Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Chase The Rabbit [Samuel R.]

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White Rabbit

E.S.P.er

Chase The Rabbit [Samuel R.]

dimanche 12 octobre 2014, 01:31:04

« Voilà les kilos demandés...
 -  Parfait, parfait... »

C’était un banal échange. Les trafiquants venaient du Vietnam, ou un autre pays d’Asie du Sud-Est gangréné par le crime et la corruption. Elle connaissait leur trafic. Ils chargeaient la dope sous les poissons des bateaux de pêche qu’ils amenaient. Les pauvres pêcheurs étaient les parfaits pigeons de ce deal. Si jamais les gardes-côtes leur tombaient dessus, ils en prenaient pour leur pomme, car ils n’oseraient jamais se retourner contre des seigneurs du crime capables de massacrer toute leur famille. Ils amenaient la drogue dans des villes côtières, comme celle de Seikusu, et les Yakuzas se chargeaient ensuite de la délivrer. Les fournisseurs obtenaient de l’argent par le biais des Yakuzas, et eux obtenaient leurs bénéfices en la refourguant dans les rues. Un deal simple, une partie des bénéfices étant reversée à certains fonctionnaires haut-placés de la police pour les inciter à ne pas remuer. Les Yakuzas avaient toujours bénéficié d’une certaine immunité au Japon, surtout quand il s’agissait des Guramu. À Seikusu, ils étaient l’un des plus puissants clans de la ville, ayant des parts dans tous les trafics : drogue, prostitution, racket et extorsion auprès des commerces... Ils étaient influents, et avaient toujours formé une sorte de seconde police. Une police de l’ombre. Le pacte secret de Seikusu, et, plus généralement, du Japon. Un pacte qui avait progressivement évolué au fur et à mesure que les Yakuzas se faisaient la guerre entre eux, jusqu’à ce que le gouvernement ne se décide officiellement à agir contre eux... Plus facile à dire qu’à faire.

Ils faisaient leur petite affaire, et la Lapine avait senti l’odeur des billets verts. Elle aussi, elle était en affaires, et, comme toute femme d’affaires soucieuse de faire fonctionner son commerce, elle avait besoin de liquidités. Hors-de-question pour elle d’aller travailler dans un sex shop, ça ne rapportait pas assez (même si c’était tentant), et le salaire de prof’ de Jaina ne permettait guère de financer un casino sur Nexus. Certes, les yens et les dollars n’étaient pas une monnaie reconnue sur Terra, mais White Rabbit connaissait les endroits où aller, les banques « spéciales », permettant de changer de monnaie. Tout ce qu’elle avait à faire, c’était de prendre l’argent.

Les Yakuzas observaient la drogue, et plusieurs camions de pêche se tenaient là. White Rabbit, elle, était allongée sur une poutre en hauteur, et se redressa légèrement, s’appuyant sur ses jambes. Ils continuaient à discuter entre eux, et elle fit craquer ses doigts... Puis décida de se faire remarquer, en sautant entre les hommes, atterrissant pile au milieu de la table.

« Bonjour, Messieurs...
 -  Putain, c’est qui ?!
 -  Hey ! »

La Lapine s’était évidemment parfumée, et posa ses mains sur ses hanches en les regardant, un sourire mielleux sur le coin des lèvres.

« Oh, ne vous dérangez pas pour moi, je viens juste prendre ces deux valises, là et là. »

Ils la regardaient, incrédules, et, très rapidement, les armes jaillirent, se pointant sur elles.

« Ohlàlà, s’exclama-t-elle, pourquoi est-ce que je produis toujours ce genre d’effets ?
 -  T’es qui, sale pute ? Qui t’envoie ?
 -  Hey ! Surveille un peu ta bouche, toi ! »

La femme tendit son doigt, et un sort en jaillit, soudant les lèvres de l’homme, qui poussa des gémissements surpris en se tortillant sur place. Le sortilège se dissiperait au bout de quelques temps, mais les autres étaient surpris, et tous se mirent à lui hurler dessus, s’accusant mutuellement. La Lapine n’y comprenait plus rien, mais réalisa néanmoins que son intervention avait échoué. De toute manière, elle ne cherchait pas spécialement à être discrète. L’homme à qui elle avait scellé la bouche pointa son flingue vers elle, et tira. La Lapine devint alors translucide, intangible, transparente, et la balle la traversa, pour aller se loger dans le crâne d’un Vietnamien.

« Ouais, t’as touché le gros lot !! »

La fusillade commença alors, et la Lapine s’écarta rapidement, bondissant sur la gauche, faisant léviter les deux mallettes remplies de billets. La voyant, un Yakuza pointa son Uzi vers elle, et vida son chargeur. Une main faisant léviter les mallettes, l’autre se tendit, créant un bouclier magique rose qui repoussa les balles. Des zébrures apparurent sur el bouclier, signe que ce dernier était ébranlé, et elle souffla un baiser vers l’homme, suivi d’un clin d’œil appuyé.

Pour elle, il était temps de filer, mais elle ne pouvait pas encore savoir qu’un autre élément perturbateur n’allait pas tarder à faire irruption.
DC d’Alice Korvander.

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Samuel R.

Humain(e)

Re : Chase The Rabbit [Samuel R.]

Réponse 1 dimanche 12 octobre 2014, 22:51:48

Samuel faisait le "vigilante" cette fois là. Sans contra actuellement de la part de la Deperado Corp. il se retrouvait avec pas mal de temps libre qu'il passait à rendre sa propre vision de la justice : en pourfendant le Mal au sens premier du terme.
Bien sur pour cela il portait son attirail habituel, combinaison d'augmentation des capacités physiques, quelques gadgets utiles et son très cher sabre. La seule retouche venait du logo de sa société d'embauche qui, au lieu d'être figurée sur son bras synthétique avait été masquée par un autocollant. Pas la peine de mêler son employeur légal à ses activités de justicier expéditif ! Et afin de passer un peu plus inaperçu un long et ample imperméable recouvrait le plastique la céramique et l'acier de son corps, le faisant ressembler à une caricature d'inspecteur de police des années 80 plus qu'à un mercenaire cyber-augmenté.

Là il avait jeté son dévolu sur la criminalité la plus répandue du pays : Les Yakusas. Ces bandits modernes trempaient dans tout ce que le Japon avait de plus sale et venaient en plus souiller la politique et la justice du pays en injectant des sommes énormes dans les rouages sociaux de l'archipel nippon. Samuel savait qu'il ne changerait pas des centaines d'années de corruption et de méfaits ce soir mais... quelques pourris de moins ne pourrait qu'aider le monde à se porter mieux.
Du coup, grâce à quelques informateurs et l'usage totalement illégal de plusieurs drones d'espionnage il avait eu vent d'une rencontre entre des trafiquants de drogues d'Asie et la mafia Japonaise. Il errait dans les environs, cherchant encore l'endroit exacte de la rencontre quant...

"Des coups de feu !"


Bonne chose ! Si les deux camps se tiraient dessus ce serait plus simple pour lui de nettoyer les survivants via le tranchant de son sabre. D'une impulsion mentale il fit démarrer les augmentations recouvrant son corps : les circuits reliés à son cortex cérébral se mirent à délivrer les corrections d'équilibre dans sa course alors que les fibres de carbone tubulaire appuyaient chaque mouvement de ses muscles, le faisant courir plus vite que n'importe quel sprinter olympique jusqu'au lieu de la supposée fusillade.
Cachée dans les boitiers encadrant son visage des caméras balayèrent la scène alors que Samuel découvrait seulement la première silhouette d'un asiatique tenant un Uzi braqué devant lui. L'information numérique fut traité, analysée et résolue puis directement injectée dans le centre de la vue de Sam, soulignant les silhouette menaçante d'un halo rouge de plus en plus vif en fonction des priorité de dangerosité. Le mercenaire n'avait plus qu'à agir...

D'un pan de son imperméable un bras articulé tenant le fourreau de son sabre surgit alors que le premier Yakusa remarquait à son tour l'arrivée du cyber-samouraï. Le japonais n’eut cependant pas le temps de retourner son arme à feu vers le nouveau venu que déjà la lame de Murasama lui sectionnait l'avant-bras après avoir jailli de son fourreau.

D'un point de vue extérieur la suite pouvait ressembler à ceci : Un homme était arrivé dans la fusillade en courant. Un type en imperméable un peu vieillot, puis une sorte de zébrure rouge sang lumineuse avait comme sautée de lui en arc en cercle. Dès lors l'étranger c'était mis à passer de gangsters en hommes de mains à toutes vitesse, bondissant de cibles en cibles et toujours suivit des éclats rougeoyants qui semblaient comme lui tourner autour et trancher tout ce qui se tenait autour de lui.
Puis il c'était enfin arrêté et la sorte de ligne lumineuse s'était immobilisée dans sa main, révélant un sabre japonais à la lame écarlate parcourue de quelques éclairs alors que l'inconnu expirait profondément, chassant de son esprit l'état de concentration extrême qu'il lui avait fallut pour encaisser l'accélération de ses gestes et de ses pensées alors qu'ils tailladait tout les criminels en présence.

