Une surprise imprévue. (Princesse Alice)

Des vêtements terriens trop remarquants... Le propos ne manquait pas d’ironie, car Alice était loin de trouver la tenue actuelle de Nanami très discrète ! C’était même plutôt tout le contraire, mais ça lui allait bien. Alice resta néanmoins silencieuse, et écouta donc les explications de Nanami. Ainsi, selon elle, la jeune femme viendrait de Terra... Et elle était à la recherche de ses origines, profitant des vacances scolaires pour faire un long voyage, qui l’avait amené à rencontrer Tinath, puis la Princesse d’Edoras, et qui l’amenait maintenant à devoir attendre une audience avec la Reine de Nexus.

*Sacré voyage...*

Le monde de Terra était petit, car Alice avait aussi entendu parler d’une Tinath... L’une des filles de Tinuviel, Tinath Lastrim, Tinuviel étant l’amante d’Alice, et même sa seconde femme. Un mariage réel, mais qui n’avait pas été publié, de manière à éviter des soucis. Nanami avait donc de la famille à Edoras et à Nexus. C’était pas mal ! Alice l’écoutait silencieusement, tout en se disant que cette histoire aurait pu faire un magnifique récit. Nanami se confia donc, puis invita ensuite Alice à lui rendre la pareille. La belle tête blonde hocha lentement la tête, et un sourire vint se dessiner sur ses lèvres.

« D’accord... C’est une histoire impressionnante, en tout cas, Nanami. La mienne est... Un peu plus classique. Vois-tu, je suis la fille du Roi Tywill Korvander, Roi de Sylvandell, et j’ai toujours grandi ici. Cette chambre est mon refuge, et ce fort est ma véritable maison. Quant à Mélinda... C’est l’une de mes amies d’enfance. Elle aimait beaucoup venir me voir quand elle se rendait ici pour renégocier son contrat avec Sylvandell. Elle me caressait quand j’étais toute petite, en glissant ses doigts dans mes cheveux. Elle a toujours aimé les enfants, mais je pense qu’elle voulait aussi se rapprocher de la future Reine de Sylvandell. »

Alice retira, à son tour, un pendentif niché entre ses seins, et qui pendait au bout d’un collier : c’était une croix dragonique, une sorte de croix chrétienne où le haut était la tête d’un dragon, et les branches ses ailes.

« Je n’ai pas une magique, mais je dispose de ce pendentif. C’est la Croix de Sylvandell, un signe que je suis originaire de ce pays. J’ai découvert l’existence de la Terre grâce à ma femme, Sakura Korvander, qui en était originaire, et qui avait été emmenée ici par des esclavagistes, et qui recherchait sa petite sœur, Ayano. »

La Princesse lui expliqua qu’elle s’était mariée avec Sakura pour qu’elle ne soit plus une esclave, car ce mariage lui avait permis de s’anoblir, et de bénéficier du statut, nettement plus protecteur, de « citoyen impérial ». Cependant, quand Alice avait appris l’existence d’un autre monde, sa curiosité l’avait amené à l’explorer.

« C’est là que Mélinda m’a aidé, car elle explore la Terre depuis de nombreuses années. Elle dispose, chez elle, d’un miroir magique qui permet de relier notre dimension à celle de la Terre, par le biais de toutes les brèches dimensionnelles qui existent entre les deux. Elle m’a confectionné un miroir magique, que j’entrepose dans l’une des pièces annexes de mes quartiers. Ce miroir m’amène, soit dans le manoir de Mélinda, soit dans un entrepôt isolé de la ville, soit dans le harem de Mélinda, à Ashnard. Ces miroirs ont été conçus par l’Archimage qui veille sur Mélinda au sein de la capitale, Samara. »

Alice avait déjà vu Samara, et elles avaient même déjà fait l’amour ensemble. Néanmoins, elle ne tenait pas à rentrer dans ces détails, et poursuivit ensuite :

« Mélinda est ma meilleure amie, mais c’est aussi une vampire, une vampire qui, depuis quelques siècles, gère un harem au sein de la capitale. C’est une esclavagiste, mais... Elle est différente de la plupart des autres esclavagistes. Elle n’aime pas torturer ou faire souffrir ses esclaves, car elle est une ancienne esclave, elle aussi. »

La Princesse reprit ensuite :

« Maintenant, si tu veux voir la Reine de Nexus, sache que Nexus est très éloignée d’ici, mais je pourrais te rapprocher des caravanes qui y conduisent. En tout cas, je suis ravie de te voir ici, et, si tu as besoin d’aide pour retrouver tes parents, je suis disposée à te fournir toute l’aide dont je te dispose. Samara, par exemple, pourrait étudier ta bague, afin de découvrir comment fonctionne ce sortilège. Tes parents biologiques avaient peut-être des liens avec la magie... »

C’était à voir, mais Alice se disait aussi que cette rencontre permettrait également à Nanami de se rapprocher de Mélinda, vu que, visiblement, la vampire intriguait la jeune femme.

« Et... Si tu as des questions, je suis naturellement disposée à y répondre. Tu es mon amie, je n’ai rien à te cacher ! »

Absolument rien !

