Dans la gueule du loup (pv avec Doutzen)

Alex avait souri encore une fois. Doutzen était sur lui, le caressant, et il était heureux. Tout simplement.IL ne savait pas quoi dire d’autres. C’était perturbant aussi car c’était la première fois qu’une femme lui faisait cet effet. Lui le dragueur qui ne s’occupait que de lui-même venait d’être heureux qu’une femme puisse le revoir. C’était touchant mais cela montrait aussi à quel point jusqu’ici sa vie avait été superficielle et vide. Tôt ou tard, il allait devoir payer la note.

Mais pour le moment, il voulait savourer un maximum  chaque instant. Lui caressant le visage, ses yeux brillaient, il ne la quittait pas du regard  et il vint l’embrasser, posant un délicat baiser sur ses lèvres au goût si délicieux. Ses mains étaient dans le bas du dos de la jeune femme, posées sur ses fesses même. Il les caressait,ne se lassant pas de cela, de ce contact.

« je suis content qu’on puisse se revoir Doutzen. Je sais que je donne une image de moi particulière. Je ne le nie pas et l’assume. Mais je voulais te dire qu’avec toi je trichais pas, je jouais pas »

Bon on était loin d’une confession ou d’un aveu sur ce que avait été sa vie depuis des années. Mais au moins, il commençait à s’ouvrir et à montrer une certaine sincérité. Ce qui était déjà mieux que tout ce qu’il avait pu faire jusqu’à présent. Les choses étaient claires à ce sujet.

« Cependant notre soirée ne fait que commencer »

 La faisant basculer sur le dos, il était de nouveau au dessus d’elle.  Revenant l’embrasser, il se redressa lentement, visiblement sur le départ. Pour être franc, lui-même se sentait un peu « poisseux » après tout ses efforts et il estimait qu’il était temps d’aller se rafraichir un peu avant de continuer. Ce qui ne voulait pas dire qu’il voulait y aller seul.

« Je ne sais pas ce que tu en penses mais je me dis qu’il serait bon d’aller prendre une petite douche avant de reprendre les débats. »

Quittant le lit, il se dirigea vers la sortie, prêt à rentrer dans la salle de bains , qui se trouvait juste à côté de la chambre à l’étage du loft. Mais il s’arrêta pour se retourner, lui lançant d’un ton taquin

« Tu peux me rejoindre si tu veux »

 Bien entendu il espérait qu’elle vienne. Il n’avait jamais désiré autant une chose que cela. Et alors que mettant le reste de ses vêtements sur le carrelage noire de la salle de bain, il pénétra dans la douche et commença à laisser l’eau  lui tombait dessus. Etrangement ce bain avait une saveur particulière pour lui. C’était le premier qu’il prenait en ayant la sensation d’être bien dans sa peau. Et il savait que c’était du à son invitée du soir. Lui que même la découverte du fait que sa mère n’était pas sa mère n’avait pas vraiment ébranlé, se surprenait même à siffloter en prenant sa douche.  Fermant les yeux, il attendait l’arrivée de Doutzen.

Ce qui l’ignorait aussi, c’est qu’il venait d’offrir une chance inouie à Doutzen de commettre son forfait. Elle était seule dans cette chambre avec le pc tant convoité à portée de mains. Si elle avait l’air de ressentir certaines choses au niveau de son état d’esprit, elle n’en demeurait pas moins en mission. Ce qu’Alex ne savait pas lui. Et pour une fois, il avait le rôle de la victime. Comme quoi tout s’équilibrait dans la vie finalement.

Alex’ avait encore de l’énergie à revendre, et visiblement un fantasme à accomplir… Dans la douche. Hochant lentement la tête, Doutz’ caressa ensuite la joue de l’homme, un tendre sourire venant sur ses lèvres.

« Une douche, ça ne fait jamais de mal… Je vais te rejoindre, mon beau, laisse-moi le temps de me déshabiller… »

Contrairement à l’homme, mis à part son string, elle portait encore tous ses vêtements. Elle laissa Alex filer, tout en se redressant, se tenant assise sur le rebord du lit, et ne bougea pas avant d’entendre le son de la douche couler, et être sûre que l’homme ne l’espionnait pas… Puis, tout naturellement, son regard se porta vers l’ordinateur portable dans un coin. L’objectif de sa mission était à portée de main, et son cœur se mit à battre la chamade. Elle était nerveuse, inquiète à l’idée qu’il sorte subitement de la douche et ne la voit attablée devant son ordinateur portable… Mais il n’y avait pas que ça qui la travaillait, il n’y avait pas que cette légitime peur qui, en ce moment, lui serrait les entrailles. Doutzen sentait aussi autre chose la tenailler… Alex’ était différent de ce à quoi elle s’attendait, et elle savait qu’insérer la clef USB dans cet appareil risquait, tôt ou tard, de lui causer du tort. Sa conscience la tiraillait, car elle savait très bien combien il était difficile de se libérer de Reto, quand ce dernier vous tombait dessus. Il était comme une invincible sangsue, qui vous pompait jusqu’à la moelle, et vous brisait en mille morceaux sans la moindre hésitation.

Elle se releva lentement, et, pour ne pas qu’Alex’ ne se pose des questions, commença à se déshabiller. Ses mains se glissèrent machinalement dans son dos, et elle tira sur sa fermeture Éclair, ôtant sa robe, qui tomba mollement sur le lit. Débarrassée de ce vêtement, Doutz’ avait encore, sur elle, son corset, et elle s’assit sur une chaise, face à l’ordinateur portable, et entreprit de retirer également ses jarretelles, machinalement, son regard se portant vers l’appareil. La clef USB se trouvait dans son sac à main, recouverte d’une carapace rose, afin de ne pas éveiller les soupçons.

*Fais-le, Doutz’, n’oublie pas qui est Reto ! Alex’ n’est pas le Prince charmant, arrête d’y croire ! Tu ne voudrais quand même t’opposer à lui ? Pense à nous !*

Cette sage voix l’amena à se mordiller les lèvres. Machinalement, elle avait attrapé son sac à mains, et se releva, afin de dénouer les nœuds de son corset, tâche particulièrement difficile quand on était toute seule. Là encore, les prostituées de luxe de Reto, qui l’avaient formé au sexe, l’avaient initié là-dessus, et, au bout de quelques minutes, sa poitrine se libéra d’une solide pression quand le corset tomba sur le sol. Doutz’ était maintenant nue, et tenait dans la main la clef USB. Elle commençait à prendre son temps, et savait que, d’ici quelques instants, Alex’ risquait de sortir de la douche pour voir ce que sa dulcinée faisait.

