L'Enfant aux Mille Pères [PV]

Peu loquace était une nonne qui se trouvait être plus ou moins à la merci d'un démon. Certains pouvaient se présenter sous une forme humaine pour tenter de corrompre les gens, mais celui-là avait choisi d'apparaître à Kara tel qu'il était naturellement. Et, naturellement, avec ses cornes, sa peau rouge et sa queue caudale, l'incube était la transcription parfaite de ce qu'on avait toujours décrit à Kara comme étant le mal absolu. Difficile donc pour elle d'avoir quoi que ce soit à répondre à cette créature, qui la terrorisait malgré ses airs avenants, car tels étaient les démons quand ils se présentaient à vous sous leur meilleur jour, ils avaient toujours une idée malfaisante derrière la tête.
Kara ne bu pas le vin qu'il lui offrit, convaincue malgré ses dires qu'il y avait quelque chose d'autre dedans. Par contre, la nonne se sentit légèrement étrange à la vue du sexe très tendu du démon, qui bandait de fait pour elle qui était toute aussi nue que lui, même si elle faisait de son mieux pour cacher ses attributs féminins. La raison de ce léger émoi, bien qu'il aie été bien trop fugace pour qu'elle s'en rende elle même compte, était que le démon avait répandu sa semence en elle, une simple mortelle. Le sperme des incubes avait cette particularité, du moins chez certains, de sensiblement corrompre les mortels qui y goûtaient, et plus particulièrement dans le cas des femmes lorsqu'un incube jouissait en elles. Ajouté à cela le fait qu'Alastar avait profité du coma de Kara pour légèrement modifier ses souvenirs de la nuit dernière, la nonne était encore plus vulnérable qu'elle ne le pensait, car incapable de se souvenir que c'était bien ce démon qui l'avait violée.

Alastar était toutefois encore loin de pouvoir vraiment atteindre son objectif, si ce dernier était de vraiment corrompre Kara et que cette dernière le veuille, car la jeune nonne avait été élevée dès son plus jeune âge dans un couvent qui n'avait pas été touché par la corruption qu'il pouvait y avoir dans le reste de leur ordre religieux. Ce n'était que quand elle avait été hissée au rang de guérisseuse que Kara avait été obligée de porter son uniforme de nonne bien trop révélateur à son goût, car avant elle s'habillait avec de longues robes cachant tout son corps, et avait juré de ne s'offrir à aucun homme en faisant voeur de chasteté. A dire vrai, que le démon lui aie reconstitué son hymen n'avait guère d'importance, car elle se savait désormais souillée.
Néanmoins, au delà de ses convictions, il y avait aussi sa propre volonté de s'auto-préserver...et l'idée de se retrouver de nouveau face à une compagnie d'hommes en rut et sauvages, qui lui feraient encore mal, ne l'enchantait guère, et certainement pas au point de refuser la proposition de parler du démon.

Elle se releva donc, en déglutissant, les joues rougies par le fait d'être nue, et elle se posa sur le lit, mais toujours en gardant ses mains et ses bras contre sa poitrine et son entrejambe pour se cacher. Elle était très gênée que le démon puisse la voir nue, et qu'il bande sur son corps, car même si elle en cachait une partie et bien...la totalité du reste demeurait une ode à la beauté, car Kara était une jeune femme exceptionnellement belle. Sous sa main qui protégeait son intimité, elle pouvait sentir qu'effectivement, on l'avait épilée, ce qui ne manquait pas de renforcer son trouble. Elle s'assit néanmoins sur le lit, tout en laissant tout de même une petite distance entre elle et ce démon, dont l'apparence continuait à lui faire peur.

Alastar avait un peu triché, ce qui, somme toute, était plutôt prévisible, venant d’un Incube.  En l’occurrence, l’Incube avait un peu modifié les souvenirs de la femme, mais, surtout, avait utilisé le sperme qui était encore en elle pour renforcer sa soif et sa frustration. Le sperme d’un Incube était une chose particulière, car il était magique. Alastar avait peu l’habitude de faire ça, de recourir à ce genre de subterfuges, mais il sentait bien que, avec Kara, les choses allaient être difficiles. De fait, leur aventure n’avait pas commencé comme l’Incube l’aurait escompté. Elle était tombée sur des villageois, et il avait dû réagir précipitamment, réaffirmer leur autorité sur eux, tout en sachant que Sœur Kara était sa priorité.