Nanami écouta avec intérêt les explications d’Alice. Alors Alice était mariée ? Avec une femme…bon c’est un autre monde après tout pourquoi pas, un mariage d’intérêt pour la femme. Un geste noble de la princesse qui collait bien à l’image qu’elle avait de son amie.  Ce qui l’intéressa d’avantage c’était cette histoire d’esclave d’une fille devant de la terre. Mais surtout l’histoire de Melinda qui était une esclavagiste. Ainsi les rumeurs à son sujet pouvais s’expliqué, cette fille faisait le plein d’esclave sur terre et les exploitait sur Terra. Son instinct ne l’avait pas trompé quand elle avait vue Melinda et l’avait trouvé dangereuse. Durant leur rencontre, elle avait surement tenté de la séduire et de l’attiré dans son piège.

-Je comprends mieux certaine choses. Je suis contente de connaitre ton histoire. Mais surtout d’en savoir plus sur la vraie nature de Melinda.

Nana faisait confiance à Alice, elle n’arrivait pas à l’imaginé mauvaise. Bien sûr elle ne l’imaginait pas pure et innocente, mais elle avait une certaine gentillesse parfaitement visible. Pour ce qui est de Melinda c’était tout autre chose.

-Je vais t’avouer quelque chose. Tu es surement l’une de mes précieuse rencontre ses dernières années. Je te fais parfaitement confiance, mais en ce qui concerne Melinda c’est autre chose. Si c’est ton amie fait lui bien savoir, que j’ai rien à faire de ce qu’elle peu trafiqué sur terre. Mais si jamais elle venait en embrouiller une de mes amies ou un membre de mon gang je n’aurais pas peur de lui faire payer et de lui faire regretter la venue dans mon monde !

C’était un peu embêtant, car Alice avait l’air d’avoir vraiment confiance en Melinda. Nanami, espérait qu’elle ne se faisait pas manipulée. Sa l’inquiétait même un peu et se promit de surveiller ça de prés.

-Non en fait oublie ça, j’irais la voir en personne pour lui faire part de mon avertissement.

Tout ça venait de plombé l’ambiance ce qu’elle ne souhaitait pas. Surtout après avoir vue la joie de son amie de la recevoir chez elle et de lever les secrets entre elles. Nana regarda le ciel, puis se tourna vers Alice affichant un sourire sincère.

-Oublions tout ça et profitant d’être ensemble tout en sachant plus sur l’autre. Je serais ravie de découvrir ta vie ici, après tout moi je t’ai montré la mienne.

Nanami toucha Alice quand elle lui affirma être l’une de ses plus précieuses rencontres de ces dernières années. De fait, la jeune femme se mit à rougir, en arborant, sur ses lèvres, un sourire légèrement gêné. La tête blonde s’en mordilla les lèvres en détournant les yeux, puis la conversation vint se concentrer sur Mélinda. Nanami ne lui faisait pas confiance, mais se décida à éclaircir les choses avec elle, sans y mêler Alice. En réalité, participer à un rapprochement entre les deux femmes ne dérangeait nullement la Princesse. Au moins, elle éviterait des ennuis... Et, surtout, Alice ne voulait pas d’une fracture entre les deux femmes, car Mélinda et Nanami étaient ses amies. Or, être l’amie de personnes qui ne s’aimaient pas était toujours très difficile à gérer, comme se retrouver sur un siège éjectable.

Elle se mordilla les lèvres, puis Nanami lui en demanda plus sur ce qu’elle faisait ici. Alice releva la tête, et se rapprocha d’elle.

« Oh, et bien... Je lis beaucoup, pour commencer. Énormément, en fait... Au-delà de ça, hum... Et bien, quand je ne suis pas chez Mélinda, je passe mon temps à me promener dans le royaume. J’aime beaucoup faire de l’équitation, par exemple. »

Son agenda n’était, en réalité, pas très surchargé.

« Parfois, je participe aux séances de doléances, même si elles sont de moins en moins nombreuses. Et... C’est à peu près tout. Avant, j’avais des professeurs privés, mais, maintenant, je n’en ai plus besoin. Au pire, je me rends au lycée Mishima, mais... Je sais que ça peut paraître étrange pour des lycéennes, mais je vois un peu ça comme... Comme des vacances. Je n’ai jamais étudié dans une école, alors... Ben, ça me fait plaisir d’être entourée de plein de personnes de mon âge, et, surtout, que personne ne me reconnaisse. »

Alice s’était rapprochée de Nanami tout en parlant, et, comme elle, observait les montagnes, au loin.

« C’est... C’est agréable, parfois, d’être regardée pour ce qu’on est seulement, Nanami, et pas parce qu’on est une Princesse. C’est pour ça que, pour moi aussi, tu es une rencontre à laquelle je tiens beaucoup. »

Alice lui fit un sourire, et vint blottir sa tête contre son épaule, restant ainsi près d’elle.

« C’est pour ça que je ne voudrais pas que les choses se passent mal entre Mélinda et toi. Tu sais, elle n’est pas méchante, il faut juste... Apprendre à la connaître un peu. Je sais que tu n’as pas envie que je m’en mêle, mais moi, je serais ravie d’intercéder entre vous. C’est le moins que je puisse faire pour mes deux super amies ! »

Nanami se tenais face à la rambarde à regarder le ciel écoutant alors les réponses de son amie. La lecture, la promenade et l’équitation, c’était plutôt classique mais compréhensible dans un monde et un décor comme celui-ci. Les paysage qui s’offrais à elle, ne la faisait pas douté sur le plaisir qu’on pouvait se procuré à s’y perdre à pied ou sur une monture. Ce qui était peu plus surprenant était le fait qu’elle voyait le lycée comme une occupation. Pour elle c’était plus un contrainte qu’autre chose, mais elle pouvait quand même comprendre son point de vue. C’était autre chose qu’ici et comparé à une éducation de princesse, là-bas sur terre elle était comme tout le monde.