Tous ? Pas vraiment en fait ! Il restait une personne qui avait totalement échappée au traitement informatique des menaces potentielles de la part de la combinaison de Sam : La jeune femme en tenue de... de lapin très très sexy. Sans armes, juste deux valises à la main, et semblant occupée à fuir le système de priorité des cibles l'avait classé dans la catégorie des "civiles sans menace potentielle".
Samuel lui, par contre, était assez interdit sur ce que pouvait être cette jeune femme ! Que faisait une bunny girl dans une fusillade de mafieux asiatiques ?!?

"Mademoiselle vous êtes en danger ici ! Fuyez-vite je vais vous protéger !"
décida finalement le mercenaire-justicier en totale respect avec le code de la chevalerie.

En effet, peu importait le rôle de White Rabbit : Elle était seule. Et quant on ne savait rien de la situation il était normal de se placer du coté du camp visiblement le plus faible. Enfin c'était normal pour Samuel, sa vision des choses, et il comptait bien s'y tenir... pour l'instant.

"D'autres Yakusas vont sans doutes arriver ! Allez-y je vous suis et si on nous tire dessus baissez la tête je m'occupe du reste !"

D'une simple pensées Sam prépara sa combinaison pour ce qu'il redoutait devoir arriver : le gros des forces mafieuses sans doutes restées en retrait "au cas où" allait débarquer et tirer dans le tas sans poser de question. Il se tenait prêt à se prodiguer un bon gros shoot de dopamine, d'adrénaline et d'autres substances qui aideraient ses pensées et ses réflexes à surpasser le danger des armes à feu... restait à couvrir les jolies fesses de la lapine le temps qu'elle décide -ou pas- de galoper loin d'ici en sécurité.

"Une fois au calme faudra que vous m'expliquiez ce que vous faisiez en lapine dans tout ce cirque par contre. Et si vous seriez contre de porter ce genre de costume pour mon prochain anniversaire."
plaisanta le Nippo-brezilien en souriant à la jeune femme pour essayer de la mettre en confiance et lui faire oublier que, du point de vue de Sam, ils risquaient leurs vies en ce moment.

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Chase The Rabbit [Samuel R.]

Réponse 2 lundi 13 octobre 2014, 01:25:05

Les Yakuzas et les trafiquants de drogue s’en donnaient à cœur joie, et White Rabbit se sentait presque ignorée dans cette déferlante de tirs et d’excès de virilité. Elle était peut-être un petit peu responsable de ce carnage, mais elle ne se sentait pas vraiment responsable. Pour elle, c’était comme de voir un film d’action en direct ! Il y avait des morts, des hurlements, des insultes, et le son jouissif des détonations et des balles. C’était une raison pour laquelle elle aimait bien les humains : la technologie n’était pour eux qu’un prétexte pour inventer des armes encore plus puissantes, et des méthodes encore plus performantes pour tuer les autres ! Les Yakuzas étaient en infériorité numérique évidente. Les Guramu ne s’attendaient pas vraiment à avoir des problèmes avec les Vietnamiens. Cependant, les Vietnamiens, eux, étaient plus nombreux, et disposaient de renforts qui risquaient de débarquer à n’importe quel moment. Autrement dit, l’heure était bien choisie pour filer rapidement d’ici. La Lapine comptait s’éclipser à l’anglaise quand un nouveau protagoniste débarqua, offrant, au milieu des balles, le spectacle d’une lame rouge tournoyant furieusement sur ses ennemis, découpant, tranchant, massacrant assez rapidement tout le personnel à l’intérieur.

Au final, la scène n’avait rien de propre, comme dans une scène d’action hollywoodienne, où le metteur en scène cachait toujours, presque honteusement, les cadavres massacrés. Ici, c’était sale, gore, et... Pas très glamour, en fait. Les corps étaient démembrés, il y avait du sang partout, des morceaux d’organes qui filaient le long du sol comme des lianes écarlates, des morceaux d’os pulvérisés formant des petits bouts blanchâtres flottant sur des viscères. Le spectacle était assez indécent, et les yeux de White Rabbit clignotaient rapidement, surtout quand l’homme vint lui parler.

« Mademoiselle vous êtes en danger ici ! Fuyez-vite je vais vous protéger ! » lâcha-t-il à son intention.

Elle pencha légèrement la tête sur le côté.

« Vraiment ? Il me semble que vous avez plutôt bien fait le ménage... »

L’homme précisa que d’autres tueurs risquaient d’arriver, et, visiblement, ne semblait guère surpris par l’idée de voir une bunny girl super-sexy au milieu d’une fusillade explosive entre des gangsters. Tout ce qu’il voulait était lui prouver sa virilité en la protégeant, et elle acquiesça silencieusement.

« Alors, vous êtes mon chevalier servant, c’est ça ? J’aime bien l’idée. »

Ça ressemblait à un de ces contes de fées où le courageux guerrier venait protéger la jeune Princesse naïve d’un vilain sorcier moche et gros voulant la transformer en boudin. White Rabbit avait toujours aimé les messages sexuels sous-jacents qu’on pouvait faire à la lecture de chaque conte de fées.  White Rabbit se dirigeait vers la sortie, en portant ses deux valises métalliques, et, pendant ce temps, l’homme lui demanda tout de même de devoir se justifier, par la suite. Elle se retourna en lui souriant d’un air mutin, et lui fit un clin d’œil.

« Je vous dirais tout, si vous arrivez à m’attraper. »

Serait-il son chevalier servant, ou le tas de muscles qui serait accusé de ce massacre ? La Lapine, ne l’oublions pas, était une magicienne, et elle avait, comme toute bonne magicienne, étendu ses cercles de perception. Les coups de feu s’étaient faits entendre dans tout le coin, et, au moment où elle avait terminé sa phrase, sur un petit rire moqueur, plusieurs protes s’ouvrirent en même temps, livrant passage à des Vietnamiens furieux, qui débarquèrent tout autour de l’homme, tandis que la Lapine s’était comme téléportée.

Elle n’était pas une Lapine pour rien... Elle adorait jouer, et ce beau chevalier servant craquant comme tout faisait désormais figure de nouveau joueur pour elle ! Il avait l’air, en effet, infiniment plus attirant que tous ces Yakuzas et ces Vietnamiens surexcités de la gâchette.

Mais, pour avoir une belle femme comme elle, il fallait le mériter.
DC d’Alice Korvander.

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Samuel R.

Humain(e)

Re : Chase The Rabbit [Samuel R.]

Réponse 3 lundi 13 octobre 2014, 18:56:21

La tension et l'aura de danger qui habitait encore l'endroit remettait à plus tard toutes tentatives de rationalisme. Et même si White Rabbit faisait vraiment incongrue ici mieux valait réserver les questions pour le moment adéquat...

Sauf que la demoiselle ne semblait pas tout à fait en accord avec lui sur ce point. Loin de sembler déboussolée ou même ne serait-ce qu'un peu inquiété par la situation elle répondait avec aplomb et un air amusé qui surpris encore un peu plus Samuel. "son chevalier servant" ? La rattraper ? Mais de quoi pouvait-elle parler alors qu'ils étaient encerclés et braqués par des asiatiques à l'air très fâchés ?

Et puis soudainement plus rien !

"Pouf" plus de bunny-girl ! Sam se sentit un peu tout bête là... et au diable les mafieux qui arrivaient en encerclant la zone. Ce costume... cette nonchalance... il aurait du tilter plus vite sur l'identité de cette fameuse femme ! Ce devait être une des "super" dont on ne cessait de parler ces dernières années. Ces gens avec des... pouvoirs... ou des avancées technologiques si incroyables qu'on les prenait pour des pouvoirs. Samuel n'en avait encore jamais rencontré et même n'y avait encore jamais trop cru. Enfin jusqu'à maintenant bien sur.

"Tsss je t'en ficherais moi du lapin..."
grommela t-il à voix basse tout en se préparant à l'affrontement imminent.

Tout cela en valait-il la peine ? De chasser ce lapin tel Alice ? Sam n'arrivait pas à trancher la question, nulle réponse satisfaisante ne lui venait pour le moment. Sans un mot il rengaina son sabre dans le fourreau à son flanc et ordonna à sa combinaison de refermer sur son visage le masque respiratoire qui allait approvisionner sa respiration avec de l'oxygène saturée. Dans la même seconde un cocktail d'hormones fila dans ses veines, aiguisant sa vision, ses pensées et ses réflexes au delà de l'humain. Il était prêt.