*Par tous les démons, elle est si belle…*

En ce moment, une seule idée lui traversait l’esprit : la baiser. Encore et encore. Il ne pensait qu’à se planter dans ses courbes, à l’assaillir sur son lit, et à la prendre pendant des heures. Néanmoins, pendant qu’il songeait à ça, il voulait aussi entendre la nonne susurrer son nom, le gémir, s’agenouiller devant lui, convertir sa foi envers une piété sans limites avec le Diablotin. Il voulait, tout simplement, que Kara la vénère, et, pour ça, il allait devoir encore discuter un peu.

Malgré son érection, Le Diablotin pouvait réfléchir, et comprit rapidement que Sœur Kara avait peur de lui. Dissimulant inutilement ses zones intimes, elle finit par s’asseoir sur le rebord du lit, prenant largement ses distances avec Alastar, qui esquissa un sourire.

« Tu as perdu ta langue ? demanda-t-il alors. Mais, tant que tu m’écoutes, après tout… »

Alastar ferma alors les yeux, et se concentra. En quelques secondes, son corps changea d’apparence, gagnant en chevelure. Une allure svelte et agréable, tandis qu’il prit la forme d’un magnifique elfe qu’il avait vu à Sylvandell. Sa voix, néanmoins, ne serait pas celle de Melendil, le mari de la Princesse de Sylvandell, mais bien la sienne, chaude et sensuelle, tendre et apaisante.

« Voilà… Je pense que, sous cette forme, tu pourras davantage me regarder sans trembler sur place. »

Le Diablotin se redressa ensuite, et déambula un peu, laissant à Kara l’occasion d’observer ses fesses, son corps musclé et fin, élégant et solide.

« Bon, alors… Comme tu as du le remarquer, Faris est une ville qui a sombré dans la luxure et le péché. Sache que je n’y suis pour pas grand-chose. C’est une ville reculée, dans un environnement sinistre, et qui, surtout, souffre du fait d’être essentiellement peuplé d’hommes. La plupart des femmes sont parties, et une épaisse frustration sexuelle règne ici. C’est ça qui m’y a attiré. »

Alastar prit encore un peu de vin, et se retourna à nouveau. Sa queue était toujours bien dressée, et il observa la femme, qui dissimulait encore ses formes, ce qui le fit brièvement sourire.

« Ces gens sont condamnés, si cela continue comme ça, à devenir plus dangereux. La frustration les rend violents, cupides, jaloux, agressifs, mauvais… Je sais comment ils réagissent, tu sais. Le sexe n’est pas une chose mauvaise en soi, Kara. Le sexe est au cœur de tout, il est le moyen que nous avons de nous reproduire. Mais, quand on ne pratique pas le sexe, on dérègle son corps, son organisme… Tu peux refuser de me croire, mais sache que je ne fais que te dire la vérité. Le sexe est une force contre laquelle on ne peut pas lutter. Si on tente de l’ignorer, alors le sexe s’impose sur vous. Et le résultat, c’est Faris... Une ville où on saute sur les belles femmes pour les violer. »

Le Diablotin marcha encore, et s’assit de nouveau sur le lit, à côté de Kara. Là où la jeune femme s’était assise loin de lui, lui s’assit à côté d’elle, de telle sorte que leurs genoux se frôlèrent.

« Ton rôle est de sauver Faris de ce cercle vicieux dans laquelle elle s’enfonce. Si je n’étais pas venu ici pour les fédérer, les habitants de Faris auraient attaqué les villages proches, ou se seraient entretués. Moi, je les ai calmés… En attendant que tu arrives. Tu es une religieuse, Kara. Alors, tu connais ton catéchisme. L’Homme-Jésus, le Christ, s’est sacrifié pour racheter les péchés de l’humanité. Toi aussi, ma beauté, tu vas devoir te sacrifier. »

Alastar but encore de son verre. Il aurait pu enchaîner directement, mais son objectif était d’amener Kara à comprendre son raisonnement. Par conséquent, le Diablotin se tut, et reprit ensuite, tout en reprenant son apparence normale :

« Alors, dis-moi… Quel est ton plan pour racheter ta communauté du péché, et les remettre dans le droit chemin ? »