*Dépêche-toi, bourrique ! C’est trois fois rien, tu enfonces la clef, et puis basta !*

Doutz’ soupira à nouveau, ferma les yeux, puis leva l’écran de l’ordinateur portable, et appuya sur le bouton. L’écran s’alluma, et elle enfonça rapidement la clef USB, puis pianota sur le clavier, accédant au BIOS en martelant plusieurs touches. Elle savait où aller, et alla dans les paramètres de lancement. Plutôt que de lancer en premier le disque dur, elle choisit de lancer l’exécutable qui venait d’apparaître. L’ordinateur se relança, puis le programme de la clef USB se lança.

« Chargement en cours… »

C’était un programme qui chargerait un cheval de Troie. Dès qu’Alex lancerait son ordinateur, le programme se lancerait, et permettrait subtilement d’avoir accès aux données de son ordinateur, sans qu’il ne puisse le remarquer. Doutz’ n’avait pas le temps de copier tout le contenu de l’ordinateur, et le chargement ne mit que quelques secondes. Elle referma ensuite rapidement l’ordinateur, le cœur battant la chamade, craignant que des milliers d’yeux inquisiteurs ne se dressent dans son dos… Mais il n’y avait rien. Elle balança la clef USB dans le sac à mains, puis fila alors précipitamment dans la douche.

La salle de bains était luxueuse, et la douche grande. L’eau jaillissait, se reflétant sur le corps d’Alex, l’enveloppant de vapeurs. Elle se mordilla les lèvres, dissimulant sa nervosité en ouvrant la porte, et entra à son tour. Ses bras s’enlacèrent autour du cou de l’homme, et elle alla l’embrasser, enfonçant ses seins dans son torse.

« Navrée de t’avoir fait attendre, mon chéri, j’ai dû ôter toute seule mon corset, ça a pris du temps… »

Elle lui sourit ensuite, tendrement, et innocemment. Le délicieux sourire d’un Ange…

Tout ce qu’elle n’était pas.

Sous la douche, Alex avait trouvé le temps long. Ce n’était pas anormal car plus que jamais, il s’était assez vite habitué à la présence de Doutzen. Cette fille lui faisait toujours autant d’effets finalement. Cette sensation nouvelle l’intriguait et il était curieux de voir où cela pouvait le mener. Elle était d’accord de le revoir, c’était déjà un bon point pour lui. Le contraire ne lui aurait pas plu. Là aussi c’était inhabituel pour lui. Logiquement, sauf rares exceptions, il ne cherchait jamais à revoir ses conquêtes. Loin de se douter de ce qu’il se passait dans sa chambre, il y avait quand même un détail qui pouvait avoir son importance. Comme mentionné au début de cette soirée, Alex avait une caméra dans sa chambre. Il l’avait disposé pour pouvoir revoir ses exploits et les savourer.Sauf que forcément, cela risquait de poser soucis. Etait-elle branchée ? En principe oui comme à chaque fois qu’il recevait des filles. Est-ce qu’alors il y avait une chance  qu’il enregistre ce que Doutzen était entrain de faire ? Sans doute que  oui. C’était même très probable. Après, il était un peu compliqué de savoir quand il pourrait visionner tout cela. Mais cette information pouvait remettre en cause certaines choses dans un futur proche.

« Ha te voilà »

Mais pour le moment ses pensées se tournaient vers Doutzen qui enfin l’avait rejoint. Ne cachant pas son impatience,  il était ravi de la voir arriver comme cela et l’enlacer  tout en l’embrassant. Pour la première fois , il voyait sa poitrine complètement nue et elle paraissait bien plus lourde encore et aguichante qu’il ne l’avait imaginé. D’ailleurs, en la sentant contre son torse, il eut la confirmation de cela. Et comme il n’en avait pas vraiment encore profité, il n’allait pas se priver de cela.

« Tu es encore plus belle nue. Tu es juste parfaite »

Sa virilité ayant retrouvé  toute sa vitalité ou presque,  il la tenait contre elle,  profitant de cette étreinte plutôt agréable et rassurante. Plongeant ses yeux dans ceux de sa belle, il ne tarda pas à venir déposer ses mains sur ses seins, laissant l’eau ruisselait sur leur deux corps. L’eau était chaude et la sensation plus qu’agréable. Il était compliqué de ne pas trouver cela plaisant  et cela contribuait à créer une atmosphère propice  à ce genre de plaisir.
Venant  avec sa bouche embrasser chaque sein, sa langue passait de l’un à l’autre venant titiller et jouer avec chacun des tétons. Ne tardant pas à durcir sous l’effet des caresses, il tenait la poitrine dans chacune de ses mains, laissant parfois sa bouche s’attarder plus longuement  sur l’un des seins afin de mieux le prendre dans sa bouche. Là encore, il agissait avec un mélange d’assurance, de  douceur et de savoir faire

« Quel délice »

Il n’avait pas besoin de le préciser car cela se voyait. D’ailleurs son pénis commençait  à durcir de manière visible et à se redresser. Ce qui laissait penser que la jeune femme l’avait aussi remarqué. Que comptait-elle en faire ? C’était à elle de voir. De toute façon, Alex lui faisait confiance pour que elle comme lui puissent y trouver leur plaisir ensemble. Il ne s’en faisait pas outre mesure. Et c’est aussi pour cela qu’il aimait chaque moment passé avec elle.

Maintenant qu’elle était dans la douche, Doutz’ ne cherchait plus qu’à oublier cette séquence avec son ordinateur portable. Ça avait beau être rapide, elle avait eu une tension phénoménale dans tout le corps, faisant battre rapidement et dangereusement son cœur. Maintenant, elle allait un peu mieux, sentant cette tension se diluer dans le plaisir naissant qui pulsait dans son corps. L’homme l’embrassa, la serrant contre lui, et elle frémit au contact de l’eau chaude, au contact de son corps. Elle couchait moins dans la douche, généralement parce qu’elle forniquait avec les hommes choisis par Reto après des soirées… Elle avait parfois passé la matinée avec certains de ses amants, et ils l’emmenaient dans la douche… Cependant, Doutz’ couchait surtout dans la douche de la maison, souvent avec Reto, ou avec d’autres femmes. Reto aimait bien la prendre contre le mur, écrasant son massif corps contre le sien, la broyant entre lui et le mur, et elle adorait ça, griffant son dos, couinant et gémissant, poussant de longs hurlements.

Pour l’heure, Alex’ se tenait là, et l’écarta un peu. Le dos de Doutzen heurta le mur, et elle sentit ses mains pétrir ses seins, puis sa bouche se rapprocha de sa poitrine, et elle couina, soupirant en sentant sa langue et ses lèvres jouer avec son corps. Sa poitrine se mettait à durcir, ses tétons pointant en avant.

