Une surprise inespérée [PV Mélinda]

Il faisait sombre, dans la petite pièce dans laquelle Akira se trouvait, un débarras dans lequel on entreposait généralement ce qui ne servait qu'une ou deux fois dans l'année. Sauf qu'on ne parlait pas ici de deux ou trois cartons, mais d'une bonne vingtaine, principalement des décorations de Noël ou d'anniversaire. Hors, si la fille de Mélinda était venue ici en compagnie de Kaori, c'était notamment pour récupérer d'autres déco. En effet, les filles profitaient de l'absence de la Maîtresse des lieu - partie pour faire affaire - pour décorer le manoir, en vue de l’anniversaire de celle-ci, le soir même. Et comme ce n'était pas tout les jours qu'on fêtait son 650^e anniversaire, Akira avait une surprise de taille pour sa mère, le genre de chose qu'elle attendait d'avoir depuis des mois.

Mais pour l'heure, les deux filles ne pensaient pas vraiment au contenu des cartons. Bien qu'on pouvait entendre les autres résidentes s'afférer de l'autre coté de la porte, la jeune vampire et son amie futa s'offraient une pause plaisir. En outre, Kaori pénétrait intensivement le vagin humide de sa meilleure amie depuis un bon quart d'heure, pendant que celle-ci, assise sur une pile de cartons et les jambes écartées, pétrissait sa lourde poitrine, son haut relevé au dessus de celle-ci. Les deux filles soupiraient de concert et s'embrassaient langoureusement, accompagné des bruits humides de leur sexe. Kaori était en vérité bien plus qu'une amie pour Akira. Elle la voyait comme une sœur, parfois comme une amante, avec qui elle se voyait bien passer l'éternité. Elle se doutait que de tels sentiments étaient réciproques, mais ne se voyant pas changer Kaori en vampire, cette dernière prenait donc une potion pour ne plus vieillir. Enfin, elle ne la prenait que depuis quelque mois, ayant attendu d'avoir au moins 18 ans pour la prendre. Age et apparence qu'avait Akira, grâce aux alchimistes que connaissaient sa mère.

Akira se crispa soudainement et se cambra, soupirant longuement, en lâchant de longs jets de cyprine sur le bas ventre de Kaori, le corps en sueur et le visage rougit par le plaisir. Elle passa les jambes derrière son amie et les croisa, attrapant ainsi celle-ci et l'attirant vers elle. Leurs poitrines s'écrasèrent l'une contre l'autre, les tétons durcis par le plaisir se caressant mutuellement, et Akira mordis le cou de Kaori, aspirant son sang après avoir fait une légère entaille. Pour le moment, la jeune vampire ne le faisait qu'à quelques filles dans le harem de sa mère, comme Kaori et Clara, mais pas encore à toute. La jeune vampire ne prit que deux gorgées, mais cela procura suffisamment de plaisir à son amante, pour la faire jouir en elle.

- Haaaaa.... Kaoriiiii.... Encore une foiiiiis....

L’anniversaire de Mélinda n’était clairement pas un évènement à oublier de la part de ses esclaves. La vampire ne le leur rappelait jamais, mais elles s’organisaient généralement un bon mois à l’avance, donnant lieu à quantité de rendez-vous secrets entre filles pour déterminer quoi offrir comme cadeaux. La tâche était d’autant plus difficile que, théoriquement, leur Maîtresse avait déjà tout ce qu’elle voulait. Les cadeaux se résumaient généralement à organiser des orgies, ou à lui trouver des cadeaux vraiment très précieux, et, pour les filles, c’était l’occasion de beaucoup s’amuser, car elles devaient cacher ça à leur Maîtresse... L’exercice étant d’autant plus difficile que, normalement, elles ne pouvaient rien lui cacher. Autrement dit, les jeunes femmes devaient ruser d’ingéniosité pour éviter d’attirer la vigilance de leur Maîtresse, et ainsi pour pouvoir s’adapter. Mélinda organisait de plus exclusivement ses fêtes d’anniversaire à son manoir, y conviant généralement de nombreux esclaves, l’objectif étant que chaque esclave lui souhaite son anniversaire, sans pour autant que le harem ne ferme trop longtemps. Fort heureusement, l’organisation de l’anniversaire était simple cette année, car la vampire était partie en voyage d’affaires auprès de ses récentes partenaires commerciales, les jumelles ashnardiennes Karistal. Ce faisant, les esclaves organisaient librement la fête, car, comme par hasard, leur Maîtresse reviendrait le jour même de son anniversaire. Elles avaient donc acheté une multitude de cadeaux et de gâteaux, qu’un traiteur spécial devrait leur fournir.

Parmi les cadeaux, le principal concernerait la fille de Mélinda, Akira... Depuis son introduction difficile et délicate dans le manoir, la jeune femme avait bien changé, notamment grâce à ses anciennes amies terriennes, Clara, et surtout Kaori. De fait, Kaori passait énormément de temps avec Akira, et était l’une des rares femmes à qui Akira ponctionnait le sang, plutôt que de le boire par paille. Kaori elle-même lui avait dit qu’elle pouvait la mordre, et elles avaient prévu, pour la fête à venir, d’offrir le corps d’Akira à sa mère. Pour cela, les filles avaient été jusqu’à s’aider des esclaves ashnardiennes pour bénéficier d’une potion spéciale, qui reconstituerait l’hymen d’Akira, afin qu’elle soit vraiment une pure vierge quand sa mère viendrait la prendre. Toutes les esclaves savaient que Mélinda fantasmait sur le corps d’Akira, et les filles comptaient savamment préparer ce moment. Kaori s’était donc rendue avec Akira dans une cabine d’essayage pour trouver la meilleure tenue possible... Et, très rapidement, elles en étaient rendues à faire l’amour dans cet espace exigu.

« Hunnn-hummmmm !! »

Kaori avait toutes les raisons du monde d’être heureuse. Non seulement sa Maîtresse l’avait doté d’un membre masculin (un grand fantasme pour elle), mais son amitié avec Akira faisait qu’elle recevait de temps en temps une potion magique qui avait pour but de lutter contre le vieillissement de ses cellules, exactement comme le faisaient les magiciennes talentueuses de Terra. Et, pour ne rien arranger, elle passait son temps à faire l’amour. L’anniversaire de Mélinda tombant pendant des vacances scolaires, Kaori en profitait, et ne comptait plus le nombre de fois où elle avait baisé Akira.

Les deux femmes étaient blotties l’une à l’autre, et, quand Akira vint la mordre, Kaori jouit presque instantanément, ce qui, naturellement, ne diminua nullement son érection ou son envie de lui faire l’amour.

