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Souveraineté violée. [Stephen Connor]

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Charis Trident

Dieu

Souveraineté violée. [Stephen Connor]

vendredi 07 novembre 2014, 22:37:13

La loi des clans est universelle. Tous ceux qui vivent sur les terres dominées par les clans doivent s'y soumettre. Une déesse veille au respect de ce code de loi. Charis. Fille d'un chef de clan, petite fille d'un dieu, elle est la mieux placée pour mettre au pas les belliqueux et les hors la loi.

Ce jour, elle était dans le temple de son grand-père. Il était absent. Sans doute à besogner quelques vierges humaines. Il adorait ça. Elle l'attendait, prenant un bain dans l'immense baignoire de marbre, presque une piscine, qu'il avait. Elle jouait, comme une enfant, avec la mousse des produits que des serviteurs zélés avaient ramené. Mais un cri la dérangea dans ses ablutions. Un cri de détresse. Sautant hors de l'eau sans attendre, elle se sécha et une tunique guerrière apparu sur son corps. Cuir, acier et lacets dans le dos. Dans un fourreau gigantesque, accroché dans son dos, une grande lame forgée par Hephaïstos lui-même.

Elle se téléporta vers l'origine du cri, et arriva au centre d'un campement dévasté. Ruines à perte de vue. Corps écorchés, mutilés... Charis sentit l'odeur de la mort, de la souffrance. Une seule âme était encore en vie, et pleurait les disparus, criant vengeance. Elle s'approcha, compatissante.

« Relèves-toi, guerrier. Je suis Charis, protectrice des clans. Qui a commis ce carnage ? »

Il releva la tête, le visage durcit par la colère et la souffrance, et parla d'une voix chargée de haine. Il raconta qu'il était en mission à l'extérieur du clan des Cerfs. Revenu il y a peu, il avait trouvé son clan comme ça. Décimé. Il savait de qui ça venait. Il y avait un moment déjà que les sbires d'un certain Lord Belmont. Ils cherchaient à piller l'or et les minerais du clan. Ils menaçaient depuis un moment.

« Je vais venger ton clan, guerrier. Je vais châtier ces intrus, n'aies crainte. »

Elle s'apprêtait à partir quand il murmura que sa promise, la fille du clan, manquait dans les cadavres. Elle était sûrement prisonnières des guerriers de Lord Belmont.

« Je la ramènerais alors. »

Elle disparu, suivant les prières de la captive qui me parvenait, maintenant qu'elle avait senti sa présence au campement.

Elle reparu aux alentours d'un domaine plutôt luxueux. La trace de la fille du chef du clan des cerfs était, c'était sûr. D'un pas décidé, la déesse pénétra dans l'enceinte du domaine, sur ses gardes. Lame au clair, elle scrutait autour d'elle, l'air méfiante.
« Modifié: lundi 10 novembre 2014, 19:07:56 par Charis Trident »

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Re : Souveraineté violée. [Stephen Connor]

Réponse 1 lundi 10 novembre 2014, 18:27:44

La rage au ventre, la déesse progressait. L'entrée était en vue. Un garde était là. Elle l'avait senti avant même de le voir. Elle le laissa approcher. A peine eut-il déclamer sa question que la lame divine fendit l'air. D'abord écarquillés, les yeux du garde s'ouvrirent soudain en grand, réalisant sa mort imminente. Son corps s'affaissa, la tête roulant non loin, et le tout, sans un cri. Sans remords, la guerrière enjamba le corps qui tressautait encore, et marcha vers le ponton. Sa tunique de coton, supportant le bustier de cuir et la jupe à lanière, ne la protégeait pas du froid nocturne. Mais elle ne s'en faisait pas. Elle ne craignait plus les éléments.

Elle aurait dû demander au garde où se trouvait son maître. Mais la fureur l'avait emportée. Elle sentait néanmoins la présence de son peuple en ces murs. Les femmes étaient mécontentes. Désespérées, mais elle luttaient. Elle sentait leur révolte. Mais elle sentait aussi leurs sévices. Certaines se faisaient violer, d'autre se faisaient battre. Même en étant vierge, elle ressentait les organes rigides violer son intimité. A contrecœur, elle détacha son esprit de ceux de ses sujets. La douleur de ces tortures empêchait Charis de se concentrer.

Elle devait trouver le maître de ce domaine. Un autre garde arriva. Silencieuse, elle fondit sur lui, et sa lame se posa sur son cou.

« Où se trouve ton maître  ? »

La déesse appuya un peu, et la lame acérée entailla la peau tendre du soldat. Il tenta de résister un peu, mais le genou de Charis vint presser son entrejambe. Il parla alors. La peur de lisait dans son regard. Il dit tout ce que voulait entendre la volcanique guerrière. Il parla même d'une pierre, mais elle ne s'en préoccupa pas.

Ayant obtenu l'information désirée, la rousse retira sa lame de la gorge du soldat, et l'attrapa par les cheveux, le cognant violemment contre le mur, lui éclatant la tête.

Satisfaite, l'invulnérable évalua le plan du bâtiment, se reculant un peu de l'entrée pour le voir. Les remparts, la tour... Elle visualisait. Parfait. Un rictus sauvage sur ses lèvres, elle se téléporta sur les remparts, fermant les yeux un instant pour se concentrer. Elle ne devait pas se laisser transporter par la soif de vengeance. Elle voulait une exécution juste. Elle voulait rendre justice au clan. Pas comme une sauvage, mais selon la loi des clans.

D'un coup de pied, elle défonça la porte qui menait à la tour.