C’est alors qu’en confirmant que leur amitié malgré qu’elle soit naissante était sincère, Alice revient sur le sujet Mélinda. Bien sûr si Mélinda était son amie, elle espérait les faire s’entendre elle et Nanami. Mais Nana n’était pas naïve, Mélinda était quelqu’un de dangereux, le fait qu’elle fasse dans l’esclavage en venants sur terre, suffisait à la marqué comme ennemie. Tout particulièrement en venant se servir sur son territoire. Elle-même n’était pas blanche comme neige, mais plutôt rouge sang. Après tout son nom ne signifiait pas « mort » pour rien. Bon c’était un nom d’adoption et elle n’avait pas réellement tué quelqu’un, mais avec ce qu’elle avait déjà fait et vue, elle s’en savait parfaitement capable. Tout ça pour dire qu’elle se méfait beaucoup de Mélinda.

-Je comprends bien ton envie Alice. Mais tu as suffisamment étudié l’histoire terrienne pour comprendre ce qui dérange chez elle. Mais ce n’est pas tout. Je ne saurais pas te l’expliqué, mais c’est instinctif. Quand je la voix, c’est comme si tous mes sens rentrait en alerte et qu’il m’avertissait du danger qu’elle représente.

Elle se tourna vers Alice lui montrant d’un signe de la tête son arme. Ce n’était un sabre en bois comme celui qu’elle manipulait sur terre, mais elle se servait du même art pour combattre.

-Comme tu le sais, je pratique le Kendo, un art de combat et j’ai affronté pas mal d’adversaire, même des très fort bien classé. Pourtant aucun ne m’as jamais fait ressentir ça, même parmi les gangs de la ville. Je ne sais pas quoi, mais il y a chez cette fille quelque chose de dangereux.

Oui, Alice comprenait… L’esclavage. Elle comprenait très bien, car elle-même n’aimait pas trop les esclavages. Chaque jour, ou chaque semaine, des rapports et des procès avaient lieu sur les abus que les esclavagistes faisaient subir à leurs propriétés. Tout comme la prostitution, l’esclavage était une pratique archaïque et barbare, l’exploitation de l’Homme par l’Homme. Alice comprenait donc tout à fait que Nanami puisse en être dérangée, même s’il y avait… Autre chose que cela. Alice était revenue sur ce sujet houleux, car elle estimait qu’il fallait crever l’abcès, dans la mesure où, par la suite, le sujet reviendrait, tôt ou tard.

Silencieusement, elle écouta donc Nanami, et hocha la tête.

« Oh, je comprends tout à fait tes réticences, mais… Les apparences sont trompeuses. Je connais l’Histoire de la Terre, et je sais que, par rapport à cette Histoire, je n’ai aucune légitimité pour devenir un jour Reine. Si on en croit Rousseau, un souverain tire sa légitimité à gouverner du peuple. Or, je ne compte pas demander l’avis de mon peuple pour gouverner. Ma légitimité, je la tiens de ma lignée, de mon sang, de la reconnaissance que le Dragon d’Or a fait. »

Elle reprit ensuite, après quelques secondes d’hésitation.

« Pour autant, dirais-tu que je suis une despote ? Que je me pavane dans l’or en arnaquant et en pillant mes futurs sujets ? La réalité est toujours plus nuancée, Nanami, et ce qui vaut pour moi l’est aussi pour Mélinda. Tes doutes, je les comprends, car je me méfie toujours des esclavagistes. Mais Mélinda, elle… Elle n’est pas comme les autres. »

Une nouvelle fois, Alice se tut. Elle se mordilla les lèvres, cherchant à ordonner ses pensées de la manière la plus cohérente possible.

« C’est… C’est une ancienne esclave, Nanami. Elle a été élevée et éduquée ainsi, et, quand elle a pu s’arracher à sa condition, elle voulait détruire le harem dans lequel elle avait grandi, et qui lui revenait de droit. Ce sont les autres esclaves qui ont refusé. Ils voulaient que Mélinda soit leur Maîtresse. Tu comprends ? Elle… Elle est autant un héritage d’un passé honni sur Terre que moi, mais, comme moi, elle a bon fond. Elle ne souhaite pas le moindre mal à ses esclaves. J’admets que… Qu’elle est autoritaire, et bornée, mais… Crois-moi, elle n’est pas mauvaise. »

Restait néanmoins la question de cette mauvaise intuition que Nanami avait à son encontre.

« Elle… Mélinda est une vampire, Nanami. C’est ça que tu dois ressentir, je suppose… Mais, là encore, il ne faut pas croire les rumeurs et les racontars. Elle aime boire du sang, mais elle ne tue pas, et… Elle a déjà bu mon sang à de multiples reprises, tu sais, et je suis toujours bien vivante. Je dirais même que c’est une sensation assez agréable, regarde… »

Alice écarta ses cheveux, révélant son cou, où l’on pouvait voir deux traces de morsure.

« Tu vois ? Elle m’a mordu il y a quelques jours… Et je vais très bien ! »

Ceci ne suffirait sans doute pas à ôter les réticences de Nanami…

Mais ce serait déjà un bon début.