« Haaaaa.... Kaoriiiii.... Encore une foiiiiis.... »

Akira suçait assez peu de sang, contrairement à sa mère, sans aucun doute parce qu’elle craignait encore de faire mal à son amie. Kaori sourit, continuant à plaquer le corps d’Akira contre le mur, et continua à la prendre.

« O-Ouuuui, haaaa !! Aaaaakira-hhhaaaaaaaaaaaaaannn !! »

Elle gémissait son nom, et continua à la prendre, haletant et couinant. Leurs seins claquaient entre eux, tout comme leur chair. Sa verge lui faisait mal. Elles avaient déjà du coucher ensemble au moins dix fois depuis ce matin, et, pour autant, Kaori avait toujours autant envie d’elle. Elle couinait et gémissait, sa verge se perdant dans les tréfonds de son corps. Kaori répétait inexorablement son nom, son corps remuant d’avant en arrière, la pénétrant de plus en plus fort... Jusqu’à ce que leur appui, la porte, ne se rompe.

Les deux femmes tombèrent à la renverse, Kaori poussant un cri de surprise, et se retrouva au milieu du couloir. En d’autres circonstances, elle aurait pu s’arrêter, car il y avait plusieurs femmes à proximité, mais, loin de le faire, Kaori entreprit de la baiser à même le sol, haletant et gémissant. Le sol était recouvert d’une confortable moquette, et Kaori la baisait sans relâche, jusqu’à jouir encore en elle, expulsant des giclées de sperme.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !! »

Elle éjacula très généreusement, comme souvent avec Akira, balançant de longues giclées de foutre en elle, avant de se redresser. Son corps était comme électrique, recouvert de plaques rouges, et elle respirait bruyamment, en conservant toutefois sur ses lèvres un sourire ravissant, sa verge toujours plantée dans le corps d’Akira.

« Et ben, ça bosse dur par ici, à ce que je vois... » remarqua une autre esclave.

La femme qui parlait était une belle blonde, une adulte venue tout droit d’Ashnard, Yukie, et qui aimait se déplacer dans des tenues érotiques noires en cuir ou en latex... Comme en ce moment.

Elle les reluquait sans vergogne, un sourire malicieux sur le coin de sa belle bouche.

Et elle repartirent de plus belle dans de sensuels et intenses ébats. Et dire qu'il y a un peu plus de deux ans seulement, Akira était une pure vierge. Elle avait perdue sa virginité, officiellement, lorsque Mélinda l'avait changée en vampire. Pourtant, elle considérait que sa réelle première fois avait eu lieu avec Kaori, l'an dernier. Durant plusieurs mois, la jeune vampire avait eu peur du sexe. Mais c'était avec sa meilleure amie, qu'elle en avait découvert les joies et les plaisirs. Au début, il s'agissait de coucher seulement une fois par semaine avec elle, en moyenne. Le fait qu'elle en arrivait à le faire plusieurs fois par jour avec Kaori, était un aveu explicite des sentiments que la jeune vampire ressentait pour elle. Pourtant, seules les deux concernées se voyaient encore comme de très proches amies, pratiquement des sœurs, alors que toutes les autres esclaves voyaient deux filles très amoureuses l'une de l'autre.

Akira était cramponnée à Kaori, lâchant de petits cris de plaisir chaque fois que la futa enfonçait son membre dans les profondeurs de son intimité, lui répondant en ruisselant de mouille sur celui-ci. Ses parois vaginales étaient si serrées sur le sexe de son amie, que celle-ci devait forcée pour se glisser en elle, action facilitée malgré tout, tant elle était humide. Appuyée contre la porte, la vampire se laissait dominée, l'esprit embrumé par de délicieuses sensations de bien être, et ne sentit pratiquement pas la chute, seulement qu'elle se retrouva sur le dos, et que les pénétrations de Kaori se firent plus profondes, la sentant taper tout au fond de son vagin, lui faisant lâcher des cris plus forts en conséquence. Finalement, kaori en vint à jouir de nouveau en elle, et Akira se cambra, rejetant sa tête en arrière, pour mieux apprécier encore le flot de semence venant l'inonder, ne faisant pas attention au flux sangun qui venait de faire son apparition à l'angle du couloir.

- HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!

Akira soupira de plaisir, sa poitrine se soulevant lourdement, tandis qu'elle reprenant son souffle, avant de regarder tendrement sa meilleure amie, un merveilleux sourire aux lèvres.

- Et ben, ça bosse dur par ici, à ce que je vois...

La vampire tourna la tête vers la provenance de la voix, sans se départir de son sourire, balançant à Yukie une piètre excuse pour justifier leurs ébats intensifs.

- C'est qu'il faut que je m'échauffe, d'ici ce soir...

- Je vois... Et c'est pour te préparer à cette fatidique soirée, que tu t'échauffe depuis des mois ?

Pour toute réponse, la jeune vampire choisit de lui tirer la langue, avant d'inverser sa position avec Kaori, se retrouvant ainsi à cheval au dessus d'elle. Sans faire attention plus que ça l'esclave, elle répondit toutefois, murmurant doucement et sourire au lèvres.

- Il faut croire que je suis devenue accro à Kaori...

Et, se penchant pour l'embrasser à pleine bouche, d'un baisé intense, profond et langoureux, Akira se mit à remuer sensuellement des hanches, d'avant en arrière, ses cuisses claquant contre celles de son amante, ses fesses rebondissants à chaque fois qu'elle s'empalait complètement sur sa queue, et ses seins remuant en rythme au dessus de ceux de Kaori, leurs tétons se frôlant tout juste. En l'absence de Mélinda, c'était Akira la Maîtresse de maison. Et si elle voulait coucher avec Kaori à même la moquette du couloir, personne ne pourrait le lui interdire. Le baisé dura deux longues minutes, jusqu'à ce que la vampire ne se redresse et ne remue plus vite sur le bassin de son amie, murmurant son nom.

- Kaoriiii.... haaaan.... Kaaaoooorrriii... Haaaaaaa....