« Lord Belmont... Je suis Charis, et je suis là pour exécuter la sentence des clans. Pour avoir sauvagement exécutés les guerriers du clan des cerfs, et pour avoir emprisonné et torturé les guerrières. »

Elle s'avança dans la pièce, brandissant son épée qui réfléchissait les lumières.
« Modifié: lundi 10 novembre 2014, 19:07:43 par Charis Trident »

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Re : Souveraineté violée. [Stephen Connor]

Réponse 2 mardi 25 novembre 2014, 18:18:51

L'endroit puait la magie à plein nez. Pas n'importe quelle magie, non. La magie démoniaque. Le soufre et le sang. Les ondes émises par la pierre donnaient des frissons à la déesse qui garda cependant un air impassible, faisant face au démon avec une arrogance palpable. Elle esquissa un rictus cruel, sans joie, alors qu'il parlait. Ce n'était pas simplement "Lord Belmont" qu'elle avait devant elle. C'était un démon puissant. Elle n'avait pas rencontré beaucoup de ses semblables, mais elle connaissait suffisamment les récits de son grand-père pour savoir qu'ils étaient redoutables, et encore plus lorsqu'ils avaient un rang élevé. La fourberie et la traîtrise étaient l'apanage de ces démons là.

Un haussement de sourcil salua la prétention du maître des lieux. Son épée était pointée sur lui, menaçante, et malgré le poids de l'arme, le bras de la déesse ne tremblait pas.

« Et bien, tu ne doutes de rien, Lord démon... »

Elle s'avança, à pas mesurés, s'approchant pour n'être plus qu'à quelques pas du mâle. Malgré son air bravache, Charis se demandait si elle réussirait à le vaincre. Si son grand-père, pourtant dieu accompli, avait du mal avec les démons des hautes sphères de l'Enfer, comment pourrait-elle être à la hauteur, elle qui n'est déesse que depuis peu (à l'échelle du temps) ? Mais elle ne trahissait rien de son doute, et la pointe de la lame encore luisante du sang des gardes effleura la chemise blanche qui moulait parfaitement les muscles pectoraux de son adversaire. Il était terriblement séduisant, pour un démon. Elle imaginait plutôt une grosse masse de muscle rouge, cornue. Et au lieu de ça, elle avait un homme qui pourrait passer pour un humain, avec une beauté ténébreuse.

Elle serra les dents, et la pointe de sa lame s'enfonça un peu plus dans le torse de l'homme sans toutefois faire couler le sang.

« Ces pauvres mortels, comme tu le dis, sont mes sujets. Mon peuple. Ma famille. Ta pierre ne m'intéresse pas. Seul l'honneur des Clans est en jeu. Et je suis là pour le défendre. »

Elle baissa sa lame, laissant l'acier créer des accrocs au vêtement qui suintait le luxe, jusqu'à ce que la pointe de l'épée touche le sol. La pièce s'emplit de crépitements tandis qu'elle réunissait son énergie pour frapper un grand coup. C'était son plan. L'affaiblir au plus tôt pour en venir à bout. Elle le fixait, de ses prunelles d'argent, ses lèvres se tordant en un rictus de mépris.

« Adieu, Lord Belmont. »

Et elle déchaîna sa magie divine, les flammes jaillissant de ses doigts, des murs, léchant voracement les meubles de la pièce, encerclant le démon. Elles rétrécissaient peu à peu le cercle autour du mâle, jusqu'à toucher le bout de ses chaussures pointues, essayant de grimper le long de ses jambes pour le réduire en cendres.

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Re : Souveraineté violée. [Stephen Connor]

Réponse 3 jeudi 29 janvier 2015, 16:54:42

A sa grande surprise, la déesse vit ses flammes se geler, avant de disparaître. Stupéfaite, elle ne vit alors pas la réplique venir. Cela faisait deux fois déjà que le démon la surprenait. Elle avait été étonnée de le voir passer ses doigts contre sa peau sans brusquerie. Et à présent, elle venait d'être épatée par la facilité avec laquelle il avait éteint les flammes. Cherchant encore à se remettre, elle faillit sursauter quand la lame du diable fendit ses vêtements. Son buste exposé, elle se sentit étrangement vulnérable. Pas parce qu'elle était pudique. Mais parce qu'il aurait pu couper bien plus que du cuir ou du tissu. Pourtant, elle n'avait pas une égratignure. Pas même une trace rouge au passage de la lame.

La pointe de l'acier étant contre la lanière du collier de cuir qu'elle portait en permanence. Le regard du démon la troublait. Elle n'en montra rien cependant. D'un geste vif, elle attrapa le coutelas de son ennemi entre ses doigts. La lame s'enfonça dans sa chair sans lui faire trop de mal. Elle la repoussa, et brandit à nouveau la sienne. Sa blessure, dont quelques gouttes de sang suintaient pendant qu'elle guérissait, était bénigne. Ce qu'elle comptait infliger à son adversaire ne l'était pas, en revanche. Elle espérait juste être à la hauteur.

« Il n'y a que les démons pour apprécier d'infliger la douleur. »

D'un coup précis, la rousse fit un moulinet avec sa lame et visa la prise que Lord Belmont avait sur son arme. Elle voulait le désarmer. Elle voulait le mettre hors d'état de nuire. Elle voulait venger son peuple. Forte de cette résolution, elle attaqua à nouveau, son pied fendant l'air pour venir viser la gorge.

Elle était très douée au combat au corps à corps, et à l'épée. Mais le serait-elle assez contre un démon ? D'ordinaire, elle pouvait ressentir les actions de ses adversaire. Mais pas avec lui. Elle ne comprenait pas. Était-il à ce point puissant pour parasiter sa capacité de prédiction ? Non, c'était impossible. Pourtant, son grand-père l'avait mise en garde. Les démons n'étaient pas comme les autres créatures. Ils étaient fourbes. Rusés. Puissants. Pervers. Il ne fallait pas qu'elle se laisse détourner de son objectif. Elle devait le vaincre. Aussi rapidement que possible.

« J'espère que tu vas apprécier celle que je vais t'infliger, dans ce cas... »

Elle réunit son énergie, et envoya une lame d'air pour déstabiliser l'homme, cherchant à l'envoyer valser à travers la pièce.

