Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Frostbite [Anna Aona Doubinski]

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Rayne

Créature

Frostbite [Anna Aona Doubinski]

mercredi 03 septembre 2014, 01:48:22

Juillet 1942
Alpes bavaroises


« Non... Non, non, non... »

Les pas cadencés et précipités de l’officier Werner van Zimmel, qui travaillait au sein du Reichssicherheitshauptamt, plus simplement abrégé RSHA, se répercutaient dans les couloirs de ce chalet de montagne. Il avait été construit par l’amante de Zimmel, et ce dernier avait toutes les raisons du monde d’être paniqué... Et, si on ne le croyait pas, alors il suffisait de tendre l’oreille, afin d’entendre les coups de feu des MP40 qui résonnaient dans le salon, ce salon-là même où, il y a à peine une demi-heure, Zimmel profitait d’un bon vin français en écoutant, sur son gramophone, l’un des opéras de Ludwig van Beethoven. Rien ne la prédestinait à être en train de courir dans son uniforme vert, tremblant comme une feuille en cherchant à rejoindre son garage où l’attendait sa voiture, afin de fuir le monstre qui avait débarqué depuis l’une des fenêtres du salon.

Ses gardes canardaient en vain la femme, qui bondissait dans les coins. Zimmel voyageait toujours avec trois ou quatre soldats, une nécessité impérative pour se débarrasser des manants qui voulaient l’approcher. Il les entendit hurler, et comprit qu’ils n’avaient pas réussi à retenir ce monstre.

*Tu ne peux pas mourir comme ça, Werner. Pas maintenant, pas maintenant ! Il te reste tant à accomplir !*

Il arriva à son garage sans encombre. Il avait vu le cadavre de son chauffeur dans la cuisine, la moitié de la tête en moins, son sang coulant de ce qui lui restait de tête comme la sauce tomate débordant d’un plat, formant une plaque sur le sol. Il était mort devant son plat, encore fumant, des pommes de terre chaudes avec un ragoût. Pauvre Hans, si dévoué, si loyal... Il aurait du être encore en vie, car Werner aurait pu l’utiliser comme diversion pour retenir cette diablesse aux yeux rouges. Il savait pertinemment qui elle était, et il savait pourquoi elle était là... Mais il préférait mourir plutôt que de trahir cette femme. Il grimpa dans sa voiture, une Excaliur Roadster, et fila dehors. L’air frais accueillit son visage, faisant remuer ses légers cheveux. La lune brillait dans le ciel, et il s’engagea vers la route forestière.

Il fit quelques mètres avant qu’un corps ne s’écrase en plein sur le capot de sa voiture. Werner poussa un hurlement suraigu quand son pare-brise, non content de se fêler, se remplit de sang. Il enclencha frénétiquement les essuie-glaces, mais ses mains tremblaient tellement que la Mercedes fit une embardée sur la droite, et faucha le petite clôture en bois délimitant la propriété. Elle passa ensuite par-dessus un talus, et atterrit lourdement sur le sol.

« Merde ! » hurla l’Allemand.

Le capot de son moteur s’ouvrit en grand, obstruant sa vue, et l’un des pneus de la Mercedes s’enlisa dans la terre... Et heurta un arbre. L’airbag n’existant pas encore, le nez de Werner se fracassa douloureusement contre le volant, le faisant gémir. Du sang s’échappa de son nez brisé, de la fumée sortait du moteur. Une roue continuait à tourner dans le vide, mais il était encore suffisamment lucide pour savoir qu’il fallait sortir rapidement. Sa main gauche se précipita vers la portière, qui était un peu coincée. Pestant et jurant en allemand, il insista un peu, et réussit à l’ouvrir d’un coup d’épaule, qui l’envoya s’écrouler sur l’asphalte. Rapidement, Werner se releva... Et un filin argenté alla se planter dans son épaule, la transperçant=, faisant légèrement couler son sang, avant que le filin ne se retire au milieu des arbres.

« HAAAA !! »

L’homme poussa un hurlement de douleur, et en grinçant des dents, attrapa son pistolet, un Luger P08, et leva son arme.

« Viens ici, salope ! Je t’aurais, pétasse, tu ne me tueras pas !! »

Il ne voyait rien d’autre que l’obscurité, et regardait frénétiquement, à droite et à gauche... Quand il entendit un bruit sourd derrière lui, sur le toit de sa voiture. Zimmer se retourna rapidement, et vit une silhouette noirâtre, avec deux énormes épées argentées. Il allait appuyer sur la gâchette, mais la silhouette fut plus rapide, tranchant en deux son canon avec ses épées. Médusé, Werner vit le bout de son Luger tomber sur le sol. Claquant des dents, il tenta de récupérer son couteau de combat, mais la femme fut plus rapide, et bondit sur lui, le renversant sur le sol, se mettant à califourchon sur lui. Son couteau glissa de ses mains tremblantes, et il sentit contre sa gorge le tranchant froid d’une lame en acier.

« Tu n’as pas encore été transformé... Rien d’autre qu’un bouffon qui pense sincèrement qu’Engel a pu l’aimer...
 -  Je vous en prie, ne me tuez pas, ne me tuez pas !!
 -  Que manigance Engel ?
 -  Je ne sais pas, je… Pitié, pitié…
 -  Que manigance Engel ?! répéta la femme, plus insistante.
 -  Je ne dirais rien... Vous devrez me tuer, sorcière ! »

La femme se tut légèrement, et, dans l’obscurité, Werner fut sûr de la voir sourire. Lui qui pensait que rien ne pouvait être pire que la mort, il vit toutes ses convictions se mettre à s’écrouler, quand elle se pencha vers lui.



Stalingrad
Septembre 1942


Dans ce maudit pays, la neige ne cessait de tomber. Le froid aurait pu griser ses vieux os, mais, en réalité, elle s’en moquait. Depuis quelques mois, il y avait un rouage dans l’inébranlable machine de guerre allemande. Une résistance inattendue. Le Reich avait échoué dans le Caucase, et se rabattait sur Stalingrad, essayant de briser la résistance acharnée et désespérée de cette ville, parfaite illustration d’un immense pays aux abois. La situation économique et militaire de l’URSS était catastrophique, désespérée, et, pourtant, ces maudits arrivaient encore à tenir tête aux forces allemandes. Le conflit s’enlisait, et Frau Engel n’aimait pas ça. Elle était l’une des principales dirigeantes du RSHA, et sa présence ici paraissait un peu surprenante. De fait, elle paraissait hors de ses compétences, ce que les officiers de la Werhmacht, ces pantins crédules, ne manquaient guère de lui signaler.

La RSHA était l’office de central de la sécurité du Reich, une organisation massive, indépendante de l’armée, relevant directement de l’autorité du parti nazi. C’était une grosse structure administrative se subdivisant en plusieurs sections, et dont la mission globale était, très simplement, d’appréhender et de neutraliser toutes les menaces du Reich... Ce qui, techniquement, impliquait donc les Soviétiques. Officiellement, Frau Engel était ici pour donner son avis sur la propagande que les nazis déployaient à Stalingrad pour briser le moral des Rouges, ainsi que pour s’occuper du sort des prisonniers. Actuellement dirigée par Himmler, le RSHA avait perdu son chef en Juin dernier, et Frau savait qu’un nouveau devait être nommé. Elle aurait pu user de ses influences auprès du parti nazi pour être nommée à ce poste, mais ce n’était pas ce qu’il avait voulu. Ça avait été son plan initial, et c’était pour ça qu’il s’était arrangé pour que l’ancien dirigeant du RSHA, l’Obergruppenführer Heydrich, soit tué. Il avait été abattu par des résistants tchèques, alors qu’il était promu à une carrière brillante. Engel savait qu’il s’était débrouillé pour que ces résistants aient accès à ce jeune général talentueux, et le tuent. Frau Engel aurait ensuite pu rejoindre le RSHA, mais il en avait décidé autrement. Elle se retrouvait donc à Stalingrad.

Engel était dans un camp allemand, au nord de la ville, et avait rejoint la 6ème armée, commandée par Friedrich Paulus. L’objectif de l’armée était d’encercler Stalingrad, afin de pouvoir l’étouffer. Paulus se trouvait au nord de la ville, et, depuis Août, affrontait les Soviétiques le long de la Volga. Les affrontements étaient récurrents, de jour comme de nuit, et les morts s’amoncelaient en une véritable orgie de sang et d’explosions, ravivant le vieux cœur presque éteint de Frau Engel. La femme prenait son mal en patience. Sa cible se trouvait à l’intérieur de Stalingrad, et elle savait qu’elle avait réchappé aux bombardements de la Lutwaffe, qui avait réduit cette sinistre ville en un tas de cendres et de cailloux. Un paysage de désolation qui, à ses yeux, sonnait comme le début de la fin de l’espèce humaine. Car elle ne se battait pas pour l’Axe. Ses objectifs étaient tout à fait différents, bien plus ambitieux que de servir l’ambition démente d’un homme fou qui avait réussi à plonger tout un peuple dans sa folie. Il était la démonstration vivante que les humains n’étaient que des moutons, des créatures aptes et faites pour servir.