Dire que l’intérêt que Kaori avait pour Akira était purement affectif ou physique serait faux. Bien sûr, il y avait de ça, mais Kaori était aussi ravie de coucher avec la fille de Mélinda Warren... Une fille non désirée, une fille qui était le fruit d’un accident, mais une fille qui, malgré tout, partageait bel et bien le sang de Mélinda. Kaori en savait suffisamment sur sa Maîtresse pour savoir que cette dernière était ambitieuse, et qu’elle avait un appétit dévorant et inextinguible. Elle avait réussi à transformer la ruine qu’était le harem de son père en une entreprise sexuelle florissante, et ce n’était pas assez pour elle. Comme toutes les personnes ambitieuses souffrant de complexes refoulés, sa Maîtresse en voulait plus, toujours plus. Dans cet état d’esprit, elle s’était alliée avec d’autres personnalités influentes sur Terra, comme les jumelles Karistal, la dame d’affaires Evangeline, la redoutable Ishtar Naviento, et était même amie avec des princesses, comme Alice Korvander ou Arillé Lystanill, tout en étant protégée par des personnes ayant le bras long, tel le Conseiller Impérial Emhyr Van Emreis. Tout cela, Kaori le savait, car elle était au harem depuis plusieurs années, maintenant, et assumait pleinement son rôle de prostituée de luxe, parallèlement à ses activités de lycéenne. Une activité qui avait toutefois eu tendance à se réduire, au profit d’Akira. Kaori disait souvent à Akira qu’elle était devenue sa « pute personnelle ». Plus précisément, le rôle d’Akira croissait au sein du harem, particulièrement du manoir terrien. Elle était la fille de Mélinda, ce qui était normal, et, si elle avait refusé pendant des mois cette allégeance, elle l’admettait maintenant beaucoup plus aisément, s’accommodant des avantages que sa nouvelle nature vampirique lui offrait. En un sens, Mélinda avait permis à ces deux simples amies de se rapprocher davantage, afin de devenir des amantes. Pour l’égo de Kaori, c’était une très bonne chose.

Elle avait joui généreusement en elle, mais Akira n’était pas toujours rassasiée, manifestant, sur ce point, le même appétit sexuel que sa mère. Jadis, l’ancienne Akira aurait été effrayée à l’idée de se donner ainsi en public, d’exposer la vue de son corps nu à toutes ces femmes... Maintenant, elle n’y faisait même plus attention. Usant de sa force vampirique, elle retourna Kaori, et partagea avec elle un long baiser. Sa verge toujours plantée dans son corps, Kaori gémit, des plaques rouges se dessinant sur son corps, sa verge recommençant à durcir, une nouvelle érection venant la saisir. Sa queue baignait dans un océan de foutre et de sperme, et sa langue remuait avec celle d’Akira, leurs seins se frôlant et se caressant. Les mains de Kaori venaient tendrement palper le cul de la vampire, malaxant sa chair sans hésitation.

« Hmmmmmmm-mmmmmmmmmmmmhmmmm... »

Kaori réussit à redresser l’une de ses mains, agrippant les cheveux d’Akira, les empoignant. Elle avait été la formatrice sexuelle d’Akira, se surprenant dans ce rôle, qui lui avait permis de réaliser tout le parcours effectué. En arrivant au manoir, elle avait été une jeune fille effrayée par le sexe. Sa Maîtresse l’avait guidé, et Kaori estimait que le moment déclencheur avait été celui où sa Maîtresse l’avait conduit à Tekhos Metropolis afin qu’on lui greffe un pénis. Elle avait raconté cette histoire à Akira de nombreuses fois. Tekhos était un État cherchant à éradiquer le sexe masculin, ce qui nécessitait de trouver une manière de procréer sans avoir recours à ceux que les Tekhanes considéraient comme des macaques poilues. La technologie s’était perfectionnée pour modifier les gènes des femmes afin qu’elles deviennent des hermaphrodites. Depuis lors, la technique s’était vulgarisée, et Kaori s’était retrouvée avec une verge. Elle avait été opérée sous anesthésie, et avait été réveillée en sentant une infirmière labourer son vagin, puis s’empaler ensuite sur elle quand la verge de Kaori avait pointé. Son bel orgasme avait été la preuve qu’elle était devenue une hermaphrodite, et, à partir de là, Kaori était devenue une nymphomane. Sa théorie était que devenir hermaphrodite influait sur les hormones, que ce soit un processus naturel ou simplement psychologique.

Yukie regarda donc ces deux femmes continuer à se faire l’amour, et esquissa un léger sourire coquin. Kaori haletait et gémissait, répondant ainsi de la même qu’Akira aux soupirs que la vampire poussait. Kaori avait maintenant pris l’habitude, quand Akira était là et pas sa Maîtresse, de se promener nue ou en sous-vêtements, dans l’objectif évident d’exciter Akira... Ce qui marchait très bien. Elles passaient une grosse partie de leur temps  baiser ensemble, et, tout en la laissant danser sur elle, Kaori releva ses mains pour empoigner les seins d’Akira, venant les presser et les malaxer, chacune de ses mains se crispant sur eux.

« A-Akiiiirraaa-haaaaannn... Akiraaaaa... !! »

Sentir la vampire danser sur son chibre était une sensation extrêmement plaisante. Kaori était comblée, débordant de bonheur, et, au bout de plusieurs minutes, jouit encore une fois, déversant son sperme dans le corps de la femme en poussant des cris de plus en plus forts, jusqu’à inonder tout le couloir, sans aucune forme de discrétion.

Il était un peu tard pour être discrète, maintenant, de toute façon.

Akira avait croisée les bras derrière sa tête, relevant celle-ci vers le haut, les yeux fermés, se laissant imprégner par les sensations de bonheurs qu'elle ressentait, continuant de remuer d'avant en arrière sur le chibre tendu de Kaori. Sentir son amie en elle était si bon, si intense, qu'elle ne parvenait tout simplement plus à se passer d'elle. Toutefois, ce n'était pas purement sexuel. Un sentiment plus profond la faisait se sentir heureuse avec elle, même sans sexe. Son amante favorite empoigna ses seins et joua avec un long moment, décuplant les soupirs et les gémissements de la vampire, jusqu'à ce qu'elles jouissent de nouveau, probablement pour la cinquième fois ou sixième fois en moins de deux heures.

- Kaaaaa.... oooooo.... riiiiiii.... Haaaaaaan.....

- A-Akiiiirraaa-haaaaannn... Akiraaaaa... !!

Akira eu un long soupire en sentant la chaude semence remplir un peu plus son utérus, qui commençait à atteindre ses limites, pendant que sa liqueur sucrée se répondait sur le bas ventre et les cuisses de Kaori. Puis, elle retomba finalement contre elle, la caressant et l'embrassant tendrement, déconnectée du monde, dans sa bulle avec son amie. Elle voulait passer le reste de la journée avec elle, dans ses bras, à lui faire l'amour encore et encore, mais Yukie, toujours dans le couloir, profita de cette accalmie pour les rappeler à la dure réalité.

- Bien, maintenant que vous avez fini, je te rappel que ta mère devrait rentrer d'ici une heure environs, que la décoration n'est toujours pas terminée et que vous n'avez toujours pas trouvée de tenue pour ce soir.

- En fait... Hmmmm... J'ai une idée pour ce soir.... Hmmmmm.... Donc c'est bon...

- Quand bien même, vous pourriez aider. A moins que vous n'en ayez rien à faire de son anniversaire ?

