Hiakri pouvait sentir Nanami remuer
sur, et
en elle. Le plaisir ressenti était tout simplement indescriptible. Hikari se sentait transportée, transcendée par ce plaisir exquis et inouï qui la traversait. Han, que c’était bon ! Comment diable avait-elle pu passer à côté d’un tel plaisir ? Nanami continuait à la prendre, à s’enfoncer en elle, avec cette incroyable énergie, cette vigueur qui avait fait s’écrouler Hikari. La professeur ne cherchait plus à nier, maintenant. Elle avait touché au fruit défendu, et y avait succombé. Nanami pouvait tout à fait savourer son triomphe. La jeune professeur avait été incapable de la repousser, et, maintenant qu’elle était là, à la prendre, Hikari couinait et gémissait longuement, se mordillant les lèvres, crispant ses doigts sur les douces fesses de la femme. Elle les caressait en glissant sous sa minijupe, et, yeux clos, s’imaginait la scène. Hikari, dans sa tenue de lycéenne, à la prendre, encore et encore, grognant contre elle, usant de ses muscles. Hikari sentait l’orgasme la traverser, affluant en elle, explosant dans tout son corps. Elle en resta pantoise, étalée sur le sol, reprenant lentement son souffle, tout en voyant Nanami se relever.
Jambes écartées à droite et à gauche de son corps, l’insatiable lycéenne lui offrit une belle vue sur son intimité, ce bassin dissimulé sous sa minijupe. Des gouttes tombèrent sur ses lèvres, et Hikari papillonna des yeux, sentant le double gode en elle, avant de le retirer d’une main distraite. Elle reprenait ses forces, la tempête venant de passer. Ce faisant, elle reprenait ses esprits. On aurait pu croire que sa conscience reviendrait l’assaillir, qu’elle se sentirait coupable d’avoir couché avec l’une de ses élèves... Mais, au lieu de ça, elle ne ressentait que des bouffées d’excitation, une fébrilité palpable dans son corps. Clignant des yeux, elle tourna la tête, et se redressa en voyant Hikari amasser des objets sur le bureau.
Elle lui parla ensuite, et lui expliqua le projet qu’elle avait. Silencieuse, Hikari se releva, et vit la carte de la femme, traçant un itinéraire passant par de multiples ruelles pour aller de Mishima à chez elle.
*
Mais... Comment elle sait où j’habite ?*
Hikari frémit tandis que Nanami lui expliquait son plan, consistant à ce qu’elle marche avec un long manteau rouge sur le corps, et une tenue spéciale dessous... Mélange de consternation, d’effroi... Et d’une inquiétante
excitation qui remuait en elle. Ce plan avait l’air finement mûri, et, par la suite, c’était cette routine qui s’installerait. Elle qui viendrait la voir le matin, laissant ainsi le temps à Nanami de préparer la soirée, où elle libérerait Hikari de sa frustration sexuelle. Cette dernière écoutait tout cela en rougissant, ne sachant même plus quoi en penser.
*
C’est effrayant... Je devrais fuir, quitter cette femme qui m’espionne... Mais pour aller où ?*
Comment savait-elle où elle vivait ? Cette question la taraudait. De base, Hikari ne lui avait rien dit, et avait le sentiment d’agir, d’être responsable de sa situation... Et si elle avait eu raison, depuis le début ? Et si Nanami s’était assurée de la corrompre, de la pervertir en la droguant ? Tout avait commencé par cette soirée inexplicable, quand, en revenant chez elle, elle avait senti son corps se faire traverser par de multiples vagues de plaisir. Une scène inexplicable, qu’elle expliquait en disant qu’elle avait été droguée. Maintenant, elle se disait que Nanami était sans doute derrière ça, que tout ça n’était qu’une mise en scène, une stratégie destinée à la corrompre... Mais pour quel motif ? L’argent ? Hikari n’était pas bien riche, et n’avait aucune influence quelconque susceptible de justifier qu’on la fasse chanter.
Et s’il n’y avait pas de chantage ? Si tout ce plan n’avait que pour but de la pervertir, et d’avoir une professeur perverse sous ses ordres ? À Mishima, ce simple motif était amplement suffisant. Nanami attendait maintenant sa réaction, tandis qu’Hikari, silencieuse, contemplait la culotte de la jeune femme, posée sous son nez.
Elle déglutit encore, le temps semblant se suspendre à ses lèvres, et à ses yeux clos. Fuir... Elle pouvait encore fuir, lutter contre cet engrenage, cette toile d’araignée dans laquelle elle était en train de s’engluer, retourner à sa petite vie tranquille, mettre fin à cette folie. Hikari savait que cette histoire allait mal se terminer, tout comme elle savait aussi que ce que Nanami lui avait fait découvrir était...
Bon. Hikari pouvait affirmer que Nanami était responsable de l’
origine de cette situation, mais le plaisir que la femme avait ressenti, lui, était sincère. Sans même songer au risque de représailles de la part de Nanami et de ses multiples amis si elle venait à refuser, ses mains caressèrent la culotte de Nanami, et crispèrent ses doigts dessus.
La jeune femme releva sa culotte, et la renifla légèrement, puis se retourna vers Nanami.
«
C’est d’accord. »
Les talons aiguilles résonnaient sur le sol, se rapprochant de la ruelle, où deux hommes étaient là, le plus grand fumant une cigarette, adossés contre le mur. C’était la nuit, il faisait donc sombre, et plusieurs personnes avaient brièvement regardé la femme, avec ses talons aiguilles, ce long manteau rouge en cuir, les longs gants rouges, et les collants qu’on voyait entre le bas du manteau et les talons. Elle rougissait légèrement, et dut, à plusieurs reprises, s’arrêter, avant de finalement rejoindre la première zone rouge.
«
C’est vous, Harigato-sensei ? -
Ouais, je la reconnais. -
Teichi ? s’exclama Hikari en reconnaissant l’un de ses élèves, d’une autre classe que celle de Nanami.
-
Bonsoir, senseï ! »
Le collègue de Teichi jeta la cigarette, et posa ses mains sur le col du manteau, amenant la femme à faiblement se débattre.
«
Pas de panique, on vous le remettra à la sortie de la ruelle. »
Hikari rougit furieusement, et ferma les yeux, en cessant de protester. Le manteau se retira, et Teichia sourit en découvrant
la sensuelle tenue de la femme. Il sortit alors de la poche de son jean une télécommande, et appuya dessus, déclenchant les fonctions vibrantes des deux godes plantés dans le corps d’Hikari, faisant gémir cette dernière.
Il lui fallait néanmoins traverser la ruelle, et elle s’avança, s’appuyant contre le mur, sans savoir qu’une autre personne de son entourage l’attendait à la sortie de cette zone.
Maki.