Kara se trouvait dans une situation où elle était, pour le dire franchement, prise au piège...le simple fait d'être intégralement nue était en soit suffisant pour lui faire perdre tous ses moyens, mais être également en présence dans la même pièce qu'un démon semblait l'achever. La pauvre nonne n'était après tout qu'une novice, qui étudiait les arts de la guérison, et maîtrisait tout au plus certains sorts de magie blanche, mais elle n'était pas une paladine, et sa magie ne lui serait d'aucune utilité pour tenter de s'enfuir. Et puis...pour aller où ? Était-elle seulement encore dans l'intérieur de la ville ? Et où pourrait-elle bien aller comme ça, en étant nue ? Son viol lui restait encore en mémoire, expérience traumatisante par essence, même si le démon avait triché en modifiant ses souvenirs, ne faisant plus de lui celui qui lui avait ôté sa virginité. Mais surtout, chose qui la troublait encore plus que tout c'était...c'était qu'elle avait du mal à détacher son regard de ce corps nu qui se présentait face à elle, surtout une fois que le démon se métamorphosa pour prendre une apparence différente, bien moins effrayante pour la religieuse qu'elle était.
Elle ne dit mot durant tout ce temps, n'ayant après tout pas grand chose à dire, surtout devait-elle...écouter ? Le démon lui parla de Faris, et du péché qui s'y répandait de plus en plus...mais lui, essayer dans un sens d'y remédier ? Cela semblait bien trop gros pour que Kara y croie, même si elle était d'une nature un peu naïve, à vouloir voir le bon chez tout le monde, son viol dans les égoûts l'avait quelque peu...refroidie quand à ses croyances. Mais même sans celà, ce genre de discours venant de la bouche d'un démon ne pouvait être cru ! Pourtant...pourtant ce n'était pas ce qui monopolisait son esprit en ce moment.

La jeune nonne regardait très régulièrement le corps de son geôlier, tout aussi nu que le sien...elle ne comprenait pas pourquoi est-ce qu'elle reposait son regard dessus, ce n'était même pas voulu, mais un réflexe ! Le démon l'avait marquée tantôt, en jouissant en elle, et le sperme d'un incube aussi puissant qu'Alastar Magoa avait des capacités aphrodisiaques évidentes, surtout chez une belle femme comme elle qui avait tenu son voeu de chasteté pendant de nombreuses années. Kara commençait donc à avoir...mal au ventre ? C'était les prémices d'un début d'excitation sexuelle, mais qu'elle ne parvenait pas à identifier comme telle, surtout quand le démon après avoir fini sa tirade, vint s'asseoir tout près d'elle sur le lit, en reprenant sa forme originelle.

M-Me sacrifier ? Je ne comprends pas...

Qu'est-ce que ce démon était en train de lui demander ? Oh certes, elle comprenait le terme de "sacrifice", mais comment pouvait-il lui demander de faire quoi que ce soit pour cette communauté de gens où elle venait de se faire violer ?

Vous ne voulez quand même pas que...après ce qu'on m'a fait...j'ai passé des semaines à les aider, pour qu'une poignée d'entre aux au final me fassent perdre les voeux que j'avais prononcée...
Je n'ai jamais autant souffert de ma vie que durant cet instant et...et vous voudriez que...vous êtes fou ?

Même si Alastar avait modifié ses souvenirs pour ne plus passer comme clui qui lui avait ôté sa virginité, Kara en revanche conservait nettement un souvenir traumatisant de ce qui avait été sa première fois, et où il n'y avait eu que de la douleur. "Que" de la douleur.

Perdre sa virginité entre les mains d’un incube, c’était quelque chose de très dangereux, surtout qu’Alastar, derrière ses airs innocent et flagorneur, était un redoutable démon. Il maîtrisait plutôt bien la magie rose, étant après tout un Magoa. Même si Onyxian, sa sœur, aimait le martyriser, Alastar était quand même assez puissant, suffisamment pour pouvoir user de magie. Et, en ayant joui dans le corps d’une vierge, il avait planté sa marque en elle. Bien sûr, Kara pouvait toujours lutter contre les effets de cette marque, user de magie, ou se faire soigner, mais... Il n’y avait nul guérisseur pour l’aider, et, surtout, lutter contre ce type d’envoûtement nécessitait d’être extrêmement déterminé, de savoir lutter contre le désir sexuel. Pour Alastar, Kara n’avait aucune chance, et il percevait d’ailleurs le désir croître en elle, malgré le fait qu’elle s’offusqua de sa proposition.