Point sensible touché. Akira grinça des dents et se redressa à contre cœur. Le sexe de son amante sortit de sa fente dans un bruit de suçons et le trop plein de semence coula sur le ventre de Kaori. Espiègle, Akira se plaça au dessus de sa bouche pour lui faire boire sa semence - et aussi pour ne pas en mettre partout sur la moquette, et éviter de donner du travail supplémentaire aux esclaves - avant de prendre ses vêtements et de se rhabiller.

- Et, par simple curiosité, c'est quoi cette fameuse tenue ?

- C'est une surprise...

Elle lui tira la langue et tendis la main vers Kaori pour l'aider à se relever.

Le 250^ème anniversaire de Mélinda Warren allait être un grand évènement... À commencer pour Mélinda elle-même, bien entendu, mais aussi pour tout le harem. Car Mélinda avait une surprise à offrir à son harem, une surprise de taille, ce qui expliqua pourquoi, dans l’heure, le manoir se remplit énormément. Depuis le Portail situé dans l’une des pièces du manoir, toutes les esclaves du harem pénétraient dans l’enceinte du manoir, venant s’installer dans la salle des fêtes du manoir. C’était la plus grande pièce de ce dernier, la seconde en taille étant le salon principal. La salle des fêtes était une immense pièce, grande comme un gymnase, avec une mezzanine en hauteur faisant tout le tour de la place. Les serveuses avaient installé des tables au rez-de-chaussée, avec des cocktails, des entrées, et de bons petits apéritifs. On avait tout simplement jamais vus autant de monde dans ce manoir. Ça parlait, ça rigolait, et ça baisait derrière les piliers, dans les couloirs latéraux, les esclaves ashnardiennes se faisant plaisir sur les petites lycéennes.

L’heure arriva sans que Mélinda ne soit là, et il fallut encore attendre une bonne demie-heure avant que cette dernière ne finisse par arriver. On pouvait entendre quantité de rumeurs et d’informations émanant des esclaves du harem.

« Maîtresse Warren a été voir une vampire ashnardienne...
 -  Une femme qui s’occupe de vins, et qui a des terres...
 -  Vanillia Carnelle, une noble...
 -  Une vampire... »

Les esclaves du manoir avaient eu le temps de préparer la salle des fêtes, ainsi que le salon principal, et pouvaient maintenant laisser leurs oreilles vagabonder. Les membres du harem savaient que Mélinda n’était affiliée à aucun clan vampirique, et que bien des clans lui avaient proposé de les rejoindre. Elle avait toujours refusé, car elle tenait à son indépendance et à son autonomie. C’était un élément central, et, sur ce point, les esclaves ne pouvaient que la rejoindre.

Les conversations allaient bon train quand la porte d’entrée de la salle des fêtes s’ouvrit en grand. Les têtes se tournèrent, et une vague de silence parcourut l’assemblée.

Bran venait d’ouvrir les portes.

Derrière lui, une silhouette plus petite s’avança avec une robe dorée qui traînait le long du sol. Son habituelle robe dorée. Toute une foule s’écarta, laissant ainsi un couloir menant à une estrade. Mélinda s’avança lentement, ses talons claquant sur le sol. Elle rejoignit l’estrade au fond. Akira se trouvait juste à sa gauche, et Mélinda sourit en voyant la robe chinoise qu’elle avait choisi de mettre, et qui était extrêmement belle. Elle grimpa ensuite sur l’estrade, où un pupitre avait été installé, et se tourna face à l’audience.

Toutes ses esclaves et tous ses esclaves étaient là, portant, soit des costumes, soit des robes, soit des tenues en latex... Elle ouvrit les lèvres quand l’assemblée s’exclama, de concert :

« BOOOOOOOOOOOOONNNN ANNIVERSSSAAAAIIIIIIIREEEEE, MAÎÎÎÎÎÎÎÎÎÎÎTREEEEEEEEESSSEEEEEUUUUUUUUUUUHHHHH !!! »

Mélinda papillonna des yeux en souriant, et les personnes les plus proches purent clairement voir ses joues s’empourprer devant ce spectacle. Pour l’occasion, même certaines amies de Mélinda étaient venues, comme Alice Korvander, qui était sur sa gauche, reconnaissable avec sa robe blanche et sa chevelure dorée. Dans son dos, Ayumi lui palpait délicatement les fesses.

La vampire s’humecta les lèvres, subissant une ovation, et finit par lever la main, obtenant ainsi le silence.

« Mes chères amies... Et mes chers amis... Je ne mentirais pas en disant que vous voir tous ainsi me remplit de joie, du plus profond de mon cœur, du plus profond de mon être... Et, avant de recevoir vos cadeaux, j’aimerais profiter de ce moment pour vous faire une annonce importante... »

Devant l’importance de cette annonce, elle se tut pendant quelques secondes, et pencha son corps en avant. Elle s’exprimait devant un micro’, répercutant sa voix dans toute l’assemblée.

Son regard se posa ensuite sur Akira. Motoko était à côté d’elle, en tant que vampires.

« Akira, Motoko... J’ai l’immense plaisir de vous dire que vous allez bientôt avoir une nouvelle mère. »

En le disant, la voix de Mélinda était chargée de l’émotion la plus sincère qui soit.

Finalement, en y mettant du leur, les filles parvinrent à préparer la soirée juste à temps, et eurent même droit à une petite prolongation d'une demi heure pour finaliser la décoration, pendant que d'autres esclaves arrivaient sur Terre, accompagnant certaines amies de sa mère, comme par exemple la princesse de Sylvandell ou la mage Slotwenna. Et rapidement, une rumeur fila d'une oreille à l'autre. Avant de partir, Akira avait crue entendre sa mère lui dire qu'elle faisait un voyage d'affaire chez les Karistal, par rapport à une extension de son commerce. Hors, il semblerait qu'elle soit en réalité partir voir une autre noble, une vampire plus précisément. Soit elle était partie la voir entre temps, soit elle avait délibérément menti sur ses réelle intentions...

Quoi qu'il en soit, les esclaves étaient toutes et tous face à l'estrade et discutaient entre eux, de tout et de rien, jusqu'à ce que son oncle Bran n'ouvre finalement les portes, et ne laisse passer Mélinda devant lui. ils s'écartèrent tous, laissant apparent un chemin à travers la foule, et la vampire l'emprunta. Akira et Motoko étaient juste devant cote à cote, et Kaori n'était pas bien loin non plus. Et elles souriaient d'avance à ce qui n'allait pas tarder à arriver.

- BOOOOOOOOOOOOONNNN ANNIVERSSSAAAAIIIIIIIREEEEE, MAÎÎÎÎÎÎÎÎÎÎÎTREEEEEEEEESSSEEEEEUUUUUUUUUUUHHHHH !!!