Comme si le changement en Samuel avait déclenché un signal silencieux chez les Vietnamiens un déluge de balles se mit à zébrer l'air tout azimut. Les tireurs n'étaient pas des manches et savaient comme gérer des feux croisés. Pas la peine d'espérer les faire se tirer les uns sur les autres pour Samuel qui, se baissant de justesse, se lança de toute la puissance à sa disposition vers un grand costaud portant un fusil d'assaut. D'un geste vif le Bréziliano-Japonais frappa du creux de la main dans le plexus du malfrat, lui enfonçant la cage thoracique en le projetant un peu plus loin derrière.
Voyant leur complice se faire ainsi éjecter, les autres remirent en joue Samuel et firent feu de plus belle. Mieux ajustés dans leur visée plusieurs balles vinrent frapper la combinaison du Samourai ultra moderne, lui causant heureusement peu de dégâts tout en entamant tout de même ses réserves d'énergie. Se faire tirer dessus n'était pas létal en soi habillé dans une combinaison de nanotubes de carbone mais l'énergie demandée pour dissiper les impacts ponctionnait généreusement les batteries et il était hors de question de ne compter que sur les propriété pare-balles du revêtement pour se tirer de là.
Jaugeant les distances Sam s'avança vers ses assaillant, bras cybernétique en avant pour profiter de ce blindage naturel qui, lui, se moquait réellement de tels calibres. Puis d'un déclic Murasama jaillit de son fourreau, poussé par le dispositif de mise à feu accolé à son ensemble. La lame rougeoyante se remit à dessiner de rapides lignes de lumière dans les airs autour de son possesseur, suivant le bras qui lui dictait sa direction. Tel un chef d'orchestre Samuel agitait son instrument de mort devant les différents protagonistes, leur intiment le mort au fil de son sabre.
Allegro, Forte, Fortissimo, les coups de plus en plus rapides voyaient tomber de plus en plus de morceaux au sol. Armes, munitions, mains, bras, troncs, tout cédait devant Sam devenu en sorte de déchiqueteuse à forme humaine, un typhon dans l'épicentre esquivait les balles de son mieux alors que les abords sectionnait toute tentatives d'approche.

Puis le ballet de mort prit fin. Quelques râles se faisaient entendre, survivants aux jambes ou bras éparpillés loin d'eux. Sam, lui, reprit son souffle, retirant le masque lui offrant l'oxygène à saturation et contempla son œuvre. Beaucoup de sang, beaucoup trop d'odeurs. La chair et les tripes ne sentant déjà pas bon mais en masse... c'est écœurant. Heureusement qu'il n'avait pas trop été maculé de tout cela !

S'écartant un peu du cœur du massacre, Samuel se rappela qu'il suivait un lapin à la base. Où était-elle passée en disparaissant comme ça ?!?

"Hey, la lapine ! J'ai finis ici... on attends la police ou pas ? Vous bossez avec eux non ?" demanda Sam aux alentours à haute voix en espérant que celle qu'il prenait encore pour une super héro un peu fétichiste ne l'entende et, surtout, lui réponde...

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Chase The Rabbit [Samuel R.]

Réponse 4 jeudi 16 octobre 2014, 01:38:12

La Lapine avait trouvé un nouveau jeu à faire, ce soir : s’amuser avec ce mystérieux chevalier futuriste en armure high-tech. Les Vietnamiens l’encerclaient, beuglant dans une langue qu’ils ne devaient pas comprendre. White Rabbit, elle, utilisait sa magie pour saisir les langages. C’était technique à expliquer, mais, globalement, elle utilisait d’un peu de télépathie pour que son cerveau comprenne ce que l’autre en face lui disait, et elle répondait de la même manière. Être une magicienne avait bien des avantages, et, même si elle n’était pas une télépathe confirmée, elle disposait de quelques tours. Elle voyait la scène même sans y être, et vit ainsi son courageux chevalier, comme dans un film télévisé, affronter une douzaine de tueurs armés. Il y avait des explosions, du feu, des hurlements, et la Lapine s’extasiait devant ce spectacle, tapant joyeusement dans ses mains.

« Ouuuuiiii !! »

Elle sautillait sur place, regardant ce film, plus vrai que nature. L’homme était rapide, entraîné, et les quelques balles qu’il se recevait étaient amorties par son armure cybernétique. Il devait faire partie de ces soldats modernes, augmentés par des implants cybernétiques. Un individu très curieux, mais passionnant à observer. Il laissa l’entrepôt dans un triste état, et la Lapine plaignait l’équipe de nettoyage. L’homme retira son masque, observant le carnage, et la Lapine savait que, comme tout chevalier servant, il allait désormais réclamer son dû. Malheureusement, elle n’était pas une douce princesse blonde écervelée attendant joyeusement que son homme la sauve.

L’homme sortit dans la cour, s’adressant à la cantonade :

« Hey, la lapine ! J'ai finis ici... on attends la police ou pas ? Vous bossez avec eux non ? »

White Rabbit n’était pas loin, et l’homme put sans aucun doute l’entendre croquer dans sa pomme. S’il se retournait, il la verrait, assise sur le rebord du toit, jambes croisées, une pomme rouge dans l’un de ses gants, sa bouche s’y attaquant. Un sourire amusé éclaira ensuite les lèvres de la jeune femme. Si elle bossait avec la police... Était-il aussi naïf que ça ? Difficile à croire, de la part d’un tel tueur. Les yeux violets de la Lapine étaient espiègles, pleins de malice, et elle n’en avait pas encore terminé avec lui. S’appuyant contre le rebord, elle se laissa tomber sur le sol, atterrissant juste devant lui.

« Je ne veux pas briser tes rêves, mon joli, mais, si la police débarque ici et voit le spectacle que tu as fait à l’intérieur, tu risques de finir ta nuit en cellule. Et, honnêtement, vois-tu vraiment une petite femme comme moi s’enfermer dans une cellule ? »

Sa voix était sensuelle, sa démarche souple, langoureuse, et elle enroula ses bras autour de la taille de l’homme, son visage se rapprochant du sien, son corps venant se blottir contre celui de l’homme. Le flirt... Un truc qu’elle adorait. Ce type semblait ne rien être de plus qu’une paire de poings.

« Il y fait froid, et... Je serais entourée de tout plein de types gras, alcooliques, et sales. Un endroit qui n’est clairement pas requis pour une lapine comme moi. »

Son visage était dangereusement proche du sien, et, sans vraiment attendre qu’il fasse quoi que ce soit, et en se disant que, de toute manière, aucun homme ne pourrait la repousser quand elle s’y mettait, elle l’embrassa sur les lèvres... Puis s’écarta. Le baiser n’avait duré que quelques secondes, et elle se défit de lui, lui montrant son dos, sa chute de reins, sa croupe, et ce petit pompon censée évoquer une queue de lapin qui pointait sur ses fesses. C’était un mauvais garçon, elle le sentait. Quelqu’un qui n’hésitait pas à tuer les autres.

Tout à fait ce qu’elle aimait, et ce que Jaina détestait. Mais il était dans l’habitude de White Rabbit d’agir de manière exactement opposée à celle de sa sœur.

« Alors, beau brun, tu te promenais par hasard sur les quais de Seikusu, ou tu as pour habitude de venir sauver les belles femmes en détresse ? »

Elle se retourna vers lui, un sourire sur les lèvres. Au loin, on pouvait entendre les sirènes de police se rapprocher. La Lapine caressa alors ses lèvres avec ses doigts, remuant brièvement dessus.

« Tu as de très bonnes lèvres, en tout cas. Je suis sûre que ta petite amie préférerait t’avoir dans son lit plutôt que de te savoir dans ces quartiers sinistres... »
DC d’Alice Korvander.

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Samuel R.

Humain(e)

Re : Chase The Rabbit [Samuel R.]

Réponse 5 samedi 18 octobre 2014, 11:36:42

Sam avait de plus en plus l'impression de n'être qu'un jouet entre les mains de White Rabbit. La nonchalance de la belle, installée sur son rebord de toit à manger une pomme, semblait ne traduire qu'une chose : L'amusement qu'elle avait à voir Samuel se démener dans un jeu dont elle tirait les ficelles. Et ça tapait un peu sur les nerfs et l'ego du samouraï !

Pire encore à l'entendre il c'était planté en beauté. La super-héro était en fait de l'autre coté de la barrière : Super vilaine ? Donc représentante de l'injustice, de la criminalité... du "Mal". En bref tout ce que Sam cherchait à passer au fil de l'épée...
Enfin en théorie ! Après tout elle semblait tout de même opposée à la mafia locale ce qui était un bon point. Elle était donc un petit "Mal" voir même un "mal" bénéfique si il lui arrivait de contrer la pègre. Et puis surtout Samuel devait s'avouer que si le Mal avait des représentantes de ce genre il allait réfléchir à deux fois avant de rester du coté de la justice !

