Des tambours et des trompettes rythmées par le pas militaire des soldats du nouveau dix-neuvième bataillon de fantassin de ligne de la seconde armée.
Qu'ils étaient fier, qu'ils étaient discipliné ! Marchand d'un seul pas sur les rues pavées du bas de la ville... leur uniforme était impeccable, ils avaient été rangé par taille pour rendre les colonnes plus homogène visuellement. Leur armes lustré à l'extrême étincelaient sous le soleil de cette belle après midi. Et les pointes de leur casque trônaient sur leur puissante allure...
A la tête de ce nouveau bataillon, le
maréchal Senodellio. Un homme efficace, réputé pour sa patience et sa maîtrise des choses. Il avait été jusque là en charge du septième bataillon de la seconde armée, mais de grave souci financier et plusieurs affaire interne sur des souches rebelles au sein du bataillon, poussèrent Senodellio et sa famille au bord du gouffre financier. Il tomba en disgrâce et fut mit dans le lot des rebelles, accusé à tord d'être un jacobite. Rien ne le laissait croire mes les rumeurs fomenté par des gens peu scrupuleux et heureux de voir une tête de la seconde armée tomber, firent de gros dégât.
Le maréchal était assez proche de GardRok. Aussi, quand il alla le voir pour lui demander son aide, celui-ci n'hésite pas. Payant la quasi totalité de sa dette, du matériel et les autres frais nécessaires à la création de ce nouveau corps d'armée qui trouva vite échos au sein de l'état major. Il plaida farouchement sa cause et avait prit l'initiative de faire défilé ce corps armée, comme pour redoré le blason de Senodellio !
Le haut maréchal savait ce qu'il faisait... ne grossissant pas directement les rangs de son armada mais renforçant ses alliés, s'assurant ainsi un poids militaire et politique au sein des puissants de la cours de l'empereur. Par ailleurs, son éthique lui interdisait de laisser un camarade loyaliste ainsi roulé dans la boue et sa propre image de partisan fort et défenseur de l'empire en était auréolé.
Malgré tout cela, il avait été jugé préférable que GardRok ne participe pas à cette parade qu'il avait organisé. En effet, les mauvaises langues allaient bon train et il serait trop facile de les laisser se dire que le seigneur araignée se payait une armée de réserve, alors que son intention première n'étais pas exactement cela.
C'était donc depuis le balcon de sa demeure, qu'il écoutait la fanfare. Assit sur une chaise en fer forgé avec un verre de scotch en mains. Cette odeur, cette excitation... l'armée, en plus de sa probante efficacité à étendre un empire, avait aussi comme merveilleux rôle d'unir le peuple. Quoi de mieux qu'une armée fier et forte pour fortifier la fois d'un peuple en son empire. Comme si celui-ci ne se résumait qu'à cela au final... Sa puissance militaire.
Son intérieur, beau mais sans luxe... avait un coté assez froid, assez lugubre. Gigantesque battisse construite au milieu des bas quartiers de la ville. Ce qui frappait, c'était la noblesse du matériaux, pas toujours en accord avec la mentalité vaporéenne. Certes il y avait beaucoup de travail métallurgique. Les rampes d'escalier en fer forgé étaient asses belle, mais l'essentiel de la maison était fait de colonne de pierre. Le sol était un damier de marbre blanc de carrare et de granit noir. Tranchant avec la luminosité intense apporté par de nombreuses fenêtres et vitraux.
C'est dans cet environnement surprenant, et assez mélancolique somme toute que le garde mena Siberia jusqu'à la chambre du haut maréchal GardRok... chambre qui faisait office de bureau, et de salon pour boire un verre avec d'éventuel invité. Et l'homme était du genre ouvert, ouvrant sa porte sans résistance à n'importe qui, acceptant les gens de la plèbe ou les gens de plus haut rang. Il était très accessible, si bien que les gens qui demandait à le voir et avançait une raison un temps soit peu intéressante était directement mené jusqu'au Maréchal sans passer par la case "autorisation".
Arrivé devant une énorme double porte, le garde frappa fortement celle-ci.
- Une charmante jeune femme demande à s’entretenir avec vous Maréchal !- Faites la rentrer... La porte s'ouvrit, laissant place à une énorme salle au plafond très haut... un énorme bureau devant un lit à baldaquin assez triste, et un salon devant une cheminé en marbre travaillé.
Le Haut Maréchal c'était levé, il se tenait droit comme un piquet. Son uniforme semblait impeccable et il avait ne main dans dos, l'autre continuant de tenir son verre de scotch sans glaçon.
- Asseyez vous je vous prie ! Présentez vous, car vous savez qui je suis contrairement à moi... Il marcha d'un pas tranquille vers son bureau, ne manquant pas de dévisagé et d'analyser la jeune femme... Sa posture, ses vêtements, son apparence de façon plus général.
- Vous prenez quelques choses ? Un excellent scotch 12 ans d'âge... venu de très loin. Par contre je vous interdis de le salir de glaçon...