Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Ma super cabane... où Cabine... [PV Duo][Abandonné.]

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Chernyy Cherv

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    Description
    Phobos & Deimos ou Peeter et Stella. Jumeaux d'origine estonienne, infectés par un symbiote extraterrestre.
    
    L'organisme étranger accélère l'activité de leur cerveau, portant leur créativité à des niveaux surhumains. Ne dorment jamais et les stimuler intellectuellement revient à les stimuler tout court.
    
    Génies inconscients et involontairement dangereux. Bricolent à la maison des inventions qui font boom (parfois).

Re : Ma super cabane... où Cabine... [PV Duo]

Réponse 15 mardi 05 août 2014, 16:56:01

Le jumeau était beaucoup trop ému pour se formaliser que Ludya le rapproche d'une fille. Il savait bien que pour un garçon, il était loin d'être viril, et que souvent, on disait même sa sœur plus masculine que lui. C'était quelque-chose qu'il avait assimilé depuis longtemps, même s'il ne l'avait jamais vraiment accepté, tentant parfois de se faire plus homme qu'il ne l'était. Mais en cet instant, il s'en fichait profondément. Ce qui comptait, c'est qu'il plaise à l'extraterrestre. Il ne l'aurait pas pensé. Il aurait cru que ce serait le principal obstacle. La barrière explosait d'un coup, l'adolescent avait encore du mal à le croire. Un son entre le rire et le sanglot passa entre ses lèvres.

« C'est… je suis heureux. Je suis tellement content de te plaire. Si tu savais… combien tu me plais, toi. »

Que Ludya ressente le même genre de chose pour sa sœur ne le dérangeait pas non-plus. Elle n'était pas là, de toute façon. Elle ne pouvait pas venir pour gâcher ça. Même s'il se demandait maintenant ce qu'elle avait vraiment fait. Peut-être avait-elle agit exactement comme lui ? Peut-être s'était-elle fait avoir exactement de la même manière ? Peeter ne voulait pas le croire. Il y avait forcément quelque-chose qu'elle avait mal fait, ou à l'insu de l'extraterrestre. Lui serait beaucoup plus délicat.

Il frissonna intensément lorsque Ludya se faufila derrière lui et commença à faire glisser ses mains sur son corps, jusqu'à devoir prendre appui sur le lit. Ça n'avait rien à voir avec le froid, au contraire, son contact était tiède et rassurant. Les doigts chauds s’aventurèrent jusqu'à son bas-ventre, faisant remuer son bassin, sous la tension. L'excitation avait transformé l'adolescent en une boule de nerfs sensible à la moindre pression. Son regard bleu s'était fait passionné et ardent.

« Tu me promets que je vais pas brûler comme Stella ? Oh, et puis si je brûle, tant pis. Ça m'est égal. Comme Icare avec le soleil » souffla-t-il.

Dans son esprit, il ne pouvait pas y avoir de mort plus belle que de finir consumé par les flammes du désir de l’extraterrestre. Si cela lui arrivait vraiment, bien sûr, peut-être changerait-il un peu d'avis… toutefois, pour le moment, il était plein de certitude, et prêt à prendre le risque. Un inventeur était comme un poète, et Peeter aurait trouvé ça très poétique. Il aurait accepté sans mal que ce corps athlétique et ce visage candide soient les dernières images à s'inscrire dans son œil avant la combustion.

Son cœur accéléra brusquement lorsqu'il appréhenda avec sa main la chaleur et la vigueur du sexe de Ludya. Il y allait rapidement… il avait l'air de penser savoir ce que l'adolescent voulait… et il avait parfaitement raison. Il avait fait faire à Peeter le premier pas qu'il n'osait pas faire. À présent, il ne voyait vraiment plus aucune raison de se retenir. Il pouvait mettre à profit sa libido qui n'avait fait qu'augmenter jusqu'à cet instant.

« C'est d'accord ! Mais rien de trop acrobatique. Je te signale que t'es encore en rétablissement ! »

Ludya lui rappelait que ce n'était qu'un jeu, après tout, qu'il aurait peut-être tort de considérer ça comme quelque-chose de sacré. Même si pour lui, ce moment était très solennel, il n'était pas non-plus le genre de personne à faire dans le pompeux. Il savait s'amuser et découvrir.