Sortant de sa tente, elle voyait, au loin, les chars se tirer dessus, les soldats mourir et s’étriper pour quelques bouts de terre. Lentement, elle continuait à fumer son cigare. Vite, vite, pensait-elle... Elle était impatiente à l’idée d’entrer dans Stalingrad, et de pouvoir enfin retrouver la cible. Il serait content, et c’était la seule chose qui importait. Cependant, il l’avait prévenu : elle pouvait être là. Celle qui avait tué plusieurs de ses fils, et plusieurs de ses fils potentiels, comme cet idiot de Zimmel. Elle avait beau être froide comme un glaçon, il lui restait encore suffisamment d’humanité en elle pour la haïr, et pour souhaiter sa mort... Et elle serait là, Engel le savait. Elle avait hâte de la trouver, de voir cette maudite salope... Et de la faire payer.

DC d’Alice Korvander.

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Anna Aona Doubinski

Humain(e)

Re : Frostbite [Anna Aona Doubinski]

Réponse 1 mercredi 03 septembre 2014, 18:30:25

Septembre 1942,

Depuis le début de la guerre contre les armées Allemande, Anna, la jeune tankiste de l'armée soviétique a fait de nombreuse bataille... la Crimée, Moscou, Leningrad et d'autre de moindre importance. En tout cas, on peut dire que tout ses conflit n'on pas laissée cette jeune femme dans l'inexpérience de la guerre. Elle est désormais capable de donner des ordres concret a ses camarades et cela dans l'optique de rendre efficace l'utilisation d'un char t34/76.
ça fait maintenant un mois que Anna se trouve sur le front de Stalingrad. Elle est arrivée début Août avec sa compagnie de blindé. Ils ont prit comme première position le coeur de la ville puis dans un champ proche de la zone à défendre. Le choix de se déplacer au abord de la ville est un choix tactique majeur. En effet, il est plus facile de camoufler des chars dans un champs que sur une place. C'est donc dans cette optique que les soldats camouflent leurs véhicule, en espérant que ça rendent aveugle la Lutfwaffe. La belle demoiselle, ouvre alors une grosse caisse qui se trouve fixée sur les bords du char. De cette caisse, elle en sort une énorme bâche de couleur vert-jaune, prend un pan de cette dernière et jette le reste à son collègue de l'autre côté du char. Dans le même échos, ils attachent la bâche de chaque côté.

-" Tu penses que ça va berner les Allemands... du moins les berner suffisament longtemps ?" demande innocemment Anna à son collègue Mikael. Le soldat bougonne quelques seconde et de ce faite ne répond pas sur le coup. Il se remémore son passé dans le sport aéronautique, un sport qu'il a pratiqué durant toute sa jeunesse. Il sait qu'un avion en rase motte va faire la différence entre une motte de paille et un char caché par une toile. Alors qu'un Avion espion... qui vole suffisamment haut pour une vue d'ensemble du terrain pourrait ne pas les voirs... C'est relatif et tout va dépendre des besoins climatique.

-" Ecoute... le mieux serait que tu ailles te reposer. Tu as fais beaucoup aujourd'hui, trop peut-être. On aura besoin de toi en pleine forme pour la bataille. " Répond Mikael en attachant le dernier piquet qui maintient la toile. Anna dit un simple " Da camarade." Avant de rejoindre le campement militaire dans le sous bois voisins. Elle se dirige sous sa tente, tente qu'elle a montée plus tôt dans la matinée. Anna retire ses chaussures et ses chaussettes. Il est vrai qu'il faut aérer un peu ses pieds pour ne pas les perdre. Combien de soldat se plaignent encore de ne plus avoir ses dix orteils. Anna observe ses orteils et les comptes.... -" Un, deux, trois, quatre, cinq.... Un, deux, trois, quatre, cinq.. C'est bon vous êtes tous là." Dit-elle finalement heureuse d'être toujours entière. Anna n'a pas le temps de remettre ses chaussettes que Vladislav entre dans la tente.

-" Bonjour ma belle camarade" Dit-il en venant embrasser Anna d'un baisé tendre. Les deux amoureux sont ensemble depuis plusieurs semaines. C'est dans un entrepôt, une journée et demi après la fin de convalescence de Anna qu'ils ont conclut cette relation. Anna sourit et observe son beau soldat qui reprend la parole. " Toujours entrain de compter tes orteils ? " Dit-il en prenant le pied de la douce en main pour le masser. La soldate s'allonge alors sur le dos et se laisse masser le pied. Bientôt le Russe viendra lécher un à un les orteils de Anna, les suçoter avec amour. La jeune soviétique aime ça, elle enlève sa veste militaire et son soutient gorge. Restant torse nue puis s'écarte de son amant, lui laissant la place de s'allonger. Elle se place entre ses jambes et vient placer la couverture au dessus d'elle. Après quelques secondes elle commence à sucer le membre de Vladislav. La petite gâterie dure plusieurs dizaines de minutes. Au final, Anna, une fois l'affaire bouclée,  sort de dessous la couverture, se r'habit et sort de la tente. Elle devait se présenter dans la tente du général le plus rapidement possible, cependant une fois dehors elle remarque qu'il lui reste un peu de sperme sur le coin des lèvres, sperme qu'elle essuie prestement avant de ce diriger vers son objectif.

Rayne

Créature

Re : Frostbite [Anna Aona Doubinski]

Réponse 2 mercredi 03 septembre 2014, 21:02:48

La bataille de chars faisait rage le long de la Volga, mais n’était pas spécialement à l’avantage des blindés soviétiques, dont les carcasses fumantes jonchaient le paysage. Au début septembre, la stratégie russe consistait en des attaques rapides et meurtrières visant à dégager le nord de la ville, amenant leurs chars à croiser le fer avec les redoutables Sturmgheschütz III, des chasseurs de chars plus familièrement appelés Stug-3. Les Stug pulvérisaient les chars russes. Ces monstres de plus de vingt tonnes disposaient de redoutables canons d’assaut, perçant les blindages ennemis. La bataille se répandait dans la campagne, sur plusieurs dizaines de kilomètres, massacrant des centaines et des centaines d’individus. Il suffisait d’avoir un œil détaché et observateur pour percevoir toute la funeste ironie de ce conflit sanglant. Une ironie perceptible par Rayne, qui ne penchait pour aucun des camps. Rien, pour elle, ne différenciait vraiment les Alliés de l’Axe, que ce soit ceux de l’Ouest que ceux de l’Est. Le fascisme était une notion partagée dans toute l’Europe. Les Allemands avaient juste été plus rapides que les Français et les Anglais, et les Soviétiques... On ne pouvait pas vraiment dire qu’ils étaient vraiment très amicaux. De manière cynique, dans ce monde dévasté, Rayne était probablement l’une des personnes les moins monstrueuses qui soit. Sa cible n’était pas le Reich en lui-même, simplement son père et ses vampires, qui avaient choisi d’aider le parti nazi à prendre le pouvoir, et à envahir l’Europe. Kagan, son père, était un haut-gradé de l’armée, qui avait encouragé le putsch raté de 1923. C’était un très puissant vampire, vieux de plusieurs siècles, au moins. Il avait été un seigneur médiéval, et sa Famille avait toujours été très implantée en Europe centrale, que ce soit à l’époque du Saint-Empire romain germanique, de la Prusse... Ou du Troisième Reich. Il avait violé sa mère, et, quand il avait appris qu’elle était tombée enceinte de lui, il était venu récupérer sa progéniture. Il avait ravagé tout le village natal de Rayne, et, si elle n’avait pas spécialement pleuré pour des individus qui l’avaient toujours méprisé en voyant en elle un monstre, elle avait pleuré en voyant sa mère mourir. Kagan l’avait torturé sous ses yeux, la violant à nouveau, avant de la tuer, et de détruire le village. Pendant des années, Rayne avait cru que Kagan l’avait simplement oublié, mais, avec le temps, avec le développement de ses pouvoirs vampiriques, elle pensait qu’il l’avait plutôt volontairement épargné, espérant sans doute qu’elle le rejoindrait par la suite. Une arrogance qu’elle comptait bien lui faire payer.

Rejoindre Stalingrad avait été des plus difficiles, car il lui avait fallu remonter toute l’Europe de l’Est, et, surtout, une partie de la Russie complètement ravagée. Les Russes, face à toute invasion extérieure, appliquaient toujours la bonne vieille tactique du général Hiver : tout détruire derrière soi en se repliant le plus loin possible, jusqu’à ce que les envahisseurs finissent par succomber au froid. Cette logique avait brisé Napoléon dans son élan, et elle minait la volonté des Allemands, refroidissant une tactique militaire qui reposait avant tout sur l’effet de surprise et la rapidité. Rayne avait remonté des campagnes ravagées. Les Soviétiques avaient tout saboté et tout détruit en se repliant vers les grandes villes : gares, fermes, entrepôts, dépôts de nourriture, ponts, etc... Elle avait du se nourrir sur les quelques soldats nazis isolés qui passaient par là.