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Re : Souveraineté violée. [Stephen Connor]

Réponse 4 jeudi 05 février 2015, 18:59:06

La déesse eut la satisfaction de voir que son premier coup avait porté. Elle ne pensait pas y arriver, mais en fait, un démon, ça saignait, comme un mortel. Bien que, après avoir vu le sang goutter à terre, elle en venait à se demander si blesser le démon ne revenait pas à lui donner plus d’arme contre elle. Le sang fumait, formait des bulles qui éclataient de façon menaçante.

Elle réussit néanmoins à lui porter quelques coups, qu’il évita avec agilité. Elle devait lui reconnaître ça. Il savait aussi bien se battre qu’elle. Par ailleurs, il continuait de se montrer aussi arrogant qu’un coq de basse-cour. Alors même qu’elle l’avait blessé. Elle ne le comprenait pas. Pour elle, dans un combat, on n’entend que le rugissement des adversaires et le tintement des lames. On n’entend que le craquement des os, et le sang qui s’écoule sur la terre meuble. On ne parle pas. On ne provoque pas inutilement, une fois la joute lancée.

Mais elle était encore jeune, comme déesse, et les barbares ne se battaient pas comme les démons. Il profita de cet instant où elle était déstabilisée pour venir crocheter ses doigts autour du cou gracile de Charis. La vague de vent magique n’avait même pas fait frémir cet être maléfique. Son pouvoir n’était-il pas assez puissant pour venir à bout du mâle qui serrait à présent son cou ?

Soulevée du sol par sa poigne féroce, la rousse ne put que se raccrocher au poignet de l’homme. Elle fut obligée de lâcher la lourde épée qu’Héphaïstos lui avait forgée pour se retenir et ne pas finir étouffée. Elle frémit quand, de son autre main, il s’attaqua à sa poitrine. Elle s’attendait à ce qu’il la maltraite, qu’il la blesse. Au lieu de quoi, même s’il serrait assez fort son sein, il finit par la relâcher.

Un peu essoufflée, la déesse secoua cependant la tête.

« Je n’abandonne jamais, démon… »

Mais elle était perturbée. Pourquoi la relâchait-il, alors qu’il la tenait à sa merci ? Elle ne comprenait pas son raisonnement. Voulait-il la faire prisonnière ? Mais dans quel but ? Elle n’appartenait plus à aucun clan, à présent. Et en même temps, elle appartenait à tous les clans. Aucun ne paierait de rançon, cela dit. Car en tant que déesse, Charis devait pouvoir s’en sortir seule.

Alors pourquoi la relâcher ? Elle ne renoncerait pas à se battre, elle ne comprenait pas.

Oubliant de ramasser son arme, qui était tombée, elle s’empara d’une des dagues qu’elle portait. Elle la brandit, avec un désarroi criant.

« Tu aurais pu me tuer. Tu dois sentir que je ne me rends pas, démon. Et pourtant, tu m’as relâchée. Pourquoi ?

Elle se massa le cou, essayant d’être discrète, pour oublier la poigne qui l’avait retenue précédemment. Elle avait l’impression de le sentir encore tenir sa gorge.

« Je suis ici pour venger mon peuple. Pour te tuer. Comment peux-tu te montrer aussi… Aussi… Sûr de toi, alors ? »

Et comme pour lui montrer son erreur, elle se fendit, et pointa sa lame vers l’abdomen du Grand Duc. Agressive. Désespérée aussi.

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Charis Trident

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Re : Souveraineté violée. [Stephen Connor]

Réponse 5 jeudi 02 avril 2015, 18:57:20

Oui, Charis n’avait que son peuple à la bouche. C’était normal, elle était leur déesse protectrice. Sa fonction, c’était ça. Les protéger. Des dangers extérieurs, bien sûr, mais également d’eux-mêmes. Comment voulait-il qu’elle pense autrement ? Pinçant les lèvres d’un air méfiant, la rousse se demandait ce qu’il préparait. Ses projets pour elle ? Vraiment ? Elle ne voyait pas ce qu’il voulait dire. Par certains aspects, elle était encore la naïve fille du Chef qui voulait grandir trop vite. Elle avait passé beaucoup de temps avec son grand-père au cours de ces dernières années. Beaucoup de temps également avec les guerriers des clans. Elle n’était pas vraiment sociable, autrement. Elle n’avait pas peur, bien sûr, des autres civilisations. Mais elle ne voyait pas vraiment ce qu’elle avait à gagner en les côtoyant plus que nécessaire. Sur Terra en tout cas.

Parce que sur Terre, c’était différent. Les gens étaient différents d’ici. Il y avait beaucoup de cultures différentes, comme sur Terra, mais… Charis ne savait pas comment l’expliquer. Ce n’était pas la même chose. Les personnes qu’elle avait côtoyées sur Terre étaient essentiellement humaines. Elle n’avait pas vu un seul terranide. Elle n’avait pas vu d’autres dieux, ou des démons, ou encore des créatures de la nuit. Parmi ces humains, il y en avait de différentes couleurs, comme partout sur Terra, et d’autres qui possédaient quelques dons en matière de sorcellerie, mais, dans l’essentiel, ils étaient d’une banalité terrifiante comparé à la population hétéroclite de ces contrées. Elle n’avait pas vraiment côtoyé, par ailleurs, de criminels à proprement parler. Les idées qui agitaient l’esprit du démon face à elle ne l’auraient, pour la plupart, même pas effleurée.

Elle baissa cependant sa garde, méfiante, attendant qu’il s’explique. Elle avait peu d’espoir quant à son affirmation selon laquelle son idée leur conviendrait à tous les deux. Mais elle le laissait s’expliquer. Elle aurait bien le temps de reprendre la bataille après, si ça ne l’arrangeait pas.

Il lui confirma qu’une grande majorité du clan était en vie, et en bonne santé. Elle les sentait, dans son esprit. Surtout des femmes, et un peu d’enfants. Pas de guerriers hommes en âge de se battre, cependant. Elle ressentait leur terreur, mais leur fierté aussi. Elle savait qu’ils ne s’étaient pas laissé capturer sans combattre. Les femmes des clans, contrairement aux civilisations extérieures des étendues désertiques de leurs territoires, étaient de vraies tigresses. Elles valaient bien les soldats d’Ashnard ou de Nexus. Une femme des clans équivalaient même à deux -ou plus- hommes d’armée, pour les meilleures. Et bien souvent, elles surprenaient ainsi leurs adversaires. Même terrifiées, elles pouvaient défaire nombres d’ennemis.