Sa main posée sur la face inférieure de la fierté immense de l'extraterrestre n'avait pas encore bougé ; il entreprit de corriger cette passivité. Partant du milieu de la hampe, il remonta doucement. Il ne faisait qu'effleurer la peau étrangement lisse de cet endroit. Puis, presque rendu en son sommet,  il le poussa du bout de son index, jusqu'à ce que le gland en vienne à toucher le torse de l'extraterrestre.

« C'est sa partie la plus sensible, normalement. Attention, c'est aussi la plus fragile. »

Enfin, l'adolescent relâcha la pression, laissant le sexe reprendre sa position initiale. Même si ce dernier était assez long pour qu'il puisse le manipuler ainsi, de profil, ce n'était pas vraiment l'idéal.

« On va essayer autre chose… »

Il appuya sans violence sur l'épaule de Ludya pour l'inciter à se retourner et à s'allonger sur le dos. Une fois que ce fut fait, il se releva lui-même et se fut son tour de se mettre à quatre pattes, tête vers l'objet principal de son attention. Il passa par-dessus le corps chaud de l'extraterrestre. Peeter avait une vue imprenable, d'abord sur la base du sexe de Ludya, puis sur ses abdominaux et ses pectoraux, vu de dessous, et enfin vers son visage.

L'adolescent saisit alors le pénis à deux mains en redressant le dos. Il serra un peu, pour le plaisir de voir la réaction de son partenaire. Puis commença à le masser d'une façon régulière, principalement sur sa partie basse, en faisant bien attention à garder l'étau de ses doigts bien serrés autour de la hampe. Il ne remontait que brièvement, pour taquiner de sa paume les reliefs de son sommet.

« Est-ce que ça va, comme ça ? C'est facile, tu devrais pouvoir le faire seul, quand tu en auras envie. Il faut juste éviter d'aller trop vite, ça c'est difficile quand on le fait soi-même. »

Ça lui faisait un peu bizarre d'en parler aussi techniquement… mais ce n'était pas désagréable pour lui. Les explications donnaient au rapport un aspect ludique qu'il trouvait plaisant. Dans le cas contraire, Peeter aurait peut-être été un peu gêné de ce qu'il laissait voir à Ludya : son ventre blanc, ses fesses et son propre sexe, entre ses cuisses écartées, qui tanguaient paisiblement juste au-dessus de son visage, au rythme des attentions qu'il lui portait.
« Modifié: mercredi 06 août 2014, 04:39:22 par Duo »

Chernyy Cherv

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Re : Ma super cabane... où Cabine... [PV Duo]

Réponse 16 mercredi 06 août 2014, 04:47:24

Les caresses et les mots de Ludya ne laissaient pas l'adolescent indifférent. La chaleur envahissait rapidement son entrejambe, peut-être encore plus vite que celle de son partenaire. Son imagination travaillait beaucoup, et contrairement à ce dernier, il avait eu le temps de beaucoup fantasmer, ces dernières heures, sans trop se l'avouer, sur celui qui était à présent en train de le couvrir de ses attouchements curieux et tendres. Parallèlement, son esprit s'échauffait de pensées amoureuses entretenues par les belles déclarations.

« C'est bien avec toi. Tu fais ça naturellement… Je t'apprends rien, en fait. On découvre ensemble. »

L'extraterrestre avait à peine l'air de se poser de question, il reproduisait simplement les mouvements du jumeau… et les améliorait, les rendant plus sensuels, plus délicats. Le jeune homme comprenait maintenant facilement pourquoi sa sœur s'était laissée emporter.