Akira et Motoko n'avaient certes rien dits - parce que Mélinda n'étaient pas leur Maîtresse - mais l'une avait un grand sourire amusé et l'autre, un discret sourire, ce qui venant de Motoko, était déjà beaucoup. Il fallut tout de même attendre quelques minutes, avant que le calme ne revienne.

- Mes chères amies... Et mes chers amis... Je ne mentirais pas en disant que vous voir tous ainsi me remplit de joie, du plus profond de mon cœur, du plus profond de mon être... Et, avant de recevoir vos cadeaux, j’aimerais profiter de ce moment pour vous faire une annonce importante... Akira, Motoko... J’ai l’immense plaisir de vous dire que vous allez bientôt avoir une nouvelle mère.

Il y'eu d'abord quelques secondes de flottement de la part d'Akira, alors que de son coté, le sourire de Motoko se fit plus grand, sincère. Elle qui avait perdue ses deux parents, elle était heureuse de se sentir dans une nouvelle famille, même si ça allait lui faire étrange d'avoir deux mères, plutôt qu'un père et une mère. De son coté, Akira mis plus de temps, avant de faire le rapprochement avec la rumeur... puis cela fit "tilt"

- Oooooh ! Félicitation ! Du coup, j'hésite à t'offrir ton cadeau maintenant... Tu risquerais d'être submergée par l'émotion...

Il y'eu quelque rires dans l'assistance, notamment de la part des esclaves qui avaient participés à l'élaboration du dit cadeau, alors qu'elle lui offrait un grand sourire espiègle. Elle ne l'avait pas dit directement, mais c'était sa façon à elle de lui dire qu'elle était heureuse également.



Plus haut, dans la chambre de Mélinda, attendaient sagement une potion très particulière, ainsi qu'un rouleau de ruban rouge et de fil doré...

C’était un moment important pour Mélinda. Un moment central et crucial. Celui où elle annonçait à son harem, à ce qu’elle considérait comme étant sa famille, son futur mariage. Et, pour un vampire, un mariage n’était pas comme on le concevait quand on était un humain. La vie des humains était courte et éphémère, et, partant de là, on pouvait comprendre qu’ils aient besoin de s’amuser, ou aient du mal avec les engagements à long terme. Un mariage vampirique, par sa nature, par ce qu’il impliquait, et par la manière dont il se déroulait, était très fort, et impliquait de lourdes conséquences. C’était plus qu’une union entre deux êtres, c’était une véritable fusion, l’idée étant de mélanger le sang des deux époux pour former un sang unique, car, parmi tous les liens possibles et existants, aux yeux d’un vampire, seul le sang pouvait véritablement lier deux personnes. Un bout de papier, un baiser, ne liaient pas deux familles, ce n’était qu’une fiction juridique. Les vampires étaient plus concrets, et Mélinda, qui connaissait tout cela, s’étonnait très souvent de la rapidité avec laquelle tout s’était enclenché. C’était comme si une bombe avait explosé, amenant sa petite vie tranquille et bien réglée d’esclavagiste à exploser totalement.

Sa phrase instaura un petit flottement, avant qu’Akira ne détende l’atmosphère, en disant que, suite à cette annonce, son cadeau paraîtrait bien moindre. Mélinda sourit aussi. Elle était émue, et ça se voyait. Oh, elle avait l’habitude des discours devant toute une assemblée. Ce n’était pas la forme qui la troublait, mais bien le fond de ce qu’elle avait à dire : une page se tournait. Elle se mordilla les lèvres, et reprit donc, annonçant la seconde partie :

« Une fois que ce mariage aura lieu, je serais officiellement une Comtesse... Et je compte ouvrir un clan par la suite. »

Elle laissa planer quelques secondes, s’humectant les lèvres, et reprit son discours totalement improvisé :

« Un clan dont vous continuerez à être les ouvriers et les artisans... Alors, pour vous, mes chers petits, ça ne changera rien... Du moins, sauf en mieux. Votre deuxième Maîtresse, Vanillia Carnelle, dirige en effet plusieurs distilleries... Alors, outre faire l’amour, vous pourrez également boire. »

Cette petite phrase annonça de légers rires, puis Mélinda regarda ensuite Akira, pour conclure :

« Et ne t’inquiète pas pour moi, Akira, je tiens le coup... Et je le tiendrais encore en voyant vos cadeaux à tous et à toutes. »

Même si ses yeux risquaient de s’embuer... Ce qui était suffisamment rare, dans la vie de Mélinda, pour qu’on puisse le noter.

- Une fois que ce mariage aura lieu, je serais officiellement une Comtesse... Et je compte ouvrir un clan par la suite.

Pour les deux jeunes vampires qui écoutaient leur mère, cela voulait dire beaucoup. Lorsqu'elle était encore humaine, Akira était issue d'un clan, certes archaïques et plutôt froid et strict, mais un clan tout de même. Malgré ce qu'elle pense de son ancienne famille, devoir fuir et se retrouver seule l'avait beaucoup fait souffrir, alors l'idée de se retrouver dans un nouveau clan, et plus particulièrement, un clan plus accueillant que le précédent, lui réchauffait le cœur. Quant à Motoko, la question ne se posait même pas. Héritière d'un clan de sang-purs, tout lui avait été arraché lorsqu'elle était plus jeune, et était simplement heureuse à l'idée d'être bientôt entourée de vampire de nouveau. Ce cadeau que Mélinda recevait, c'était un peu le leur à elles aussi...

- Un clan dont vous continuerez à être les ouvriers et les artisans... Alors, pour vous, mes chers petits, ça ne changera rien... Du moins, sauf en mieux. Votre deuxième Maîtresse, Vanillia Carnelle, dirige en effet plusieurs distilleries... Alors, outre faire l’amour, vous pourrez également boire.

Akira pu entendre de légers rires derrière elle et vit même, du coin de l’œil, Clara faire un petit signe de victoire. Depuis deux ans qu'elle ne pouvais plus boire une seule goutte d’alcool dans le manoir, depuis sa transformation en vampire, cela devait être un sacré soulagement pour elle.

- Et ne t’inquiète pas pour moi, Akira, je tiens le coup... Et je le tiendrais encore en voyant vos cadeaux à tous et à toutes.

- Dans ce cas, autant commencer maintenant, répliqua t-elle avec le sourire.