Le regard cristallin de la déesse observa la plume qui venait d’apparaître dans la main du démon. Et le parchemin. Sa méfiance s’accentua, mais elle ne l’interrompit pas. Elle posa sa main libre sur sa hanche, scrutant les yeux du démon, son expression, sa posture. Il semblait terriblement calme. Sûr de lui. Et il déroulait son idée, d’une voix posée. Si bien que, même si elle entendit les mots, elle mit un certain temps avant d’en comprendre le sens. Quand la signification de ces sons lui parvint, elle écarquilla les yeux. Il la voulait, elle, comme une esclave ? Il pensait vraiment qu’une déesse s’abaisserait à ce marché ?

Mais elle retint bien vite son indignation. En échange, son peuple serait libre. Les prisonniers seraient relâchés, et perpétueraient les traditions du clan. Elle se mordit la lèvre en réfléchissant. Ce n’était là même pas un dixième de la population qu’elle protégeait. Il faudrait qu’il déploie un certain nombre d’hommes, s’il voulait protéger tout son peuple. Une idée germa alors dans son esprit. Elle pouvait peut-être négocier.

Attrapant le parchemin et la plume qu’il tendait, rangeant de ce fait ses armes dans les fourreaux adéquats, elle ne signa pas tout de suite. Son regard relisait les lignes qu’il avait écrites. Elle devait convenir qu’il ne tentait pas de l’entourlouper, sur ce coup. Pourtant, quand elle releva les yeux, elle ne fit pas mine de vouloir apposer sa signature.

« J’aimerais modifier légèrement les termes du contrat. Que je respecterais, bien entendu. Tu as ma parole, démon. Et la parole d’une déesse n’est pas à prendre à la légère. »

Elle fit quelques pas devant lui, la plume venant agacer la pointe de son menton machinalement. Si elle était corrosive, Charis ne sentait rien, en tout cas.

« Les guerriers des clans sont plus nombreux que ce que tu ne pourrais imaginer, et disséminés un peu partout sur le continent. Clairement, il faudra déployer un nombre considérable de troupes pour parvenir à tous les protéger. Et il existe des ennemis très puissants. Ce que je souhaiterais modifier, dans ce que tu me propose, c’est la chose suivante : Je reste leur protectrice, à part entière. Je reste libre d’aller et venir où je le désire. En retour, je m’engage à revenir sitôt que tu m’appelle. Je ne suis pas très encline à être sous les ordres de quelqu’un, cependant, je veux bien faire cette concession, pour le bien de mon peuple. »

Elle faisait les cents pas devant lui, ses hanches ondulant de façon charmante sous son armure légère.

« Je veux bien faire tout ce que tu me demande, tant que ça ne nuit pas à ma mission de Protectrice des clans, si j’ai la possibilité d’avoir ma liberté de mouvement en dehors de ces moments où je devrais faire ce qu’il te plaît. Je ne signerais qu’à cette condition. »

Elle s’immobilisa alors devant lui, agitant doucement le parchemin et la plume, et conclut :

« Si tu refuses, je te tuerais. Et si je dois perdre un petit pourcentage de mon peuple pour en sauvegarder le maximum, et bien soit. Ma mission prime sur tout le reste. On est d’accord ? »

Ses lèvres s’étirèrent en un semblant de sourire. Elle disait vrai. S’il pouvait déceler le mensonge dans les paroles des gens, il n’en trouverait nulle trace avec Charis. Elle s’engageait à exécuter le moindre de ses désirs en échange de sa liberté de mouvement. Elle rappliquerait dès qu’il l’appellerait. La téléportation était bien pratique pour arriver en quelques secondes. Mais elle tenait vraiment à garder son droit d’arpenter la Terre et Terra comme bon lui semblait.

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Re : Souveraineté violée. [Stephen Connor]

Réponse 6 lundi 11 mai 2015, 20:43:00

Face à ses conditions, le démon ne parut pas trop gêné. Il prit un air offensé, mais ses paroles démentaient vite cette impression. Elle attendait la fin de sa phrase quand il claqua des doigts. A sa grande surprise, un soupçon de pouvoir l’enveloppa. La plume ardente se retrouva blanche comme neige. Sa tenue guerrière, déchirée par la lame tout à l’heure, se modifia, s’adaptant à son corps. Ce n’était plus une tenue de guerre, même si le cuir restait présent avec la jupe. C’était un tout autre ensemble, plus utile lors d’une visite diplomatique, ou d’une soirée.

Le regard de la déesse avis aussi le changement de tenue qui s’effectua sur son adversaire. Que voulait-il donc faire, ainsi ? Lui montrer qu’il pouvait avoir une garde-robe illimitée ? C’était sympa, elle ne le niait pas, mais elle voyait moins le rapport avec ce qu’ils étaient en train de faire. Il acheva enfin sa phrase, et les yeux de la rousse s’écarquillèrent légèrement. Elle n’aurait jamais vu cet acte de reddition ainsi. Mais, à choisir, elle préférait en effet ce terme à celui de soumission complète.

Secouant la tête, elle revint au contrat face à elle, et y inscrivit soigneusement son nom en bas de page ainsi que le demandait le démon. Maintenant qu’il avait parlé de cette affaire sous un autre angle, elle ne ressentit pas ce goût amère de la défaite. Aurait-elle pu gagner cet affrontement ? Sans doute pas. Pas sans perdre une grande partie du clan prisonnier du démon. C’était la meilleure solution, qu’elle avait pris. Oui, c’était la meilleure, souffla une petite voix en elle. Et elle la crut.