Nanami écoutait Alice défendre Mélinda du mieux qu’elle pouvait. Mais étrangement ça ne marchait pas elle le voulait. Mélinda était donc une ancienne esclave, qui maintenant est passé au haut de la chaine. Si elle n’était pas si mauvaise, pourquoi venir chasser des pauvres lycéennes ignorante ? En plus de ça elle n’était pas humaine, mais une vampire ? Bien sûr qu’elle ne tuait pas. Pour une vampire et une esclavagiste, valait mieux que sa marchandise soit vivant que morte. Décidément Alice lui paraissait bien naïve.

Nana passa un bras par-dessus les épaules d’Alice la ramenant contre elle en rigolant.

-Ma pauvre, plus tu cherches à la défendre, plus tu aggrave son cas à mes yeux. Mais on a suffisamment parlé d’elle. Mélinda n’est pas là pour nous déranger.

Elle relâcha son étreinte amical de fille de la rue et lui afficha un grand sourire. L’avantage dans ce monde, c’est qu’elle n’avait pas une image et une réputation à défendre, du moins pas encore. Nana pouvais donc sa lâché comme elle voulait. Enfin pas trop non plus, elle avait conscience qu’elle ne pouvait pas forcément non plus tout se permettre.

-Si plutôt tu en profitais pour me montrer comment vie une princesse dans son château ?

Elle lui fit un clin d’œil croisant les bras sous sa poitrine. L’idée était bien de changer de sujet, Nanami n’avais aucune envie de se prendre la tête avec son amie. Surtout pas maintenant.

-Tu sais quoi, en échange je te promets quelque chose. 0 notre retour sur terre. Je vais te montrer des choses, qui vont te faire comprendre pourquoi sur terre, les jeunes normaux préféré faire autre chose qu’étudié. Tu verras le lycée à coté vas te paraitre bien ennuyeux petit princesse.

C’était un surnom juste pour la taquiné, après tout venir sur terre pour Alice c’était son moyen de s’évadé de ce titre. Ce n’était pas vraiment un échange qu’elle voulait. Juste une promesse de passé toutes les deux d’autre bon moment ensemble. Nanami appréciait sincèrement Alice. Avec elle, elle se sentait plus normal. Depuis qu’elle avait caché ensemble dans sa chambre, Nana n’avais plus d’envie sadique et de viol sur elle. C’était un peu comme avec Maki. Sauf que pour la droguer c’était plus spécial. Maki était l’exact opposé de Nanami

- Quand dis-tu ? Je suis même preste à faire des efforts vestimentaires s’il le faut.

Comment ça, elle ne faisait qu’aggraver les choses ? En entendant ça, la doucereuse Alice rougit confusément, avant d’ouvrir les lèvres, comme pour parler à nouveau. Il était normal qu’elle défende Mélinda, elle était sa meilleure amie, mais aussi sa confidente, celle qui l’hébergeait. De plus, elle comprenait très bien les réticences de Nanami à son égard, car elle-même les avait jadis partagés. Tout ce qu’elle essayait de faire, c’était de lui démontrer que, malgré les apparences, Mélinda était une fille sur laquelle on pouvait compter, une fille qui, à sa manière, était loyale et honnête. Mais Nanami choisit d’éluder le sujet Mélinda pour se concentrer sur Alice, adoptant une posture légèrement plus sensuelle, ce qui ne manqua pas de faire poliment rougir la jeune femme. La tête blonde se pinça les lèvres devant le comportement aventureux de la femme, sentant quelque chose fourmiller dans son ventre, une soudaine excitation se réveillant au fur et à mesure qu’elle se rappelait, non seulement à quel point Nanami était belle, mais à quel point sa tenue, indécente, était terriblement sexy.

Alice vit ainsi Nanami croiser les bras sous sa poitrine, geste « innocent » qui eut néanmoins pour conséquence de rehausser un peu la taille de sa délicate poitrine.

« Hum… Je suppose que tu n’attends pas à ce que je te fasse un cours sur les us et les coutumes de la diplomatie sylvandine » sourit-elle doucement.

Nanami avait assurément autre chose en tête, et, visiblement inspirée, elle lui proposa, en retour, de lui faire la totale sur Terre. Alice étudia sérieusement ce qu’elle lui disait, s’en pinçant les lèvres, et, bien décidée à se prendre au jeu, répondit à son tour, après la promesse de lui faire découvrir le « vrai » visage du lycée Mishima (ce dont Alice avait déjà, en réalité, quelque peu conscience) :

« Eh bien, c’est un programme alléchant, surtout en ce qui concerne la tenue… Si tu portes une tenue aussi belle que celle-ci, je ne pourrais pas te résister… »

Se rapprochant d’elle, elle caressa doucement les hanches de la femme, serrant un peu son corps contre le sien, et alla déposer sur ses lèvres un tendre baiser, frottant et appuyant sa bouche contre la sienne pendant quelques secondes.

« J’aime beaucoup tes ceintures au niveau des jambes, notamment… Ça, en plus du reste… »

Toujours aussi badine, elle laissa planer quelques secondes, avant de rajouter :

« J’aurais moi aussi une condition… »

Têtue, Alice ne lâchait pas si facilement l’affaire, et elle embrassa Nanami dans le creux du cou.

« Si j’arrive à te faire jouir… Au moins deux fois aujourd’hui… Quand nous découvrirons ensemble le lycée, lors de l’une de nos expéditions, il faudra y inviter Mélinda. »

Le cas Mélinda revenait encore à la charge, mais il fallait bien comprendre Alice ; elle n’avait pas envie que ses deux amies se fâchent ensemble !