Il pensait qu'il aurait lui aussi volontiers donné sa vie pour pouvoir continuer. Même si le motif qui l'animait n'était pas exactement le même. Stella l'avait fait au profit d'une libido justifiée par un motif scientifique assez bancal. Peeter, lui, avait le cœur qui battait très fort, et ses émotions étaient beaucoup plus exacerbées. Il aurait aussi bien pu seulement se blottir dans les bras de Ludya, sans que cela ne comporte aucun sens sexuel, et il en aurait déjà été ravi. Toutefois, prodiguer du plaisir à son ami, quel qu'en soit la manière, était la chose qui lui paraissait la plus importante au monde, et c'était en plus une activité follement agréable.

Se conformant aux demandes maladroites de l'extraterrestre, l'adolescent accéléra le rythme de ses mains qui glissaient sur la verge. Il savait qu'il avait dit qu'il ne fallait pas aller trop vite, sous peine d'écourter trop son plaisir… s'il n'était pas expérimenté, qu'il ne s'était jamais même masturbé, ce n'était peut-être qu'une question de secondes avant que Ludya ne craque. Mais maintenant que l'on s'occupait de lui également, son instinct lui dictait presque inconsciemment de le faire, espérant par là que son partenaire agirait de la même manière.

Les abdominaux de Peeter se raidirent un peu lorsqu'il sentit les premiers baisers sur ses cuisses. La proximité chaude de son visage…

« Tu anticipes un peu sur la suite… Hm. Tu vois… c'est un organe qui peut être assez sec. Alors ça peut facilement faire mal… hm… 'faut le lubrifier… y'a des produits… acide para-aminobenzoïque… polyquaternium… pétrolatum… ou juste de l'eau… et des méthodes naturelles… ici… »

Peeter posa son index sur le sommet de la verge de Ludya, à la sortie de l'urètre, qui laissait naturellement sortir quelques gouttes de liquide pré-éjaculatoire. Avec ses doigts, il parcourut tout le gland, et répandit la substance un peu visqueuse sur la zone la plus large possible. Se faisait, il n'hésita pas à appuyer plus fort qu'il ne l'avait fait jusqu'ici sur cette zone. Il tentait de se concentrer sur ce qu'il était en train de faire, ce qui était loin d'être facile. Son désir, les mains et le visage de Ludya entre ses cuisses le troublaient, et il devait prendre sur lui pour être encore capable d'explications logiques.

« C'est surtout important en cas de coït… mais je crois pas que, y'en aura, pas vrai ? Mais bref, ça suffit pas toujours, alors… »

Sans prévenir d'avantage, l'adolescent donna un premier coup de langue, taquin, sur la partie sensible et gorgée de sang. Il sentait dans sa bouche le goût un peu particulier du liquide qu'il avait lui-même étalé. Toujours avec des sorties courtes, en utilisant que sa pointe, son muscle buccal fit le tour du sexe de l'extraterrestre. Puis ses mains saisirent de nouveau le membre de Ludya à sa base, pour le courber légèrement. Il pouvait en appréhender toute la force, toute la puissance que deux cœurs lui fournissaient. L'extraterrestre ne pourrait faire que des amants heureux, pour peu qu'ils soient avides de sensations assez fortes.

Enfin, le jeune homme se décida à une manœuvre plus courageuse, et plaça sa langue tendue près de ses mains, sur sa face inférieure. Puis son visage suivit sur toute sa longueur le pénis de Ludya, ses lèvres frottant contre le côté de la hampe brûlante. Sa langue avait pour elle toute la peau tendue par le sang, qu'elle parcourait sans s'arrêter, recouvrant l'épiderme foncé d'une pellicule de salive incolore et fraîche. Arrivée à son sommet gonflé, elle en fit une nouvelle fois le tour, mais cette fois sans s'arrêter, en un seul mouvement circulaire.

Le morceau de piano, la sonate de Mozart, arrivait à sa fin. L'été de Vivaldi, les cordes d'abord douces puis fougueuses, le suivirent avec un fondu presque imperceptible.
« Modifié: mercredi 06 août 2014, 04:56:29 par Duo »

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Re : Ma super cabane... où Cabine... [PV Duo]

Réponse 17 mercredi 06 août 2014, 21:38:06

Les explications de Peeter semblaient ne plus intéresser beaucoup son partenaire. L'adolescent poussa un cri de surprise lorsque celui-ci lui fit comprendre en engloutissant d'un seul coup son sexe. Il eut peur que Ludya le morde, tant il s'y était pris vite et soudainement. C'était presque comme s'il avait voulu le dévorer. Un puissant sentiment d'angoisse, mêlé d'excitation le prit à la poitrine quand il sentit la légère morsure de ses petites dents pointues sur son épiderme particulièrement sensible en ces endroits.