« Haaaan… »

Sa main se crispa aux cheveux d’Alex’. Chaude et onctueuse, l’eau les éclaboussait, et, comme toujours, le plaisir vint balayer sa culpabilité, ses doutes et ses hésitations. Névralgique, le plaisir éclata en elle, remontant rapidement, se galvanisant et se structurant autour de sa poitrine et de la bouche de l’homme. Alex’ était un amant talentueux, endiablé et expérimenté, qui s’évertuait à lui faire plaisir de la plus belle des manières, en s’attaquant à ses seins, en les empoignant et en les malaxant avec une tendresse infinie et une douleur jouissive. Les minutes défilaient rapidement, ses seins émettaient des vibrations d’impatience, et elle sentit progressivement, contre ses cuisses, frottant sur son bassin, la virilité tendue de son énergique amant. Elle était là, caressant ses cuisses, glissant sur sa peau, provoquant des frémissements. Doutz’ se mordilla les lèvres, remuant encore un peu contre le mur.

« Hooow, Alex’… »

Un nouveau soupir s’échappa de ses lèvres, et sa main alla caresser la joue de l’homme, le forçant à redresser un peu son corps. Elle l’embrassa alors, venant se blottir contre lui, un baiser passionné et fougueux, sa langue ne tardant pas à aller jouer avec la sienne, s’enfonçant dans sa bouche. Elle voulait s’absorber dans ce plaisir naissant, s’y perdre totalement, afin de ne faire plus qu’un avec lui, et s’aliéner totalement. C’était son souhait, et elle se crispait contre lui, tout en usant de ses bras, enroulés autour de sa nuque et appuyés sur ses cheveux, pour relever ses jambes, venant les enrouler autour de sa taille, en position experte. Les muscles d’Alex’ allaient servir à quelque chose, et Doutz’ se retrouvait bloquée entre lui et le mur… Exactement comme elle l’aimait.

Son regard croisait donc le sien, et elle lui sourit.

« Vas-y, lui demanda-t-elle. Prends-moi… Prends-moi, Alex’, et fais-moi l’amour… Comme un homme sait le faire, comme tu sais le faire, mon beau… »

Comment résister à un tel appel ?

Alex n’avait pas l’intention de faire autre chose. Comme toujours depuis le début de cette soirée, il allait donner à la jeune femme ce qu’elle voulait. Oh bien sur, elle n’était pas la seule à vouloir cela, Alex le désirait aussi. D’ailleurs, il avait bien compris ce qu’elle avait en tête. L’accompagnant contre le mur, il l’avait soulevé de terre, alors qu’elle avait mis ses jambes autour de sa taille. Elle voulait qu’il la prenne ? Et bien il allait le faire,  et plutôt deux fois qu’une. Bien calée dans un coin de la douche, il n’avait pas eu de mal à glisser sa verge en elle. Redevenue dure et prête à exploser,  comme elle avait pu s’en apercevoir, il avait certes du se montrer agile mais il avait la force pour cela. La soulevant sans mal, il l’avait redéposé sur son sexe, qui n’eut aucun mal à la prendre et à la pénétrer.

« Haaa »

 La prenant au bassin, il l’avait soulevé à chaque coup de rein, alors que Doutzen elle-même n’était pas en reste. Elle l’accompagnait bien sûr, alors que le jeune homme avait ses yeux dans le ceux de son invitée. On pouvait voir tout ce désir, toute cette envie  qui les tenaillaient depuis maintenant un moment maintenant. Une nouvelle fois, l’ambiance était chaude et dans la douche, les vapeurs d’eau chaude n’étaient pas  la seule chose qui cotnribuait à cette chaleur

« Doutzen »

Il murmurait son nom, le gémissait, alors qu’il continuait d’aller et venir en elle, ne la lâchant pas des yeux. Le visage déformé par le plaisir,  il sentait déjà une certaine fiablesse le saisir mais il était hors de question de lâcher prise. Il suffisait qu’il la regarde pour retrouver sa force, d’ailleurs  quand il le faisait, il retrouvait toute sa puissance et sa vigueur dans ses mouvements de bassin.

Même le fait de ne pas avoir de préservatif ne semblait pas  pour le moment l’inquiéter. Certes, cela lui avait traversé l’esprit, mais il n’avait pas le temps ni l’envie de tout stopper pour ce détail.  Pillonant toujours sa belle,  il avait cette fois plongé sa tête dans la poitrine de Doutzen. Essayant de lécher ses seins,  il calma un peu le jeu pour avoir l’occasion de mieux les caresser, les embrasser.

« Dis moi que t’aime cela, dis moi que j’aurai l’occasion de te refaire l’amour »

 Il avait repris son rythme de croisière, recommençant à lui faire l’amour. Il devenait de plus en plus esclave de son désir, de ses pulsions. Il n’avait plus aucune retenue mais elle non plus. C’était comme dans une orgie où chacun des participants désiraient prendre un maximum de plaisir. Sauf qu’ils étaient que deux, deux amants, deux partenaires qui se découvraient de plus en plus d’attaches communes dans cette recherche du plaisir

« Je vais jouir Doutzen »

Il la prévenait. Sans doute pour voir si elle voulait se retirer de lui. Alex ne voulait rien forcer même si d’une certaine façon, jouir en elle serait le moyen ultime de la posséder. Croisant les  yeux de sa belle, Alex la couvait du regard comme jamais. Cette femme était devenue précieuse pour lui. Et il n’allait pas la lâcher comme cela

Les deux amants étaient partis pour une nouvelle danse endiablée, cette fois dans la douche, et, pour le coup, Doutz’ devait bien admettre que le fait d’être nue était relativement agréable. Oh, ce n’était pas qu’elle n’aimait pas coucher habillée, loin de là, même, mais elle reconnaissait aussi les avantages qu’il y avait à sentir la chair claquer entre deux corps, à sentir son corps nu heurter le corps de l’autre… A fortiori dans une douche. L’eau ruisselait sur eux, rendant les glissements et les frottements de leurs corps beaucoup plus agréables et beaucoup plus tactiles. Oh oui, elle aimait ça ! Alex’ était un amant passionné, endiablé, un amant qui, pour son plus grand bonheur, ne cherchait nullement à la ménager, aucunement à l’épargner. Il était rapide, brutal, endurant, fort, dominateur… Tout ce que, lors d’un coït, on se devait d’attendre d’un mâle. Emporté par sa passion, il avait oublié d’enfiler son préservatif, ce que Doutz’, sur le coup, ne nota pas vraiment. Elle prenait toujours la pilule, mais il y avait toujours le risque qu’elle attrape des MST… Un risque qui était en réalité pratiquement nul, dans la mesure où Reto disposait avec lui de médicaments n’existant pas sur Terre, mais sur Terra, et qui permettaient de protéger Doutz’ contre ce genre d’infections sexuelles. Cependant, la jeune femme l’ignorait, et elle se disait surtout qu’elle avait de la chance.

