La jeune femme était encore à l'une de ces insupportables réception de scientifique ce soir, et il fallait avouer que plus la lune avançait dans le ciel, plus la chasseuse de prime avait tendance à se tasser dans son siège avec l'infini désir que le tout se finisse afin qu'elle rentre enfin chez elle. Pour tout avouer, elle n'aimait clairement pas ces réceptions, mais ne pouvait les refuser car il s'agissait des seuls moments où elle faisait un petit quelque chose avec sa mère adoptive, la véritable madame Mueller, aussi se trouvait-elle toujours embarquée dans ces soirées contre son gré, et avait pendant un moment maudit le destin qui lui avait offert une scientifique particulièrement prisée comme maman, avant d'apprendre à s'y faire. C'est donc le plus naturellement du monde qu'elle s'esquiva tranquillement pour la septième fois de la soirée, se dirigeant tranquillement vers la partie scientifique du bâtiment, ayant pour elle bien plus d'intérêt que tout ces manchotes un peu gauches qui lui tournent autour juste à cause de son ascendance, sans parler des divers chercheuses qui la voit encore comme un futur et merveilleux objectif d'études et ne peuvent s'empêcher de lui faire des propositions plus ou moins maladroites, si ce n'était pas à sa mère. Bon sang, qu'est-ce qu'elle n'aimait pas les scientifiques dans le fond, toujours à chercher la petite bête, toujours à vouloir savoir sans comprendre.
Elle descend les étages un par un en regardant les diverses plaques annotées des spécialités de recherche, et avant même de s'en rendre compte elle est arrivée dans la zone concernant le travail des bio-particules, au dernier niveau de l'incroyable immeuble. C'est partit pour y faire un tour, elle sort le passe de sa mère et le fait passer dans la fente de reconnaissance avant de voir les portes automatiques s'ouvrir lentement, révélant le long couloir des expérimentations sacrés et secrètes de la société Vadcorp. Le lien qu'entretenait sa mère avec cette société n'était pas connu de Belphégor, mais du moins avait-elle vite apprise que son passe magnétique était tout à fait convenable pour pouvoir passer dans quasiment toute les salles de l'immeuble ce qui permettait quand même à la jeune fille de souffler un peu quand elle n'en pouvait vraiment plus de l'ambiance insupportable de ces soirées, en allant tranquillement visiter les locaux et observer quelles folies pouvaient bien tenter de créer ces cerveaux pleins ! Avançant tranquillement au milieu des diverses affaires aux utilités occultes à la pauvre chasseuse de prime, elle se dirige vers les dernières pièces généralement toujours plus intéressantes que les premières, et hésite avant d'ouvrir la deuxième à gauche, rentrant en chantonnant pour accompagner sa relative solitude.
Un système étrange trônait au niveau de la pièce, le tout diriger vers une pièce vide et sécurisée par un système de double porte de sécurité, assez de petits détails qui suffirent à Belphy pour se diriger avec curiosité vers un bureau pour commencer à y fouiller, cherchant et fouinant dans l'espoir de quelques documents oubliés. Finalement elle ne trouva rien de mieux qu'une vieille sucette un peu collante et deux trois papiers divers, oscillant entre celui du bonbon et le sachet contenant quelque chose qui ne servait surement pas à conserver des narines propres et les pensées claires. Bon sang la déchéance était partout dans cette belle citée, même dans les lieux les plus prestigieux, doté des plus grandes et coûteuses soirées que l'état n'a jamais put imaginer, ça en devenait presque désolant à observer. Enfin, si elle n'avait rien ici, elle allait profiter de son petit temps pour aller voir cette fameuse pièce vide, rentrant donc par la première porte avant de voir le communiqué sur les préventions. Rien de toxique, rien ne risquant de la blesser, nickel, elle n'allait même pas prendre le temps de voir le reste, ce devait surement être une de ces étranges plantes découvertes sur Terra... Et pourtant quand elle passa la porte elle se sentit soudainement arrachée du sol, puis emportée vers le loin, sans qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, secouée dans tout les sens.