« Lud' !…Qu'… »

L'intérieur de la bouche de l'extraterrestre avait quelque-chose de magique, plus chaud et plus humide que n'importe quel sexe de femme. Peeter se dit qu'il n'y avait pas de meilleur endroit au monde pour cette partie de son anatomie. C'était plus intense que tout ce qu'il avait connu jusqu'ici, mais le pire, c'est que Ludya ne paraissait même pas vraiment avoir conscience du bien qu'il était en train de lui faire. Sa langue n'avait pas beaucoup de technique, mais elle cherchait avec naturel et gourmandise à se presser contre tous les angles de sa verge, rendant la pratique incroyablement stimulante.

Comme il le put, mais beaucoup plus vite cette fois, Peeter se mit à masturber entre ses doigts le sexe de son ami. Obligé de faire un choix tant la chose était longue, il s'attaquait maintenant exclusivement à la partie supérieure, pour pouvoir glisser plus vite en plus facilement sur le gland découvert. Il aurait aimé s'occuper plus complètement de ce sexe, comme son ami le faisait pour lui, mais il ne voyait pas comment mieux pratiquer uniquement avec ses mains. Dans cette position, c'était la seule chose qu'il manière qu'il avait pour le faire, alors il le faisait à grande vitesse et en serrant de plus en plus fort.

« Si tu vas aussi vite… je… vais… »

Il ne voulait pas se laisser abattre. Se laisse abattre, ce serait jouir en premier. C'était lui qui avait l'expérience, alors ce serait trop malvenu de sa part. Il se résolut à essayer de prendre le pénis en bouche à son tour, malgré sa circonférence. Le jeune homme dut ouvrir en grand ses lèvres pour seulement entourer le gland. Tenant celui-ci droit face à lui, il entreprit de descendre comme il le pouvait sur la hampe, éloignant un peu ses propres hanches des attentions de son partenaire, ou obligeant celui-ci à se courber un peu en avant. Pour l'absence d'acrobatie, c'était raté.

De toute sa vie, l'adolescent n'avait sans doute jamais eu quelque-chose comme ça à l'intérieur de lui. Pourtant, à sa grande surprise, il parvint à se faire glisser sur tout le sommet de la verge, et même quelques centimètres de plus. Le sexe de Ludya pulsait contre son palet, et c'était déjà une sensation forte en soi, car toute sa bouche était remplie par le gros cylindre de chair. Il chercha à respirer par le nez, à présent incapable de le faire autrement. Il essaya de s'enfoncer encore, mais eu un haut-le-cœur à l'approche de sa gorge. Plus loin, il risquait vraiment de vomir.

Il commença alors à remonter, sans libérer complètement le pénis. Sans s'autoriser à prendre plus d'air – son visage commençait à avoir quelques couleurs – il s'empala de nouveau sur le sexe. Sa langue ne pouvait pas faire grand-chose, mais elle se plaquait contre la phase supérieure du phallus, rendait la pénétration orale à la fois plus étroite et moins rigide.

Le jumeau y mettait beaucoup d'acharnement car il avait bien du mal à se retenir, et le plaisir montait d'une manière fulgurante depuis que Ludya avait commencé à avaler complètement son phallus. Si vite que l'adolescent en fut surpris.

« Mhhmh. »

Il eut à peine le temps de gémir de plaisir, incapable d'articuler, qu'il se sentit soudain les premières contractions caractéristiques de son bassin. Le liquide brûlant remonta rapidement le long de son urètre, brûlant l'intérieur de son sexe. L'adolescent en était au point de non-retour, mais il parvint, au prix d'un effort presque douloureux, à le contenir quelques instants, qu'il mit à profit pour prévenir son partenaire.