Nanami avait cherché à changer de sujet proposant à son amie de partir dans une découverte de sa vie dans son monde à elle. Avec une promesse de lui donner envie d’autre chose que d’aller au lycée quand elle venait dans le sien. L’idée semblait ne pas lui déplaire, se collant d’avantage contre elle, complimentant même sa tenue. Mais la princesse ne disait ça que pour l’amadoué avant de revenir à la charge avec Mélinda.

Nana ne cacha pas son soupir. Accepté sa présence durant l’une de leur prochaine sortie si Alice arrivait à la faire jouir deux dans la journée. Ce n’était pas bien difficile. De plus se qu’elle avait prévue de montré à Alice, il était hors de question de le montré à Mélinda. Finalement elle lui posé une main sur la joue.

-Bon, si tu y tiens à ce point-là. Mais faut rendre ça plus difficile. Me faire jouir deux fois c’est trop facile. Donc je tien pas en compte si on fait ça normalement. Par exemple si là à force de s’embrassé on va sur ton lit et on fait l’amour ça ne  comptera pas.

Ce qu’elle ne serait pas contre de faire de suite si l’envie lui venait. Mais comme Alice semblait beaucoup tenir à cette rencontre elle allait surement se concentré sur la condition.

-Il va falloir te montré original, lieux insolite me prendre par surprise, ou avec des gens ou objet ou je ne sais quoi. Mais on se compte pas les envie mutuel d’une simple envie à toute les deux.

Elle n’était pas bien sûr d’avoir réussi à expliquer ce qu’elle entendait par là.  Enfin à voir, de toute façon, elle aura tout le temps d’organisé quelque chose pour Mélinda.

-Mais si tu y arrive ne t’attend pas à ce que je lui montre tout ce que j’ai prévue pour toi. Maintenant ton défis est lancé, tu as jusqu’à minuit pour réussir ton idée ma chère.

Alice avait proposé un défi, un défi qui rappelait son caractère buté et têtu. Elle revenait en effet à la charger en ce qui concernait le sort de Mélinda Warren. Une insistance qui était logique, car Alice résidait, sur Terre, chez Mélinda. Ainsi, si les deux filles étaient en froid, leur relation naissante risquait d’être compliquée. Toutefois, Nanami lui indiqua que les conditions du défi étaient très faciles, ce qui ne manqua pas de faire sourire Alice. Nanami venait, en effet, de lui dire qu’elle pouvait atteindre l’extase très facilement avec elle, ce qui, après tout, constituait bel et bien une sorte de compliment. La Princesse fut donc ravie de l’entendre, et hocha lentement la tête.

Un sourire espiègle vint se dessiner sur ses lèvres, et elle posa ses mains sur les hanches de Nanami, avant de l’embrasser tout doucement, pendant quelques secondes, pour, ensuite, retirer ses lèvres.

« Très bien... J’accepte ton défi, Nanami. »

Elle continuait à sourire, tout en se reculant, laissant parler ses idées. Nanami lui avait donc demandé de faire preuve de créativité, d’originalité... Or, une idée venait déjà de perler dans sa tête. Elle s’en mordilla même les lèvres, en se disant que ça pourrait être amusant.

« Okay, j’ai une idée ! Attends-moi là, je reviens ! Crois-moi, tu ne vas pas en croire tes yeux ! »

Enjouée, Alice se retira et fila dans le couloir de son appartement, pour rejoindre sa penderie. Que préparait-elle ? Elle était volontairement restée silencieuse et énigmatique sur ce qu’elle projetait, tout en sachant que, de toute manière, Nanami aurait très bientôt la réponse aux questions qu’elle devait se poser. Néanmoins, il fallut bien attendre plusieurs minutes avant qu’Alice ne revienne, la Princesse devant en effet se changer intégralement.

Il fallut donc attendre quelques minutes avant que la femme ne finisse par revenir. La porte s’ouvrit à nouveau sur sa chambre, et Alice se présenta à Nanami, avec un doux sourire victorieux sur les lèvres.

« Alors... Comment tu me trouves ? »

Pour l’occasion, Alice avait mis les bouchées doubles, puisqu’elle avait enfilé un ensemble en cuir, comprenant de longs gants noirs, un corset, des collants avec des jarretelles, des bottes à talon... Et une culotte surmontée d’un gode. Elle se dressa ainsi face à Nanami, jambes écartées, souriant de manière confiante, tout en rougissant sérieusement.

« Je vais te surprendre en couchant avec toi comme si j’étais ta Maîtresse, Nanami ! » lâcha alors Alice, sur un ton déterminé.

Nana avait finalement accepté l’idée du défi d’Alice, mais en y ajoutant sa condition. De toute façon Nanami avait compris que son amie n’allait pas lâcher l’affaire. Elle tenait vraiment à faire cette sortie avec elle et Melinda. Il semblerait qu’Alice avait déjà une idée de comment s’y prendre pour réussir son défis.

Alice avait quitté la pièce la laissant seule sur le balcon. Nanami se demandait bien ce qu’elle lui réservait. En attendant elle se tourna vers la paysage, ce n’était pas chez elle qu’elle pouvait voir des paysage comme celui-là. Passant sa main entre ses sien, elle attrapât son collier. Tenant la bague qui y était pendu, elle se concentra pour activer sa magie. La bague se mit alors à émettre une lumière. La jumelle de son bijoux devait alors se mettre à briller de la même façon. Ainsi Nanami faisait un signe à sa cousine pour l’avertir qu’elle pensait à elle et que tout allait bien. L’une comme l’autre s’échangeait ainsi juste comme ça, pour se rappeler leur lien et rencontre récente.