Alastar sourit alors, quand elle lui demanda s’il était « fou », et répondit rapidement, toujours aussi proche d’elle, leurs cuisses se caressant, leurs corps nus l’un contre l’autre :

« Bien sûr que je suis fou, ma chérie... Fou de toi. »

Il se pencha alors vers elle, et l’embrassa. Elle pourrait être surprise, mais, au même moment, Alastar puisa dans sa magie. Ses yeux, d’un bleu étincelant, virèrent brusquement au violet, et fixèrent ceux de la femme, envoyant alors en elle une épaisse vague de plaisir. Une vague de chaleur dut alors se répandre dans le corps de Kara, pendant toute la durée de ce baiser, quelque chose se mettant à fondre dans son bas-ventre. Le sexe en érection d’Alastar caressa alors ses cuisses, et Alastar la poussa légèrement, la couchant sur le lit, s’étalant alors au-dessus d’elle. Ses mains saisirent doucement, mais non moins fermement, les poignets de la nonne, et il releva ses bras, plaquant ensuite ses bras sur le lit, au-dessus de la tête de la religieuse, et prolongea le baiser.

Sa langue heurta les lèvres de Kara, et força le passage, heurtant la sienne. Il y eut un petit frissonnement électrique, puis Alastar joua avec la langue de la femme, sa salive se mélangeant onctueusement à la sienne, pendant que son érection se développait, déclenchant en lui ce délicieux coup de fouet, cette concentration sanguine à hauteur de son sexe, qui l’électrisait avec plaisir. Sa queue se redressa, et s’allongea entre leurs ventres respectifs, puis Alastar se mit lentement à remuer de haut en bas, tout en continuant à l’embrasser, se masturbant ainsi sur le ventre de la femme.

« Ce n’est pas qu’une poignée, douce Kara... Tous les hommes ici fonctionnent comme ça. Ceux qui sont sains d’esprit sont partis depuis longtemps. Faris est ta Sodome, Kara, et c’est à toi qu’il revient de la guérir, de la soigner de ses péchés. Ils sont sur le pied de guerre, tu sais, désireux d’envahir d’autres villes pour récupérer d’autres femmes, les violer, les battre, les torturer... »

En réalité, Alastar aurait déjà pu lui faire l’amour. Kara était en son pouvoir, mais il s’efforçait à ne pas trop « tricher », à user un minimum de sa magie, juste assez pour faire sauter quelques digues, et rendre Kara confuse. Il mélangeait ainsi raison et sensualité, la troublant, l’empêchant de réfléchir. Son corps était contre elle, et, avant même qu’elle ne puisse répondre, il l’embrassa encore, immobilisant toujours ses poignets.

« Tu es magnifique, Kara... Pourquoi Dieu t’a-t-Il fait si jolie ? N’est-ce pas ce que vous apprenez au catéchisme ? Que chaque chose est faite par le Seigneur pour une raison ? Pourquoi Dieu a envoyé une si jolie nonne ici, dans ce village rempli de pécheurs ? La beauté est faite pour servir, Kara... Toi et moi, nous avons la chance unique d’unir nos forces pour ramener une cité sur le droit chemin. »

Après la raison, l’outrecuidance. Il embrassa encore la femme, puis lécha sa joue, et murmura contre son oreille :

« Pourquoi crois-tu qu’ils sont si nombreux à venir à la messe ? Ils veulent tous te baiser, ma belle, ils veulent tous te défoncer pendant des heures contre l’autel, remplir le bénitier de leur sperme, et te bénir avec... C’est à toi de les dresser, Kara, de les éduquer, avec ton caractère, et avec ton corps... »

Le Diablotin retira enfin ses mains, et pencha sa tête. L’une de ses mains pinça l’un des tétons de Kara, coinçant ce bout de chair entre deux doigts, et il approcha ensuite sa bouche de l’autre sein, venant le lécher, et le mordilla ensuite, à hauteur du téton.

Et sa queue, elle, continuait encore à se frotter, glissant le long des lèvres intimes de la femme.

« Tu veux que je te baise, Kara... Je le sens à travers ton corps... »

Il la titillait, afin de la faire craquer !

Kara était...déjà perdue en réalité, elle n'avait ni la solidité d'esprit, ni l'expérience, ni le talent magique pour parvenir à résister à un démon tel qu'Alastar Magoa. A ce stade, il n'y avait vraiment que sa foi qui pouvait encore lui permettre de dresser une résistance, mais cette dernière s'était trouvée pour le moins...ébranlée après qu'elle se soit faite violer.
Les yeux de la nonne s'écarquillèrent subitement quand l'incube approcha subitement son visage du sien, pour venir l'embrasser. Trop confuse sur le moment, elle ne se rendit pas compte que les yeux du démon avaient viré d'une couleur violette, et qu'il utilisait de la magie rose sur elle. Mais à défaut d'en avoir conscience, elle le sentit bel et bien.