« Att… je vais… Hnnn. Éjaculer… »

Puis ce fut trop tard, les premiers jets du liquide laiteux furent propulsés à l'extérieur du pénis de Peeter avec une puissance proportionnelle au plaisir sensationnel qu'il ressentait encore.

Chernyy Cherv

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Re : Ma super cabane... où Cabine... [PV Duo]

Réponse 18 jeudi 07 août 2014, 04:19:28

L'adolescent ne se sentait pas fier d'avoir lâché en premier, mais sur le moment même, c'était la dernière de ses préoccupations. Contrairement à ce que pouvait laisser penser son petit appareil, sa production de liquide séminale était parfaitement normale. Elle était d'autant plus importante qu'il avait rarement été stimulé avec autant de force, et surtout, qu'il n'avait jamais ressenti autant de désir pour quelque-chose ou quelqu'un. Les premiers spasmes de son entrejambe furent les plus violents. Peeter ressentit une excitation malsaine à jouir ainsi les premières secondes dans la bouche de son partenaire, sans vraiment savoir pourquoi. Ce devait être un fantasme assez commun.

« Hn, dé… désolé ! »

Puis suivirent des jets plus brefs mais pas moins intenses, qui eux allèrent directement détremper le visage de Ludya. Le jumeau, même s'il faisait semblant de s'excuser et toujours sans pouvoir le justifier, aimait aussi cette impression. Il ferma les paupières et serra les dents alors que le plaisir affluait par vague. Mais il ne put pas vraiment en profiter autant qu'il en aurait voulu, car le corps de l'extraterrestre commença à se soulever d'une manière suspecte. D'abord, Peeter crut qu'il allait éjaculer lui aussi, mais il paniqua un peu en voyant que ce n'était pas le cas. Il cessa alors toute activité et exécuta un demi-tour pour s'assurer que son ami allait bien, se plaçant à côté de lui.

Après quelques secondes à le voir panteler mais avec un sourire au visage, et un coup d’œil à l'électrocardioscope un peu plus loin, le jeune homme fut rassuré. Il s'autorisa à sourire à son tour. Il n'était pas mauvais joueur, du moins pas dans une situation comme celle-là. De plus, il ne soupçonnait pas du tout la triche, et quand bien même, il n'en aurait pas fait grand cas.

« Sous ton armure, tu es plus fragile que tu n'en as l'air » lui asséna-t-il quand même avec bonne humeur. « Fonce pas trop, Ludya… »

Il lui lança un regard bleu particulièrement joyeux, et put remarquer par la même occasion de Ludya avait réellement des yeux magnifiques. Peut-être étaient-ils encore plus beaux lorsque celui-ci était au bord de l'inconscience comme c'était le cas, et qu'on pouvait y déceler un petit peu de faiblesse dans cet être autrement si fort.

« Le docteur t'interdit vraiment les cabrioles, maintenant. Reprend ton souffle et dis-moi juste… »

Peeter se sentait légitime à donner quelques ordres espiègles à son partenaire, car il était à présent beaucoup plus calme et détendu. Sa propre libido ne le distrayait plus de sa tâche de donneur de plaisir ; il pouvait s'y adonner pleinement. Cela lui donnait maintenant un avantage qu'il n'avait pas eu jusqu'ici… et il était bien décidé à utiliser cet ascendant.

Une nouvelle fois, l'adolescent enjamba l'extraterrestre, se mettant à quatre pattes au-dessus de lui, dans le même sens cette fois. La verge de Ludya, malgré le fait que les bras du jumeaux étaient tendus, de chaque côté des épaules de son partenaire, était assez longue et toujours suffisamment gorgée de sang pour venir toucher son torse blanc. À chaque déplacement qu'il faisait, il y avait de légers frottements du gland contre sa peau. Lorsqu'il s'en rendit compte, le jumeau se mit à remuer très lentement.