Sa cible était double à Stalingrad. Grâce à Werner Van Zimmer, qui avait fini par se montrer très prolixe après un petit peu de persuasion (et quelques hurlements un peu inutiles), il lui avait dit que son amante, Frau Engel, se rendait à Stalingrad pour y retrouver une cible, un membre de la Famille de Kagan qui avait trahi ce dernier, et disposait d’informations sur le plan de Kagan. Rayne n’avait pas eu besoin de Zimmer pour savoir que son père prévoyait de renverser le pouvoir en place, et de se poser comme chef de l’Europe. Il ne supporterait jamais d’être sempiternellement sous les ordres d’un humain, encore plus quand ce dernier était aussi fou qu’Hitler. Engel, elle, était le dernier nom de l’une des amantes récurrentes de son père. C’était une vampire vieille de plusieurs siècles, l’une des cibles prioritaires de la Brimstone. Elle s’était fait connaître lors de l’époque de la chasse aux sorcières, aidant à torturer et à brûler des milliers de femmes, et avait déjà massacré des couvents entiers, en incarnant le rôle de la mère supérieure des couvents, pour ensuite en massacrer les habitants. C’était une perverse nymphomane, complètement cinglée, mais totalement dévouée à Kagan. Elle avait vu en Zimmer un jeune homme influençable, et lui avait promis de devenir un vampire s’il les aidait. Quel était le rôle de Zimmer dans ce plan, Rayne l’ignorait, et elle était justement venue à Stalingrad pour, non seulement tuer Engel, mais aussi pour trouver cet informateur.

Elle débarquait en pleine guerre. Les Soviétiques attaquaient à nouveau les Allemands, en visant leur camp principal. La Stavka avait envoyé de multiples renforts à Stalingrad au début de mois pour repousser les Allemands, après leurs offensives réussies de fin Août. En s’approchant de la ville, Rayne avait entendu des soldats nazis espérer que les Soviétiques seraient annihilées d’ici Noël, afin de pouvoir rentrer célébrer Noël à Berlin. Les nazis croyaient dur comme fer qu’ils triompheraient rapidement de l’Empire soviétique, qui était pauvre, exsangue, et avec un équipement désuet et inadapté. N’avaient-ils pas terrassé ces maudits Français en quelques jours ? Une victoire foudroyante, au-delà de toutes leurs espérances, et la preuve que le Führer était bien l’ultime guide de l’Allemagne, le seul capable de rendre à l’Allemagne son ancienne puissance, et de lui restaurer son hégémonie mondiale.

*Difficile de passer... Je suppose que je vais encore devoir attendre la nuit...*

Rayne se tenait dans les débris d’une ferme. Il y avait plusieurs cadavres à l’intérieur, en morceaux. Des Allemands qui avaient été fauchés par un obus qui avait pulvérisé le toit de la ferme. Devant elle, les chars se battaient entre eux, rejoints par l’infanterie, les tirs des chars se mélangeant aux rafales des mitraillettes. Les Soviétiques contrôlaient solidement l’accès à la ville, et, pour y rentrer, Rayne allait avoir besoin de se rapprocher d’un Rouge.

Restait juste à trouver lequel pourrait l’aider.

DC d’Alice Korvander.

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Anna Aona Doubinski

Humain(e)

Re : Frostbite [Anna Aona Doubinski]

Réponse 3 mercredi 03 septembre 2014, 23:32:48

Une fois dans la tente du général, Anna s'assoie sur une chaise en bois et écoute avec ses autres camarades officier le plan de l'offensive futur. Un plan relativement simple puisque calqué sur les autres attaques qu'effectue l'armée soviétique. Pour faire cours, l'infanterie va charger tendis que les blindés vont contourner pour prendre l'armée Allemande à revers. Lors de cette offensive les blindés vont certainement rencontrer des Stug 3 c'est pour ça qu'un renfort d'artillerie anti-char et prévue. Une fois le briefing terminé, Anna se dirige vers son équipage et plus tard vers son t34. La jeune femme ouvre l'écoutille et pénètre dans le blindé. Elle prend le siège qui permet le contrôle de la tourelle et observe Yuri a ses côté et contrôlant la mitrailleuse latéral.

-" Salut Camarade Yuri, prêt à tuer du Chleuhs ? " Demande Anna en vérifiant si sa tourelle pivote bien comme il faut. Yuri rigole et tiens fermement sa mitrailleuse.

-" Oui Camarade Officier ! On va faire couler le sang des envahisseurs. " Répond l'homme avec une joie presque enfantine. Anna sourit et reprend un air sérieux. Ce n'est pas un jeu mais la guerre... La jeune femme place la munition dans le silo du canon et s'assoie sur son siège.

-" Camarade Radio envoie un message à unité de blindé dit leurs que Bak-Kras et prêt a partir en opération" Dit Anna à son opérateur radio qui transmet aux autres chars.

" Pfffffrrrr, ici Telets départ imminent suivez moi camarde. " Répond la radio, l'émetteur n'est autre que le char t34 nommé Telets, le char du commandant de blindé qui participe à l'assaut. Le char de Anna suit donc Telets, ils emprunte un petit sentier afin d'arriver sur le lieue de l'attaque. Dès l'arrivé des blindés sur le champ de bataille ils reçoivent un tir nourrie de l'artillerie Allemande. Heureusement elle n'est pas assez efficace pour empêcher les blindés d'avancer. L'armée soviétique rencontre enfin les Stug 3, les horreurs de l'armée Boche.

Le char de Anna se positionne sur le flanc droit, passant très prêt d'une ferme en ruine et avance vers le lieu de la bataille. Elle a déjà commencée à tirer en direction des blindés adverse. La contre-attaque ne tarde pas et un premier tir endommage les chenilles du char. A l'intérieur les ordres fusent.

-" Pilote faite demi tour en utilisant la chenille qui nous reste... Faite vite on va se faire descendre. "

-" Bien camarade Officier ! "

*BLAM * Un bruit de métal se fait entendre, Anna fait tourner la tourelle de droite à gauche pour savoir d'où sa vient. En faite, c'est un t70 qui vient de s'affaler contre le flanc droit du t34 le bloquant.

-" Putain de merde ! Qu'es qui fou se con ! dite lui de se déplacer on est immobile et.. " Gueule Anna qui n'a pas le temps de terminée, un tir transperce le blindage du char et explose a l'intérieur du poste de pilotage tuant le pilote et l'opérateur radio.

"* Toux * Yuri ! Yuri putain sort ! * toux * Le char est mort." Gueule Anna qui manque de s'étouffer avec le début d'incendie en bas du véhicule. Yuri donne  alors un bon coup d'épaule pour sortir du char, Anna le suit tout en prenant soin de prendre un fusil Mosin Nagant  pour elle et un pistolet mitrailleur PPSH pour Yuri.

Une fois dehors, Les deux Russes court en direction de la ferme abandonnée. Anna mets un coup de pied dans la porte et Yuri entre en premier tenant prêt son doigt pour délivrer une salve de sa PPSH.

-" Rien en bas camarade " "Eto yest' odna v gostinoy "  Dit Yuri avant que Anna n'entre et se mettent sous couvert d'une fenêtre.

-" J'ai pas assez de munition pour retenir l'armée Allemande. "U menya yest' dostatochno boyepripasov , chtoby uderzhivat' germanskuyu armiyu ." Répond la belle en tenant en joules quelques Allemand tenant une FG 42 a l'horizon.

Rayne

Créature

Re : Frostbite [Anna Aona Doubinski]

Réponse 4 vendredi 05 septembre 2014, 02:11:13

Hans Lindeberg était, de son état, un panzergrenadier, et avait sous son autorité une petite escouade comprenant, comme lui, d’autres Panzergrenadier. Sa mission, très simple, était d’envoyer en Enfer les blindés soviétiques, et c’était une tâche à laquelle Hans s’appliquait plutôt bien. Ses hommes portaient soit des Panzerfaust, soit des MP40. En théorie, ils auraient du être assistés par des escouades de soldats portant exclusivement des MP40, mais Hans avait pris l’habitude de protéger son escouade contre les Soviétiques, sans avoir à se reposer sur les autres. Ils étaient près de Stalingrad, et, après avoir traversé l’URSS comme du gruyère, Hans rencontrait une résistance farouche ici. Il n’y avait qu’un tyran mégalomane comme Staline pour appeler une ville par son propre nom ! Il était évident que les communistes se battraient jusqu’à la fin pour repousser les Allemands, et les plans de bataille avaient tendance à se disloquer. Hans avait perdu deux hommes il y a quelques jours, précisément parce que l’escouade censée les couvrir n’avait pas fait son boulot. Il avait donc récupéré à l’armurerie des Mp40, les donnant à Karl et à Rudi, deux bons tireurs.