Entendant du bruit dans son dos, elle se retourna apercevant Alice de retour. Nanami la regarda avec le sourire, malgré une certaine surprise de sa tenue. Une tenue en cuire qui lui allait pas si mal que ça, mais surtout une gade bien mis en avant par sa position.

- ça ne te va pas si mal que ça.

Mais ce qui fut plus surprenant encore se fut les intention d’Alice. La prendre comme si elle était ça maitresse ? Alice voulait la soumettre Elle ? Nanami se retenue de rire, pas par moquerie, mais elle ne s’attendait pas à ça. De par son caractère et la façon d’on elle avait voulu être soumise durant leur moment intime dans sa chambre, Nana l’imaginait pas du tout passé dans l’autre sens. Nana elle-même était plus dominatrice, elle laissait rarement les autre prendre le dessus sur elle. Pourtant ce n’était pas impossible. Après tout Tinath l’avait bien fait une fois son sang de succube éveillé.

-Alors là tu veux toi me soumettre ? Tu veux jouer les dominante sur moi ? Hum pourquoi pas. Mais sache que je préféré encore quand c’est moi qui te le fait. Mais vas s’y, montre-moi ce que tu sais faire. Je vais jouer le jeu.

Alice n’avait pas, en matière sexuelle, le profil d’une dominatrice. En réalité, elle était même plutôt tout l’inverse, d’un naturel soumis, ce dont Mélinda et Nanami avaient très bien su profiter, mais également d’autres personnes, comme Tessia, ou encore Shiro Ishimi, l’infirmière perverse de Seikusu. Alice avait du mal à lutter contre ça, car, en son for intérieur, alors même qu’elle était appelée à gouverner une puissante nation, elle raisonnait comme une soumise. Elle pouvait donc tout à fait comprendre l’amusement et la surprise de Nanami, car il n’était pas fréquent que la tête blonde se laisse aller à une proposition de ce type. Pourtant, c’était bien ce qu’elle venait de faire, et, en réalité, loin de se sentir ridicule, elle ressentait une curieuse excitation. Mélinda avait l’habitude de la soumettre, mais c’était pourtant elle qui lui avait offerte cette tenue, car la vampire considérait qu’une soumise comme Alice devait aussi être une bonne Maîtresse. Alice et Mélinda ne le disaient pas ouvertement, mais il arrivait parfois que Mélinda lui ordonne de jouer la Maîtresse… Et Alice, en toute honnêteté, s’en était plutôt bien sortie.

Elle se mordillait donc les lèvres devant Nanami, qui finit par accepter, non sans lui rappeler qu’elle préférait dominer. Alice sourit donc, et hocha la tête, tout en tenant dans ses mains une cravache, ses doigts se crispant dessus.

« Oh, mais c’est toi qui m’y as forcé, Nanami… C’est toi qui voulais de l’originalité, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. Sache que les soumis peuvent faire de redoutables dominateurs ! »

Et Alice comptait bien lui prouver ce vieux dicton. Elle se tenait donc face à Nanami, superbe dans sa magnifique tenue érotico-sanglée, et fit claquer ses talons sur le sol, fronçant les sourcils en essayant d’adopter une position de dominatrice. La cravache s’approcha alors, et toucha le menton de Nanami, la forçant à relever la tête.

« Bon… Mets-toi en position de garde-à-vous devant ta Maîtresse, Nanami ! »

Le ton devenait d’un coup autoritaire. Alice retenait les tremblements d’excitation qui la traversaient. Pensez donc… Elle était en train de jouer la Maîtresse ! Elle en était naturellement toute excitée, et se mit, en conséquence, à tourner autour de la belle Nanami, caressant son corps avec sa cravache, puis, une fois dans son dos, donna un petit coup sur ses fesses, et se rapprocha davantage. Ses mains allèrent se poser sur les seins de son amante, tandis que, dans son dos, son gode caressait le derrière de Nanami, frottant contre son doux et moelleux postérieur.

Alice continuait à jouer avec ses seins, et alla ensuite mordiller son cou, se frottant davantage contre elle.

« Tu es à moi pour le moment, Nanami… Et tu vas le prouver à ta Maîtresse en te mettant à genoux, et en lubrifiant bien son gode avec ta belle bouche… Allez, vite ! »

La jeune Princesse s’écarta ensuite, et donna une ultime tape sur les fesses de Nanami, avant d’attendre que son « esclave » ne s’exécute…

Nana se tenais bien droite alors qu’Alice lui tournai autour avec sa cravache. Nanami lui avait demandé de la surprendre en la faisant jouir deux fois dans la journée de façon inattendue. Ce passage de la princesse en dominatrice était bien partie pour être cette première fois. L’amusement de la situation passé, Nana était maintenant curieuse de voir comment ça allait se passé. Joué les esclaves sexuel, pourquoi pas après tout. Les petits coups de cravache sur ses fesses l’excité, même si elle ne ressentait pas grand-chose avec ses vêtements se genre de chose ne la dérangeait pas au contraire. De par son pouvoir, Nanami avait un ressenti de la douleur bien différent, la douleur lui plaisait, la faisait mouillé même.  Elle en avait même un fantasme, mais pour le réalisé, sa demandait à la fois de l’avoué à quelqu’un et de lui révéler son pouvoir sans parler de supporté le fantasme en question. Elle n’était pas prête à le réalisé.