En se plaçant ainsi, Peeter se souvint que le visage de Ludya était toujours mouillé par le fruit de la jouissance. Il lui fut impossible de résister à l'idée qui s'offrit à lui. Approchant sa bouche de la figure de l'extraterrestre, il commença à donner de grands coups de langue sur tous les endroits encore souillés. Il ne voyait pas d'objection à avaler sa propre semence (après tout, son ami l'avait fait lui aussi, ça n'aurait pas été juste), et le procédé lui donnait une excuse pour lécher doucement les lèvres de son partenaire, ce qui l'emplissait de satisfaction. Restait à voir si la salive qu'il laissait, il en faisait un peu exprès, serait mieux supportée.

« …si je termine ? Guide-moi vers ce que tu veux… »

Était-ce seulement raisonnable ? Rien n'était moins sûr. Mais il y avait longtemps que le curieux avait dépassé les limites de ce qui l'était. Si Ludya était trop faible pour supporter un peu plus d'émotions, Peeter espérait qu'il s'en rende compte. Il lui laisserait tout le temps dont il aurait besoin pour se rétablir. Alors que sa langue finissait son travail de nettoyage, les doigts de sa main gauche jouaient gentiment avec le sexe dressé sous son ventre. Ils le tapotaient légèrement, suivant le rythme de la musique, comme autant de touches d'un piano, mais sans jamais le saisir.
« Modifié: jeudi 07 août 2014, 04:32:47 par Duo »

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Re : Ma super cabane... où Cabine... [PV Duo]

Réponse 19 jeudi 07 août 2014, 18:45:05

Pour Peeter, leurs lèvres qui se joignirent furent probablement le moment le plus émouvant de leurs ébats. Maintenant qu'il était calme et posé, que ses désirs les plus ardents étaient satisfaits, il pouvait pleinement profiter de ce qu'il y avait de romantique à embrasser Ludya. Il aurait voulu que leur étreinte dure toujours, il voulait être enserré par la queue animale de son partenaire encore longtemps, pouvoir sentir ses deux cœurs battre contre le sien, et la chaleur de son corps, et sa respiration qui soulevait son torse. Même sa langue, qu'il put sentir frotter contre la sienne, avait le doux goût d'une confiserie.

Pour ce qui était de se tenir tranquille, son ami semblait ne pas l'avoir écouté une seconde, l'entraînant dans un mouvement rotatif au terme duquel ils se retrouvèrent tous deux sous les draps. La verge de Ludya pressée contre son ventre imprimait un sillon torride sur son épiderme. L'adolescent regrettait juste que les blessures au buste qu'avaient l'extraterrestre l'empêche de mettre dans son emprise toute la force qu'il aurait voulu mettre lui-même. Mais se laisser manipuler par l'appendice caudal avait également quelque-chose de très sensuel.

Une sensualité redoublée lorsqu'il se rendit compte que le corps de son partenaire était capable de vibrer, presque de ronronner, lorsqu'il ressentait du plaisir.

« Tu es un félin, en fait, je l'avais pas remarqué… » chuchota-t-il en attrapant délicatement la queue qui s'était enroulée autour de lui.

L'appendice était plein de possibilités, mais le jumeau se demandait surtout quel était son degré de sensibilité. Il s'essaya alors d'une main à caresser cet autre tube de chair chaud, la dressant et la cajolant, et à observer la réaction de Ludya. Il avait tout le temps d'en profiter, et faire languir un peu son partenaire par des biais moins directs l'amusait beaucoup. Après tout, il ne rencontrerait peut-être jamais plus personne avec cette particularité, dont aucun humain à sa connaissance ne disposait. Mais d'ailleurs, il n'avait plus envie de rencontrer personne d'autre que Ludya.

Sous cette couette qui les recouvrait, Peeter se trouvait encore plus aventureux. Il se sentait caché, inatteignable ; ils n'étaient plus que deux enfants joueurs, à l'abri des sermons et de l'avis des grandes personnes, et rien de tout ça ne lui semblait pouvoir sortir de ce cercle très restreint.

Quittant presque à regret la proximité des lèvres de Ludya, il descendit pour se placer entre ses jambes, frôlant avec sa joue le sexe toujours droit. Le jeune homme attendit cependant un peu avant de reprendre là où il s'était arrêté. Une fois arrivé à destination, quelques coups de langue supplémentaires furent portés sur la base du pénis.