Vu le nombre d'invités et le repas prévu après les cadeaux, il y'avait des chances pour que la fête vire à l'orgie sexuelle d'ici trois à quatre heures. Elles attendirent tout de même que Mélinda finisse son discours, puis ce fut enfin l'heure de la distribution. Comme prévu, ce fut d'abords les proches de Mélinda qui donnèrent le leur. Akira précisa toutefois à sa mère qu'elle lui donnera la sien plus tard, après le repas, ne pouvant pas le lui donner tout de suite... et prolongeant ainsi la surprise. Motoko en revanche, lui offrit non pas un, mais deux cadeaux, chacun issu d'une des deux passion de la petite brune, en bonne japonaise traditionnelle qu'elle était. Le premier fut ainsi la représentation de sa joie dans un arrangement florale, et le second, un Kimono luxueux qu'elle avait elle même fabriquée, grâce à des matériaux coûteux qu'elle avait achetée. Si Mélinda avait notée un trou dans sa trésorerie un mois auparavant, elle savait désormais à quoi avait servit cet argent. Quoi qu'il en soit, avec un tel kimono, Mélinda pourrait désormais participer aux festivals Japonais ou Edorasiens, sans être trop serrée dans des kimono plus communs, Motoko l'ayant fait sur mesure pour sa mère.

Après elle, ce fut aux tours des esclaves de Mélinda, qui s'étaient plus ou moins cotisées pou lui offrir des cadeaux, que ces derniers soient matériels ou biologiques, ainsi que les invités, tels que la princesse de sylvandell ou l'archimage démoniaque. Ce serait ensuite le moment de discuter avec un verre à la main et de la musique, comme n'importe quelle soirée mondaine, avant l'heure du repas et du gâteau. Pour sa part, Akira comptait bien filer discrètement à la fin du repas et du début de l'orgie, pour se préparer...

« Carnelle... C’est ce vin précieux...
 -  On le sert dans les grands restaurants ashnardiens...
 -  Il paraît qu’il rivalise avec les vins nexusiens !
 -  Je vais à nouveau pouvoir te bourrer la gueule, Shii ! C’est cool, non ?! »

Le personnel commentait en direct les informations de Mélinda, et c’était un courant de joie sincère qui les traversait. C’était surtout le cas pour Akira et pour Motoko, et Mélinda connaissait suffisamment ses deux filles (car elle considérait maintenant Motoko comme sa fille, même si elle était plus vieille qu’elle) pour savoir pourquoi elles étaient autant ravies. Akira avait été arrachée à sa famille natale, et s’était retrouvée de force dans un manoir... Mais, fondamentalement, elle restait attachée à l’idée d’une famille, et l’était encore plus depuis qu’elle était une vampire, car les vampires avaient souvent tendance à former des clans. Quant à Motoko, en tant que « Sang-Pur », elle avait jadis été dans un clan, et son expérience serait grandement utile pour Mélinda. De fait, Mélinda n’avait encore jamais appris à devoir déléguer, et elle sentait bien que ceci risquait de poser des problèmes. Pour l’heure, elle avait toujours pris ses décisions toute seule, mais, avec la gestion d’un clan, elle allait devoir créer un Conseil à la tête du clan, et prendre les décisions collégialement. Bien sûr, elle comptait toujours gérer son harem seul, mais, avec l’ouverture du clan, son harem ne serait plus la seule chose dont elle devrait s’occuper. Il ne serait plus qu’un élément inséré au sein d’un plus grand ensemble, et elle taperait désormais dans les hautes sphères, face aux autres grands clans vampiriques ashnardiens, qui verraient sûrement d’un mauvais œil l’ascension sociale de cette petite pimbêche vampirique ayant toujours refusé de rejoindre leurs clans.

Mélinda avait fini son discours, et s’écarta du pupitre, puis laissa Motoko et Akira monter sur l’estrade. Akira lui glissa que son cadeau viendrait plus tard, et Motoko, elle, lui remit deux objets précieux : un bouquet de fleurs et un luxueux kimono. Mélinda savait que Motoko avait commandé, par le biais des autres esclaves, quantité de tissu sur Internet. Elle voyait maintenant à quoi tout cela avait servi, et Motoko était fière de lui présenter ce kimono, lui expliquant qu’il s’agissait d’une robe traditionnelle, que Mélinda pourrait utiliser lors de festivals traditionnels. En souriant, la vampire remercia Motoko en l’embrassant, puis rajouta ensuite, sur le ton de la plaisanterie :

« Il faudra que tu m’apprennes à l’enfiler... »

Alice Korvander lui apporta ensuite son cadeau, et Mélinda sourit en voyant une belle bouteille de sang dragonique.

« C’est le sang d’un dragon doré... Prélevé à la source. On le dit fort et puissant.
 -  On dit aussi que boire du sang de dragon pur fait bander comme un taureau pendant des heures, en plus d’accroître sensiblement la taille du sexe... »

Comme prévu, Alice rougit en baissant la tête. Naturellement, la Princesse avait entendu parler de ces effets secondaires. Mélinda la remercia par un baiser, puis les autres esclaves amenèrent ensuite différents cadeaux. Il y avait de nouvelles esclaves, de belles Terranides qui ronronnaient, et qui avaient déjà sali le sol, car elles avaient reçu énormément de caresses, et étaient encore vierges. On lui offrit également d’autres bouteilles de sang, des vêtements... Il y avait quelques robes élégantes, mais aussi des combinaisons moulantes tekhanes, dont une disposait de nanomachines permettant ainsi d’adapter la taille, et de modifier la couleur de cette dernière. De fait, Mélinda était énormément gâtée, et eut droit à une avalanche de cadeaux, qu’on déposa sur l’estrade, sauf pour les esclaves. Enfin, d’autres cadeaux étaient plus sensibles, puisque certaines esclaves étaient tombées enceinte, et lui montrèrent leurs bébés... Bébés qui appartenaient évidemment à Mélinda, et qui amena sur les lèvres de Mélinda un grand sourire.

Il y avait également des objets venant de « GeoToy », et Mélinda eut aussi droit à beaucoup de baisers.

« Et bien... Vous m’avez gâté ! »

Il était rare, très rare, de voir Mélinda rougir, mais la vampire était émue... Elle voyait devant elle une vaste famille, et n’arrivait pas à croire qu’elle avait réussi à fédérer tant de personnes autour de sa personne. Ses esclaves sentirent son trouble, et hurlèrent entre elles, puis la hissèrent...

« MAÎTRESSE ! MAÎTRESSE ! MAÎTRESSE ! MAÎTRESSE ! MAÎTRESSE ! »

Tout ce beau monde se retrouva dans la salle à manger, où on avait préparé plus d’une cinquantaine de gâteaux. L’organisation avait été faite en grand, et, comme on pouvait s’y attendre, des sauces d’aphrodisiaque avaient été faites. De la musique déferla dans tous les coins, et la fête commença... Pour durer toute la journée, la nuit, et pour se prolonger encore après. Mélinda avait le goût des fêtes antiques, des fêtes qui duraient plusieurs jours.