« Haaaaannn… !! Haaaaaaaaaannnn… !! »

Alex’ continuait à la prendre, remuant en elle, contre elle, et son corps se crispait contre le sien. C’était la même danse, à l’infini, qui se répétait entre eux. Deux amants endiablés dans une danse sensuelle, éternelle, et toujours aussi bonne. Un récital magnifique et somptueux où les corps s’entrechoquaient. Le dos de Doutz’ heurtait le mur, à chacun de ses soupirs. Elle ne se contentait pas de soupirer, hurlant parfois, ses ongles s’enfonçant dans les épaules de l’homme, qui continuait à parler, à essayer de contacter Doutzen, à essayer de la ramener dans le monde réel, et ce alors même que la jeune femme flottait dans un autre monde, dans un autre univers… Dans celui de tous les Possibles et de toutes les joyeusetés. Doutzen planait, tout simplement. Cette verge qui la pilonnait, cette verge qui s’enfonçait dans les profondeurs de sa chair, voilà quel était le véritable plaisir ! La belle blonde savourait ce contact, dans toutes ses dimensions. Son dos lui faisait mal, tout comme sa chatte, ses seins étaient tendus, s’enfonçant dans le torse de l’homme, et ses soupirs étaient entrecoupés de baisers fiévreux, tandis qu’elle ne touchait même plus le sol. La buée qui les enveloppait lui faisait perdre toute contenance des réalités physiques environnantes, seule la voie d’Alex’ venant en elle.

Il voulait savoir s’il pouvait la revoir ensuite… Savoir si elle aimait cela… Pensées confuses, visions embrumées, mots fragmentés et dispersés, brisés sur le vent rose du désir et du sexe. Répondre, former des mots, s’exprimer, était, pour le coup, extrêmement difficile. Les pensées éparses de Doutz’ se mobilisaient progressivement, et elle finit par lui répondre, en serrant ses jambes autour de ses cuisses :

« O-Ouuuuiiii, haaaannnnnnnn… Ouuuiiii !!! Haaaaaaaaaaaaaaaannnn !! »

Oui à tout, oui à son plaisir, oui au fait de le revoir, mais Doutz’ était incapable de développer plus. Haletant et gémissant, elle continuait à sentir son dos rebondir contre la paroi de la douche, à sentir les assauts intenses et fougueux de son amant endiablé. Alex’ ne la ménageait pas, et c’était comme ça que Doutz’ aimait les choses. Il continuait à la prendre, à remuer dans son corps, en elle, et finit par lui annoncer qu’il comptait jouir.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa… !! Vas… Vaaaaaaaaaaaaaas-yyyy !! Haaaaaaaaannnnnnnn… Ouuuuiiiiii !!! Baise-mooooooiiii !!! »

Doutz’ était partie, s’envolant au loin. Qu’Alex’ jouisse en elle, partant de là, ne la dérangeait nullement.

Bien au contraire, même.

Alors Alex répandit sa semence dans rien dire de plus ou de moins qu’un puissant râle. Il avait encore pu tenir un laps de temps assez court mais il était humain et pas un robot. Par conséquent, il n’avait pas vraiment eu d’autres choix que de se répandre encore une fois dans son vagin. Elle avait pu sentir une chaleur particulière à cet instant, même si de toute façon, la sensation n’était pas inconnue pour elle.

Si elle était ailleurs, lui aussi. Alex la garda encore un moment contre le mur avant de relâcher son étreinte bestiale. C’était compliqué de garder la tête froide et il ne cherchait pas vraiment à le faire d’ailleurs. Il était complètement embrumé au niveau de son cerveau.Et il essayait de retrouver un semblant de contrôle de la situation.

« Doutzen »

Essouflé, son bas ventre le tiraillant toujours peu, il s’était laissé glisser le long du mur de la douche pour finir le cul par terre, laissant l’eau couler sur lui. Il était certes ravi, mais aussi très marqué par ce rapport aussi bon que prenant. Chose incroyable, il avait l’air pour la première fois tout simplement  éreinté par une femme. Sans doute aussi parce que c’était la première fois qu’il s’impliquait aussi émotionnellement là-dedans. Ce n’était pas que du sexe mais bien plus finalement. Du moins pour lui

Levant les yeux vers elle, il avait supposé qu’elle devait être pour le moins aussi marqué que lui. Effectivement, elle avait l’air d’avoir un peu de mal à récupérer, mais il avait aussi la sensation qu’elle était quasi prête à recommencer. Cette femme était insatiable et rodée à la pratique du sexe sans aucun doute.

Lui souriant, il ne pouvait pas s’empêcher de la trouver sexy et désirable. Il avait toujours autant envie d’elle.Pourquoi le nier ?Si elle le voulait, il recommencerait encore et encore, quitte à finir épuisé. Alex ne pouvait pas se lasser d’elle, il l’avait déjà compris. Elle cumulait tout ce qu’il cherchait chez une femme. Certes, on pourrait dire que c’est pas grand-chose, mais pour lui , c’était parfait.

« Tu es la première qui pourra dire m’avoir mis sur mes fesses »

Un trait d’humour était toujours bien vu. Et c’était le signe d’une certaine ambiance agréable entre eux.Il se sentait bien avec elle et parvenait à s’ouvrir de plus en plus, à sortir du personnage arrogant pour qui on pouvait le prendre. Caressant la jambe de Doutzen, il se montrait à la fois tactile et doux, comme depuis le début avec elle.

« Tu as envie de quoi ? »

Il voulait voir ce qu’elle avait en tête. Après tout, il n’était plus fermé à prendre en considérations les désirs d’une femme. Supposant en plus que de toute façon, elle allait surement avoir quelque chose d’intéressant à proposer, il profitait de cette relative accalmie pour reprendre des forces. Sans vraiment savoir pourquoi, il était presque convaincu que le bonheur était un sentiment semblable à ce qu’il pouvait ressentir maintenant.

Malheureusement pour lui, Alex’ est un homme. Autrement dit, il se déchargeait dès qu’il tirait son coup, mais, avec une femme, les choses étaient bien différentes. Doutz’ était comme un réceptacle de plaisir, et elle n’avait pas besoin d’avoir une queue durcie pour être furieusement excitée. Oh, elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle était inépuisable, car ce serait faux, mais le fait est qu’elle tenait mieux sur la durée. Alex’ venait de jouir en elle, un plaisir magnifique, jouissif et délicieux. Elle l’avait laissé s’abandonner en elle sans rechigner, sans émettre la moindre protestation, tout simplement parce qu’il n’y en avait aucune à formuler. Elle avait longuement et joyeusement joui, et elle ne regrettait nullement d’être là. Face à l’homme, assis contre le rebord de la douche, elle se mit à sourire. Son sperme et sa mouille dégoulinaient de ses cuisses, ondulant le long de ses jambes. L’homme était en sueur, et avait besoin de repos. Elle aurait pu arrêter les pommeaux de la douche, afin de l’inviter à la rejoindre dans le lit, mais Doutz’ avait d’autres projets. Elle n’en avait pas encore totalement fini avec l’homme.

