Seulement « certains » week-ends et vacances… Mélinda prit note, tout en se disant, en son for intérieur, qu’elle allait, bien évidemment, manœuvré pour avoir plus. C’est ainsi que Mélinda fonctionnait, mais, pour l’heure, elle n’allait pas s’opposer aux parents d’Haruna, ni parfaire l’image de petite lycéenne modèle qui devait se dessiner dans l’esprit de la mère de la jeune fille. Le fait est que, avec ses yeux verts profonds, Mélinda était une femme à qui on aurait donné le bon Dieu sans concession. Elle remercia donc poliment la mère d’Haruna, qui autorisa sa fille à les accompagner au manoir de Mélinda.
C’est ainsi que les filles sortirent donc, l’air frais venant les réveiller, surtout Zan, qui avait passé beaucoup de temps aux toilettes.
« Tu vas voir, Haruna, c’est maintenant une toute nouvelle vie qui s’offre à toi. Au manoir, tu n’auras pas à te cacher, tu pourras exprimer librement ce que tu es… Et faire régulièrement l’amour », rajouta-elle, en la dotant d’un bisou sur la joue.
Haruna était bien moins loquace qu’hier, quand elle leur avait fait l’amour sous sa forme de Pokemon. En un sens, ceci confirmait la théorie que Mélinda s’était faite, celle selon laquelle, sous sa forme d’humaine, Haruna était naturellement plus timide. Elle ne chercha néanmoins pas à l’embêter, et les filles rejoignirent rapidement le métro, afin de se rapprocher des quartiers aisés de la ville.
À cette heure, le métro était toutefois bondé, et, tandis que Clara était adossée dans un coin, Zan, elle constata rapidement le trouble d’Haruna en voyant ses yeux s’embuer. Elle cligna des yeux pendant quelques secondes, avant de froncer les sourcils, surprise, puis donna un coup de coude à Mélinda.
« Hm ? »
De la tête, Zan désigna Haruna, et, surtout, l’homme derrière, qui était occupé à peloter le cul d’Haruna. Mélinda fronça alors les sourcils. En soi, peloter des culs, sur le principe, ne la dérangeait pas, elle-même étant une fervente pratiquante du sexe public et de l’exhibitionnisme… Mais Haruna restait son esclave, et c’était à elle, et à elle seule, de décider et de déterminer quand on pouvait palper le cul de ses esclaves.
Cependant, il y avait du monde, et Mélinda choisit donc d’attraper les deux mains d’Haruna, puis, s’assurant de croiser son regard, alla l’embrasser.
« Aie confiance en moi, Haruna…
- Putain, les salopes… » commenta, dans leur dos, l’homme qui palpait le cul d’Haruna.
Ce spectacle réveilla en lui son sexe, et, sous son pantalon, son membre se durcit, et vint caresser les fesses de la belle Haruna. Le métro s’arrêta alors en atteignant une station, et l’homme choisit de ne pas partir, pendant que le wagon se vidait un peu. Mélinda, elle, ne cessait d’embrasser Haruna, et finit par remonter ses mains sur chacune de ses épaules, puis l’écarta soudain, ses griffes jaillissant alors.
Elle gifla l’homme à la joue, et ce dernier hurla avant de tomber au sol, du sang s’écoulant de sa joue, là où plusieurs balafres venaient de décorer son visage, des gouttes de sang s’échappant des doigts de Mélinda.
« Haaa… Putain !! »
Quelques passagers regardèrent la scène en clignant des yeux, évidemment surpris.
« De quel droit tu oses toucher l’une de mes esclaves sans ma permission, petit résidus de merde ?! »
Elle attrapa sa tête par ses cheveux. L’homme avait une tignasse de cheveux bouclés, et continua à gémir. Mélinda releva sa tête, et la plaqua alors violemment, le faisant couiner quand il heurta le sol, provoquant un choc sonore et métallique..
« Haaaa… !! »
Il saignait du nez, et Mélinda ordonna à Haruna de se rapprocher.
« Dis que tu es désolé, petite merde, et embrasse-lui le pied.
- Qu-Quoi ?!
- Ne me force pas à me répéter ! » siffla-t-elle.
L’homme gémit, se pinçant les lèvres, et hocha lentement la tête, Mélinda tirant sur ses cheveux.
« Je… Je suis désolé… J’suis désolé, putain !! »
Et, sans plus attendre, il déposa un baiser sur la chaussure d’Haruna. Mélinda le relâcha alors, et se redressa rapidement, tandis que le métro repartait. Souriant alors à Haruna, elle caressa chacune de ses joues, et lui fit un câlin.
« Tu vois, ma chérie ? Je te protègerai toujours… »
Et elle la serra fort.