Mélinda mangea donc du gâteau, et, progressivement, vit l’ambiance se détendre. Elle avait ramené le vin dans le manoir, revenant ainsi sur sa décision d’il y a quelques années, quand, après avoir été ivre, elle avait torturé et violé Akira... C’était le vin de Vanillia, et elle put voir que Clara avait déjà bu au moins trois verres, et se frottait avec Shii. Mélinda cherchait Akira des yeux, et ce fut Kaori qui alla la voir.

« Maîtresse ! Akira vous attend dans... Dans sa chambre... »

Akira lui avait dit qu’elle lui offrirait son cadeau plus tard... Le moment était donc venu.

Mélinda remercia Kaori, et fila rapidement... Non sans quelques baisers. Elle était la Maîtresse de la soirée, après tout. Elle grimpa à l’étage, rejoignant la grande chambre d’Akira, l’une des chambres les plus agréables du manoir, que Mélinda lui avait imposé. Elle toqua à la porte, et l’entrouvrit légèrement.

« Akira ? Kaori m’a dit que tu voulais me voir... »

De ce que la jeune vampire avait pu voir durant la remise des cadeaux, sa mère avait essentiellement reçue du sang de toutes origines, des vêtements et des esclaves. Seul l’arrangement florale de Motoko et le vase allant avec se démarquait un peu du reste, surtout de part son originalité. Puis, les festivités purent réellement débuter avec le repas et les gâteaux, le vin coulant rapidement à flot. Akira resta un peu au début, riant avec les autres esclaves et discutant avec une ou deux personnes, un verre de sang à la main et une part de gâteau dans l'autre, avant de filer discrètement et grimper les étages jusqu'à sa chambre. Enfin, dire que cette grande pièce était sa chambre était un peu faux. C'était aussi un peu celle de Kaori, vu le temps qu'elle y passait, pour ne pas dire quasiment toutes les nuits.

Lorsqu'elle arriva dans sa chambre, Kaori l'y attendait déjà, un air amusé dans le regard, le ruban aux couleurs de sa robe dans une main et une paire de ciseau dans l'autre. Akira retira donc sa robe, finissant entièrement nue et pris la potion sur son bureau pour la boire d'une traite. Pendant que son amie s'afférais à emballer la vampire dans le ruban, celle-ci sentit une douce chaleur envahir son intimité, résorbant sa membrane pour lui rendre sa virginité.

- Et voilà, t'es prête !

- Ok, va prévenir Maman pendant que je m’installe.

- Amuse toi bien !

Elle partit en lui faisant un clin d’œil, avant de refermer la porte. La brune n'eu plus qu'à s'allonger sur le lit, légèrement gênée par le ruban qui filait également entre ses jambes, et attendit l'arrivée de sa mère. Quelques minutes plus tard, lorsque la porte s'ouvrit de nouveau, Mélinda put voir sa fille vêtue seulement d'un grand ruban rouge, allongée dans son lit.

- Joyeux anniversaire... Maman...

Deux ans auparavant, Akira lui avait dit qu'il lui faudra du temps pour lui pardonner son geste, avant de lui donner une seconde chance.

Ce jour était finalement arrivé. C'était le plus beau cadeau qu'elle pouvait lui offrir.

Dès que la porte fut entrouverte, Mélinda sentit une vive odeur de luxure s’en échapper... C’était le nid d’amour d’Akira et de Kaori, et la vampire, qui savait beaucoup des choses se déroulant sous son toit, savait ainsi que les deux femmes faisaient régulièrement et fréquemment l’amour ensemble. Mélinda n’avait encore jamais essayé de forcer Akira, car elle se sentait responsable pour ce qui lui était arrivé. Pendant des mois, Akira avait refusé de lui parler, ou ne le faisait qu’avec morosité. Peu habituée à être autant en tort, Mélinda avait longuement hésité, et avait choisi de laisser Kaori se charger d’Akira... Progressivement, les choses avaient fini par aller mieux, au fur et à mesure qu’Akira avait réalisé que sa mère n’était pas le monstre cruel qu’elle était. Elle avait fini par accepter son don, et par pardonner à sa mère. Maintenant, l’heure définitive de la réconciliation était venue, et Mélinda le sentit dès qu’elle ouvrit la porte, et qu’elle vit le corps d’Akira, lascivement allongée sur le lit.

« Joyeux anniversaire... Maman... »

Mélinda sourit, et referma délicatement la porte, puis s’avança, ses talons claquant sur le sol. Les jambes d’Akira étaient écartées, et elle avait mis sa belle robe chinoise fendue jusqu’aux cuisses dans un coin, et s’offrait à elle dans son plus simple appareil... Mis à part le ruban rouge qu’elle avait mis sur son corps, comme la ficelle d’un cadeau. En souriant donc, Mélinda caressa ses jambes, remontant le long de sa belle peau jusqu’aux pans de cette tenue, puis avisa le flacon posé sur un coin. Elle en connaissait le contenu et les effets, et sourit à nouveau.

« Je vois... » murmura-t-elle.

Elle hocha lentement la tête, et sa main tira sur le lacet noir à hauteur de ses seins. Sa belle robe s’ouvrit en quatre comme les pétales d’une fleur, et tomba sur le sol. Mélinda retira également sa culotte, puis s’avança sur le lit, et sa main alla tirer sur le gros nœud rouge. Il résista un peu, et elle sourit, puis se pencha vers le visage d’Akira, et l’embrassa sur les lèvres, plaquant un peu son corps contre le sien, ses fesses étant redressées un peu en hauteur.

« Hmmmm... Quel délicieux cadeau tu me fais, Akira... » glissa-t-elle après son baiser.

Mélinda acheva ce baiser en lui mordillant les lèvres, puis tira sur son ruban, et le défit, le faisant lentement glisser le long de la peau de sa fille, amenant ainsi sa peau douce à frissonner au contact de ce long ruban. Mélinda le retira ainsi lentement, en se mettant à califourchon, puis l’écarta, observant ainsi le corps nu et beau d’Akira... C’était biens a fille, aussi belle qu’elle, avec un charme asiatique ravissant. Elle lui offrait son corps, et avait, pour l’occasion, bu un élixir lui ayant rendu son hymen. Un usage très courant chez les esclavagistes, ce genre de potions se faisant fréquemment chez les alchimistes, Ashnardiens ou Nexusiens. Se mordillant les lèvres, elle observa ce corps nu, et caressa l’une de ses joues.

La vampire savait qu’Akira lui offrait son corps, et elle se pencha vers elle, retournant l’embrasser, frottant son corps nu contre le sien, remuant de bas vers le haut. Sa main empoigna ses cheveux, et elle lui offrit désormais un baiser plus long, et aussi plus fougueux, sa langue allant s’enfoncer dans sa bouche.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnn... !! » soupira-t-elle.