Lâchant la plume, qui s’évapora, et le contrat, qui retomba souplement sur le sol, la déesse se sentit tout à coup attirée vers le diable. Un étrange pouvoir la faisait se rapprocher, sans qu’elle ne l’ait décidé. Elle ne s’arrêta que lorsqu’elle fut proche du démon. Si proche de lui, qu’elle aurait pu le tuer sans même faire un geste. Mais ce n’était pas à l’ordre du jour. Non, ça ne l’était plus en tout cas. Le son de sa voix résonna dans son être, alors qu’il lui demandait de se déshabiller. De danser pour lui.

Ses doigts commencèrent alors à s’affairer sur le corsage lacé qui couvrait son buste. Un peu maladroitement. Mais avec bonne volonté. Le regard de la déesse couva un instant le démon, bien loin de l’être qu’elle imaginait. Quand elle avait appris le massacre de son peuple, elle avait pensé qu’il s’agissait d’un monstre. Pourtant, son apparence en était loin, et ça troubla la rousse. Doucement, son corps commença à onduler, comme au rythme des tambours qui annonçaient la charge. Il pensait qu’elle savait comment réveiller le désir d’un mâle. Mais elle se rendait soudain compte qu’elle était bien loin du portrait qu’il devait se faire d’elle.

Elle ne protesta pas, cela dit, et ferma doucement les yeux pour laisser la musique imaginaire la porter. Peu à peu, les laçages du corset cédèrent, et le vêtement glissa contre sa peau. D’un petit coup de hanche, la sensuelle guerrière fit tomber le tissu au sol après qu’il se soit attardé contre la ceinture de la jupe. Sa poitrine exposée à l’air libre réagit immédiatement. La pointe de ses tétons se tendit quand l’air les frôla. Elle passa machinalement ses mains contre ses mamelons, avant de faire glisser ses doigts le long de son ventre plat. Accrochant la jupe au niveau des hanches, Charis ondula, un peu comme une danse du ventre, et fit glisser le cuir au fur et à mesure, jusqu’à ce qu’il se coule de lui-même contre la peau nue de ses jambes.

Ouvrant les yeux, fixant ses prunelles troublées dans celle du mâle, elle hésita à faire son aveu. Il la prendrait assurément moins au sérieux qu’il ne le faisait à présent. Nue, vulnérable, il pourrait se dire qu’il avait été trompé. Mordillant sa lèvre inférieure, Charis se pencha malgré tout vers lui, ses mains prenant appui sur les accoudoirs du siège qu’il occupait. Sans qu’elle ne l’eut réellement décidé, ses lèvres happèrent le lobe de l’oreille du démon. Elle n’avait jamais vraiment effectué ces gestes avant. A part peut-être une fois, juste avant que son père ne débarque dans la tente. Le jeune guerrier à qui elle s’apprêtait à s’offrir s’était enfui la queue entre les jambes, et elle n’avait jamais réitéré l’expérience.

« Contrairement à ce que tu dois penser, c’est la première fois que je fais ce genre de chose… Je suis plus à l’aise avec une épée dans le sang de mes ennemis. »

Elle se redressa par la suite, et s’écarta de quelques pas. Ses mains se posèrent sur ses hanches alors qu’elle ajoutait rapidement, comme si elle craignait qu’il ne change d’avis sur leur marché :

« Mais je vaux plus qu’une simple catin, n’est-ce pas ? »

Et gare à lui s’il répondait que non. Charis n’allait pas se faire insulter non plus.

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Charis Trident

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Re : Souveraineté violée. [Stephen Connor]

Réponse 7 mercredi 13 mai 2015, 14:31:32

Hors du contexte des batailles, Charis se révélait être aussi ignorante qu’une gamine de quatorze ans. Elle ignorait tout du déroulement des relations humaines hors des clans. Et encore, cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas été proche de quelqu’un… Elle connaissait ses fidèles. Elle appréciait leur dévouement, et s’attardait volontiers pour parler un peu. Mais jamais elle n’évoquait de sujets intimes. Jamais elle ne s’était posée de question. Elle connaissait vaguement la théorie. Elle aurait pu être un peu plus expérimentée, mais son père était intervenu à cet instant, gâchant sa chance de connaître le plaisir charnel lors de sa vie de mortelle.

Et elle se retrouvait à présent devant un démon en pleine possession de ses moyens, aussi démunie qu’une jeune fille. Vulnérable, qui plus est, en tenue d’Eve. Elle venait de lui confier sa faiblesse. Elle craignait qu’il n’en joue. Mais ses premières paroles furent encourageantes. Il affirma même, peu après, qu’elle était une reine. Un fin sourire commençait à se dessiner sur les lèvres de la guerrière alors qu’il rajouta un « Mais ». Cette fois-ci, ce fut à son tour de hausser un sourcil. Que pouvait-il bien ajouter d’autre ? Mais… Mais quoi ?

Elle ne tarda pas à avoir la réponse à sa question, alors qu’il commençait à maltraiter sa poitrine découverte d’une main. Elle devait lever la tête pour l’observer. Il était grand, et elle pas tellement. Son regard de cristal se plongea dans celui du démon alors qu’elle réalisait qu’elle n’avait aucune idée de la situation dans laquelle elle s’était mise. Certes, c’était pour sauver son peuple. Mais, elle avait sa dignité malgré tout, et les yeux du Lord Belmont semblaient lui promettre qu’elle n’allait pas la garder longtemps, sa fierté.

Machinalement, presqu’instinctivement, la rousse lâcha un soupir discret alors que le mâle venait embrasser sa peau tendre. Elle déglutit par la suite, alors qu’il continuait ses explications. Frémissant, quand il annonça la suite, la déesse sentit ses joues s’enflammer. Elle s’était souvent imaginée sa première fois, lorsqu’elle était mortelle. Elle avait rêvé d’un puissant guerrier qui l’enlèverait à son clan, l’emmenant dans un refuge où il lui ferait ensuite l’amour avec passion. Elle avait rêvé de ce que ça ferait, de ne plus être vierge, et de savoir se donner avec talent à un homme. Et ce moment était enfin arrivé. Pas tout à fait comme dans ses rêves. Elle prit pleinement conscience de la vérité cachée dans le dicton « Les rêves ne reflètent pas la réalité ». Les doigts chauds du démon sur son corps provoquaient en elle des sensations troublantes, et ses mots crus venaient amplifier cette confusion. En d’autres circonstances, Charis se serait violemment hérissée contre celui qui aurait eu l’impudence de lui jeter ces paroles presque dégradantes. Mais voilà qu’elle se découvrait… Curieuse.