Surtout que sa combinaison, déjà assez fine et proche du corps, lui rendait à l'exacte sensation tactile le touché de White Rabbit. Bardée de capteur la tenue high-tech aurait aussi bien put être de la peau nue sous la caresse de la magicienne, ou contre le contact de ce corps mis en valeur sous le costume de lapin.

"J'imagine surtout mal la police posséder un genre de cellule qui vous retienne. Le Shield aurait peut-être ça en réserve mais je doute qu'ils bougent pour une simple fusillade." répondit Sam, moitié sur ses gardes moitié conquis par le contact féminin.
"...et quel genre d'endroit serait au gout de Votre Majesté des Lapins alors ?" demanda le guerrier augmenté avant de se faire taire par la plus agréable des façons.

Assurément il n'allait pas l'empêcher de venir l'embrasser. Bien qu'il n'ait pas prit les devant non plus -on ne force pas une dame quant on sait se tenir- il avait anticipé et vivement souhaité cette conclusion alors qu'elle lui tournait autour et s'approchait sans cesse plus prêt. Les lèvres de la magicienne finirent de faire fondre les derniers scrupules de Samuel : elle était une criminelle ? Tant pis ! Elle était trop tentante et sexy pour lui en garder rancune.

Et quant le baiser fut rompu il n'était plus question de se méfier d'elle. Sam venait d'accepter le jeu et était bien décider à chasser le lapin blanc jusqu'au cœur de son terrier.

"Et bien je venais m'occuper de la mafia du coin en fait. Je ne pensais pas que ça allait être aussi musclé, ni y croiser une aussi jolie créature."
il haussa les épaules, pour lui rien de particulier en somme "Et pour ce qui est de sauver les demoiselles oui, j'essaye d'aider quant je le peux. D'autant plus quant la personne a votre physique je dois bien avouer."

Il allait sourire mais au lieu de ça se figea en entendant les sirènes de police. Malheureusement les forces de l'ordre ne cautionnaient pas les méthodes expéditrices concernant la criminalité de l'archipel et Sam commençait à avoir une certaine envie d'ailleurs.

"Pour votre part vous embrassez bien, mais passons les politesses... je suis célibataire et j'ai pas très envie de finir cerné par la police. Eux je préfère éviter d'avoir à les tuer."

Sur ces mots il sauta sur le bord de toit où White rabbit se trouvait plus tôt. prêt à prendre la fuite devant les forces de l'Ordre.

"On quitte ce quartier sinistre alors ? Je suis sur qu'une bunny girl telle que vous serait plus à son aise dans un endroit plus confortable et intime qu'ici... et on pourra discuter à loisir de dans quel lit vous m'imaginez m'allonger, promis !"


Sur ces mots il tendit la main à sa "demoiselle en détresse" qui n'en avait jamais été une. Prêt à l'aider à se hisser sur le toit pour filer par les airs jusqu'à... une planque. Soit son terrier de lapine soit une cachette de la Desperado selon les envies des deux fuyards.

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Chase The Rabbit [Samuel R.]

Réponse 6 dimanche 19 octobre 2014, 02:12:45

La Lapine estimait n’être ni une justicière, ni une vilaine... De fait, elle considérait que ces classifications morales étaient artificielles, et insuffisantes à englober l’ensemble des relations sociales qui existaient dans le monde. Il n’y avait que les êtres humains pour avoir un tel manichéisme. Peut-être était-il plus simple de raisonner ainsi, de se dire que le monde se découpait entre les « bons » et les « méchants », ceux qui respectaient la loi, et ceux qui l’enfreignaient... Mais, dans ce cas, ce chevalier cybernétique était encore plus un criminel qu’elle, car il avait du sang sur les mains. La Lapine, elle, tuait rarement, même si ça pouvait lui arriver, quand de vilains renards voulaient la capturer, et se montraient un peu trop insistants. Elle aimait jouer avec le feu, et, parfois, les individus qu’elle invitait dans ses parties finissaient par s’y brûler. Le SHIELD l’attraperait s’ils le pouvaient, et la Lapine n’était pas suffisamment arrogante pour négliger leur puissance de feu. Cependant, elle avait passé un peu trop d’années dans une cellule pour avoir envie de goûter à leurs prisons spéciales, des prisons conçues pour retenir des êtres comme elle.

Le mercenaire devant elle lui expliqua qu’il était célibataire, et qu’il était décidé à la suivre. Il grimpa sur le toit sur lequel la Lapine s’était trouvée, laissant cette dernière à même le sol. Posant ses mains sur ses hanches, la bunny girl réfléchissait. L’homme était appétissant, elle ne pouvait pas le nier. Il était beau, il n’avait pas froid aux yeux, et elle se doutait qu’une nuit avec lui ne pourrait que lui faire plaisir. Néanmoins... Comme si elle réfléchissait, la Lapine croisa ses bras sur sa poitrine, relevant un doigt pour le poser sur ses lèvres, en levant les yeux au ciel.

« À vous entendre, j’ai l’impression de passer pour une fille facile... »

White Rabbit sentait les idées perler dans son esprit, et elle claqua des doigts, invoquant sa magie. L’homme était sur le rebord du toit, et une bourrasque d’Air le fouetta dans le dos, le faisant tomber sur le sol. Les voitures continuaient à approcher, et la Lapine ne comptait pas lui rendre les choses faciles. Il s’étala sur le sol, et le sol se mit à vibrer autour de lui. Des tuyaux jaillirent du sol. Ils servaient à l’évacuation des eaux, mais on pouvait tout à fait leur trouver une autre utilité. Ils s’enroulèrent autour des poignets et des chevilles de l’homme, le plaquant sur le dos. Rien qui ne puisse le retenir très longtemps, mais suffisamment pour que la Lapine voit à quel point il était prêt à la suivre.

Elle s’assit à califourchon sur lui, posant ses mains sur son torse, et se pencha légèrement en avant.

« Musclé et barbu... Un homme comme je les aime... Peut-être bien que tu pourrais me protéger des vilains garçons... »

Suivre le raisonnement de White Rabbit n’était pas facile. Contrairement à Jaina, elle était entièrement guidée par ses pulsions, par ce que les psychanalystes appelaient le « ça ». Jaina et elle étaient jadis deux sœurs, deux jumelles, deux siamoises qui avaient fini, sous l’impulsion de la magie, par fusionner leur âme. Elles partageaient le même corps et le même cerveau, mais continuaient à rester deux personnalités distinctes. Concrètement, Jaina incarnait la raison, et White Rabbit... La déraison. Les lèvres de la femme se posèrent sur le front de l’homme, après avoir manqué l’embrasser.

« ...Mais je ne traînerais pas dans un tel endroit si je voulais tomber sur un prince charmant en costume qui m’inviterait dans un restaurant de luxe... »

Ça, c’était plutôt le style de sa sœur. La Lapine s’était couchée sur l’homme, et se redressa à nouveau, restant à califourchon, savourant ce corps musclé, solide. Faire tourner la tête des hommes, c’était ce qu’elle adorait faire. Sa magie ne servait qu’à ça : l’amuser. La cavalerie se rapprochait de plus en plus.

« Je te propose un rencard, beau brun... Je sais que tu vas me trouver injuste, mais comprends ma position... Si je laissais tous les hommes me fourrer aussi facilement, je perdrais de ma valeur ! »

Elle glissa sa main dans son corset, et, tel le magicien faisant sortir un lapin de son chapeau, elle en sortit un petit papier, délicatement plié. Elle l’ouvrit, posa ses lèvres dessus, comme en guise de signature, et le glissa ensuite dans l’armure de l’homme. La femme aurait à nouveau pu l’embrasser sur les lèvres, mais elle préféra plutôt se relever, et lui souffla un baiser du bout de ses lèvres, suivi par un clin d’œil appuyé.

Elle se mit ensuite à courir, filant entre deux entrepôts, pile au moment où plusieurs voitures de police entraient en trombe.

« Police ! hurla rapidement un homme. Vous êtes en état d’arrestation ! »

Si l’homme avait la curiosité de consulter le papier, il y trouverait un simple message : les coordonnées d’une adresse, suivi des phrases suivantes :

Citation de: Billet doux
Retrouve-moi là, mon beau chevalier,

Je te promets un SHOW d’anthologie !

Ta Lapine chérie !


L’adresse en question menait tout simplement à un club de strip-tease... Comprenant des bunnies girls. Mais, pour y aller, encore fallait-il réussir à se débarrasser de la police !
DC d’Alice Korvander.

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Samuel R.

Humain(e)

Re : Chase The Rabbit [Samuel R.]