Elle s'écroule au sol et sans même avoir eut le temps de faire quoi que ce soit, elle sent un violent relent lui remonter du fond de la gorge, la faisant vomir au sol en quantité, mélange de l'alcool de la fête, des petits canapés et de la saloperie qu'une connasse lui avait versée dans son verre sans savoir que la jeune fille était bien insensible aux diverses drogues qui parcourent le marché. Finalement c'est un peu faible et pantelante qu'elle se relève, regardant d'un air hagard le lieu où elle se trouvait. Les immeubles étaient haut sans être du même acabit que ceux du centre Tehkos, et de plus ils étaient de sa position bien loin, étant donnée qu'elle restait à l'heure actuelle dans une ruelle dégoûtante, où suintait la misère et régnaient les mauvaises odeurs diverses et variées. Quel était ce lieu immonde ? Les bas-fonds des petites ville sous la direction de Tehkos ? Elle n'eut pas vraiment le droit de rester sur cette position vus que quelques hommes dans le pire des états venaient de passer devant elle de la manière la plus improbables, bras dessus bras dessous à chanter des chanson grivoise. Mais bon dieu qu'est-ce qu'elle faisait là à ce point ? Comment était elle tombé dans un lieu pareille ? Elles ont fumées les chercheuses de Tekhos pour se baser sur une position géographique aussi naze comme lieu de téléportation ?
Elle commença donc à se déplacer, lentement, sans un mots, essayant de se faire la plus discrète possible dans ce lieu qu'elle ne connaissait pas, avançant de rues en rues en remarquant une autre chose bien désagréable. Ses sens normalement plus qu'aiguisés n'était désormais pas plus développé que ceux d'un humain, comme si le lieu lui-même refusait qu'elle y soit, et elle s'en rendit bien compte quand finalement quelque part, entre une de ces larges poubelles du passé et une nouvelle rue cradingue, elle sent quelqu'un l'attraper par derrière en l'enserrant entre ses bras puissant, la soulevant d'un coup de terre.
- Ha ha ! Regardez un peu ce que j'ai choppé les mecs !
- Chouette, la pute du soir !
- Lachez moi ! Dégagez, bande de porcs !
Elle essaye vivement de se débattre, mais ce qu'elle vient de comprendre se révèle encore une fois comme vrai, quand un coup de pied qui aurait normalement suffit à se faire s'écrouler n'importe quel péquenaud hyper-buildé vient frapper un agresseur au visage en ne le faisant qu'à peine reculer. Malgré ses gesticulations frénétiques elle se retrouve donc plaquée à la poubelle à sa droite avec une force qui la fit lâchée un cri de douleur sous l'impact, et c'est quand elle essaye de se relevée qu'elle sent les deux saligauds lui attraper chacun un bras en la soutenant par l'épaule, lui faisant presque embrasser le fer rouillé et sali de cette abomination d'un autre âge tandis que l'autre commence à tirer sur ses vêtements et les lui arracher. Là, elle panique, essaye de se redresser sauvagement, de se défendre mais elle est incapable de faire quoi que ce soit, même à un contre un, alors à un contre trois elle n'a même pas de quoi bougé d'un iota tandis qu'elle sent les dernières protections de son corps partir en lambeaux, ses fesses et son sexe, ainsi qu'une bonne partie de ses jambes et de son dos, finissent en vu de ces violeurs qui ne semblent pas en être à leur première tentative. Putain, elle entendait le porc en train de dézipper sa braguette alors qu'elle ne pouvait même pas se défendre, quelle humiliation ... merde, merde.