Maintenant lancé, Alice lui demanda de se mettre à genoux et de lui sucé le gode pour le lubrifié. La princesse lui montrait un visage d’elle qu’elle ne connaissait pas, Nana allait faire de même. Elle se mit à genoux comme demandé et approcha sa bouche du gode, en réalité la sportive était un très bonne suceuse. Après tout son gout du sexe ne s’arrêtait pas au fille, elle avait couché avec beaucoup d’homme aussi. Ainsi elle commença à passer sa langue le long de l’objet, avant, de le prendre entièrement en bouche et commencé à le sucé son regard porté sur Alice. Quand elle jugea le gode suffisamment prés elle le retira de sa bouche et demanda.

-Au fait princesse, comment je dois m’adresser à toi pendant ce petit jeu dit moi ?

Jouer la femme dominatrice, ce n’était clairement pas un rôle dont Alice avait l’habitude, elle qui était plutôt d’une mentalité de soumise. Nanami avait déjà eu l’occasion de le réaliser, mais, pour autant que ce soit vrai, il lui arrivait aussi, parfois, d’inverser les rôles avec Mélinda. Parfois, Mélinda voulait voir ce qu’Alice avait dans le ventre, et lui proposait donc, en huis clos, de jouer la dominatrice. Or, il s’avérait qu’Alice s’en sortait plutôt bien. Après tout, la jeune femme avait tellement été habituée à être soumise qu’elle avait appris et retenu la plupart des astuces que ses amis dominateurs, comme Mélinda, Tinuviel, Shiro, ou encore Nanami, utilisaient. Il y avait toujours des manières différentes d’exercer la domination sexuelle, et Alice l’avait bien compris. Dans sa tenue, elle avait ordonné à Nanami de la sucer, sur un ton fort et clair, même si sa voix vibrait sous l’effet de l’excitation. Le simple fait de porter cette tenue, de s’imaginer dans le rôle de la Maîtresse, suffisait à l’exciter sensiblement.

Nanami se mit donc à genoux, et entreprit de sucer son gode. Alice se mordilla encore les lèvres, et posa l’une de ses mains sur la tête de la femme, crispant ses doigts sur ses cheveux, et sourit lentement, tout en commençant à déplacer son corps, d’avant en arrière.

« Làààà… Là, c’est bien, petite catin… »

Elle rougit encore, émoustillée en prononçant des paroles insultantes, elle qui avait plutôt l’habitude de les recevoir quand ses amis jouaient avec elle, et la poussaient à bout. Jambes écartées, elle facilitait l’accès de Nanami à sa queue artificielle, et cette dernière la pompa plutôt bien. Comme elle, Nanami était bisexuelle, et Alice se doutait donc qu’elle avait déjà dû sucer bien des queues, suffisamment pour être capable d’une telle expertise linguale. Les minutes défilèrent ainsi, rythmées par les mouvements de Nanami, et par les caresses d’Alice, qui tapotaient parfois la tête de Nanami, comme pour la féliciter d’être une si bonne petite chienne.

Au bout d’un moment, Nanami finit par se retirer, et Alice hocha la tête, puis fronça les sourcils.

« Déjà, tu dois me vouvoyer ! Ensuite, m’appeler ‘‘Maîtresse’’ est le minimum que tu puisses faire ! Et, enfin… C’était à moi de dire quand t’arrêter, pas à toi, vilaine esclave insoumise ! »

Le retournement de situation avait toujours amusé Mélinda, qui, bien sûr, en profitait à chaque fois pour tester la résolution de sa Maîtresse, en la provoquant et en la titillant par des gestes flagrants d’insubordination.

« Alors, tu vas être punie ! Mets-toi contre ce bureau, pose tes mains dessus, écarte les jambes, et bombe ton petit cul ! »

Elle la laissa s’exécuter, puis tira sur sa cravache… Avant de l’abattre fermement sur la croupe de Nanami, tapant plus fort qu’auparavant.

« Tu es… Une mauvaise esclave… ! Dis-le ! »

Et la cravache de frapper de nouveau…

Nanami se tenais maintenant à genoux au pied d’Alice à sucé son gode ceinture. C’était un peu étrange comme situation, mais avide de nouvelle expérience sexuel, Nana avait accepté plutôt facilement la situation. Ainsi elle montra à son amie comme elle effectuait d’habitude des fellations, montrant une certaine expérience du sujet. Certes Nanami n’était pas une experte du sexe, mais elle avait une expérience plutôt grande pour une jeune femme de son âge, et avait même ut des expériences que peu de personne peuvent se vanter ou avoir honte d’avoir vécu.
Après plusieurs minutes à s’exercé, elle s’arrêta posant une question à Alice qui ne tarda pas à lui répondre. Elle voulait donc vraiment la faire jouer le rôle d’une soumise, réclamant d’être appelé Maitresse. Cette demande ut pour effet de la faire sourire, alors qu’Alice comptait la punir d’avoir arrêté sans son autorisation.