Face à lui, il lui laissait l’embarras du choix, et elle se contenta de sourire, un sourire espiègle, tout en ondulant un peu des hanches.

« J’ai envie... J’ai envie de me doucher un peu. Tu n’as qu’à observer le spectacle... »

Elle se retourna alors, cessant de lui montrer la vue de son bassin et de ses seins, pour celle, non moins admirable, de son dos, de sa chute de reins, et de sa croupe. Doutz’ écarta ses jambes, et commença à remuer son corps, basculant sa tête en arrière, attrapant d’une main le pommeau de la douche pour le faire tournoyer le long de son corps. L’eau filait le long de ses cheveux, éclaboussait contre ses seins. C’était une sorte de danse sensuelle, comme un curieux et atypique strip-tease improvisé, un strip-tease où l’idée ne serait pas de se déshabiller, mais d’exciter l’autre par des poses sensuelles et aguichantes... Un art dans lequel Doutz’ semblait exceller. Elle se dandinait sur place, et promenait le pommeau de la douche sur son dos, faisant ruisseler l’eau, puis sur ses fesses...

La jeune blonde se retourna ensuite, et éclaboussa ses seins, puis son bassin, venant nettoyer les traces de sperme qui filaient dessus.

« Il vaut mieux que je nettoie bien ma chatte... »

Elle lui sourit à nouveau, et s’aspergea ainsi cette partie de son corps. C’était souvent une technique que les femmes frustrées utilisaient pour se faire jouir. Doutz’ se mordilla les lèvres, basculant sa tête en arrière. L’eau fusa dans son intimité, heurtant son clitoris, et elle soupira, restant ainsi pendant quelques délicieuses secondes. Le plaisir affluait en elle, fort et vibrant, et elle finit par retirer le pommeau, après plusieurs soupirs, qui n’étaient presque pas feints. C’était à croire que Doutz’ était une véritable succube, insatiable... Ou peut-être que, inconsciemment, elle cherchait à offrir à Alex’ une nuit formidable, afin de se faire pardonner en avance pour tous les soucis qu’elle allait lui causer.

Un sourire sur le coin des lèvres, la belle femme blonde se massa l’un des seins, puis désigna du nez le savon, avec le gant de toilette.

« Rends-toi galant, Alex’... Aide-moi à me laver... »

Elle voyait bien l’homme la caresser avec le gant... Nul doute que ce serait sensuel.

Après tout, quand on avait un Petit Chaperon rouge sous la main, qu’est-ce qui ne l’était pas ?

Alex avait pas vraiment le temps de récupérer. Doutzen était comme le feu, elle  ne cessait de vous surprendre à tout moment. Alors qu’il était entrain de souffler un peu, elle lui avait offert un show merveilleux. Il était bien sûr impossible de rester de marbre. Il l’avait regardé avec des yeux brillants. Bon sang que cette fille était spéciale et rare. Alex pôuvait pourtant se targuer d’en avoir déjà vu, mais là, chaque fois, elle repoussait les limites encore et encore.

L’admirant, il souriait, la laissant faire. Au fond, c’était parfait pour se ressourcer. Il joignait l’utile à l’agréable et se disait qu’elle lui offrait le meilleur moyen de retrouver la plénitude de ses actes.En effet quoi de mieux que de pouvoir se rincer l’œil sur une superbe femme pour laisser l’excitation reprendre possession de votre corps ? l’entendant gémir, il avait la confirmation qu’elle était sans doute très douée et expérimentée. Ce n’était pas une novice en la matière, il n’y avait pas de doutes à avoir là-dessus. Il le pensait déjà mais cela confirmait une fois de plus. Sentant sa verge se redresser, il ne se fit pas prier quand elle lui demanda de le rejoindre. Il n’était pas fou et pour être honnête, il avait eu la même idée

« Les grands esprits se rencontrent ma belle »

Se redressant, il ne se fit pas priver et prenant le gant de toilette dans sa main droite, il commença à frotter Doutzen. Encore que c’était plutôt des caresses. N’ayant pas omis de mettre du savon liquide sur le gant, il continuait de sourire et commencer à lui caresser la poitrine. Lentement, surement, avec des gestes lents, prenant le temps de redécouvrir ce corps si charmant.il prenait facilement son plaisir. Il faudrait  être fou pour ne pas se rendre compte de cela. Il était entrain de faire ce que certains  pouvaient à peine imaginer.

La fixant toujours, le gant de toilette descendit vers l’entrejambe qu’il se mit aussi à caresser. Laissant un doigt se redresser, il était certes sous le gant de toilette mais elle pouvait le sentir d’ores et déjà. C’était de toute façon le but.Il voulait par là la doigter à travers le gant de toilettes. Et comme il était plutôt doué, il lui fit ouvrir la bouche, ce qui lui permit d’y engouffrer sa langue. Une nouvelle fois, on était parti pour une danse sensuelle entre les deux bouches.

L’autre main libre remontant sur sa poitrine, Alex  une nouvelle fois se montrait habile et fiévreux dans ses caresses. Doutzen avait réussi à le reveiller une nouvelle fois, comme le montrait sa verge qui durcissait une nouvelle fois. Sans doute pour le plus grand bonheur de la jeune femme. Et aussi pour celui du jeune homme pourquoi le nier

« Je ne sais pas si tu vas rester propre longtemps »

Mais était-ce vraiment un soucis. Toujours entrain  de fouiller son entrejambe et de malaxer sa poitrine, Alex se disait que cette soirée et cette nuit allaient encore durer longtemps. Eternellement même qui sait. Et au fond, c’était tout ce qu’il souhaitait. Car il craignait pour la première fois de  voir partir de chez lui une de ses conquêtes.

Doutzen trouvait l’idée de se nettoyer avec le gant de toilette particulièrement excitante. Tout simplement... Elle laissait parler son imagination, prenait des initiatives, ce qui était indéniablement le signe qu’elle se sentait bien ici... En sécurité. Pas comme quand elle était avec les types machistes, gros et gras, qui la traitaient comme de la viande, comme du bétail, bonne à se faire défoncer et violer continuellement. Ici, c’était différent, et elle appréciait ça... Ce n’était certes pas la première fois qu’elle y pensait, mais c’était tellement rare que Doutzen s’autorisait à le faire plusieurs fois. L’homme se rapprocha d’elle, et, lentement, entreprit de la laver. Elle aurait, là aussi, pu le faire toute seule, mais... Et bien, c’était plus excitant avec lui. L’homme caressait sa peau, glissait sur son cops, avec tendresse. L’eau ruisselait entre eux, et ses caresses la faisaient soupirer. Le corps d’une femme était comme une immense chaudière qui, si on la secouait bien, s’enflammait à merveille. Il s’approcha de son intimité, et Doutz’ soupira de plaisir, entrouvrant les lèvres... Avant de sentir l’homme retourner l’embrasser.