Elle allait faire l’amour avec sa fille...

Enfin !

Akira avait passée deux ans sous la forme d'une vampire. Deux ans durant lesquelles la jeune fille avait maudit et hais Mélinda, avant de l'apprécier peu à peu. C'était pourtant le jour où son père l'avait retrouvé, et avait fallait la tuer, qu'elle avait pu vraiment considérer la vampire comme sa mère, qui était venue la secourir aux côtés de Bran. Certes, son père avait pu s'échapper, avec la promesse qu'il reviendrait terminer purger le mal qui rongeait la pureté de la famille, mais aux yeux d'Akira, les actes de Mélinda et ceux de son père biologique avait clairement fait pencher la balance du côté de sa désormais mère...

Entre temps, Kaori, sa plus grande amie et bientôt future sœur, l'avait doucement corrompue à la luxure, car si Akira considérait désormais Mélinda comme sa mère, le concept d'inceste était lui, toujours bien présent, et ce d'autant plus qu'elle était peu expérimentée sexuellement, hormis son viol sordide dans la cave du manoir. La aussi, l'éducation avait été bien longue. La jeune fille avait dans un premier temps couchée avec Kaori, qui avait fait naître en elle un sentiment bien plus fort que de l'amitié: de l'amour. Un amour sincère et profond, passionnel, que rien ne pourra jamais détruire, même lorsqu'elles partageront le même sang. Partant de la, si deux sœurs pourraient pratiquer l'inceste, alors qu'est-ce qui empêcherait que mère et fille se fassent l'amour ?

Voilà comment on en était arrivé la, quelques mois après que Kaori l'encourage à coucher avec d'autres filles qu'elle malgré leur amour réciproque, lui enseignant ainsi le libertinage. Bien que devenue très perverses, Akira avait tout de même conservée des notions de respect, de sensualité et de douceur. Aussi, espérait-elle que sa mère lui fasse tendrement l'amour, et non pas comme une bête assoiffée. Mélinda s'approcha d'elle dans son plus simple appareil et, doucement, langoureusement, vint ainsi se frotter contre elle, la caressant et l'embrassant comme si elle était une poupée de porcelaine fragile, contrastant très fortement à leurs "ébats" deux ans plus tôt, la faisant doucement soupirer de plaisir, gémissant tendrement dans l'oreille de sa mère.

Ses cuisses frottèrent contre celles de Mélinda, jusqu'à ce que leur intimité n'entre en contact, se frottant de haut en bas, faisant quelques rotations, leur bouton d'amour se tournant mutuellement autour, leur mouille se mélangeant maculant leur peau douce. Plus haut leurs seins reproduisaient les mêmes mouvement de frottement et de rotation, les tétons se pressant ensembles. Les deux filles soupiraient de plaisir dans un ensemble harmonieux, le souffle chaud, avant de se taire dans de langoureux baisés, doux et moelleux. Elles se firent ainsi tendrement l'amour, de manière totalement féminine, les cuisses en ciseaux, durant une bien longue demi-heure, Akira étant devenue assez résistante à force de coucher avec Kaori et certaines de ses amies.

Lorsqu'elle jouis enfin, Akira se cambra, prise de spasmes de plaisir intenses et gémis de sa voix cristalline, qui se répercuta en échos sur les murs de la chambre. Après cette première vague de plaisir, la respiration lourde et chaude, elle replia les jambes contre elle et écarta ses cuisses en grand, lui dévoilant ainsi sa fleur humide et surtout, grande ouverte, que la jeune vampire lui offrait.

- Prend moi maman... Prend ma virginité... Et fait moi l'amour...

Mélinda était bien placée pour savoir que, avec Akira, les choses avaient vraiment commencé difficilement. Un échec, voilà ce qui avait été le point de départ de leur relation. Un aveu de faiblesse. Elle avait violé et torturé cette femme, fille d’un chasseur de vampires, enfermée dans ses geôles. Elle avait même failli la tuer, et Akira n’avait survécu que parce que, Mélinda, pour l’épargner, l’avait transformé en vampire. Au petit matin, Mélinda avait ainsi constaté qu’elle avait une fille. Une fille qui l’avait profondément haï, qui avait cherché à se rapprocher de son père, mais ce dernier, en voyant que sa fille était devenue un « monstre », avait voulu la tuer. Il devait toujours rôder, quelque part au Japon, après avoir totalement renié sa fille. Peu à peu, les deux femmes avaient fini par sympathiser, Akira voyant en Mélinda autre chose que le monstre sanguinaire qu’elle discernait en elle.

Et voilà donc où elles en étaient, au point culminant, à ce moment où, enfin, la mère et la fille allaient pouvoir avoir une véritable relation. Après quelques baisers et caresses, Mélinda se retrouva contre le corps d’Akira, et elles firent l’amour en se frottant mutuellement, dans la position dite des ciseaux, leurs ongles devenant comme des griffes qui s’enfonçaient dans la chair chaude et douce de l’autre, au gré de moult hurlements et cris de plaisir. Leurs corps se tortillaient et se tordaient sur le lit, filant d’avant en arrière, se caressant et se tapant mutuellement.

« Haaaa… Haaaaa… !! »

Le premier orgasme fusa donc, laissant les deux femmes en sueur. Mélinda se redressa alors, finissant par s’asseoir sur ses genoux, tout en voyant sa fille écarter les cuisses, présentant aux yeux de Mélinda sa douce fleur intime, avant de l’inviter à venir, et à la lui prendre.

Mélinda lui sourit en retour, et posa ses mains sur les genoux de sa fille.

« Tu es prête, alors ? »

La vampire prenait rarement autant de précautions avec ses amantes, mais… Eh bien, Akira n’était pas n’importe quelle amante. Elle méritait des égards particuliers. Mélinda se concentra alors, crispant ses doigts sur son corps, puis soupira encore… Et finit par faire sortir sa verge, qui sortit hors de sa féminité, sa masculinité s’imposant sur elle, et tapa contre les cuisses d’Akira. Fa&ire sortir ce membre, comme toujours, augmenta l’excitation sanguine de Mélinda, et c’était une belle queue qui pointait, déjà humide, dressée et tendue, impatiente de s’enfoncer dans le corps d’Akira.

Observant sa fille silencieusement, Mélinda lui sourit à nouveau, et se coucha vers elle.

« Me voilà, mon amour… »

Elle embrassa sa fille sur les lèvres, crispant son corps contre le sien, déposant plusieurs baisers sur ses lèvres pendant quelques secondes, puis guida son membre vers son intimité. La vampire se mordilla ensuite doucement les lèvres… Puis s’enfonça en elle dans un soupir de plaisir :

« Haaaa… Je t’aime, Akira… »