Ce qui aurait dû la rendre furieuse déclenchait un nœud dans son ventre. Comme des… Comme des papillons. La voix grave du mâle n’y était pas étrangère, non plus. La douceur dont il avait fait preuve peu avant contrastait à présent avec la fermeté qu’il déployait pour palper son corps et se l’approprier. La guerrière se sentait démunie. Elle était en infériorité. Il connaissait assurément bien ce domaine charnel, alors qu’elle découvrait ces sensations pour la première fois. Ses paroles éveillaient en elle des instincts qu’elle ignorait avoir alors qu’elle aurait dû se montrer offensée.

Un autre soupir quitta ses lèvres quand le démon vint déposer les siennes autour de la pointe de l’un de ses seins nus. Elle ne sentit pas la pointe de son téton se redresser, pointer fièrement contre les lèvres du mâle, son esprit étant encore en train d’analyser ce qui se passait, ce qu’elle ressentait. Les dernières paroles qu’il lança firent qu’elle rouvrit les yeux, troublée. Elle n’avait même pas remarqué les avoir fermés.

Ses mains bougèrent toute seule, alors qu’elle prenait place face à lui, étrangement docile. Son regard quitta celui du Lord pour descendre le long de son torse encore couvert de tissu, et s’arrêta au niveau de son entrejambe. Elle faillit écarquiller les yeux en voyant la bosse qui déformait le pantalon, mais elle se retint à temps. Elle avait déjà vu des hommes nus, en érection. Mais la dernière fois qu’elle avait posé le regard sur un organe masculin raidi de la sorte, ça remontait à bien longtemps. Du temps de sa vie de mortelle, si ses souvenirs étaient bons.

Ses mains se levèrent pour venir attraper les rebords du vêtement qui couvrait encore cette érection. Elle les fit glisser vers le bas, avec douceur, dévoilant sans gêne aucune la virilité qui se tendait fièrement vers elle, vers le haut. Elle avait l’impression d’être une simple femme, sans aucun pouvoir, à côté du démon. Son corps lui semblait tout à coup bien fragile, alors qu’elle savait qu’elle pouvait supporter beaucoup. Son innocence se fendillait, alors que ses lèvres s’entrouvraient. Sa main droite entoura la base du sexe érigé, guidant le gland violacé vers sa bouche, franchissant bientôt la barrière de ses lèvres pulpeuses. Sa main gauche vagabonda timidement contre les hanches du mâle, ne tardant pas à effleurer de la pulpe des doigts la peau douce des bourses qui soulignaient l’érection.

Concentrée, comme dans un état second, la déesse aspira un peu plus le sexe rigide entre ses lèvres, laissant sa langue découvrir la peau tendre, douce et striée de veines apparentes. Elle laissa ses dents effleurer la chair tendue, mordiller délicatement, comme pour tester la rigidité, pour tester les limites. Elle commença à faire coulisser le sexe entre ses lèvres, lentement, pour le découvrir dans toute sa largeur, dans toute sa longueur. Sa main droite se serrait à la base, massant la chair, le muscle. Charis essaya de le faire pénétrer entièrement entre ses lèvres, mais le gland buta contre sa luette alors que ses lèvres n’étaient plus qu’à quelques centimètres de ses doigts serrés. Elle réitéra alors l’expérience, respirant par le nez, enduisant de sa salive l’épaisse verge qui glissait jusqu’au fond de sa gorge.

Prodiguer ces quelques attentions, dont elle n’avait jusqu’alors connu que l’aspect théorique, remua quelque chose en elle. Ces mêmes papillons au creux de ses reins semblèrent s’intensifier. Elle était nue, mais elle avait chaud pourtant, et ses joues s’enflammèrent doucement à mesure qu’elle prenait un peu d’assurance.

Merci Connor, <3

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Charis Trident

Dieu

Re : Souveraineté violée. [Stephen Connor]

Réponse 8 dimanche 26 juillet 2015, 16:47:09

C’était nouveau pour elle. Cette sensation confuse de plaisir, cet instinct qui l’incitait à aspirer le membre rigide entre ces lèvres, cette impression de presque infériorité face au démon… Elle n’aurait jamais cru avoir à plier devant qui que ce soit. Mais le sort de son peuple était dans la balance, aussi avait-elle agi dans son intérêt. Elle devait reconnaître, également, que le mâle dont elle s’occupait de façon intime était puissant. Il était séduisant aussi. Depuis son ascension au rang de déesse, elle n’avait jamais vraiment ressenti de l’attirance envers un homme. Il faut dire qu’elle était comme certains de ces humains qu’elle voyait, sur Terre, qui se consacraient plus à leur job qu’à leur propre vie. Elle avait passé un temps fou à apprendre à maîtriser ses pouvoirs, à améliorer son aisance au combat. Elle avait également passé une grande partie de son temps à protéger son peuple. Les tribus comptaient sur elle, et elle ne voulait pas les décevoir. Elle ne voulait pas faillir à sa mission.

Par ailleurs, Charis se surprenait à apprécier la rigidité entre ses lèvres, à aimer laisser ses mains courir le long de la verge, sa langue caresser la chair tendre et sensible. La voix de ce diable d’homme était également délicieuse à entendre, malgré la vulgarité qu’il aimait distiller au gré de ses paroles. Elle résonnait étrangement en elle, chatouillant quelque chose au creux de ses reins. Un désir latent qui n’attendait qu’une occasion d’être libéré. Quand il la bloqua soudain, violant plus profondément l’écrin de sa gorge, la déesse paniqua un instant. Mais elle réussit à se calmer bien vite, constatant qu’il ne faisait que forcer le passage pour mieux y revenir, encore et encore. Et malgré la sensation d’étouffement qui la saisit, une impression plus qu’humaine puisqu’un être divin ne pouvait pas mourir par manque d’air, elle se surprenait de nouveau à aimer ce traitement qu’il lui faisait subir. Ses prunelles d’argent se relevèrent sur le démon, piquées d’un soupçon de ce désir qui commençait à l’envahir.

