dura un certain moment ou peut-être que c'était un court instant ? Arthur ne faisait plus attention au temps passé en compagnie de la charmante demoiselle. Puis doucement, il fit en sorte de ce retrouver face à face avec la jeune femme pour plonger ses yeux dans les siennes. Il caressa la joue de Roxie avec sa main.

-vous êtes vraiment magnifique. Je ne peu n’empêcher de vous désirer ce soir.

Sur ces mots, il ce rapprocha de la jeune femme et ce mit à l'embrasser.