Ils se tenaient à la lisière de la forêt, et venaient de détruire un T34 en tirant une grenade qui avait percé son blindage. Une autre équipe avait déployé sur une colline un canon antichar PaK 40, qui avait dégommé les chenilles d’un T70. Ce dernier s’é »tait encastré contre le T34, paralysant ce dernier, et Hans avait profité de sa position pour détruire le blindage. Le char s’était enflammé comme une belle torchère, mais il avait vu deux communistes s’en aller en courant, se réfugiant dans la carcasse d’une vieille ferme qu’un obus avait pulvérisé il y a quelques jours. Hans réfléchit silencieusement à ce qu’il convenait de faire. Dans cette forêt, ils étaient à l’abri, protégés parles arbres, leur permettant de balancer leurs grenades sur les chars d’assaut ennemis... Mais capturer des communistes était toujours une bonne chose, d’autant plus qu’il y avait une femme parmi eux. Une salope rouge.

Hans venait d’un milieu très populaire : son père était un ouvrier berlinois, et, quand la crise avait éclaté, il avait été durement touché. Hans avait grandi avec le ressentiment de son père contre la France, contre les puissances occidentales qui avaient dépouillé l’Allemagne, leur volant une partie de leur territoire, les découpant en deux, les faisant vivre dans une humiliation perpétuelle en imposant à un pays exsangue des réparations astronomiques. Son père avait été un homme aigri, qui battait volontiers sa femme quand il avait trop bu, et qu’elle lui reprochait de distiller leurs maigres deniers dans la boisson. Les deux venaient de la campagne, et sa mère avait regretté d’avoir quitté la ferme de ses parents pour suivre son mari, persuadé qu’il toucherait des fortunes en travaillant dans les usines de Benz, à confectionner des voitures. Hans avait rejoint les Jeunesses Hitlériennes, et avait adhéré dès le collège aux vertus du nazisme, et à l’essor du parti national-socialiste. Comme tous les enfants, il dénonçait les ennemis de l’Empire, voyant en eux des traîtres, avec cette mentalité manichéenne si propre aux enfants. Impossible pour eux d’avoir du recul.  Si on voulait contrôler un pays en instaurant une dictature, il fallait contrôler sa jeunesse. Grâce au Führer, l’Allemagne avait refleuri, ne devenant plus la pute des envahisseurs. Ils avaient humilié la France, l’avaient dominé. Le grand-frère de Hans, Claus, avait été affecté en France, où il violait des Françaises sous les yeux de leurs maris gras et impuissants. Et voilà qu’une salope le narguait... Une pilote de char, qui avait probablement tué d’autres Allemands. De quel droit cette femelle osait-elle les tuer ? Hans trouvait cela inacceptable !

« On va dans la ferme s’occuper de ces deux couards. »

Ils étaient supérieurs en nombre, et s’avancèrent rapidement, sortant de la forêt. La bataille était à quelques centaines de mètres, et Hans leva son arme, puis visa prudemment, et tira en se rapprochant de la fenêtre. La grenade fila, et passa à travers une fenêtre, provoquant une belle explosion qui fit s’effondrer l’un des murs externes de la ferme. De la main, il fit signe à Rudi et à Karl de s’avancer. Rudi leva son arme, contournant la ferme. L’explosion de Hans avait touché l’un de ces deux rats, qui hurlaient à la mort. C’était l’homme. La salope n’avait plus personne pour se couvrir. Rudi s’avançait en premier, et pénétra dans l’ancien salon de la ferme. La grenade de Hans avait fait exploser une partie du toit, et des éboulis avaient coincé la jambe du Soviétique. Un sourire sur le coin des lèvres, Rudi visa soigneusement la tête du soldat ennemi, prêt à lui enlever de ses épaules cette tête de sale Rouge.

La déflagration jaillit du MP40, mais passa au-dessus de la tête de Yuri, heurtant les cailloux, tandis que le Mp40 tombait sur le sol, recouvert du sang de l’homme. Il lui manquait la moitié de la tête, la partie supérieure de son crâne reposant à un ou deux mètres du reste du corps. Il avait été tranché à hauteur du nez, ne laissant plus que les narines. Rudi s’affala sur le sol, la tête en avant, son cerveau rougeâtre pulsant lentement, en libérant des chapelets de sang. Une femme noire avecdes cheveux rouges se tenait debout, portant deux lames le long de ses poignets, recouvertes du sang du Boche.

« Rudi ! »

Karl visa la femme, qui tendit sa main, et envoya un filin argenté. Rayne transperça la main du nazi, et rétracta son grappin, renversant l’homme sur le sol. Un autre nazi leva son Panzerfaust vers elle, mais Rayne avait déjà récupéré leMP40 du nazi qu’elle avait partiellement décapité, et vida son chargeur, fauchant l’Allemand, faisant rougir le sol. Leur capitaine récupéra son pistolet, tira à plusieurs reprises, atteignant Rayne à l’estomac et à la jambe. Cette dernière grinça, et courut vers eux.

« Que... Un démon !! » hurla le nazi, épouvanté de voir que, malgré les deux tirs reçus, cette femme n’avait rien.

Elle s’empara d’un Panzerfaust, et fit feu sur les Allemands, les hurlements se mélangeant à des explosions de sang et de corps réduits en bouillie. Hans se retrouva avec une jambe en charpie, rampant lentement sur le sol, incrédule. Rayne s’avança lentement vers lui, et enfonça sa lame droite dans sa tête, puis usa la gauche pour le décapiter. Elle attrapa cette tête dans sa main, souriant légèrement.

« Des surhommes... Nazis ou clodos de service, ça crève de la même manière. »

Elle qui cherchait à rejoindre l’Armée Rouge, c’était dorénavant chose faite. Elle retourna vers la ferme. Elle avait vu ces deux soldats rouges entrer, et avait prudemment choisi de rester à l’ombre, recherchant un moyen de les rejoindre. Ces Allemands imbéciles lui avaient offert une manière tout à fait cohérente d’y arriver. Retournant dans la ferme, elle s’approcha de l’homme blessé, parlant sans problème en russe :

« Je vais vous libérer. Je ne suis pas contre vous. »

Elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle était leur alliée... Mais elle était l’ennemi de leur ennemi, ce qui, en situation de guerre, était généralement une définition parfaite du terme « allié ».
« Modifié: samedi 06 septembre 2014, 13:50:28 par Rayne »

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Anna Aona Doubinski

Humain(e)

Re : Frostbite [Anna Aona Doubinski]

Réponse 5 vendredi 05 septembre 2014, 19:10:12

Une fois dans la ferme en ruine, Yuri se mets à une fenêtre menant sur le lieu de la bataille. Jadis, on pouvait dire qu'il se trouvait dans une cuisine... Mais maintenant ce n'est plus qu'une pièce abandonné. La cuisine devait faire du cinq mètres par sept avec une hauteur de plafond de trois mètres. Un vaisselier en bois de chêne couvrait le premier mur, une table en osier de deux mètres par deux trônait au centre de cette pièce. Autour de cette table quatre chaises, elles même en osier maintenait le cul des habitants en place pendant le repas. Sur l'autre pan de mur se trouvait l'évier, le plan de travail et la gazinière.

Maintenant, la cuisine est différente. Le vaisselier gît sur le sol au milieu de débris de verre et de porcelaine. La table en osier tient toujours et supporte des morceaux du plafond. Les chaises ne sont plus que des morceaux de bois bon a faire du feu. L'évier est en ruine, le plan de travail est traversé par une poutre porteuse du plafond et la gazinière se perd parmi d'autre débris du mur et du plafond. L'intérêt de cette ouvrage c'est que maintenant, on a une vue intéressante sur a chambre des propriétaires et sur un lit en fer forgé qui manque de s'affaler a tout moment dans la cuisine.

Yuri, se positionne à une des fenêtres et commence à tirer sur les deux têtes blondes qui sortent du  talus en bordure de forêt. Il n'arrive cependant pas a les touchers, il faut dire que la précision du PPSH n'est pas celle d'un Mosin Nagant. Une explosion retentit dans le couloir attenant à la fameuse cuisine. Le souffle de l'explosion avait tout fait de dégager les débris sur la gazinière tombant sur le malheureux Russe. La jambe bloquée et broyée par le poids commence à hurler à la mort.

Anna quant a elle se tenait à l'étage, dans une salle de bain qui avait par chance échappé au tir de l'obus. Elle se tient donc debout sur le Wc avec une vue imprenable sur la petite cours devant la ferme. De cette endroit elle arrive a décocher des balles... et mettre du plomb dans la tête des Allemands. Elle abat au moins cinq Allemand avant d'entre ce qui se passe plus bas. On entend clairement "Tchak Aaaarrch Tchak Ah putain ! Tatatatatatatatatata Tchak Aaaar" La jeune femme n'a par ailleurs par le temps d'éviter les balles perdu de l'Allemand... Du moins elle s'en reçois une dans le bras ce qui l'empêche d'utiliser convenablement son arme. Une fois le calme reprit elle commence à descendre par l’escalier et rejoindre Yuri. Une femme se trouve devant lui en lui disant : « Je vais vous libérer. Je ne suis pas contre vous. »

Anna s'avance vers la femme tenant son couteau dans les mains. On sait jamais il faut se méfier de tout... surtout en tant de conflit... Surtout avec une femme manœuvrant des lames aussi bien. De plus, en l'observant de plus prêt et surtout en l'écoutant on remarque qu'elle n'est pas Russe. Son accoutrement et pour le moins original certes mais laisse de marbre l'officier Soviétique.