« Avant que ce soit terminé, ce ne serait pas complet si je ne te parlais pas d'ici. C'est surtout utilisé entre garçons, peut-être ça ne te plaira pas. »

Son muscle buccal descendit juste un peu, alors que sa main, qui tenait toujours la queue taquine, tirait légèrement celle-ci sur un côté pour bien dégager l'endroit. Il embrassa tendrement cette zone aux usages multiples avant de faire courir sa langue tout autour, lui faisant décrire avec sa pointe des quelques cercles concentriques. Mais il n'alla pas plus loin.

« Je ne me sens pas prêt, ce sont des pratiques plus compliquées. On verra ça une prochaine fois ? »

Peeter remonta, allant cette fois laper toute la verge. Dans cette position, il pouvait garder ses yeux bleus bien rivés sur ceux fascinants de son partenaire, et y déceler les moindre émotions. C'était encore plus intéressant maintenant qu'il pouvait y aller lentement. Sa main lâcha la queue pour aller rejoindre la seconde, saisissant le sexe en son milieu. Puis l'étau remonta brutalement, sans prévenir, frottant puissamment contre les reliefs du gland heureusement bien lubrifié. L'adolescent fit une pause… puis recommença.

« Deux… On compte jusqu'à combien tu tiens ? Trois… »

Le bout de sa langue alla juste se porter sur le sommet du pénis, jouant avec le minuscule orifice dont ne tarderait sans doute pas à se concrétiser une dizaine de minutes d'amusement. Peeter se délectait de la situation, de la lenteur – il laissait plus d'une seconde entre chaque mouvement – mais aussi de l'impétuosité et de l'élan qu'il y mettait. Les cordes de l'été de Vivaldi en arrivaient à leur avant-dernier et plus audacieux mouvement.

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Re : Ma super cabane... où Cabine... [PV Duo]

Réponse 20 jeudi 07 août 2014, 23:54:15

Dire que Peeter s'était excusé du liquide laiteux qu'il avait laissé sur le visage de son partenaire… Son éjaculation n'avait été rien à côté de ce qui se produisait. La jouissance de Ludya était comme un orage sans le son. Les éclairs crépitaient autour du couple, augurant le déluge qui s’abattit bientôt. L'adolescent, tenant encore entre ses mains la hampe de l'extraterrestre, pu sentir la pression à l'intérieur augmenter alors que le liquide remontait. Joueur, il ferma seulement les yeux, car il savait que la semence, du moins la semence humaine, était irritante pour la cornée, et resta sous le jet.

Le jeune homme fut stupéfait de la puissance de ce qui l'attendit, et poussa même un petit cri de surprise. Il aurait peut-être dû s'y attendre, sachant que ça devait remonter près de cinquante centimètres de canalisation… Les premiers jets de sperme pénétrèrent dans sa bouche et lui cinglèrent le palais, si bien qu'il eut le réflexe de s'écarter un peu, ce qui fit que les propulsions suivantes tachèrent en grande partie les couvertures, lui éclaboussant dans le même temps le visage. Ses papilles perçurent rapidement le goût sucré particulièrement agréable, et Peeter eut tôt fait de se repositionner correctement pour accueillir dans sa gorge ce qui restait de semence.

« Wouah, tu ne fais rien à moitié ! » s'exclama-t-il, les paupières toujours closes.

Il passa sa main sur sa figure pour essuyer les gouttes qui pourraient tomber dans ses yeux, puis ouvrit enfin ces derniers. Il n'était pas au bout de ses surprises, puisqu'il vit que le sperme de Ludya était, non pas blanchâtre, mais d'un bistre presque noir. Sans attendre, il entreprit de nettoyer avec sa langue le sommet du sexe de son partenaire, avec d'autant plus d'avidité que cette substance là était, d'un point de vue gustatif, bien meilleure que celle produite par son propre organisme. C'était tellement bon qu'il se demanda dans un moment d’égarement si l'on ne pouvait pas en tirer quelque-chose d'intéressant sur le plan culinaire… Mais l'idée n'était pas à l'ordre du jour.