Réponse 7 dimanche 19 octobre 2014, 16:08:42

Samuel grimaça en entendant White Rabbit parler de "fille Facile". Si il lui avait laissé songer à ça ce n'était vraiment pas son but. Au contraire Sam appréciait le coté provocatrice et assumée de la magicienne : une femme forte et sachant ce qu'elle veux. Il n'était pour lui pas question de "fille facile" mais plutôt de rencontrer une femme n'ayant pas peur ni honte d'assumer ses envies charnelles, une femme dont le charme sensuel s'en trouvait affirmé.

"Je vous promet que je ne vous imaginais pas en..."


Un claquement de doigts le fit taire. Ça et la bourrasque qui le déséquilibrait et le faisait chuter à terre.
Avant qu'il ne puisse se redresser des tuyaux sortirent d'un sol tremblant et lui condamnèrent tout mouvements, scellant ses chevilles et poignets. Se contractant Samuel testa la résistance de ces entraves... si la magie les avait manipulés de sorte à les changer en carcans la force brute serait capable de l'en libérer sans "trop" de mal. Aussi, et pour l'instant seulement, il consentit à rester sagement sous le joug de la lapine.

Un choix judicieux, ne serait-ce que pour avoir le plaisir de lui servir d'assise !

Le seul déplaisir venait alors des sirènes de police qui, plus proches que jamais, détournaient l'esprit du samouraï du chaud contact du corps de la bunny girl qui l'utilisait comme une couche ou un fauteuil à l'envie.

"Et... vous ligotez souvent les hommes que vous invitez à un rendez-vous ?!?"
répondit Sam à la magicienne avant que cette dernière ne lui fasse son tour de magie d'apparition de carte d'invitation.

Et à peine disparaissait-elle de sa vue que deux voitures des forces de l'ordre la remplaçaient. Sam y perdait en glamour mais en tension le gain était incomparable ! Bon sang tout de même... cette femme... Samuel comptait bien la rattraper et lui faire payer tout ces ennuis. Il avait trempé ses lèvres dans la coupe de White Rabbit et comptait la boire jusqu'à la lie, peut importe l'amertume du breuvage tant que le fond resterait doux comme le baiser partagé plus tôt.

"Bon mon vieux Sam... il est temps de partir..."
murmura pour lui le samouraï alors que des agents de police venaient l'encercler.

Et bon, comme pour complexifier encore la situation les agents de l'ordre étaient armés "lourd". Loin des armes de service utilisées pour les petits crimes habituels là après une telle fusillade les sections d'assaut portaient armes automatiques, fusils à pompes et protections anti émeutes. Une puissance de feu autant sinon plus dangereuse que celle des mafieux ayant eu les honneurs de la lame de Samuel.
Pire encore en fait, hors de question de tuer des flics. Le sabre de Sam était brandit pour supprimer le Mal, jamais pour que son tranchant soit face à ceux représentant le Justice, furent-ils des incapables aux yeux du mercenaire.
Et comme pour donner raison à l'impression d'impuissance des autorité dans les yeux du guerrier high-tech les agents ne firent que brandir leurs armes et lui hurler de ne plus bouger quant, à grand renforts de force augmentée par sa tenue, Samuel se libéra des tuyaux l'ayant maintenu au sol jusque là pour se relever et faire face, fièrement, aux désormais  nombreux policiers l'entourant.

"Je suis désolé pour vous les gars mais, tant que je ne tente pas de voue tuer je sais que vous n'avez pas le droit de m'abattre."


Or dans le cas de Samuel le seul moyen de l'immobiliser, pour les forces de l'ordre, allait être de l'abattre. Sa tenue résistante aux balles lui couvrait tout sauf la tête et nul agent ne tirerait là à moins de défendre sa vie ou de vouloir faire un beau rapport sur une grossière bavure.
Fort de ce savoir Sam salua d'un sourire les flics le braquant en lui intimant, encore une fois, de rester sagement les bras en l'air. D'une détente il regagna le bord de toiture d'où White Rabbit l'avait délogé par magie, essuyant le feu de diverses armes de poing de petit calibre visant ses jambes. La plupart des balles ne touchèrent jamais leur cible alors que déjà le samouraï filait par les toits.

"Le suspect s'enfuit par les toits, je répète le suspect..."

Samuel pressa sa course. S'enfuir n'allait pas non plus être simple, même si il n'avait pas trop à craindre les tirs de ses opposants. Le soucis étant qu'il se refusait à supprimer ses poursuivants et devait néanmoins les semer efficacement. Et que combinaison augmentée ou pas il courait moins vite qu'une voiture de poursuite des forces de l'ordre et n'avait pas l'ubiquité des multiples agents répartis dans tout Seikusu et tous reliés par Radio à la grande traque au samouraï futuriste qui c'était lancé ici.
Pas la peine de compter sur les forces de la Desperado, qui ne s'impliquerait jamais juste pour l'aider contre la justice d'un état.

-j'espère vraiment que ça en vaut la peine...- songea le fuyard en sortant le petit mot de la lapine et de le lire en se remémorant le baiser partagé... -...pas trente-six façons de le découvrir en tout cas : J'arrive mon lapin !-

Redoublant d'ardeur dans sa fuite, Samuel rejoignait le sol en quittant la zone des entrepôts. Sans ralentir ses pas le mercenaire fila dans les zones résidentielles, empruntant les ruelles les plus étroites et tortueuses afin de semer les voitures de police qui, derrière ses pas, faisaient résonner leurs sirènes entre les murs de la ville.
Une fois à l'écart des artères les plus encombrés le samouraï sortit sa lame, non pour attaquer mais pour... s'ouvrir une voie :dans un magasin de vêtement dont la porte arrière ne résista même pas à Murasama et son acier avant de laisser pénétrer Sam qui y dévalisa une nouvelle tenue.

Jean, chemise, gros blouson rembourré, casquette. La silhouette du samouraï venait de se changer en celle d'une sorte de redneck, plus apte à esquiver l'inquisiteur regard des forces de l'ordre.

Puis toujours en serpentant le long des rues les plus discrètes Samuel se rendit presque sans encombre au lieu-dit du fameux rendez-vous. Un club de strip' où les lapins faisaient loi, entre autres costumes de scènes.
Sam y pénétra sans mal, Murasama passé le long de son corps sous ses habits. Un billet bien garnit à l'entrée lui garanti l'accès au terrier sans heurts et le laissant libre d'y chercher son dut. White Rabbit... où donc pouvait être la fameuse magicienne au si divin derrière ?

En attente de la recroiser ici le mercenaire fit ce qui avait été plus ou moins convenu : S'adossant au bar il faisait face à la scène, attendant le fameux "show" tant espéré...

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Chase The Rabbit [Samuel R.]

Réponse 8 lundi 20 octobre 2014, 01:38:57

On trouvait absolument de tout au Japon, ce qui expliquait sans aucun doute pourquoi ce pays était si merveilleux. Entre les cafés où il y avait des chiens, ceux où les servantes étaient habillées en maid et offraient aux clients de simples câlins, ou simplement leur nettoyer l’oreille avec un coton tige, il y avait de tout pour être heureuse ! Raison de plus pour que White Rabbit passe son temps à se faire plaisir, car on trouvait même des ninjas du futur avec des armures cybernétiques. La Lapine suivit de loin la fuite de Samuel. Respectant son code d’honneur, il se refusa à attaquer les policiers, et parvint à leur échapper, laissant derrière lui un joli carnage. L’entrepôt était sous vidéosurveillance, et, si la Lapine aimait bien son spectacle sous l’œil de la caméra, elle espérait que l’identité de son beau chevalier ne serait pas obtenu par la police... Dans tous les cas, il risquait d’avoir la police aux fesses.

« C’était risqué...
 -  Ces demeurés étaient plus occupés à me mater qu’à essayer de m’abattre.
 -  Hum... »

Une moue dubitative traversa les lèvres de la belle Riven, une bunny girl... Elle avait les bras croisés, et, comme d’habitude, elle n’approuvait pas les risques pris par la Lapine. Sa sollicitude était touchante, et la Lapine lui sourit. Riven était une ancienne esclave, qui avait été à Nexus, avant que la Lapine ne la libère, afin qu’elle aille travailler au sein de son casino sur Nexus. Les deux femmes se trouvaient dans un entrepôt désert à Seikusu, le long du port, et inspectaient les billets récupérés par la Lapine. Riven était une jeune fille timide, discrète, mais très intelligente, ce qui expliquait pourquoi elle était la comptable de son organisation.