« Hummmm... »

Alex’ allait sûrement passer toute la journée de demain à dormir... Du moins, c’est ce que Doutz’ se disait, non sans une certaine fierté à cette idée. Reto avait beau être insoutenable et brutal, il avait au moins bien formé les capacités sexuelles de Doutzen, ce dont cette dernière se rendait maintenant bien compte. Elle suivait l’homme, et était même maintenant en train de faire quelque chose qui, jadis, lui aurait tout simplement semblé impensable : diriger les ébats... Imposer son rythme, imposer ses envies et sa propre volonté. Il l’embrassait tendrement, une tendresse infinie, dans laquelle la jeune femme sentait aussi un désir vibrant, une passion qui ne demandait qu’à s’exprimer et à se libérer pour la consumer intégralement... Encore. Cette nuit continuait à s’étirer. Ils n’étaient plus en train de jouer les prolongations, là, c’était le match-retour. L’homme caressa aussi ses seins avec son autre main, et ils étaient là, eux deux, au milieu de la piège, à se rouler des pelles, l’eau tombant sur eux. Deux amants entremêlés l’un à l’autre, leurs préjugés mutuels fondant et glissant sur leurs corps comme cette eau qui ruisselait. Elle, qui avait vu en lui un homme arrogant, présomptueux, coureur de jupons notoire, voyait désormais autre chose... Perdue et désorientée, elle se réfugiait dans une valeur sûre et partagée entre eux, le sexe.

Contre ses cuisses, elle sentit la virilité de l’homme se réveiller. Une main sur sa nuque, s’appuyant contre son torse, l’autre se glissa vers le bas, ses doigts glissant le long de cette hampe de chair, remuant dessus d’avant en arrière. Elle frissonnait au contact de cette verge pointue, ce petit bout de chair qui allait à nouveau retourner en elle. Son amant nocturne était clairement en train de se surpasser. Le baiser se rompit à nouveau, et il lui fit une remarque, une réflexion qui la fit sourire.

« Alors, je crois qu’il va falloir que tu me nettoies à nouveau, Alex’... »

Elle avait susurré cette phrase dans le creux de son oreille, sur un ton langoureux et mielleux, avant de lécher sa peau. Il nettoyait son intimité, et Doutz’ gémissait et soupirait, remuant un peu des hanches.

Le plaisir était bel et bien là.

Alex était prêt. Prêt pour un nouvel assaut, une nouvelle chance de la combler. La verge de nouveau pleinement opérationnel, il savait qu’il devait assurer. C’était ce qu’elle attendait de lui et il ne voulait pas la décevoir. Sur ce point, elle pouvait être rassurée, il allait faire ce qu’il devait faire et se montrer digne de confiance. Il avait sa réputation et son honneur à défendre. Et il n’allait certainement pas lâcher quoique ce soit à ce niveau là.

« Il est temps de reprendre le contrôle de choses plus agréables »

Délicatement, et en n’omettant pas de la caresser, il la fit se retourner face au mur de la douche, pour qu’elle lui tourne le dos .Se débarassant de ce gant de toilettes qui ne servait plus à rien, il ne fallait pas être grand clerc pour comprendre ce qu’il avait en tête .Plaçant sa verge une nouvelle fois à l’entrée de son vagin, il la saisit aux hanches et donna un coups  de bassin pour de nouveau la pénétrer

Bien sûr on pouvait se demander pourquoi il ne cherchait pas à la sodomiser .A vrai dire, Alex réservait cela aux femmes sans importance ou qu’il jugeait comme tel. Il n’était pas spécialement fan de cette pratique qu’il jugeait humiliante pour la femme .Oui Alex Sanderson avait certains principes et  ne pas aimer la sodomie en faisait partie aussi fou que cela puisse paraitre. Et si en d ‘autres temps il aurait sans doute oublier ses principes, avec Doutzen, il tenait à les respecter. Voilà pourquoi il préférait la prendre de manière plus conventionnelle, d’autant que le plaisir était loin d’être négligeable.

De nouveau en elle, il donnait des petits coups de bassin, commençant lentement. Les bruits du sexe entrant et sortant claquant tout comme ses bourses contre ses fesses,  il l’avait saisi aux hanches pour mieux la pénétrer .Ne mettant pas de préservatif et ne se souciant pas vraiment non plus de la facture d’eau vu le temps passé dans cette douche, il augmenta  au fur et à mesure le rythme de ses mouvements de bassin. La faisant hurler et gémir, de plus en plus fort, Alex avait entamé un vrai travail de sape et bientôt, suite à l’efficacité de ses coups de rein, Doutzen  qui cherchait appui, se retrouva à se laisser glisser sur le sol, à quatre pattes sur le revetement carrelé de la cabine de douche .Loin de s’en satisfaire, Alex continuait de la prendre, ne lui laissant aucun répit .Ses gémissements couverts par ceux de son invitée, il la prenait toujours en levrette, alors qu’il serrait les dents pour ne rien lâcher .Une nouvelle fois il l’honorait de la plus belle des façons, en lui offrant la possibilité de jouir et de prendre son pied.Lui même se penchant au maximum sur elle, il avait remonté ses mains sur ses seins et venait lui lécher le cou et le lobe de l’oreille autant que sa position lui permettait

« Je veux qu’on ne soit plus qu’un Doutzen, je te veux à mes côtés »

Avec une femme pareille, Alex savait qu’il serait intouchable. C’était l’évidence même à ses yeux.Peu importe si pour cela il devait changer de style de vie ou perdre une partie de ce qu’il était. Le jeu en valait la chandelle et Doutzen était en quelque sorte une récompense qui en valait la peine. Et pour la convaincre il lui dit encore

« je t’offrirai une vie de rêve »

Oui il le ferait. Car il en avait les moyens tout simplement.

Et le rodéo reprit... Doutzen le laissa faire. Elle continuait à attiser le feu de cet homme, à puiser dans ses ultimes ressources, en se gargarisant d’être peut-être la seule femme à avoir autant tirer sur la corde avec lui. Il la mit contre le mur. Ses seins heurtèrent le rebord, froid et pavé, et ses mains se serrèrent lentement. Il allait la prendre comme ça, et elle sentit sa verge caresser à nouveau son corps... Puis elle gémit, se mordillant les lèvres en redressant la tête, quand ce membre entra en elle, s’immisçant dans son organisme. Elle soupira, se tortilla un peu, sentant l’homme remuer en elle, d’avant en arrière. Il y allait rapidement, avec une passion soutenue et contenue, qui enflait progressivement.