HMMMMM !!!!!

Soeur Kara poussa un lourd gémissement en sentant son bas ventre lui faire "mal". Ce n'était bien entendu pas une douleur semblable à une maladie, ou même lorsqu'elle avait ses périodes menstruelles, mais à défaut d'autre chose c'était pas ce seul terme qu'elle pouvait vraiment décrire cette chaleur irradiante qui la parcouru soudainement. Alors qu'elle utilisait ses mains pour cacher les parties intimes de son corps, Kara voulu les déplacer pour essayer de le repousser, mais Alastar fut plus rapide qu'elle, et ses mains saisirent ses poignets pendant qu'il poussa pour la faire s'allonger, avec lui au dessus.

Hnnnn...HmmMMMMM !!!!!

Qu'est-ce que...qu'est-ce qui lui arrivait ? Elle avait peur bien entendu, car tout ça n'était que trop en train de lui rappeler ce qu'elle avait vécu dans les égouts, mais pourquoi est-ce que qu'elle avait aussi chaud ? Le démon était en train de l'embrasser, il parvenait à glisser sa langue dans sa bouche, et elle ne pouvait même pas réunir la force et la volonté de fermer pour qu'il cesse cette intrusion.
Et...et...et la façon dont il était en train de se frotter contre elle...oh Seigneur ! Le démon était en train de bander comme un taureau contre elle, la jeune nonne sentait sa queue se dresser, frotter contre son ventre, alors qu'il était justement en train de remuer pour se masturber contre sa douce et délicate peau.
Non, non, ce n'était pas possible ! Elle se rappelait parfaitement de ce qui c'était passé lorsque ces quatres hommes l'avaient violée, ça avait été douloureux, cruel...pourquoi est-ce que c'était si différent maintenant, elle ne pouvait quand même pas être en train de ressentir du...du plaisir ? La simple pensée l'effrayait, non, elle ne pouvait quand même pas céder au péché de luxure !
Kara essayait de se débattre, mais elle n'en avait pas la force, déjà car elle ne pouvait espérer "vaincre" physiquement le démon, mais aussi car son corps était en train de la trahir. Honnêtement, elle n'arrivait à suivre que partiellement ce que le démon était en train de lui dire, même si elle en comprenait l'essentiel...et que ces paroles la gênaient par le fait qu'elles soient odieusement perverses. Une image lui traversa furtivement l'esprit, elle, courbée en prenant appui sur l'autel de l'église, présentant son cul aux villageois de la ville qui étaient alignée derrière elle en une ligne ordonnée, chacun attendant son tour de la fourrer.

Aaaaaah !!!!! N-Noooooon !!!!

Le démon revint briser ses tentatives de résister en l'embrassant à nouveau, et c'était...c'était plus agréable que quand on l'avait forcée la nuit précédente...plus...plus...

Hmmmmmm...

Il se retira ensuite, Kara le vit alors descendre son visage à hauteur de ses seins, avant de libérer ses poignets. Le démon vint s'occuper de sa poitrine. Déjà bien ronds et fermes naturellement, ces derniers s'étaient encore durcis sous l'effet de l'excitation que la nonne ressentait, malgré le fait qu'elle essayait de lutter contre. Ses tétons pointaient, et étaient particulièrement sensibles, aussi la jeune nonne ne manqua pas de se cambrer quand le démon s'y attaqua, pinçant l'un, suçant l'autre, avec des bruits de succion très prononcés, comme si un enfant affamé était en train de lui têter le sein. Et sa verge...avec son léger changement de position, cette dernière était aussi descendue, se fourrant entre les cuisses de la jeune femme. En continuant ses mouvements, Alastar était cette fois en train de frotter sa queue contre l'intimité de la nonne, et de très gênants bruits spongieux étaient en train d'être émis par ce mouvement, car le démon voyait sa queue se recouvrir progressivement de la cyprine de Kara. Par ce biais, il était aussi en train de stimuler le clitoris de la belle.

P...P-Pitié...Nnnnnnn...

Était-elle en train de supplier son Dieu de la sauver, ou bien le démon de s'enfoncer en elle ?
Elle même, à ce stade, n'aurait même pas pu le dire !