Dans l’entrepôt, il y avait un Portail, que la Lapine avait su créer à l’aide de puissantes gemmes magiques et de sa magie. Tout ça avait été difficile à faire, car, mine de rien, ouvrir des failles dimensionnelles n’était pas facile. Fort heureusement, la Terre et Terra constituaient deux dimensions parallèles extrêmement proches, comme si les frontières dimensionnelles les séparant étaient fissurées à Seikusu. C’est ce qui avait permis à White Rabbit de créer un Portail permettant de rejoindre les souterrains de son casino nexusien. Riven, cependant, était assez inquiète, comme toujours.

« Tu repars avec moi ? » s’enquit-elle, de sa douce petite voix.

White Rabbit lui sourit, et l’embrassa sur les lèvres. Un baiser tendre, chaste, et plein de promesses, la main de la Lapine venant agripper les cheveux courts de la femme. Riven rougit poliment, répondant à son baiser en soupirant.

« J’ai encore à faire ici... Un rencard à honorer.
 -  Qu’est-ce que tu me caches, encore ? »

Pour toute réponse, la Lapine se contenta d’un sourire espiègle, et l’embrassa à nouveau, rapidement, avant de s’écarter.

« Rien qui ne te concerne... C’est juste que j’ai bien le droit de m’amuser, non ? »

Sur ce point, Riven ne risquait sûrement pas de la contredire. White Rabbit s’écarta alors d’elle, en lui faisant un dernier sourire.



Le club était dirigé par des Yakuzas, comme la plupart des clubs de strip-tease de la ville. Il s’agissait d’un établissement avec, au rez-de-chaussée, un bar faisant office de salon de strip-tease, et des pièces plus privilégiées. Des hommes en costume, aussi épais que des armoires à glace, menaient la garde, et étaient aisément réceptifs à l’argent. Quand Samuel arriva, il vit de multiples bunnies, qui dansaient sur les estrades, ou qui faisaient office de serveuses. On trouvait du beau monde là-dedans, et uniquement des serveuses portant des tenues de lapines. White Rabbit était là, même si Samuel ne la voyait pas.

Elle lui laissait le temps de se faire à l’ambiance du club, et, encore une fois, sa magie allait être très utile. Au centre du club, il y avait une estrade centrale, avec plusieurs barres métalliques. Plusieurs minutes continuèrent à s’écouler, avant que toutes les lumières du club ne s’éteignent pendant quelques secondes, mettant fin à toutes les conversations en cours. Il y eut quelques murmures, et des lumières s’allumèrent alors, éclairant l’estrade centrale. Même la musique s’était éteinte.

« Et maintenant, Messieursdames, pour votre plus grand plaisir, comme chaque soir... » tonna une voix jaillissant depuis des hauts-parleurs.

Il y avait, derrière l’estrade, un rideau noir. Il se mit à légèrement remuer, et ce dernier s’ouvrit alors brutalement, tandis que des lumières blanches éclatèrent depuis l’estrade, provoquant comme des explosions de lumière, laissant apparaître quelques silhouettes féminines plongées dans la pénombre derrière.

« ...Le SPECIAL RABBIT SHOW !!! » conclut l’homme derrière le micro.

Comme au cinéma, la musique jaillit alors des hauts-parleurs, diffusant l’air de Joe Cocker, You Can Leave Your Hat On.

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Lors de l’explosion musicale caractérisant les quinze premières secondes de la musique, les bunnies girels apparurent, déclenchant un vivat et un tonnerre d’applaudissements. La voix éraillée de Joe Cocker jaillit alors, servie par des airs lancinants de piano, tandis que les bunnies s’avançaient, agrippant leurs mains sur les barres pour se livrer à des pole dances.

« Woow !! »

Les bunnies dansaient avec des sourires éblouissants, et, au milieu du groupe, il y avait, bien évidemment, celle qui venait de rejoindre ce spectacle : White Rabbit. Elle posa sa main autour d’une barre métallique se trouvant à l’extrémité de la piste de danse, et sous les yeux extatiques d’une petite foule, se mit à se déhancher, entamant sa danse.

Il fallait bien leur en donner pour leur argent.
DC d’Alice Korvander.

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Samuel R.

Humain(e)

Re : Chase The Rabbit [Samuel R.]

Réponse 9 lundi 20 octobre 2014, 23:35:28

Adossé au bar il affichait un certain retrait face aux personnes dans la salle et à l'ambiance festive.
Et quoi de plus normal après tout ? Il était encore sur ses gardes, malgré le caractère plaisant que devait prendre cette entrevue, à raison. Recherché par la police, ayant massacré des yakusas et d'autres gangsters, en plein dans un lieu publique tenu par la pègre locale et, surtout, cherchant une magicienne assez puissante pour lui en remontrer et assez... singulière pour se promener en tenue sexy et venir se nicher dans un club de strip-tease !

Donc il n'était pas surprenant de sentir une certaine tension chez Samuel qui, patientant sur la venue de sa dulcinée espérait surtout ne pas s'être fait poser un... lapin. Et si possible encore moins si ça impliquait une autre épreuve de massacre ou de fuite à travers les rues de la ville.

Mais non, finalement "The show must go on" comme disait un célèbre moustachu et sans aucun regard pour les doutes de Sam le Bar continuait son spectacle. Prédestiné, le thème en était justement de belles jeunes femmes en tenues lagomorphes. Difficile dès lors de ne pas laisser un sourire égailler la mine tendue du samouraï en tenue civile d'infiltration tant pas l'à propos du thème que par la qualité brute de la représentation.

Bon aussi à cause de la plastiques des artistes, avouons le.

Et justement tel un authentique diamant au milieu de charbons une Lapine en particulier attirait le regard de Sam : White Rabbit ! Quittant le bar il se rapprocha de la scène, happé par la vision de la belle autant que par une sincère envie de mieux profiter de l'ensemble du spectacle. La grâce, la souplesse, la force aussi qui étaient mises à profit par les différentes lapines le long des barres étaient magnifiques à voir. Et si les spectateurs avaient eu moitié moins d'alcool dans le sang ils auraient tous vus la sincère beauté derrière le masque glamour et sensuel de tels danses.
Samuel lui y voyait... le talent. Le talent et la perfection de la chute de reins de la magicienne que venait contrebalancer sa poitrine sans défaut alors qu'elle virevoltait autour de sa barre.

-Je veux être une barre de pole-danse dans ma prochaine vie-
pensa Samuel alors que les bunny-gilrs démontraient leurs capacité à susciter le désir rien qu'en se déhanchant contre les barres de métal.

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Chase The Rabbit [Samuel R.]

Réponse 10 mercredi 22 octobre 2014, 01:22:34

Elle aurait pu utiliser, pour captiver davantage l’attention du public, des sorts de magie rose... La magie ne pouvait pas créer le désir, mais elle pouvait le stimuler, l’amplifier, le renforcer, et l’accroître. Cependant, la Lapine abandonna assez rapidement cette idée en voyant la manière dont le club s’agglutinait sur le devant de la scène, tentant leurs mains pour essayer de la toucher. Une main en glissade sur la barre de danse, la Lapine tournait autour, enroulait ses jambes, puis s’en écartait, et continuait à danser, tendant le buste en avant pour se mettre à remuer, glissant ensuite ses mains dans ses cheveux, tournoyant ensuite pour offrir la vue de sa croupe et de son dos. Elle n’avait reçu aucune formation en matière de strip-tease, mais quelque chose lui disait qu’elle pouvait volontiers faire carrière. Pour autant, si elle appréciait tous ces regards libidineux, ces hormones qui se libéraient pour électriser l’air, elle se moquait de tout ça, ne pensant qu’à son rencard.

Évidemment, il était là, et il se rapprochait lentement de l’estrade, ne cessant de l’observer. Elle le regarda alors en lui souriant, voyant des mains lever des yens vers elle, probablement pour glisser les billets dans sa culotte. Ils formaient une marée de têtes et de mâles en rut devant elle, confirmant le fait que les Japonais, malgré leur société très stricte et conservatrice, savaient se faire plaisir quand il fallait. La Lapine était conquise, et posa un doigt sur ses lèvres en voyant les mains se tendre.

*Hum... Peut-être bien que j’ai utilise ma magie sans y faire attention, alors...*

C’était toujours possible... La Lapine sentit des mains sur ses bottes, glissant dessus, et elle les repoussa en posant un pied sur une tête, repoussant l’homme, assez corpulent, qui en tomba à la renverse. La Lapine sauta alors sur le sol, jambes à gauche et à droite de l’homme vautré sur le sol. Elle s’avança alors, d’une démarche sexy, en roulant des hanches, amenant les gens à s’écarter autour d’elle. Un sourire éclairait ses belles lèvres, et elle tendit sa main, venant caresser une joue, glissant sur le menton, sentant une barbe. L’homme avait une belle calvitie, des lunettes, le profil parfait du quadragénaire incapable d’obtenir une satisfaction sexuelle avec sa femme. Elle s’arrêta sur lui, et son autre main se posa sur ses lèvres, lui soufflant un baiser. Elle posa ses doigts sur ses lèvres, et usa un peu de sa magie... Provoquant une érection. L’homme rougit en titubant, inondant sa culotte. Elle lui fit ensuite un clin d’œil puis s’écarta, et continua vers sa cible.

