Daisy avait peur, bien entendu… Mais, que Dieu lui pardonne, il n’avait pas vu. Dans cette assemblée de cinglés et de malades mentaux, Minnie était la seule personne qui pouvait le comprendre, car elle était l’autre Princesse. Daisy acceptait donc pleinement sa punition. Comment aurait-il pu la refuser ? Il avait désobéi à sa Maîtresse, il avait contesté un ordre direct. Il méritait entièrement ce qui allait lui arriver. À genoux, donc, sa main serra celle de Minnie, et il se pinça les lèvres, en tournant la tête vers lui. Son cœur bondissait dans la poitrine à l’idée d’être si proche de lui, mais il avait peur… Oh bon sang, s’il avait peur ! Qu’est-ce que leur Maîtresse allait leur faire subir pour leur désobéissance ? En réalité, Daisy était bien loin de se douter que la Comtesse était surtout amusée plus qu’autre chose. Elle ne comptait pas les punir, mais bien les récompenser, en leur offrant une sodomie. Deux bels hommes s’approchèrent donc, et Daisy se pinça les lèvres en sentant une queue tendue et grosse s’approcher de ses fesses, glissant contre sa croupe.
« Hmmm… »
Une sodomie… Il soupira en sentant une main ferme écarter la ficelle de son justaucorps, révélant ainsi l’accès à sa croupe. Il ne portait aucune culotte dessous, et couina à nouveau en sentant ce sexe s’approcher de ses fesses, heurtant sa peau, sa peau douce et chaude. Daisy redressa la tête en serrant ses poings sur le sol, et ce fut ensuite qu’il sentit les mains solides de l’homme écarter ses fesses, ses pouces se glissant le long de sa croupe, écartant ainsi, sans ménagement, ses parois. Daisy se pinça les lèvres, serrant ses poings gantés en couinant faiblement… Et gémit quand il entendit Minnie hurler. Il releva la tête vers elle, et sentit alors quelque chose taper contre ses fesses.
Ce fut comme si son cœur venait de louper plusieurs battements cardiaques.
« Mi… Minnie… »
Ensuite… Le blanc. Ou, plutôt, une souffrance, une souffrance blanche, une souffrance qui effaça toute pensée en son esprit. Comme si les dessins dans sa tête venaient de disparaître d’un coup. La seule chose qui resta, ce fut l’idée de douleur… Une idée en réalité très concrète, et, alors que Daisy hurlait, l’une des mains de l’homme empoigna ses cheveux, et écarta sa tête, voulant que la petite Princesse regarde droit devant elle.
« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNN… !! »
Ce n’était pas le cri rauque et victorieux d’un mâle viril en action, mais un gémissement hystérique de douleur. Le cri d’une petite fille qui se ferait prendre par un amant redoutable et intense. Un amant qui se mit à labourer son cul, lui offrant une première sodomie ardente. Les joues de Daisy devinrent cramoisies, et elle se mordilla les lèvres, en sentant son corps remuer d’avant en arrière. Tout le monde les observait, maintenant, que ce soit la Comtesse, Miranda, ou les autres convives. Daisy et Minnie l’ignoraient, bien entendu, mais les deux étaient l’une des raisons principales de cette petite fête.
C’était leur première sodomie, une sodomie brutale, servie par des amants vigoureux, et la douleur aurait donc dû, logiquement, être la seule sensation qui reste… Mais les dérèglements hormonaux dont ils avaient fait preuve avaient aussi quelques effets secondaires sympathiques. C’est ainsi que, tout comme chez Minnie, la douleur se dilua chez Daisy. Son sexe lui faisait un mal de chien, et alors qu’il pleurait, Daisy haletait ainsi, la langue pendante. Enfin, enfin, on le prenait ! Enfin, on déniait lui faire l’amour ! Et, même si c’était horrible pour lui (il venait d’un milieu paysan, un milieu très catholique, où la sodomie était vue comme une infamie, le plaisir sexuel des chiens), il était en nage. Il soupirait, gémissait, les joues toutes rouges, et son sexe tressautait, se masturbant, pour ainsi dire, au contact de son justaucorps rose.
Une situation atypique, qui finit par l’amener à jouir… Daisy couina, et s’abandonna aussi contre son justaucorps, jouissant généreusement, pendant de longues secondes, balançant de telles giclées que le sperme fila par son cou, et alla même éclabousser les bottes d’une femme. Une vraie fontaine, tandis qu’il soupirait à chacune des claques que son amant administrait sur son cul, tout en la bourrant, et en la traitant de salope.
« Grosse pute ! Traînée de sadomite !! Grosse salope ! Sale chienne !! »
C’était tout un langage fleuri qui avait accompagné Daisy jusqu’à son bel orgasme, et, après ce dernier, il se tourna vers Minnie, et ne put s’empêcher de l’embrasser fougueusement… Parce que c’était Minnie, et elle était comme elle… Ou comme lui, il ne savait plus trop… Mais, ce dont il était sûr, c’est qu’il avait envie de Minnie.