-" Votre accent n'est pas courant... Qui êtes vous ? D'où venez vous ? " Demande Anna en s'approchant de Yuri et surtout en contournant bien la femme avec une distance de sécurité d'au moins deux mètres. Anna commence a déblayer les débris de la jambe de Yuri, ce dernier sert les dents pour ne pas hurler. La confiance n'est pas établis pour les Russes... Tant d'espion tente d'entrer dans les rangs Russe pour soit prendre des informations soit semer la discordance dans les rangs.

Alors que Anna libère enfin Yuri et entend les paroles de la femme. Un tir de Katioucha se fait entendre, les orgues de Staline en plein action. La soviétique n'a juste le temps que d'aller voir a la fenêtre pour voir les roquettes passer dans le ciel et frapper le champ plus loin exterminant sans aucun doute la vermine nazi.

-" Quoi qu''il en soit nous ne pouvons rester ici... Nous somme en première ligne du front et il est possible que d'ici quelques heures cette endroit soit en zone Allemande. " Clame Anna en se tenant le bras blessée par les tirs des Allemands. Certes la blessure n'était pas mortel ou dangereuse... Mais elle empêche clairement Anna de ce servir du bras.

Rayne

Créature

Re : Frostbite [Anna Aona Doubinski]

Réponse 6 dimanche 07 septembre 2014, 16:13:28

Le Russe avait la jambe en pièces, et était incapable de marcher. Les gravats avaient brisé plusieurs os, perforant ses muscles, brisant ses tendons et ses ligaments. Et l’autre Russe était blessée au bras, une balle perdue l’ayant atteinte. Les dégâts ne semblaient pas trop importants, mais l’empêchaient de pouvoir se servir d’autre chose que son couteau de combat, une arme totalement inutile contre Rayne. La Soviétique était méfiante, ce que la Dhampir comprenait sans trop de problèmes. Elle n’avait pas vraiment une tête d’ange qui incitait les autres à lui faire instinctivement confiance. Cependant, elle devait bien reconnaître que cette petite soldate était assez mignonne, mais qu’elle ne semblait pas particulièrement concernée par le sort de cet homme. Rayne, elle, avait rapidement fait son choix. Elle ne pouvait pas protéger les deux à la fois. Dehors, la bataille s’intensifiait. Les Soviétiques avaient rapidement leurs redoutables orgues de Staline. C’est ainsi que les Allemands appelaient ces espèces de camions verdâtres sur lesquels on avait monté des batteries de lance-roquettes à longue portée. Des armes mortelles et dévastatrices, mais qui ne faisaient pas vraiment de différences entre les camps, se contentant de tout pulvériser sur son passage en faisant pleuvoir les flammes de l’Enfer sur les malheureuses cibles piégées dessous. La preuve, s’il en fallait encore une, que l’Armée Rouge ne se souciait guère de sacrifier ses propres troupes, si cela permettait de tuer des Boches.

Rayne n’avait pas encore parlé. Elle ne pouvait pas dire qu’elle était une vampire, mais elle savait que sa tenue n’était pas vraiment classique. Elle aurait pu s’équiper d’un uniforme de soldat, mais elle s’était dit que le risque était encore plus grand qu’on découvre qu’elle avait usurpé l’uniforme. Dans l’absolu, mieux valait conserver sa tenue érotique et moulante, afin d’avoir son propre style, et qu’on comprenne bien qu’elle n’était pour aucun des camps. Elle n’affrontait les forces de l’Axe que parce que Kagan était à l’intérieur. Aurait-il rejoint les communistes que Rayne aurait sucer le sang de cette petite perle sous ses yeux.

« Ton camarade va devoir rester ici... Je ne peux pas vous protéger tous les deux, et ton couteau ne te servira à rien contre les Allemands. Il faut rejoindre ton camp. »

La Dhampir disposait d’une entrée à Stalingrad. Yuri, le soldat soviétique blessé, s’était appuyé contre le mur, soupirant lentement. Il perdait beaucoup de sang, mais était d’accord avec la femme.

« Do... Donnez-moi juste une arme pour que je puisse me défendre jusqu’à ce que des camarades arrivent. »

Rayne hocha lentement la tête, et récupéra le MP40 d’un nazi, et le lui tendit. Se servir d’une arme allemande pouvait peut-être être mal vue par ces fanatiques idéologiques, mais le soldat s’en empara. Il tremblait légèrement, en sueur, et Rayne doutait qu’il survive. Sa jambe était broyée, et il était un poids mort. Les autres camarades, s’ils étaient fidèles à ce qu’on disait sur eux, l’abattraient rapidement, pour éviter de s’encombrer d’un boulet qui les retarderait... Ou alors, ils le soigneraient. Rayne n’en savait rien, et, pour être honnête, elle s’en moquait un peu.

Elle s’adressa ensuite à la femme, et entreprit de faire ce qu’elle n’avait pas encore fait : se présenter.

« Je m’appelle Rayne. Je ne travaille pour aucune des puissances engagées dans ce conflit, mais j’ai besoin de rentrer dans Stalingrad pour retrouver une personne susceptible de m’aider à affaiblir les nazis... Et sachez bien que, si je voulais vous tuer, ce serait déjà fait. »

Rayne espérait que cet ultime argument, consistant à faire appel à la logique, ferait mouche. Dans un monde qui n’avait plus grand-chose de logique, elle pouvait en douter. La bataille continuait à faire rage. Les Allemands avaient l’avantage d’avoir un meilleur équipement, massacrant les Soviétiques comme du blé, mais ces derniers étaient plus nombreux, et plus motivés que les envahisseurs. Le front se rétrécissait de plus en plus autour de Stalingrad, permettant aux Soviétiques de pouvoir mieux défendre l’entrée de la ville. Ce n’était maintenant plus qu’une question de jours avant que l’acharnement des nazis ne finisse par percer la muraille communiste. Le conflit se rapprochait de l’enlisement, pendant lequel on enverrait des divisions entières se charcuter pour prendre une rue, si ce n’est juste une maison avancée. La guerre d’usure s’approchait, et Rayne serait aux premières loges pour y assister, pour voir toute la futilité de tous les concepts qu’on lui avait opposé sur les vertus de l’humanité ces dernières années.

Elle sortit de la maison, et vit plusieurs rangées de missiles s’abattre dans la forêt d’où l’escouade allemande qu’elle avait accueillie était sortie, soufflant les arbres, faisant trembler le sol. Les détonations et les explosions étaient devenues un fond sonore monotone et habituel. Rayne se retourna vers la femme soldate.

« Par où se trouve votre camp ? Il faut y aller le plus vite possible ! »

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Anna Aona Doubinski

Humain(e)

Re : Frostbite [Anna Aona Doubinski]

Réponse 7 lundi 08 septembre 2014, 21:42:45

Anna observe Yuri, malheureusement ils ont raison l'emmener serait un désavantage certain. La jeune soviétique fouille dans sa sacoche et offre au Russe une fiole de Vodka. Il y'a pas besoin de plus de parole pour comprendre la tristesse de la situation. La jeune femme ferme la lanière de son casque afin de ne pas le perdre si elle doit courir, puis, elle se dirige vers la sortie tenant son couteau de sa main gauche. Anna se courbe légèrement pour être le plus discrète possible. Elle frôle le bord de la maison pour arriver dans la cours arrière de la ferme. Elle s'abrite contre un ancien véhicule et observe la femme qui a fait le massacre plus tôt.

-" Yuri va descendre le plus d'Allemand et il va garder la dernière balle pour se sortir la cervelle du crâne. C'est un brave homme et c'est un de mes coéquipier qui a survécu le plus longtemps. Mais avant de continuer j'aurais besoin de savoir plus sur toi, ton nom, d'où tu viens... N'essaie pas de me mentir je serais détecter ça. " Clame Anna en observant la cours cerclée par l'étable et l'écurie. Elle espère au fond d'elle qu'aucun sniper Allemand n' a prit position pour couvrir les yeux. En vérité c'est fort improbable, la ferme n'est pas un point stratégique important, les plus gros char peuvent passer au travers des murs de la bâtisse comme un couteau chaud dans du beurre. La jeune russe profite du calme pour attendre la réponse de l'autre femme et surtout pour se soigner l'avant bras. Elle remonte donc sa manche de sa veste militaire et déchire un morceau de son T-shirt, applique un reste de vodka dessus et se l'attache autour de la blessure. La militaire sert les dents car la douleur est intense. Auparavant, avant la guerre elle aurait sans doute criée et pleurer avec une blessure comme ça. Mais bon en tant que conflit crier en étant une femme c'est indiquer sa position a des violeurs potentiel. De plus, pleurer c'est être faible surtout devant une femme armée et inconnue.

-" Arg... En faite, je m'appelle Anna. Je comprend pas pourquoi mais je pense que le retour vers Stalingrad va être compliqué. Il faut faire attention a l'armée Allemande, au tir aveugle des Katioucha et peut-être que l'armée Russe va nous prendre pour des Allemands de loin. Surtout avec ton costume de pute... " Conclut Anna en observant son interlocutrice de haut en bas. Certes ce n'étais pas le grand amour entre eux mais ils allaient devoir se supporter pour survivre. L'une comme l'autre doivent collaborer pour arriver a leurs but respectif.