Sa cible, bien évidemment, était Samuel, qui s’était rapproché, et se trouvait près d’une table. Elle se rapprocha donc de lui, jusqu’à être sous son nez, et, avec toujours ce sourire aguicheur sur les lèvres, elle posa ses mains sur ses épaules, et le poussa alors, l’envoyant s’asseoir sur le fauteuil rembourré de la table... Fauteuil qui s’était mystérieusement déplacé. L’homme se retrouva sur le fauteuil, et la Lapine, suivant son inspiration, et sans jamais détacher son regard de l’homme, s’allongea sur la table, lui offrant la vue de ses seins.

« La vue te plaît ? »

La question n’attendait pas vraiment de réponses. Elle se redressa sur la table, se mettant sur ses genoux, puis bascula son corps en arrière, s’appuyant avec ses mains sur le rebord de la table. Ses jambes se soulevèrent et se déplacèrent, chacune à gauche et à droite de l’homme, suffisamment écartées pour lui permettre de voir son string. La Lapine savait y faire, et se déplaça encore un peu, s’avançant droit devant. Pour cela, elle poussa avec ses mains, son corps filant en avant, et elle atterrit ainsi sur les cuisses de l’homme, s’installant sur son corps, se blottissant contre lui. Une main sur ses cheveux, elle alla alors l’embrasser, enfonçant volontiers sa langue dans sa bouche.

Elle espérait sentir contre ses cuisses cette petite bosse tellement caractéristique du plaisir masculin... Et tellement agréable !
DC d’Alice Korvander.

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Samuel R.

Humain(e)

Re : Chase The Rabbit [Samuel R.]

Réponse 11 mercredi 22 octobre 2014, 22:28:51

Il fallait peu de choses pour mettre en valeur un physique tel que celui de White Rabbit. Aussi même sans être une experte en la matière son simple déhanché -hypnotique- et la mesure ses ses pas faisant battre son décolleté suffisaient à laisser tout les mâles en transe.
Samuel pour sa part faisait peut-être preuve d'un peu plus de retenue -enfin il le pensait- mais le show ne lui était pas moins agréable, loin de là ! Il sentait même une certaine gêne dans sa combinaison qui, parfaitement adaptée au combat n'était par contre pas faite pour laisser s'exprimer toute la mâle appréciation du mercenaire quant à ce qu'il avait sous les yeux.

Mais tout cela n'était rien comparé à la suite. Lassée de demeurer hors d’atteinte sans doutes voilà que le magicienne semblait accepter de descendre de la scène. Sam lui était encore un peu en retrait et la regardait s'approcher, repoussant un vieil homme un peu trop entreprenant au passage tout en lui offrant l'orgasme de sa décennie sans doutes.
Quant enfin elle remonta la foule des hommes la dévorant du regard Samuel, lui, ne savait plus trop que faire. Garder son anonymat ou... faire sauter sa couverture de simple spectateur en manque de sensualité féminine ?

White Rabbit choisit pour lui, et coupa court à toutes interrogations futures de ce style. Poussé au fond d'un fauteuil il n'eut pas le temps de protester qu'une vue sur une paire de seins parfait lui était mise sous le nez, comment encore se plaindre avec de tels arguments ainsi offerts à la vue ?
La seule réponse à la question de la magicienne fut donc un silencieux sourire entendu. "Comment ne pas aimer ?" était exprimé clairement dans les traits de Sam et dans son regard qui courait le long du corps parfait. Et si le mercenaire avait apprécié cette vue dans le décolleté il ne profita pas moins du reste ! Suivant les mouvements de White Rabbit il n'hésita pas un moment à poser ses yeux sur chaque parcelle qui lui était montré... surtout sur la croupe de la belle!

Alors quant elle vint le chevaucher tout en gracieuse fougue Samuel ne put que l'accepter contre lui, et qu'en profiter pour passer ses bras aux hanches fines de la magicienne, ses mains reposant "malencontreusement" sur la naissance de la courbure de ses fesses.

Par contre de bosse dans la tenue... non, rien ! La passion était à plat pour autant que White Rabbit puisse en juger.

Le baiser par contre était plein de passion, lui. Partageant le souffle de la bunny-magical-girl Sam mêla sa langue à celle de la magicienne... puis n'y tint plus ! Trop c'était trop !
Se soulevant un peu du fauteuil Sam relâcha à regret une fesse pour manipuler deux choses... son sabre, qu'il sortit de sous ses vêtement pour le laisser reposer au sol, et tant pis si on trouvait à redire à une arme dans un bar à strip-tease. Et surtout pour desceller sa combinaison, du moins l'accès à son aine.

Et comme pour rassurer son amante de l'instant, la passion jusqu'alors manquante surgit de sous le plastique et la céramique pour ne plus avoir comme prison que le pantalon de Jean. Soupirant d'aise Samuel sentait sa verge éveillée repousser les protections de sa tenue pour paresseusement s'enfler et faire naitre une bosse virile contre le postérieur de la magnifique créature assise sur ses cuisses.

"Bravo, vous venez de trouver la faille dans mon armure..." commenta le mercenaire tout en revenant passer ses mains le long des hanches de White Rabbit.

"...du coup maintenant que mon "point faible" est... exposé, vous pensiez en profiter plus intimement ou vous comptez me faire crever d'envie sous les yeux des spectateurs ?"

Sans attendre de réponse le guerrier futuriste glissa ses doigts sous les bords du string, replaçant chastement le petit bout de tissu sur les hanches de la bunny girl tout en s'assurant que le sous-vêtement presse et se frotte au mieux à la féminité de la magicienne.

"En tout les cas, maintenant que j'ai enfin mis la main sur ma lapine, ne pensez pas que je vous laisserai fuir encore sans vous faire payer tout mes ennuis de ce soir !"

Et pour mieux appuyer ses paroles il souleva un peu ses hanches, pressant sa verge semi-dressée contre l'aine de la belle : rien ne pouvait être plus explicite !

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Chase The Rabbit [Samuel R.]

Réponse 12 samedi 25 octobre 2014, 02:09:28

Pendant un temps, elle crut l’homme insensible à ses charmes, ne sentant pas, entre ses cuisses, la caractéristique bosse. Elle comprit ensuite que ce n’était qu’une illusion, l’armure cybernétique de l’homme étouffant son sexe. Il fit tomber son épée sur le sol, dans un cliquetis métallique, puis entreprit retirer une partie de son armure, ce qui permit à la Lapine, durant leur échange, de soupirer de plaisir en sentant cette belle bosse. L’homme était excité... Évidemment ! La Lapine était plutôt belle, et elle en avait pleinement conscience. Elle rompit le baiser au bout de quelques secondes, laissant l’homme caresser ses cuisses, remontant près de son string rose, tirant un peu sur ce dernier, tout en lui disant :

« En tout les cas, maintenant que j'ai enfin mis la main sur ma lapine, ne pensez pas que je vous laisserai fuir encore sans vous faire payer tout mes ennuis de ce soir ! »

Sa lapine... L’usage du possessif amena sur les belles lèvres de la femme un sourire amusé. Elle répondit en posant un doigt sur les lèvres de l’homme, redressant un peu son dos pour pouvoir mieux lui faire face. Une lueur mutine irradiait ses beaux yeux violets. Les options se bousculaient dans sa tête. Elle pouvait encore fuir, le mettre à l’épreuve, continuer à jouer. La Lapine ne respectait aucune règle, même pas celles qu’elle s’imposait, ayant pour habitude de les changer régulièrement. Elle réagissait tout simplement selon la règle du plaisir, mais, pour l’aide de Samuel, cette petite danse sensuelle avait assez excité la femme. Son doigt remua le long des belles lèvres de l’homme pendant quelques secondes, avant qu’elle ne se mette à sourire à nouveau, révélant ses belles dents blanches.

Toujours assise sur ses cuisses, elle caressa ensuite sa joue, se faisant tactile et douce, pour enfin lui parler, après quelques secondes de silence, revenant sur un autre des mots de sa tirade qui l’avaient gêné :

« Vu que tu as touché mes fesses, je pense que tu peux me tutoyer, Samuel... »

C’était même une question de bon sens. Elle sentait des frissons de désir la traverser au contact de cet homme viril et bien bâti. Il était nettement plus agréable que la plupart des Japonais de sexe masculin. Tournant la tête, elle tendit la main vers un serveur, qui lui apporta un cocktail fruité. La Lapine le prit dans le creux de sa main, et suça le liquide rosâtre, fourni avec une rondelle de pamplemousse. Dans son dos, les bunnies girls continuaient à chanter, et, comme par enchantement, personne ne venait les déranger. Elle suça le contenu de la paille en regardant l’homme, laissant ses pensées s’emparer d’elle.

