Se retrouver avec un sexe masculin, un phallus, et en sucer un autre, voilà qui, clairement, n’était pas rentré dans les prévisions matinales de Barbara. Maintenant, il était difficile de reculer face au fait accompli... Et ce principalement parce qu’elle n’avait aucune envie de reculer. Elle aimait cette sensation, le goût d’un membre tendu dans sa bouche, l’aimait plus que de raison, car elle n’arrivait pas à s’expliquer en quoi elle aimait ça. Beaucoup de féministes critiquaient la pratique de la fellation, la voyant comme une sorte d’humiliation primitive de la femme... Mais, en ce moment, si Barbara se sentait effectivement humiliée, ce n’était pas une mauvaise chose. Au contraire, elle était terriblement excitée par toutes les sensations qui traversaient son corps, et, en conséquence, continuait à lécher avidement ce mandrin, ce sexe qui se plantait en elle. On pouvait l’entendre soupirer et gémir, au fur et à mesure qu’elle s’enfonçait, répétant ce qu’elle avait vu en théorie, dans ses fantasmes les plus fous, mais sans jamais avoir véritablement eu l’occasion de les pratiquer.
C’était sa frustration qui la faisait agir, une frustration sexuelle qui était en train de battre en brèche devant une vague incommensurable de plaisir. Barbara remuait d’avant en arrière, suçant ce sexe, creusant pour cela ses joues. Elle remuait d’avant en arrière, déplaçant un peu son visage, ses mains s’enfonçant dans la couverture, tout en entendant régulièrement Doreen, sous l’effet de l’excitation, l’insulter. Chacun des mots de sa belle amante, tout comme le fait de sentir ses mains se crisper sur ses cheveux, l’accompagnaient dans ses mouvements, et, loin de la restreindre, ils ne contribuaient au contraire qu’à provoquer en elle de sourdes excitations.
« Hummm... Hum !! »
Le lit se mettait ainsi à craquer sous les mouvements d’avant en arrière de Barbara, tandis qu’elle sentait, de plus en plus, son propre membre continuer à l’élancer. Elle était bien loin de s’imaginer combien un sexe de garçon pouvait se montrer douloureux et... Et encombrant. Comment est-ce que les garçons pouvaient porter des pantalons avec un truc pareil ?! Elle aurait presque rigolé en se disant que, somme toute, une jupe était sans doute mieux indiquée pour leur permettre de dissimuler une érection naissante. Dommage que la société ait choisi de donner les jupes aux femmes... Mais oui, ce phallus était gros et lourd, et, si Barbara n’arrivait pas vraiment à s’expliquer comment la pilule de Doreen avait bien pu lui faire pousser un chibre, c’était un cadeau qu’elle appréciait chaleureusement, même si, pour l’heure, il était surtout douloureux. Au moins, il lui garantissait que cette séance de sexe hanterait ses rêves, tout comme l’avait fait, pendant longtemps (et le faisait encore) sa lointaine nuit d’amour à Gotham City avec Catwoman.
Elle continuait donc à prendre ce membre, d’avant en arrière, en soupirant, y arrivant de plus en plus facilement, car s’habituant à ce sexe durci, à cette grosseur qui s’enfonçait régulièrement dans sa bouche. Ses mains s’appuyaient sur la couverture, et elle sentait, aux multiples soupirs de Doreen, que cette dernière approchait de l’orgasme... Un orgasme que Barbara attendait avec impatience, tant elle était excitée. La jeune Gothamite continuait à prendre la femme, avec plaisir, goûtant à son mandrin, l’enfonçant parfois dans sa gorge, avant de se retirer au bout de quelques secondes, pour recommencer.
C’est ainsi qu’elle finit par sentir Doreen jouir. Cette dernière la prévint, tout en l’insultant, et Barbara put même le pressentir, dans la manière dont le corps de la femme se contractait, ou dont ses soupirs se modifiaient. Le foutre jaillit ensuite, comme une sorte d’attaque qui surprit Barbara, et qui l’étouffa un peu. Elle éternua, surprise par cette projection, ainsi que par le goût âcre et poisseux du sperme. La Terranide jouit longuement, remplissant la bouche de Barbara, et se retira au bon moment. Barbara expulsa une grande quantité de foutre en éternuant, et se retint de ne pas s’écraser dessus.
*Oh la vache !!*
Elle ne savait pas trop à quoi elle s’était attendue, honnêtement... Mais sûrement pas à un goût aussi... Dégueulasse ! Elle l’avait encore dans sa bouche, ce goût de foutre, et elle dut se racler cette dernière à plusieurs reprises, tout en émettant des bruits de mastication, comme pour tenter de laver ses dents avec sa salive. Elle savait que le sperme n’était pas une matière corrosive pour la bouche (c’était même le contraire, selon les sexologues), mais elle n’était en tout cas guère agréable à goûter... Surtout pour une première fois !
Barbara secoua donc la tête, et entendit ensuite Doreen s’excuser. Ceci fit sourire Batgirl, qui, sur ce point, répondit assez vite :
« Ne t’inquiète pas, je comprends ça, le feu de la passion... Et puis, c’est à charge de revanche. »
Oh non, Barbara n’allait quand même pas se formaliser pour si peu ! À Gotham, on lui avait fait bien pire que juste la traiter de « pute ». Même si son expérience sexuelle était relativement faible, la jeune femme n’était pas non plus une ingénue. Elle écouta donc la proposition de Doreen, puis frémit quand elle lui annonça qu’elles allaient se pénétrer mutuellement. Barbara s’en mordilla les lèvres, et Squirrel Girl lui offrit la première place.
« Ça... Ça me va... »
Ça lui allait même très bien ! Libérée de ses entraves, ce fut donc au tour de Barbara de se redresser, et elle incita Doreen à se mettre à quatre pattes, et observa la scène. Elle se tenait dans le dos de cette femme, et... Ce spectacle visuel était tout simplement magnifique. Elle posa ses mains sur la croupe de Doreen, et se mit à caresser ses fesses, lentement, avec des mains qui tremblaient sous l’effet de l’excitation. Ses pouces appuyèrent sur sa masse de chair, et elle se mordilla les lèvres.
« Oh, ça va être dantesque... »
Elle posa ensuite sa main sur son sexe, le pressant en gémissant, car son membre l’élançait douloureusement, puis elle le rapprocha ensuite des lèvres intimes de la femme, le cœur tambourinant chaudement dans sa poitrine.
« Crois-moi, je vais adorer te baiser, ma chère Doreen... Ma belle petite salope... »
Juste retour des choses, n’est-ce pas ? Elle s’avança alors, et enfonça son membre dans le vagin humide de la femme, poussant alors de longs soupirs en commençant à la prendre...