Ses lèvres se resserrèrent autour de la virilité qui franchissait la barrière de ses lèvres à un rythme presque brutal, alors que sa langue s’employait continuer son exploration, glissant sur la peau veinée avec douceur, contrastant ainsi avec la brusquerie du mâle. Et il s’arrêta finalement, sans doute pour ne pas se laisser aller de cette façon, pour faire durer ses jeux plus longtemps, laissant ainsi un instant de répit à Charis, qui en profita pour rejeter ses boucles d’or roux en arrière. Elle se releva doucement, alors qu’il dégageait son bureau des affaires qui y étaient posées avant de lui ordonner la suite des réjouissances.

C’est avec curiosité, et une certaine docilité, que la guerrière se rendit près de ce meuble, se débarrassant en même temps du reste de ses vêtements. Ses gestes, bien que toujours un peu hésitants, prenaient de l’assurance. Elle marchait avec la grâce d’une reine, la prestance d’une déesse, et la séduction innée d’un succube. Bien vite, elle rejoignit le mobilier libéré de ce qui l’encombrait auparavant, et laissa glisser son fessier rebondi sur le cuir étonnamment confortable, légèrement matelassé, pour s’y asseoir délicatement. Si la jeune déesse était innocente physiquement, elle connaissait assez de théorie pour savoir ce qu’il entendait par « la goûter ». Aussi, presque comme une femme faite, Charis écarta largement les cuisses pour lui offrir la vue de son intimité qui luisait doucement, devenue légèrement moite après ce prélude. Elle s’allongea doucement sur le bureau, ses mains quittant la fermeté de ses cuisses alors qu’elle posait les coudes sur le cuir confortable. Elle n’était pas complètement le dos sur la surface plate. Légèrement relevée, elle observa le démon avec une curiosité à peine masquée, et la chaleur du désir faisait rougir ses joues et briller ses prunelles. Ses boucles rousses reposaient sagement dans son dos, bien que certaines fussent restées à cascader par-dessus ses épaules, couvrant en partie la poitrine haute et ferme de la déesse. Les rondeurs féminines de son buste ne laissaient pas de doute sur les sentiments qui agitaient à présent la jeune femme. La pointe rosée en était légèrement tendue, et ce n’était pas à cause du froid.

Dans son regard, outre la curiosité et le désir, on pouvait y lire une certaine transformation. En un sens, elle devenait réellement femme sous la coupe du démon, et elle en tirait satisfaction. Même si le sort de son peuple la préoccupait toujours autant, elle s’autorisait une pause, une sorte de break, le temps d’apprendre ce que signifiait réellement le mot « féminité ».

Merci Connor, <3

Un souffle de vie.
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Charis Trident

Dieu

Re : Souveraineté violée. [Stephen Connor]

Réponse 9 vendredi 13 novembre 2015, 23:35:35

Elle qui n’avait pas l’habitude des rituels de reproductions, ou qu’importe comment les gens considéraient les accouplements, elle était servie. Immergée directement dans le grand bain, sans brassards pour se retenir si elle coulait. Le meilleur moyen d’apprendre, sûrement. L’on dit bien que c’est en forgeant que l’on devient forgeron, après tout. Ce serait donc en se soumettant aux exigences charnelles du démon que Charis deviendrait femme. Et contre toute attente, une partie d’elle-même appréciait cela. Une partie de son être, de son essence pourtant divine, attendait avec impatience la suite des événements, frissonnant à l’entente de ses paroles crues. Une partie, aussi, trouvait cela indigne d’une déesse de s’abaisser de la sorte, à copuler avec un démon, si puissant soit-il. Mais cette partie se faisait littéralement noyer sous les sensations inconnues qui envahissaient le corps de la déesse.

Un tressaillement agita ses muscles quand les grandes mains du Lord se posèrent sur sa cuisse. Puis ce fut un frémissement qui prit le relais, alors que les lèvres charnues du mâle se posaient à leur tour sur sa peau nue. Appuyée sur les coudes, la déesse observait, ressentait et se prenait même à désirer plus, plus vite. Mais il prenait son temps, remontant doucement vers l’antre qui s’humidifiait un peu plus à chaque baiser, à chaque coup de langue. Et la chaleur montait, irradiant le corps de la guerrière depuis un point situé au creux de ses reins. Ses joues rosissaient, délicatement, à mesure qu’il se rapprochait du point sensible. Une douce langueur la poussa à laisser glisser ses coudes, à s’adosser complètement sur la surface plane du bureau, tandis que ses yeux brillaient étrangement, s’adaptant à ces nouvelles sensations. Il prenait son temps, faisant languir la beauté enflammée, comme pour la préparer à la suite des événements. Pour la préparer à devenir une femme, à apprécier les choses de la chair.

Quand il darda enfin un premier coup de langue sur son intimité offerte, Charis ne put retenir un gémissement sourd. Un fourmillement, presque électrique, remontait son corps, trouvant sa source à l’endroit exacte où le démon avait apposé sa première caresse intime. Si jusqu’ici, sa respiration s’était faite un peu plus précipitée, un peu plus lourde, les choses s’accéléraient. Chaque coup de langue, chaque souffle, chaque baiser provoquait chez elle un maelstrom d’émotions inédites. Elle s’était faite plaisir seule, quelques fois, pour essayer. Mais jamais les sensations n’avaient été si puissantes. C’était une pâle copie de ce qu’elle avait déjà ressenti. A peine une lointaine cousine des tourments qui l’agitaient à présent. Elle découvrait le plaisir, mais aussi l’impatience et l’envie. Et sa perle, gonflée et rouge, semblait n’attendre que le bon vouloir du mâle. Pourtant, chaque fois qu’il la frôlait sans vraiment la happer, la frustration naissait et enflait. Cette petite perle, très peu exploitée, semblait prendre tout à coup une importance énorme. Elle devenait plus sensible encore que tout ce qu’aurait pu imaginer la déesse, plus réceptive à la moindre caresse qu’elle ne l’avait jamais été.