Pensive, elle finit par hocher la tête, reposant le verre, ses mains venant s’attarder sur le jean de l’homme, dénouant la ceinture, et défaisant quelques bouches :

« Oui... Je pense que tu mérites bien ta récompense, Samuel... »

La Lapine était d’humeur généreuse ce soir, et elle se déplaça encore un peu, extrayant avec ses doigts le membre de l’homme, qui pointa en l’air. Dans l’obscurité, personne ne les voyait, et personne ne semblait faire attention à eux, n’en ayant que pour l’estrade centrale. White Rabbit se déplaça donc, remuant un peu son bassin, écarta un peu son string, puis se glissa contre lui, sentant sa hampe de chair rentrer dans son corps alors quelle retournait se blottir contre lui, gémissant de plaisir, se mordillant les lèvres en redressant sa tête en arrière quand cette verge s’enfonça en elle, défonçant son corps sans ménagement.

« Hunnn !! »

Oh oui ! C’était magnifique !

Sentir cette verge en elle lui rappelait que sa dernière fois remontait à… Beaucoup trop longtemps. Elle commença à onduler son corps contre lui, appréciant la présence de cet homme.

Une délicieuse soirée en perspective s’annonçait.
DC d’Alice Korvander.

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Samuel R.

Humain(e)

Re : Chase The Rabbit [Samuel R.]

Réponse 13 lundi 27 octobre 2014, 16:29:42

Le tutoiement, le vouvoiement... oui, non, franchement là Samuel n'y prêtait plus attention. C'était plutôt par habitude et, aussi, car il ne connaissait pas plus que ça White Rabbit. Bon certes il commençait à en savoir pas mal sur elle "physiquement" mais au delà de ça elle demeurait une inconnue. Ce qui à bien y penser rendait aussi leur rencontre un peu plus excitante, cette découverte commune, ce mystère quant aux réactions de l'autre, sur ses pensées, ses envies...
Quoique pour les envies cela s'éclaircisse de secondes en secondes. Désormais au climax de leur rencontre, la magicienne le chevauchant de la plus plaisante des manières, leurs corps exprimaient honnêtement leurs attentes. Ainsi Si la verge du mercenaire était maintenant fièrement dure et à son apogée ce dernier ressentait en retour l'envie chez se belle partenaire. Par ses manières, son sourire, l'éclat de ses yeux, toutes ces petites choses du langage corporel qui le rassuraient sur la suite à venir avant même que White Rabbit ne lui annonce, après une gorgée de cocktail, qu'il allait bel et bien être récompensé.

C'est donc avec grand plaisir que, faisant abstraction des gens présents autour d'eux, Sam aida sa belle bunny-girl à venir provoquer, enfin, la réunion de leurs désirs charnels. La sensation de l'étroit fourreau de chair descendant le long de son mat de chair finit de le faire se perdre corps et âme. Capturant de ses bras le corps que White Rabbit pressait contre lui, Samuel plongea son visage entre les seins de sa partenaire, embrassant sa peau tout en profitant encore de la seule sensation de se sentir prisonnier de l'intimité de la lapine.

"Si tu récompense souvent comme ça hésite pas à me rappeler." murmura Sam en se détachant un peu du décolleté où il semblait vouloir s'étouffer, et avant de ne plus être capable de réfléchir posément.

Car oui, il était temps de relâcher un peu la bride, de quitter l'état d'esprit du chevalier servant pour mieux profiter de ce corps à corps s'annonçant tout particulièrement grisant.
Alors quant la cavalière se mit à onduler le long de sa verge c'est d'instinct que le mercenaire répondit en bougeant son bassin, soulevant le corps féminin empalé au dessus de lui pour mieux faire se rencontrer leurs intimités, son pieux viril frottant contre les parois humides pour leurs offrir un prémisse tout à fait grisant, du moins selon Samuel.

-...bon sang mais pourquoi je fais pas ça plus souvent déjà ?- pensa t-il alors qu'il se rappelait qu'il avait aussi des mains aussi. Et pour mieux le prouver il les dirigea d'abord sur la poitrine de la lapine, saisissant ses atouts à pleines mains quelques instants pour ensuite descendre les caresses le long du dos de la jeune femme jusqu'à ses hanches, puis glissant le long de ses cuisses, passant ses mains sous elle pour la soulever un peu et la laisser "chuter" une première fois sur son membre, créant le premier réel "choc" de leur ébat... et surement pas le dernier.

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Chase The Rabbit [Samuel R.]

Réponse 14 vendredi 31 octobre 2014, 01:55:01

Si proche de lui, en lui, la Lapine pouvait sentir certaines de ses pensées. Elles fusaient hors de son corps, le rapprochement physique de leurs corps rapprochant aussi leurs esprits. La Lapine maintenait son sortilège magique, une espèce de sort de Confusion qui faisait que les autres personnes ne s’intéressaient pas trop à eux, et ne voyaient qu’une simple strip-teaseuse en train de faire un lap dance avec un client... Sauf si elle gesticulait trop, ou hurlait trop. La magie était un art compliqué, fait de petites touches, de petites ondulations, comme une délicate équation, où le moindre faux-mouvement pouvait tout faire basculer. Alors, forcément, quand on avait une verge plantée dans le corps, autant dire que la magie était encore plus difficile à contrôler. La magie rose permettait de faire bien des choses, mais la maîtriser était justement difficile à cause du fait qu’elle nécessitait des émotions sexuelles pour s’enclencher et pour mieux fonctionner.

La Lapine sentait le plaisir affluer en elle, comme si la verge de Samuel était un tronc de souffrance sur lequel les branches du plaisir étaient en train de naître et de pousser. White Rabbit soupirait et gémissait, ses mains ganté »es caressant les cheveux de son partenaire et amant. Pour une fois, la Lapine s’était assagie. La joueuse femme succombait aux charmes du plaisir, et s’empalait contre l’homme. C’était une séquence lente, tendre, le corps de la femme remuant très lentement. Elle ondulait des hanches, accompagnant les mouvements de l’homme et les pressions que ce dernier faisait sur son postérieur.

« Hunnn !! »

Elle se pressait contre lui, s’écrasant contre son corps, se hissant, avant de se rabaisser à nouveau. Sa verge était comme un repas qu’il fallait savourer lentement et avec délice, afin de ne rien gâcher. La Lapine dansait contre son corps, complètement en phase avec lui, s’absorbant dans le plaisir physique et dans la magie... Car, après tout, les deux avaient tendance à se ressembler. Elle réagirait juste si Samuel essayait de la déshabiller, en le repoussant, car il n’était pas encore l’heure de se déshabiller. Parfois, elle se contentait juste de le pousser, et elle se penchait alors davantage, venant l’embrasser sensuellement sur les lèvres, glissant sa langue sans hésiter, remuant contre son corps, enfonçant ses seins et se pressant fermement contre le torse solide de son amant. Elle serrait ses doigts contre son corps, gémissait dans sa bouche, puis rompait le baiser, et recommençait à onduler, à soulever son corps, et à l’abaisser, gémissant en sentant la verge de l’homme s’enfoncer en elle. Ah oui, ça, c’était agréable ! Très agréable, même !

La Lapine continuait à danser sur lui, et, au bout de quelques minutes, elle laissa le plaisir venir mutuellement. White Rabbit ne pouvait pas éternellement maintenir ce sort d’illusion, et elle força donc un peu la nature, claquant dans ses doigts pour provoquer un orgasme, aussi bien chez l’homme, que chez elle. La magie rose fonctionnait bien dans ce genre d’occasions, et la Lapine soupira longuement, gémissant de plaisir.

« Un beau début, non ? susurra-t-elle dans le creux de l’oreille de l’homme. Mais je pense que tu sais comment ça marche, ici... Le grand spectacle a lieu en privé... »

Une fois ceci dit, White Rabbit se redressa, et se libéra de l’homme, retournant poser ses pieds par terre, son string se remettant au-dessus de sa chatte. Le long de ses cuisses, on pouvait voir sa mouille, qui glissait délicatement le long de son corps. Elle s’avançait tranquillement, roulant des hanches comme à son habitude, et s’approcha d’une porte le long d’un mur, menant au couloir privé. White Rabbit se retourna alors brièvement, une main posée sur l’épaule d’un des deux videurs surveillant la pièce, et elle sourit à Samuel, avant de retirer sa main du costume de l’homme, et de s’y enfoncer.

Elle se faisait vraiment plaisir, pour le coup.
DC d’Alice Korvander.

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