« Haaaan... Hummm.. !! Haaaannn... !! »

Elle sentait l’homme entrer en elle, et le corps de Doutz’ heurtait la paroi. L’homme filait encore et toujours eux, rendant son appui précaire et glissant. Plus simplement, Doutzen se sentait emportée, sans rien pouvoir faire pour l’en empêcher. Elle glissait progressivement le long du mur, tombant le long du rebord, jusqu’à finir par se retrouver à quatre pattes, Alex se reculant progressivement pour la laisser passer. C’était un coït classique, l’homme se refusant visiblement à l’anal. Il pouvait, de fait, choisir le trou qu’il voulait, Doutz’ n’aurait pas été choquée. Elle gémissait et se tortillait, poussant de nouveaux cris, forts et intenses, dans cet espace clos et exigu. Haletant et gémissant, la Russe se laissait pleinement faire. Alex’ ne la ménageait pas, continuant à la prendre, avec force et passion. Son sexe vibrait en elle, remuant, glissant, gros et énorme, la remplissant de bonheur et d’un plaisir intense et particulièrement jouissif.

Le temps défila à nouveau à toute allure, et Doutz’, au milieu de ses cris et de ses soupirs, eut droit à un nouvel orgasme, s’abandonnant contre son amant. Épuisée, éreintée, elle finit donc à quatre pattes, après que les deux amants aient à nouveau copulé... Encore. Sa respiration était longue, accélérée, profonde, des plaques rouges de sueur sur tout son corps. Ses cheveux étaient défaits, remplis d’eau, filant en cascades sur sa tête, et elle accusait les contrecoups du plaisir et de l’effort physique. Oh oui, oui, mille fois oui, c’était bon, mais c’était aussi intense... Intense et épuisant !

Tout en la prenant, Alex’ avait caressé ses seins, s’aplatissant contre elle, murmurant des mots doux dans son oreille, des mots que, malgré son plaisir tonitruant, Doutzen avait entendu... Cependant, elle n’y avait pas fait attention. Pour elle, son amant était juste en train de délirer, de laisser s’exprimer son bonheur sans pouvoir le retenir. Maintenant qu’elle avait joui, elle se retourna, s’asseyant sur le sol. Cette fois, c’était elle qui était au sol. Ses cheveux recouvraient une partie de son corps, et elle les écarta d’un revers de la main, avant de lui sourire, la respiration longue et précipitée.

« Une vie de rêve... Vraiment ? »

Elle était sceptique. Alex était en train de délirer, et Doutzen se sentit encore un peu coupable. Elle allait lui briser ses rêves... Mais elle se consolait en se disant que, à Seikusu, pour un homme riche et célibataire, ce n’était pas les occasions qui manquaient. Reto n’accepterait jamais que son Petit Chaperon Rouge parte si facilement, et Alex n’avait pas vraiment l’allure du Chevalier Errant prêt à affronter le vilain beau-père tortionnaire, ou la redoutable belle-mère... Sa vie se résumait à ça : un sordide conte de fées, où les rôles étaient inversées, où la demoiselle en détresse était une vampire qui vous séduisait pour mieux planter ses crocs dans votre cou et aspirer votre sang jusqu’à la moelle, ne vous laissant plus que vos yeux pour pleurer.

Se redressant lentement, elle s’adossa contre Alex, posant ses mains sur son torse, et sa tête contre lui.

« Ne fais jamais une promesse que tu ne pourras pas tenir, Alex... »

La vie n’était pas un rêve. Doutz’ le savait mieux que personne.

Alex avait bien des défauts mais il ne disait jamais rien sans en être certain. Alors qu’elle s’était mise contre lui ; sans doute pour en quelque sorte chercher une forme de réconfort,  il avait perçu en elle une forme de résignation. Sans doute avait elle une vision négative de la vie à cause de ce qu’elle avait vécu. C’était fort probable. Et il pouvait le comprendre. La serrant fort contre lui, il voulait malgré tout lui faire prendre conscience qu’il avait les moyens de ses ambitions. Certes, il ne connaissait pas toute l’histoire. Il est évident que si il l’avait su, il ne serait peut être pas sur de lui à ce point. Reto était un criminel et Doutzen son employée. Mais malgré tout, même s’il l’avait su, il aurait essayé de l’aider de la même manière qu’il le faisait maintenant. Doutzen avait réveillé  chez lui quelque chose d’inconnu. Rien que pour cela, il ne voulait pas la lâcher, du moins pas tant qu’il  ne serait pas certain de ce que c’était ou de ce qu’il voulait. Dans son esprit, il avait l’argent, il avait une situation enviable, il pouvait faire en sorte qu’elle ne manque jamais de rien. Lui caressant le visage, tendrement, il lui embrassa le haut du crâne, cherchant d’abord à l’apaiser comme il se devait. Il voulait qu’elle sente qu’elle pouvait lui faire confiance. C’était son vœu le plus cher, car il se rendait bien compte que c’était la base s’il voulait nouer avec elle une relation sérieuse. Encore qu’il n’avait aucune idée de ce que cela voulait dire vu son parcours

«  Tu sais très bien que j’ai les moyens de le faire si tu voulais me laisser une chance. Tu pourrais devenir une reine, ma reine. Tu n’aurais plus jamais à te soucier des lendemains peu importe leur contenu. Je ne dis pas cela sous le coup de l’émotion ou de l’excitation. C’est juste que tu es une femme exceptionnelle. Et je voudrais pouvoir te convaincre que je suis l’homme qu’il te faut »

 La serrant toujours contre lui, l’eau coulait  toujours sur eux, et les vapeurs d’eau chaude envahissaient la cabine. Le temps s’était une nouvelle fois suspendu. On pouvait toujours se dire qu’il en faisait de trop mais ce n’était pas le cas il pensait chaque mot prononcé. Il n’avait jamais été aussi sincère de toute sa vie d’ailleurs. Et peut être ne s’était il jamais autant exposé non plus

« Maintenant si tu veux juste me voir comme un amant occasionnel Doutzen je le comprends. Jamais je ne chercherai à t’imposer ce que tu ne veux pas. J’ai bien trop de respect pour toi »

Toujours aussi courtois et sincère, il y avait un nouveau Alex qui sortait de sa coquille. Bon ok, il restait le petit merdeux arrogant qu’on connaissait mais avec Doutzen, c’était différent. Elle faisait ressortir ce qu’il y avait de mieux chez lui.Ou tout au moins le rendait plus humain et plus tendre dans son attitude et ses gestes.