Rayne

Créature

Re : Frostbite [Anna Aona Doubinski]

Réponse 8 mardi 09 septembre 2014, 01:46:34

La femme lui annonça que Yuri allait retenir les Boches dans la mesure du possible, puis se suiciderait. Rayne ne trouva rien à y redire. S’il ne se suicidait pas, les nazis le tuerait, de toute manière. La femme était cependant curieuse, voulant en savoir plus sur elle. Or, Rayne ne se sentait guère motivée à l’idée de lui raconter son curriculum vitae. Elle ne dit donc rien, préférant observer la région, dos face à la femme, et se retourna en la voyant arracher un morceau de ses vêtements, s’en servant comme bandage pour sa plaie. Les humains étaient tellement fragiles... Ils étaient si faibles qu’elle peinait à comprendre comment ils avaient fait pour dominer ainsi le monde, surtout quand on voyait leurs propensions à se massacrer entre eux pour des raisons stupides et idéologiques... Mais, d’un autre côté, les vampires n’étaient pas spécialement différents, les clans vampiriques adorant se faire la guerre entre eux pour une raison ou pour une autre. La Soviétique lui expliqua que leur chemin de retour vers Stalingrad allait être compliquée, entre les missiles des Katioucha risquant de les atomiser sur place, et les multiples Allemands dispersés ici et là.

Rayne tiqua ensuite quand la femme la qualifia de « pute », et se retourna vers elle. La Soviétique la toisa, et Rayne sourit légèrement.

« Une pute ? répéta-elle lentement, tout en se rappelant qu’elle avait besoin de cette nana pour atteindre Stalingrad. Je suppose que c’est un compliment. Tu as le droit de saliver sur mon cuir, mais tâche de regarder autre chose que mon cul si tu veux espérer survivre. Quant à qui je suis... On discutera quand on sera à l’abri, trésor, pas au milieu d’un champ de tir. »

La Dhampir n’était pas dupe, et elle connaissait suffisamment les humains pour connaître leur mentalité. Quand ils disaient du mal de vous sans aucune raison objective, c’était très souvent parce qu’ils pensaient le contraire, mais qu’ils n’osaient pas le dire. Qui sait, cette femme était une soldate... Les attirances homosexuelles devaient être sévèrement sanctionnées par son Code militaire, et elle dissimula ça en cherchant à provoquer Rayne, en cherchant à l’énerver, pour enterrer toute chance de relation entre elles. Encore une fois, Rayne se félicitait de la stupidité des humains, si prompts à se disputer entre eux, au lieu de survivre. Elle s’avança vers la forêt, estimant que les deux femmes y seraient plus à l’abri, et marcha vers la zone industrielle de Stalingrad.

Rayne avait un sérieux avantage : son sixième sens vampirique, qui l’avertissait quand des ennemis étaient proches. La forêt était remplie de cadavres partiellement recouverts par la neige, et une bonne partie de cette dernière avait brûlé. Elle s’avançait en tête, et s’arrêta brusquement. Une patrouille allemande s’approchait, des hommes en blanc.

« Pas un bruit... »

Il y avait un Panzer IV qui s’avançait avec eux. Les Allemands se dirigeaient vers la bataille, quand des missiles de Katioucha s’approchèrent. Les Allemands poussèrent des hurlements paniqués, et un feu venant du ciel s’abattit sur le groupe et sur la région. Les arbres s’enflammèrent, soufflés par les missiles qui balancèrent des tonnes de neige dans tous les sens. Un missile explosa à côté des deux femmes, et renversa Rayne, la soufflant, la recouvrant de neige. Elle se redressa quelques secondes après, les oreilles sifflantes. Les Allemands avaient été massacrés, et le Panzer IV n’était plus qu’une carcasse fumante... Malheureusement, d’autres Allemands se rapprochaient, et avaient vu les deux femmes.

« Merde ! Planque-toi derrière un arbre, vite !! »

Contrairement à Rayne, Anna n’avait pas la peau solide. Mieux valait donc qu’elle la soutienne depuis un arbre, tandis que Rayne concentrerait l’attention des Allemands. Cette explosion l’avait légèrement sonné, mais elle avait surtout eu pour conséquence principale de l’irriter, de l’énerver au plus haut point.

Elle allait pouvoir se défouler sur eux.

DC d’Alice Korvander.

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Anna Aona Doubinski

Humain(e)

Re : Frostbite [Anna Aona Doubinski]

Réponse 9 mardi 09 septembre 2014, 20:24:00

Anna se retrouve cachée derrière le fameux véhicule quand elle entend la réponse de la femme. « Une pute ? Je suppose que c’est un compliment. Tu as le droit de saliver sur mon cuir, mais tâche de regarder autre chose que mon cul si tu veux espérer survivre. Quant à qui je suis... On discutera quand on sera à l’abri, trésor, pas au milieu d’un champ de tir. » Conclut t-elle. Cette phrase n'avait pas forcément de fausse note. Anna venait justement de jeter un regard furtif vers le popotin de la demoiselle. Uniquement dans le but d'étancher sa curiosité. Elle en avait pas un si moche que ça... du moins la belle espérait en avoir un mieux. La soviétique n'a pas le temps de répondre que déjà la femme emprunte un petit passage longeant l'écurie pour se diriger vers la forêt un endroit qui d'après elle est plus sûr.

Une fois dans le bois, Anna entame une conversation. " Ecoute, j'en ai rien a faire de ton cul..." Elle ne peut cependant terminer, des Allemands sont dans la zone et l'autre femme a clairement demandée de faire silence. Anna se tait donc et sort son couteau, couteau qu'elle tient fermement de sa main gauche. Elle se cache a demi contre un buisson espérant quand même en avoir un ou deux qui s'aventurerais trop prêt.

La patrouille Allemande avait un char de type Panzer qui se frayait un chemin au travers des arbres... Par chance un tir de Katioucha les extermine sans problème. Cependant une seconde patrouille arrive et l'autre femme n'a le temps que de dire « Merde ! Planque-toi derrière un arbre, vite !! ». Ce planquer ? Ce n'était pas tellement son genre. Elle n'allait pas foncer dans le tas juste essayer d'attraper les cibles isoler. Un bon couteau ça permet tellement de chose. Sans savoir ce que fait l'autre femme, Anna contourne le combat, elle entend clairement les tirs fuser mais qu'importe elle n'a rien a perdre. Elle choppe une première cible isolée, l'opérateur radio. Elle lui enfonce le couteau dans la gorge et le laisse tomber inerte au sol. Un de fait, elle tente de voir si elle ne pourrait pas en avoir un autre malheureusement l'héroïsme n'a que trop duré elle se fait stopper par un grand Allemand qui la maintient contre lui. La pauvre femme a beau se débattre elle ne fait pas le poids face a une masse de muscle aussi imposante.

-" arrhh Lâche moi espèce de salle boche ! " Hurle t'elle espérant ne pas mourir comme ça.

Rayne

Créature

Re : Frostbite [Anna Aona Doubinski]

Réponse 10 jeudi 11 septembre 2014, 01:28:52

Maudits Rouges... Croyaient-ils donc que leur fanatisme les protègerait des balles ? Rayne s’avança rapidement vers ses proies, tentant de bénéficier de l’effet de surprise. Son grappin fila comme un serpent, et la tankiste, plutôt que de se protéger et de la couvrir, choisit de les attaquer avec son couteau... Sauf qu’elle n’avait pas la résistance naturelle de Rayne. Son grappin transperça la bouche d’un soldat qui s’apprêtait à hurler, et, quand elle tira en arrière, elle en retira la langue de l’homme, partiellement arrachée, ce dernier se mettant à vomir du sang. Rayne roula sur le sol, atterrissant près d’un cadavre de la première patrouille nazie, et attrapa un MP40, puis fit feu, mettant fin aux gémissements du nazi blanc à la langue arrachée, une rafale l’envoyant rejoindre ses ancêtres teutons. Les balles plurent autour d’elle, et elle s’en reçut une à l’épaule, faisant perler son sang. Certes, elle était à l’épreuve des balles... Mais elle n’était pas un char d’assaut non plus. Rayne se mit à courir sur le côté, continuant à ouvrir le feu, et s’abrita derrière la carcasse d’un char. Les soldats ennemis se concentraient sur elle, négligeant ainsi Anna, qui put donc contourner la patrouille... Pour tomber sur un autre soldat.

C’était un homme costaud, un ancien bûcheron qui avait travaillé dans une scierie, avant de devenir mineur dans une usine. Il avait retrouvé un boulot quand Hitler avait décidé de rompre les conditions exorbitantes du diktat de Versailles pour réarmer l’Allemagne. Il vouait une haine sans bornes aux communistes, et ses deux mains s’abattirent sur la nuque de cette salope rouge, la plaquant au sol, l’étouffant, ses mains formant un étau d’acier, ses yeux fulminants de rage et de haine. Il ne comprenait pas pourquoi de telles vermines communistes leur tenaient tête. Ils adulaient un tyran qui avait ruiné leur pays, ils se battaient sans armes à feu, comptant simplement sur leur nombre pour concurrencer la Werhmacht, comme des rats se multipliant pour mordre leurs prédateurs naturels jusqu’à les vaincre.