Alastar souriait lentement devant la jeune nonne. Kara ne se contrôlait plus, n’arrivait plus à comprendre ce qui se passait. Elle était écrasée par le plaisir qui la submergeait, par cette soif qui remuait en elle, qui croissait dans son corps. Esquissant un nouveau sourire taquin, Alastar continua à jouer avec ses seins, tirant sur le téton, le mordillant, et sentait contre sa queue la mouille de la femme, coulant abondamment le long de sa verge. Il sentait la frustration de son sexe, ce membre tendu qui n’aspirait qu’à s’enfoncer dans le corps de son amante. Kara se dandinait sur place, et lui-même sentait cette soif, cette frustration... Mais, contrairement à elle, Alastar avait appris à gérer ça, et à apprécier cette sensation, ce sexe tendu, cette soif qui hurlait en lui. Onyxian l’avait formé en lui apprenant la frustration sexuelle, en l’empêchant de jouir pendant des heures lors de sa formation, si ce n’est des jours. Alastar en avait été au point de perdre la raison, abandonnant toute décence, mais, à terme, cet entraînement excessif lui avait permis de contrôler à la perfection les besoins de son corps. Tout ça, Kara ne l’avait pas eu, et la délicieuse nonne s’était écroulée sur place.

Sa détermination était comme un deux face à un flush royal, et Alastar redressa le visage, en entendant la femme l’implorer. Les joues rougies, elle était au bord des larmes, et, tout en continuant à titiller son bourgeon, et à maltraiter son sein avec sa main, Alastar remonta son visage près du sien, et l’observa, un sourire malicieux.

« ‘‘Pitié’’, petit bourgeon ? Est-ce bien là ce que j’ai entendu ? Ma pauvre petite, tu es tellement nerveuse... »

Il la mettait au supplice, d’autant plus que, malgré la taille de sa verge, lui conservait un timbre de voix très calme, et très posé. Il l’embrassa encore, et usa alors de sa magie, déplaçant ainsi les mains de Kara, qui s’enroulèrent autour de son corps. Elle pouvait les retirer, bien sûr, mais il usa encore de magie rose, et lui donna un ordre précis, ses pupilles virant encore au violet :

« Pose tes mains de salope sur mes fesses, et malaxe-les. »

Vu son état, il lui était impossible de désobéir, et il sourit encore.

« Maintenant, voilà ce qu’on va faire, ma chérie. Je vais te baiser. Te baiser comme jamais personne ne t’a encore baisé, et comme jamais personne ne te baisera encore. Je vais te prendre pendant des heures, et tu vas jouir, jouir comme une folle. Je vais baiser tout ton délicieux corps de petite salope religieuse, te faire hurler jusqu’à t’en casser la voix. Je vais te prendre toute la journée, et tu ne seras plus jamais la même. Tu seras à jamais marquée de ma luxure, de ma marque en toi... »

Un programme effrayant, sans aucun doute, mais Alastar n’avait pas encore fini. Comme toujours, l’Incube se montrait joueur avec ses proies, et tout en continuant à frotter sa verge, donna son défi :

« Sauf si tu arrives à finir une prière avant que je ne te fasse jouir. Dans ce cas, je te laisserai reprendre tes esprits. Tu vois, je ne suis pas un monstre... Tout ce que tu as à faire, c’est appliquer à la lettre tes principes religieux. L’esprit qui domine le corps, la volonté plus forte que le désir, tout ça, tout ça... Finis-moi un ‘‘Je vous salue Marie’’ avant de jouir... »

Pour une religieuse, cette prière était connue sur le bout des doigts. Elle présentait l’avantage d’être plutôt courte...

« Prête, ma beauté ? C’est parti ! »

Et, sans lui laisser le temps de protester, il redressa son bassin, et s’enfonça d’un coup dans l’intimité trempée de la femme, soupirant de plaisir en sentant sa queue heurter les parois internes de la femme, serrées, l’amenant à forcer le passage, répandant une délicieuse onde de douleur qui se répercuta dans tout son corps, surtout que Kara, sous le choc, crispa douloureusement ses mains sur son cul, lui arrachant un frisson supplémentaire.

Même si Alastar pouvait la faire jouir, il préférait jouer honnêtement, et s’évertua donc de la bourrer, déjà sûr qu’il allait gagner...


NB : Voici le texte de la prière.