Plongeant ses yeux dans ceux de la jeune femme, il vint l’embrasser, une nouvelle fois, avant de lui prendre la main et de l’embrasser aussi. Il se doutait qu’il ne devait pas être le premier à lui promettre une vie meilleure. Mais il était peut être le seul à en avoir les moyens.

C’était une réaction totalement inattendue. Doutzen n’avait encore jamais rencontré un tel scénario... Qu’un homme s’attache à elle, elle le comprenait, mais, généralement, dans la mesure où ces derniers avaient déjà des femmes, ils abandonnaient rapidement l’idée de s’y attacher. Le Japon était un pays extrêmement à cheval sur le mariage, sur les relations conjugales, et très sévère à l’encontre des rapports extraconjugaux ou adultérins. Les femmes célibataires ayant la trentaine étaient ainsi toujours mal vues, à tel point que bien des sociétés incorporaient dans leurs propres structures des agences matrimoniales, destinées à aider les salariés célibataires à rencontrer d’autres salariés. Le Japon restait donc un pays très atypique, et bien des gens ne voulaient pas qu’on nuise à leur réputation. Avec Alex, les choses étaient différentes, car il était célibataire... Et venait visiblement d’être frappé par Doutzen, tellement frappé qu’il voulait maintenant qu’elle reste avec lui. Diable ! Quelle situation horrible ! Tôt ou tard, Alex saurait que Doutz’ lui avait tendu un piège... Qu’allait-il se passer ? Comment allait-il réagir ? Est-ce qu’il était sérieux ? Est-ce qu’il pensait vraiment ce qu’il disait sur elle ? Qu’il était vraiment amoureux d’elle, et vraiment soucieux de prendre soin d’elle ? La belle Doutzen avait bien envie d’y croire... Mais il y avait en elle une couche de cynisme qui la protégeait, et qui l’entourait, enveloppant son cœur. Cette couche faisait qu’elle avait du mal à croire à ce que l’homme disait, et que, même si elle voulait y croire, elle se refusait à y croire.

Elle ne répondit rien, relevant la tête, et laissa l’homme l’embrasser, soupirant lentement, fermant les yeux. Elle devait retenir ses émotions. Doutz’ avait beau se dire cynique, elle restait fondamentalement une jeune femme romantique, qui avait toujours cru au Prince charmant, et ce même si elle était maintenant avec le Grand Méchant Loup. Mais Alex... Elle avait du mal à croire que ce puisse être le cas. Reto l’envoyait toujours chez des types qui n’étaient pas exemplaires. Elle ne pouvait pas y croire, ni ne voulait y croire.

« Tu serais donc un vrai gentleman, Alex... »

Doutzen lui sourit. Devait-elle encore continuer à jouer son rôle ? Elle état venue le voir en indiquant être une femme en recherche d’un homme riche et puissant, fortuné... Dans l’absolu, Doutzen se raccrochait donc à son rôle, afin de ne pas laisser l’homme comprendre qu’elle jouait un double jeu. La tâche était d’autant plus difficile qu’elle ne s’était vraiment pas attendue à ce qu’il fasse preuve d’un tel sentimentalisme, d’une telle forme de romantisme... Elle était piégée, prise à son propre jeu, mais, fort heureusement, elle réagissait vite. Reto lui avait appris à réfléchir rapidement, ce qu’elle savait faire, et c’est même ce qu’elle entreprit de faire.

« Je ne sais pas... C’est tentant, mais... Je ne pourrais le croire que sur le long terme... »

Elle sourit à nouveau, restant contre lui, ses mains sur son torse, et embrassa un peu son torse, glissant le long de sa peau.

« Mais tu commences très bien... »

Alex la serrait toujours contre elle pas vraiment  déçu ou surpris. Il savait que tout ceci était rapide et pour le moins surprenant. Lui-même avait du mal à le croire et à le comprendre. Il ne s’imaginait pas vraiment pouvoir penser cela un jour d’ailleurs. A la base Doutzen lui plaisait physiquement et il ne l’avait vu que comme une énième conquête. Mais durant cette soirée, il y avait eu quelque chose qu’il ne connaissait pas mais qui l’avait perturbé. Il ignorait ce que cela voulait dire. C’était un sentiment nouveau pour lui. Il était trop tot pour pouvoir mettre un nom dessus d’ailleurs. Mais il voulait voir plus loin, essayer de comprendre ce qui lui arrivait. Et il savait aussi une chose : il voulait aller plus loin, voir plus loin, avec elle. Il n’avait pas envie que cela s’arrête. Et c’était une première pour lui

« Je sais que tout est soudain, moi-même j’ai parfois du mal à comprendre ce qui m’arrive. Tout ce que je sais c’est que je me sens bien avec toi. Et j’ai envie de voir où cela peut nous mener »

Il tenait le visage de Doutzen entre ses mains, le caressant avec tendresse, posant sur elle un regard bienveillant. Ayant fendu l’armure, il s’exposait plis que jamais, prenant un gros risque.  Mais il avait la sensation que cela valait le coup avec elle. Déposant un tendre baiser sur ses lèvres,  il essayait d’expliquer ce qu’il ressentait. En parler lui faisait du bien, cela lui permettait aussi de chercher à mieux comprendre.

«  A la base je te voyais comme une conquête de plus,  et sans doute que toi tu me voyais comme tout le monde : un play-boy arrogant vide de sens. »

Oui, c’était le schéma classique. Après leur nuit, il aurait du passer à autre chose et elle aussi. Mais tout était différent maintenant. Pour lui surtout et peut être pour elle. En tout cas, elle ne fermait pas la porte, ce qui était une bonne chance pour lui. Déposant un baiser sur son front, Alex découvrait de nouveaux gestes tendres et  délicats avec elle.

« Seulement quelque chose s’est passé en moi  quand on a commencé à se rapprocher et à laisser libre cours à nos désirs mutuels. Et je sais que c’est la première fois que je ressens avec une femme. Et c’est à toi que je le dois »

Alex jouait carte sur table. Bien évidemment, rien ne laissait présager de l’avenir. Il n’y avait aucune garantie pour la suite des choses.  Mais il voulait avoir une chance de pouvoir faire ses preuves. C’était important pour lui

« Jamais je ne te forcerai à quoique ce soit. Mais tu fais  sortir le meilleur en moi et j’aimerais avoir une chance de faire mes preuves. Mais si tu préfères garder cette nuit comme unique, je comprendrais aussi. Mais je sens que ce n’est pas forcément ce que tu veux. Mais de toute façon on fera comme tu le sens »

Et un nouveau baiser vint sceller ses propos.Alex devenait de plus en plus humain. Et donc de plus en plus exposé à la souffrance.