Sous le joug de cette émotion intense, la guerrière contractait parfois ses muscles, cherchant à resserrer ses cuisses autour de l’homme pour l’inciter à y aller franchement. Mais des mains puissantes maintenaient ces dernières, et la rousse ne pouvait qu’onduler son corps, impuissante et vulnérable. Plus que moite, Charis n’était pas loin d’être trempée à présent, à mesure que son premier amant lui faisait découvrir les affres du désir, de la sensualité. Elle se prenait à rêver qu’il cesse sa torture pour lui prendre -enfin- sa virginité. Qu’il arrête ses coups de langues pour venir la perforer profondément de cette lance de chair épaisse à laquelle elle avait goûté peu auparavant.

Finalement, il mit fin à ses supplices. En quelques sortes. Sans se relever pour l’enfourcher et l’enfourner comme ses pensées, fort peu chastes, l’imaginaient, il cessa toutefois sa délicieuse torture pour enfin offrir à son clitoris ces sensations qu’elle ne faisait qu’effleurer. Un halètement échappa à la rousse alors qu’elle arquait le bassin pour profiter plus encore de cette audace qu’elle appréciait. Les paroles tendrement avilissantes de celui qu’elle devait à présent considérer comme son mari, ou quelque chose approchant, aiguisait plus encore cette sensation d’abandon qui s’emparait du corps de la déesse. Les minutes suivantes ne furent guère plus reposantes, alors qu’il approfondissait sa torture, libérant en Charis cette sensuelle femme qui sommeillait. Elle s’offrait volontiers à ses caresses, à présent, bombant le buste pour qu’il puisse mieux apprécier la fermeté de sa poitrine, creusant les reins pour profiter de cette bouche qui ne lui laissait pas de répit.

Les yeux fermés, pour mieux se laisser porter par le désir et le plaisir qui la faisaient chavirer, la déesse répondit instinctivement à ses sollicitations digitales, aspirant sans se faire prier les phalanges qu’il lui présentait. Sa langue n’était pas en reste, non plus, se plaisant à savourer la pulpe des doigts à sa portée, à agacer les contours des ongles comme elle l’avait fait avec le gland sensible peu avant. Elle respirait lourdement, noyée dans ces tendres et électriques attentions, tandis que ses lèvres se resserraient par moment autour des doigts glissés entre ses lèvres, tandis qu’elle s’en occupait comme s’il s’agissait du membre turgescent de Seigneur Démon.

Il se redressa finalement, coupant court, pour un moment, à cette chaleur qui enflait au sein de Charis. Elle releva les yeux, un peu désorientée, les joues rosies et le regard brillant, pour braquer ses prunelles d’argent sur les traits du mâle. Elle se redressa légèrement, à peine chancelante, sur ses coudes. Un frisson d’appréhension lui parcourut la colonne vertébrale. Non pas à cause de ses paroles, qui la firent au contraire frissonner de délice, mais à l’idée de devenir enfin une femme. Pourtant, elle ne montra aucun signe de son trouble. Aucun signe de cette peur soudaine. Un gémissement lui échappa même, quand la grande main du démon gifla tendrement sa joue.

« Oui, souffla-t-elle, perdue entre les sensations qui animaient encore son corps brûlant et la crainte de la suite des événements. Oui… »

Elle humecta rapidement ses lèvres, rougies autant par ses dents qui les mordillaient que par l’action des doigts du mâle qui les avaient investies, et se frotta doucement contre l’épaisseur raidie qui se pressaient contre ses lèvres trempées. Elle se redressa plus encore, s’appuyant sur la paume d’une main tandis que son bras libre venait effleurer la longueur veinée qui allait faire d’elle une vraie femme, dans tous les sens du terme. Ses doigts s’enroulèrent autour et le guidèrent, peu à peu, entre ses chairs étroites et moites. Si au début, elle ne rencontra guère plus de résistance que la naturelle exiguïté de son intimité, que des frémissements semblaient partir de cette zone pour se propager dans tout son corps, elle finit par buter contre cette membrane de chair qui garantissait sa virginité. Assouplie, cependant, par les efforts constants de la belle, par ses muscles travaillés et son entraînement incessant à l’art de combattre, cette virginale barrière céda rapidement, sans vraiment de douleur, tandis que la rousse avançait le bassin d’un coup sec, presque féroce, pour s’empaler sur la masse de chair roide.

Un hoquet de surprise franchit ses lèvres, et se termina en un soupir de plaisir alors que le gland turgescent écartait fermement les parois de son vagin, se frayant une place de choix comme s’il était naturellement à sa place. Des frissons naquirent, un peu partout, sur le corps de la déesse. Cette union charnel, cet emboîtement intime, lui donnait l’impression confuse de se sentir complète, de se sentir elle-même. Elle resta un instant, les paupières mi-closes, à savourer la présence du démon en elle, à profiter de ces élancements de plaisir, de désir, qui parcouraient son corps en partant de son intimité.

Et, alors qu’elle s’apprêtait à bouger, à onduler ses reins en se soulevant légèrement du bureau, les paroles du diable flottèrent dans son esprit. Cillant rapidement, la rousse leva ses prunelles claires vers lui, indécise et perdue au milieu de ces sensations plaisantes.

« Dois-je… Dois-je attendre d’autres mh… D’autres directives ? »

Un soupçon de malice se glissait dans sa voix de velours alors que ses doigts agiles flattaient le bas-ventre d’Helel, courant sur la peau brûlante en remontant vers ses abdominaux.

Merci Connor, <3

Un souffle de vie.
Idées à RPs.


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