« Meurs, meurs, salope », s’exclamait l’homme, parlant en allemand.

Une lueur démente éclairait son visage. Il aimait bien combattre au corps-à-corps, car il trouvait que la mort était encore plus gratifiant... Surtout quand il s’agissait de tuer une femme. Sa queue était en train de le démanger à cette idée. Une chatte communiste ne méritait pas la virilité teutonne, mais il plaignait cette femme... Elle avait goûté aux queues rabougries et sclérosées des cocos. Il n’aurait jamais fourré sa queue dans sa chatte, même si baiser lui manquait ; il aurait pu attraper des maladies. C’est ce que les médecins disaient pour décourager les nazis de baiser avec les captives. Elles étaient sales, et ils risquaient d’attraper des maladies. Il la souleva à bout de bras, la plaquant contre un arbre, continuant à serrer, à broyer son petit cou entre ses grosses pattes d’ours...

...Jusqu’à ce que le bout d’une lame ressorte de son ventre, se rapprochant du ventre de la femme. L’homme cracha du sang depuis sa bouche, venant éclabousser le visage de la Soviétique. La pression de ses mains se détendit, mais il continuait à les serrer... Jusqu’à ce qu’une autre lame ne tranche proprement les deux bras, faisant tomber Anna sur le sol, deux jets de sang fusant sur les arbres. Rayne avait senti Anna en danger, et elle avait besoin de son passeur pour entrer dans Stalingrad. Elle avait fait le tour, et avait fondu sur l’homme. Elle retira sa lame de son ventre. Il tentait de dire quelque chose, son regard se posant sur Rayne... Avant que cette dernière n’utilise sa lame pour le décapiter, il eut droit à la vision de son décolleté, une belle vision avant que sa tête ne se désolidarise du reste de son corps, et que l’ours ne s’écroule mollement sur le sol, faisant rougir la neige.

« Prends son arme, petite Soviétique, abandonne l’idée de les attaquer avec ton cure-dents... »

Rayne était debout face à elle, et une balle l’atteignit alors dans le dos. Elle poussa un cri en pliant le genou, son visage se rapprochant de celui de la femme... Et, sans attendre, elle se pencha vers elle, et lécha sa joue, avalant les gouttes de sang qui traînaient dessus, sa langue remontant le long de la belle peau de la femme.

« Mmmh... Tu es délicieuse, ma petite Soviétique. »

Elle se releva alors, un bref sourire malicieux sur les lèvres, puis se retourna, et courut vers les ennemis. Elle en attaqua rapidement un, ses deux lames venant cisailler son ventre, créant deux longues et profondes entailles, puis elle frappa un autre à l’aide d’un coup de pied retourné, envoyant son talon aiguille métallique lui transpercer le nez. Elle récupéra le pistolet du soldat qu’elle avait cisaillé, et tira à bout portant sur un troisième soldat. Elle était une véritable machine à tuer, belle et cruelle dans sa manière d’agir, faisant couler le sang et la mort. Soit on vomissait, soit on salivait devant ce spectacle... Et devant la manière dont son joli cul bien moulé ne cessait de remuer dans ses mouvements rapides et meurtriers.

Cependant, Rayne ne pouvait pas faire tout seul. Certains Allemands s’écartaient prudemment pour la viser, s’apprêtant à la mitrailler dangereusement.

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Anna Aona Doubinski

Humain(e)

Re : Frostbite [Anna Aona Doubinski]

Réponse 11 vendredi 12 septembre 2014, 20:54:48

La pauvre soviétique se fait malmener avec l'autre connard d'Allemand. il le pousse contre un arbre et passe ses grosses mains autour de son cou. Le bougre il veux l'étouffer. ça ne devrait pas se finir comme ça pour un guerrier. Anna tente tant bien que mal de lui mettre des coups de pieds dans le ventre mais elle ne fait que taper dans du muscle, ça résulte par des attaques vaine et qui la fatigue plus qu'autre chose. La soviétique se sent mal, elle a l'impression de voir tout au ralentit, de vivre dans un monde abstrait. Par chance, elle observe la femme arriver, un sourire se dessine au coin des lèvres de la belle. En quelques coups d'une précision meurtrière elle tue l'Allemand.  Anna tombe a terre, elle se tient le cou endolorie par la force du Fritz.   

« Prends son arme, petite Soviétique, abandonne l’idée de les attaquer avec ton cure-dents... » dit Rayne avant de prendre une balle dans l'épaule.

" Noooooooon " dit Anna de peur que la femme ne décède sous les balles. Seulement elle n'a pas le temps d'aller vers Rayne puisque cette dernière mets un genoux a terre et vient lécher la joue de la soviétique. En effet lorsqu'elle a attaquée l'Allemand celui-ci lui a craché des gerbes de sang sur le visage. Lors de cette action Anna fut dans un premier temps choquée puis dégoûtée et enfin drôlement excitée. Il faut dire que le petit " « Mmmh... Tu es délicieuse, ma petite Soviétique. » n'aide pas a son excitation naissante.

Anna récupère l'arme du germain qui a faillie la tuer. Une arme qu'elle ne connait pas et qui en plus de ça devait être rechargée. La soviétique rage et balance l'arme contre un arbre. Un Chêne magnifique sans aucun doute plusieurs fois centenaire. Le pauvre avait dû connaître tant de chose. L'amour d'une princesse pour un simple banquier aux temps de Jadis. Peut-être la vision de chasseur pourchassant une biche... Maintenant la guerre et les combats. Un jour verra t'il la veuve pleurer son amant à la guerre ?

Anna soupire et remarque que Rayne est dans un pétrin assez incroyable. Il faut dire que la malheureuse manque de se faire fusilier par pas moins d'une dizaine de soldat tous rassemblée sur un petit talus de terre. La soviétique fonce alors, elle fouille en même temps dans ses poches pour trouver une bouteille de verre contenant de l'huile. Elle enfonce un morceau de son vêtement dans l'ouverture et allume l'extrémité. Les Finlandais appelle ça un cocktail Molotov, c'est une bonne désignation, ça va rester dans l'histoire. Anna balance le Cocktail en plein dans la foule de blond. La bouteille explose, déverse son contenue sur le sol et le feu allume le tout dans les cries d'horreur des Allemands. Il n'extermine pas tout les Allemand, il en reste un, un petit chanceux. Il observe ses amis et s'apprête a se venger seulement un tir de fusil retentit et abat le dernier homme.

Anna tente de percevoir la personne qui vient de tirer seulement elle est cachée dans une usine abandonnée non loin. Cette usine se trouve en Périphérie de Stalingrad. Elle est l'un des avants-poste de l'armée soviétique.   

Rayne

Créature

Re : Frostbite [Anna Aona Doubinski]

Réponse 12 dimanche 14 septembre 2014, 01:16:09

La moitié d’une main s’envola dans les neiges, ne laissant que le pouce. L’Allemand contempla ses doigts manquants en hurlant de douleur et de surprise. Dans le dos de Rayne, un autre Allemand lui tira une balle, atteignant ses omoplates. Son sang continua à fuser, son solide organisme vampirique parvenant à supporter le choc. En grognant, la Dhampir se retourna, et bondit sur lui, les yeux étincelant de rage. Elle était comme une diablesse lâchée en pleine corrida, tournoyant au milieu de la neige, véritable tornade sanguinolente et furieuse. Les Allemands étaient nombreux, et elle lâcha son grappin, transperçant la main d’un nazi qui s’apprêtait à lui tirer dessus avec sa mitraillette. Rayne récupéra son grappin après avoir fait un joli trou, forçant l’ennemi à lâcher son arme. Deux autres se positionnèrent vers elle, et, pour éviter la rafale, la Dhampir bondit derrière le dos d’un autre soldat, l’utilisant comme bouclier le temps que les deux allumés de la gâchette se calment. Elle bondit ensuite par-dessus le corps criblé de balles, atterrissant devant les deux zigotos, et bondit sur l’un d’entre eux, venant le mordre dans le cou, relevant ses jambes pour les serrer autour de sa taille. L’Allemand se mit à gesticuler en hurlant0 Des balles supplémentaires atteignirent le dos de Rayne, qu’on pouvait alors entendre gémir de plaisir. Le sang supplémentaire filant dans son corps cicatrisait ses plaies, et les balles ressortirent, poussées par son corps se reconstruisant rapidement.