Ah il la mettait ! Serrant les dents, la pauvre ne fit que résister face à cette douleur qui l'envahissant, n'étant clairement pas préparée à cette entrée en force de la part du maraud, et c'est avec une grande difficulté qu'elle s'empêcha de crier à cause de la souffrance. Il ne faisait pas dans la dentelle, se défoulait avec son corps d'apparence aussi frêle et fragile que ce qu'elle était vraiment devenue dans ce pays, et elle sentit ses mains immondes courir sur ses peaux pour prendre en mains ses deux seins, la faisant se mordre les lèvres pour ne pas jurer de colère et subir un retour de volée qui ne saurait que lui causer plus de souffrance. Alors elle subissait en silence, malgré son sexe qui devenait naturellement humide pour faciliter un peu le passage du braquemart en elle et diminuer la souffrance, même si certains en ricanait beaucoup et en profitait pour la provoquer, chose à laquelle elle essayait de faire le moins attention possible malgré les larmes qui roulaient sur sa joue. Bon sang quels salauds, pourquoi et comment se retrouvait-elle dans une situation comme celle-ci, à sentir les hanches d'un porc frapper contre ses fesses, sans pouvoir réagir, sans pouvoir se venger, en ne pouvant juste que souffrir et résister contre les réactions naturelles de son corps, ne voulant pas non plus que celui-ci se retourne contre elle pour la faire passer pour une catin.
« Lâchez-la ! »
Elle ne savait pas qui avait put dire ça, sa tête étant incliner dans l'autre sens, mais du moins cette arrivée lui permit de récupérer l'usage d'un bras qu'elle voulu déplacer, mais dont la douleur mêlé au plaisir naissant l'empêcha de mouvoir, la faisant à nouveau jurer entre ses dents contre sa pâle et flagrante détresse. L'homme qui la prend en plus ne s'arrête pas, la faisant commencer à gémir doucement malgré ses mâchoires crispées par le désir de Belphy de ne pas laisser filtrer le moindre son qui saurait faire plaisir à cette saloperie ! Finalement son deuxièmes bras se libère aussi, mais bien trop tard vu qu'elle n'as déjà plus la force de résister, son corps l'ayant lâchement abandonné aux mains de ces pourceaux, apparemment lui bien content de se faire culbuter en pleine rues par trois salopards considérant les femmes comme de simples objets de plaisir. Elle avait honte, mais quand elle entendit le bruit d'un homme chutant au sol, elle regagnait presque espoir, et encore plus quand elle entendit sa sauveuse prétendre appeler des renforts. Quand elle sentit la pression de l'homme se relâcher, elle cru les chose régler et releva du mieux qu'elle put son buste pour se retourner, avant que la lourde paluche de l'homme la ramène contre le capot de la poubelle mais avec désormais une autre vision de la scène, la sauveuse bloquée avec un flingue tenu bien droit vers son front.
- Putain de connasse, toutes les mêmes, incapable de savoir où se trouve leur place. Higasi, choppes moi cette pute tandis que Kyono prendra le flingue. J'ai encore besoin de m'amuser avec la jeunotte, son con est vraiment trop bon pour que je n'en profites pas un peu plus !
Le fameux Higasi se relève douloureusement et attrape Catalina avant de la gifler sans retenue, l'envoyant lourdement au sol, tandis que Kyono vient en effet prendre l'arme à feu pour la diriger bien en face de Catalina. Si ils n'ont pas l'air d'avoir eut le temps de prendre des cours pour manier une arme à feu, du moins en ont-ils la tenue. Lentement le Higasi attrape Catalina par le cou, sans la moindre pointe de délicatesse et le colle contre le mur le plus proche avant de prendre les affaires de la femme pour les lui enlever sans la moindre délicatesses, essayant bien de les arracher comme l'autre qui s'occupait de Belphy, mais n'ayant pas la même force que le grizzly qui s'occupant de la chasseuse de prime. De son coté, la pauvre Belphy venait de craquer à cause de la désillusion et du désespoir qui venait de naître en elle, sa maîtrise de plus tôt disparaissant pour la faire gémir à chaque coupe de butoir tandis que de grosses larmes coulent sur ses joues, ayant tellement mal au coeur de savoir qu'en plus d'être faible elle venait d'emporter avec elle une autre personne qui avait pourtant foncée pour l'aider sans chercher à réfléchir au danger encouru. Elle gémissait donc, et l'ours ne faisant que s'en réjouir, accélérant la cadence, celle-ci devenant juste insupportable pour la jeune fille qui n'avait pas souvent eut l'occasion de sentir un sexe masculin en elle, et jamais aussi violemment.
- Pardon ... Juste ... pardon... je n'en peux plus...