Elle avait accompli ses heures de service, effectué ce qu’on attendait d’elle, et elle allait maintenant s’envoyer en l’air dans une chambre de l’Helicarrier, après une catastrophe naturelle. Nue, Carol s’offrait à Kristen, et cette dernière ne se fit pas prier pour la rejoindre. Carol avait perçu les signaux émis par le corps de la femme, elle avait perçu son envie de sexe, son désir de coucher avec elle, une pulsion forte et irrésistible, que Carol avait fini par savoir discerner, à force. Elle savait que son cul était l’une des parties les plus photographiées de son corps, et avait vu, sur Internet, une multitude de cosplays et de commentaires sur ses fesses. Il fallait bien admettre que son costume mettait admirablement en valeur sa croupe, à tel point qu’on pouvait s’interroger sur ses intentions en portant ce costume. Pour elle, être Miss Marvel, c’était pouvoir être libre, pouvoir voler comme elle l’entendait, faire ce qu’elle a envie de faire, en côtoyant les nuages et les oiseaux. C’était un bonheur immense, une joie presque enfantine, que celle de pouvoir voler, de s’arracher à la pesanteur et aux lois de la physique... Une joie qu’elle retrouvait en ce moment, de manière différente, mais non moins prenante.
Kristen alla l’embrasser, leurs seins s’enfonçant entre eux, la lourde poitrine de son amante s’écrasant contre elle, et, quand ses jambes se déplacèrent, Carol agit avec ses mains. Une sur sa nuque, en appui, l’autre alla empoigner la jambe de Kristen, la souleva, tout en prolongeant le baiser, enfonçant sa langue dans sa bouche, l’embrassant voracement et avec appétit. L’eau du pommeau de la douche ne tarda pas à fuser, actionné par Kristen, et le désir de Carol, lui, continuait à croître, durant ce long échange lingual, sa langue partant volontiers à l’assaut de la bouche de Kristen.
« Haaa... Délicieux... » ne put-elle s’empêcher de commenter après ce baiser.
Leurs nez se caressaient, et Carol partit, avec ses mains, à l’assaut des seins de Kristen, la poussant, venant la plaquer contre le mur opposé. Une main sur chacun des opulents seins de la femme, ses doigts s’activèrent autour de ses tétons, venant les pincer, tirant dessus, relevant les seins de la femme, un sourire sur le coin des lèvres. Très clairement, cette femme avait vraiment une poitrine opulente, et Carol se courba, puis pencha sa tête, et alla prendre un sein dans le creux de sa bouche, sa langue venant glisser sur sa peau. Elle tirait parfois sur ce sein avec ses dents, puis léchait ensuite sa peau, sa langue filant le long de son corps. Son autre main, celle qui ne jouait pas avec le second sein de la super-femme, caressa ses côtes, glissant dessus, pour agripper l’une de ses fesses, serrant dessus. L’eau éclatait sur les cheveux de Carol, qui remonta ses lèvres, et l’embrassa ensuite dans le creux du cou, mordillant sa peau.
« Putain, je vais adorer te baiser, Kristen... » sussurra-t-elle dans le creux de son oreille.
Ça, c’était une certitude !