Alice lui demanda alors de s’appuyer contre le bureau les fesses tendues. Ce qu’elle comptait faire était évidant. Nana obéi sans histoire, mais son regard affichait plus de défi que de soumission.  Elle attendait de voir ce qu’Alice était capable de faire, mais si elle voulait vraiment obtenir un résulta intéressant, elle allait devoir lui faire son bas, a moins qu’elle tape suffisamment fort pour lui faire ressentir a travers le cuir ? Après c’est vrais qu’il laissait pas mal d’ouverture sur sa peau. Décidément Nana avait hâte de la sentir frappé pour voir. Décidément la voilà maintenant impatiente, de subir ce genre de chose, elle était définitivement pas comme tout le monde.

Elle reçut un premier coup finalement qui montra une certaine maitrise de l’objet qui lui fit afficher un mélange de grimace et sourire.  Puis un second qui cette fois ne laissa place qu’au sourire.  C’était qu’elle faisait ça bien, oui cette douleur était agréable. Alice réclama alors qu’elle répète une phrase. Elle tourna la tête vers elle, le regard plien de défis se passant la langue sur les lèvres.

- Non, je n’ai pas envie « Alice ».

De la provocation pour en voir d’avantage, la façon de prononcer son prénom au lieux de Maitresse , était fait pour la testé.

Très joueuse, Alice préférait ce rôle de « Maîtresse » très au sérieux, car elle s’absorbait très facilement dans son rôle. Elle avait, certes, le profil d’une grande soumise, mais ça ne l’empêchait pas de vouloir diversifier ses expériences. Avec Nanami, elle testait quelque chose qu’elle avait peu l’habitude de faire, ce qui faisait qu’elle frissonnait d’excitation. De base, le simple fait de porter du cuir suffisait à la rendre fébrile. Autrement dit, il ne fallait pas croire qu’elle allait se dégonfler devant le premier signe de résistance de Nanami, car elle savait très bien comment cela marchait. Un bon masochiste se devait souvent de titiller le dominateur, précisément parce que, dans ce type de relation, c’était la punition qui avait des effets sexuels. C’était une déviance librement assumée,    relativement inexplicable, mais qui avait toujours fait fantasmer la jeune femme. Se pinçant les lèvres, elle observait ce corps, et donna donc une belle première gifle. Elle pouvait faire mieux, mais il fallait s’échauffer un peu, faire circuler le sang.

Nanami, en retour, sembla, elle aussi, se prendre à ce jeu, puisque, d’un air revêche, elle refusa de l’appeler « Maîtresse », ce qui amena la jeune tête blonde à froncer les sourcils... Et à réagir immédiatement en levant sa main, et en la frappant une nouvelle fois sur une fesse avec sa cravache, cette fois-ci de manière un peu plus forte. Elle sentit le corps de Nanami se soulever un peu, tapant contre le bureau, produisant un claquement sonore, ce délicieux bruit de claquement que la jeune Princesse aimait par-dessus tout.

« Tu es vraiment... Une esclave... Rebelle, Nanami ! Indisciplinée, et... Très mùal éduquée ! Espèce de... Espèce de petite... CATIN !! »

Alice ponctua cette tirade de plusieurs coups de cravache supplémentaires, faisant se plier le corps de Nanami vers l’avant, puis posa ensuite ses mains sur la boucle de sa ceinture à l’avant, et la défit. Nanami était terriblement jolie dans cette tenue sanglée et érotique, mais, pour une esclave, il était préférable de le lui retirer. Elle défit donc la ceinture, et défit un peu les sangles retenant le reste du pantalon, jusqu’à le faire tomber, puis ordonna à Nanami de se déplacer, Alice sortant rapidement d’autres jouets.

Au plafond, on pouvait voir des encoches fixées au plafond. Elles avaient été placées là pour une raison particulière, et Alice y enroula des cordes, avec, à leur extrémité, des sangles en cuir, et ordonna à Nanami d’y glisser ses mains, tout en reliant les cordes de l’autre côté, afin d’en faire une sorte de treuil sommaire et rudimentaire, faisant un nœud très efficace, le genre de nœuds que Mélinda lui avait enseigné, et qu’on utilisait dans le kinbaku pour ficeler au mieux ses partenaires. Comme quoi, Alice pouvait se montrer manuelle, et elle tira donc sur les cordes, de manière à bien écarter les bras de Nanami, tout en la maintenant bien droite, les jambes également écartées.

« Voilà... C’est comme ça que je vais te punir ! Mais la cravache ne suffit plus pour une traînée comme toi... »

La Princesse, qui dissimulait décidemment bien son jeu, alla chercher un nouvel outil, un fouet émoussé. Mélinda l’avait déjà fouetté, et Alice s’était surprise à en mouiller furieusement. Rien que là, en attrapant ce long objet profilé, elle frissonnait encore doucement sur place, se pinçant doucement les lèvres, ses yeux papillonnant dans ses orbites.

« Je vais fouetter ton petit cul et ton dos, Nanami... Et je ne m’arrêterai que quand tu reconnaîtras devant ta Maîtresse être une vilaine esclave rebelle ! »

On pouvait sentir le tremblement de la voix dans l’intonation d’Alice. Ce spectacle l’excitait énormément. Elle était dans le dos de Nanami, voyant de corps musclé, solide, et terriblement beau. Plus que jamais, elle eut l’intime conviction que cette femme était très similaire à Mélinda, et elle fantasmait déjà en imaginant les deux femmes la torturer sexuellement ensemble. Alors qu’elle levait et abattait son fouet, et qu’elle entendait ce dernier claquer dans l’air, puis fondre sur le délicieux cul de Nanami, il y avait même une partie de son esprit qui y pensait...

*TCHAAAC !!*