Rayne en profita pour attraper son arme, et fit feu sur d’autres Allemands, tirant au jugé pour les calmer. Une balle atteignit l’épaule d’un nazi, le forçant à reculer, et elle finit par retirer ses crocs ensanglantés. Celui-là avait un sang très bon, c’était un homme endurant et sportif, avec un sang vif et vigoureux. Elle le poussa ensuite. Le sang battant dans ses veines accroissait brièvement sa force, et elle s’en servit pour le balancer sur ses adversaires, en plantant ses griffes dans ses épaules pour le balancer par-dessus son corps. C’est à cet instant que la petite Soviétique balança une bombe incendiaire artisanale, un cocktail Molotov, qui enflamma plusieurs Allemands. Rayne les regarda brûler en hurlant, s’essuyant ses lèvres du revers de la manche.

Un seul soldat avait survécu, et semblait paniqué, ses yeux écarquillés. Il voyait Rayne, son corps en cuir décoré ici et là par des traces de sang, et, alors qu’il hésitait à se rendre, sa cervelle explosa, venant s’étaler sur la neige. Son corps s’écroula sur le sol, et Rayne tourna la tête. Le tir venait d’une usine en piteux état, probablement d’une des tours de cette dernière.

« Je crois que nous avons trouvé tes copains, ma chérie. »

Le tireur d’élite ne sembla pas leur tirer dessus, et Rayne avait encore du sang qui battait dans ses veines, la rendant plus nerveuse, plus rapide. Loin de l’effrayer, ces corps déchiquetés, cette bataille, n’avait contribué qu’à renforcer son plaisir et son excitation. Elle se retourna alors vers Anna, et, sans prévenir, posa une main sur sa nuque, et alla lui rouler une pelle. Dans l’euphorie de la bataille, elle avait tout de même senti le sang de la petite Soviétique bouillonner quand elle avait léché sa joue. Elle l’embrassa donc, puis retira sa bouche, frottant son nez contre le sien dans une sorte d’ultime caresse.

« Et j’aime bien ton cul, moi aussi... » enchaîna-t-elle en se retournant.

DC d’Alice Korvander.

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Anna Aona Doubinski

Humain(e)

Re : Frostbite [Anna Aona Doubinski]

Réponse 13 mardi 16 septembre 2014, 00:03:33

Dans une tour de l'usine Polikarpov à Stalingrad se trouve une dizaine de personne formant une petite unité de combat. Il y'a ainsi deux snipers, un homme et une femme. une unités de soldat maniant le Nagant et un fusil mitrailleur dp-28 et les derniers possèdent des armes anti-char panzerfaust préalablement prit sur feu les soldats nazi. Le petit groupe avait prit position dans l'une des plus grandes usines de la région. L'usine Polikarpov qui produisait dans ses beaux jours des avions de chasse. Les premiers bombardement de l'aviation Allemand avait arrêté la production et depuis, ce n'était plus qu'un point stratégique parmi tant d'autre. Un point que les Allemand espérer faire tomber en prenant la ville d'assaut.

Viktor, un tireur d'élite positionné dans la tour a vite remarqué le grabuge dans la forêt. Cependant il a un ordre qui lui vient directement de l'officier positionné a ses côté. Ne tirer uniquement sur des cibles isolées et laisser les masses Allemande passer même si des soldats russe sont en danger. En effet, s'attaquer à une garnison c'est ce risquer à un bombardement intensif de la zone. C'est pour ça que Viktor n'a tiré que pour abattre le dernier Allemand. Il aurait suffit qu'il y ai un Allemand de plus que le soldat détourne le regard vers la gare plus au nord.

Quoi qu'il en soit, il est mort, bel est bien mort. Anna fut étonnée d'être encore en vie et ça malgré les nombreuses et étrange blessure de Rayne. Cette dernière devrait-être morte ou au mieux à l'agonie. Mais, non, Rayne est en pleine forme. Comme si elle venait de se réveiller après une bonne nuit. Pour preuve de sa bonne santé, elle vient même embrasser Anna d'un baisé tendre. La langue de l'une vient caresser celle de l'autre. La soviétique se laisse aller à cette danse sensuelle dans cet espace buccale. Quand Rayne vient enfin à se retirer, Anna est triste. ça a véritablement un goût de trop peu. Même le baisé esquimau qui s'en suit semble bien amer.

« Et j’aime bien ton cul, moi aussi... » Dit alors Rayne comme pour conclure le baisé si passionné de plus tôt. En faite conclure n'est pas le mots, surtout pour Anna. Elle à osée mettre ses hormones en feu. La soviétique se contente cependant d'avancer vers la dite usine. Roh la route n'est pas bien longue. Du moins elle va pourtant le devenir.

C'est en passant une petite motte de terre pour traverser une sorte de grand fossé que Anna s'arrête. Elle observe simultanément à droite puis à gauche. Elle remarque qu'il y'a absolument personne. Elle prend son courage et enfin décroche un mots.

" Hé Rayne ! " Une petite indiction pour que la vampire se recule. Le temps qu'elle le fasse si jamais elle le fait la petite soviétique aura eu le temps d'ouvrir sa veste et de détacher son soutient gorge qui se cache dessous. Pouvant ainsi lui offrir une vision plus que parfaite sur sa poitrine nue. Une invitation ? plutôt une demande formelle. Une demande faite avec des gros néons lumineux et clignotant comme en Amérique. Une demande qui signifie clairement. " Faisons l'amour".

Rayne

Créature

Re : Frostbite [Anna Aona Doubinski]

Réponse 14 jeudi 18 septembre 2014, 01:07:50

Le sang avait d’étonnantes propriétés sur les vampires. De manière générale, il renforçait l’adrénaline, ainsi que les capacités des vampires : il accélérait leur régénération, de même que leurs compétences. Ainsi, après avoir rechargé ses batteries, Rayne voyait sa vitesse s’accroître, de même que ses réflexes, et son corps cicatrisait effectivement bien plus vite, ce qui expliquait pourquoi les balles qu’elle s’était reçue étaient tombées. Son corps avait cicatrisé, et les morceaux en trop avaient été expulsés. Une autre conséquence était que sa libido en était affectée, car ses inhibitions avaient tendance à partir. Ceci expliquait ce baiser inattendu, mais Rayne avait encore en tête son objectif. L’usine abandonnée était une entrée vers Stalingrad, un moyen pour elle de pénétrer à l’intérieur du périmètre nazi, et de retrouver l’homme que Kagan recherchait. Autrement dit, son sentiment de vengeance contrebalançait ses instincts primaires, et, tout en sentant de loin le trouble sanguin dans les veines d’Anna, elle s’avança un peu, remontant le chemin enneigé. Par expérience, elle savait que ce n’était pas parce qu’on plaisait à une femme qu’elle accepterait de suivre ce que lui disait son corps. Rayne ne voulait prendre aucun risque, et les deux femmes finirent par se retrouver derrière un épais talus de terre et de neige.

Il n’y avait plus personne ici. La bataille était en train de se déporter sur un autre front ou de se calmer, les deux camps pansant leurs plaies. Rayne entendit alors Anna l’appeler, et elle se retourna. La tankiste se tenait face à elle, et avait ouvert sa veste militaire, laissant voir un élégant soutien-gorge noir, qu’elle retira, l’envoyant tomber sur la neige. La pointe de ses seins perlait à côté des pans de la veste militaire, et un sourire apparut sur les lèvres de Rayne. Ses mains attrapèrent les poignes de ses deux lames, et elle les fit tourner, provoquant des cliquètements métalliques... Puis les deux lourdes épées tombèrent sur la poudreuse.

« Je vois... » fit-elle en s’approchant.

Sa main agrippa les cheveux de la femme, et elle retourna l’embrasser. Rayne était un peu plus grande qu’elle, et elle fourra sans hésiter sa langue dans la bouche de la Soviétique, la remuant en elle. Comme quoi, elle ne s’était pas trompée quand Anna l’avait traité de « pute ». Ça n’avait été qu’une sorte de manière détournée de dire qu’elle la trouvait belle... Un peu comme le gamin lourdaud de la cour de récréation tirant sur les couettes de la belle fille de la classe pour accaparer son attention. Leur baiser fut donc partagé pendant un long moment, l’autre main de Rayne allant empoigner l’un des seins de la femme, remontant le long de ses côtes. La Soviétique était très bien préservée, et elle alla donc ensuite presser son sein, son pouce appuyant sur son téton. Deux doigts vinrent ensuite pincer ce téton, tirant dessus.

Rayne rompit le baiser, et, faisant preuve d’un véritable autoritarisme vampirique, elle tira les cheveux d’Anna en arrière, approchant sa bouche de son cou, le léchant un peu, déposant un suçon sur sa belle peau, la main sur son sein le relâchant pour aller caresser ses fesses en filant sous son treillis.

« Oui... Tu es très bien roulée, ma petite... Coucher avec une vampire ne te fait pas peur, donc ? »

Faire l’amour après avoir massacré des sales types était, pour Rayne, comme la cerise sur le gâteau. Le réconfort après l’effort, et elle retourna embrasser la femme, mordillant sa lèvre inférieure, la serrant contre son corps. Rayne lui retira ensuite sa veste, sans aucun problème, ses mains fermes tirant sur les pans de la veste, et elle caressa ensuite le dos de la femme, son dos parfait, tendre, et doux, pour recommencer à l’embrasser, gémissant de plaisir dans sa bouche.

DC d’Alice Korvander.

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