Son visage, lui, attendrait un peu avant d'être nettoyé : il ne pouvait lécher que ses joues, et un peu ses doigts. Il avait autre chose à dire, et son cœur accéléra encore, rien que d'y penser avant même qu'il ait prononcé les premiers mots. Sa gorge et son ventre se serrèrent. Il était un peu maladroit, mais était persuadé que c'était le bon instant pour lui parler de ça.

« Dis, Ludya. Je crois que je t'aime. Tu sais, pas que… pas que pour des jeux. J'ai jamais ressenti ça avant, même pour ma sœur et… Ludya ? »

Peeter releva la tête… et vit que le petit extraterrestre avait replongé dans l'inconscience. Le moment n'était pas aussi parfait qu'il l'avait cru. Il grimaça, releva le drap pour regarder l'électrocardioscope… que l'électricité statique avait fait dysfonctionner. Mais au moins, Ludya paraissait paisible, simplement plongé un peu brusquement dans un nouveau sommeil. D'abord déçu, finalement, l'ironie de la situation l'amusa, et il éclata de rire. La boule qu'il avait dans la gorge disparue. C'était peut-être mieux d'attendre un peu.

Il caressa doucement la joue de son ami et se leva. L'odeur du sperme de l'extraterrestre était plus forte que la sienne, et si celle-ci était agréable, le liquide était quand même très coloré. Impossible de ne pas le voir sur les draps blancs. Il enleva donc ces derniers, enfila un caleçon, et priant pour ne croiser personne (c'était probable, son père devait être dans le jardin, et sa sœur s'était enfermée dans sa chambre) alla les porter à la buanderie…

…puis il passa à son laboratoire pour enfermer dans un flacon le liquide qu'il avait encore sur le visage, puis se rincer. Il plaça ensuite le flacon dans un réfrigérateur qui le garderait congelé. Aussi amoureux qu'il était, il ne pouvait pas se permettre de perdre un échantillon de semence extraterrestre. Après tout, on ne pouvait pas changer complètement un scientifique.

Enfin, Peeter revint presque en courant, ayant peur que Ludya attrape froid, et choisit dans l'armoire une couette bleu clair, n'en trouvant pas d’identique. Pour évacuer correctement le doux parfum de caramel qui embaumait la pièce, il fut obligé cependant d'ouvrir la fenêtre. Mais il y avait encore une meilleure façon de s'assurer que son protégé ait bien chaud.

Après avoir refait le lit, l'adolescent glissa à son tour son corps sous les draps. Tendrement, il vint se blottir contre Ludya. Il ne dormait pas beaucoup en règle générale, mais les endorphines libérées par l'orgasme lui donnaient mécaniquement sommeil, et apaisaient son esprit hyperactif. Le jumeau se décala légèrement pour ne pas peser trop sur son buste, entremêlant ses jambes avec les siennes. Il posa son oreille contre le torse chaud de l'extraterrestre, pour écouter battre ses deux cœurs, et passa ses bras de chaque côté de ses épaules.

« Je t'aime, Ludya. »

Puis, bercé par les battements calmes, il ne tarda pas à s'endormir à son tour, doucement serré contre lui. La musique s'était arrêtée.
« Modifié: vendredi 08 août 2014, 05:04:27 par Duo »

Chernyy Cherv

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    Description
    Phobos & Deimos ou Peeter et Stella. Jumeaux d'origine estonienne, infectés par un symbiote extraterrestre.
    
    L'organisme étranger accélère l'activité de leur cerveau, portant leur créativité à des niveaux surhumains. Ne dorment jamais et les stimuler intellectuellement revient à les stimuler tout court.
    
    Génies inconscients et involontairement dangereux. Bricolent à la maison des inventions qui font boom (parfois).

Re : Ma super cabane... où Cabine... [PV Duo]

Réponse 21 samedi 09 août 2014, 00:22:01

Qu'aurait pu espérer Peeter ? Un réveil tendre, tout contre celui qu'il aimait, à profiter de sa chaleur et de sa présence. Leurs lèvres se seraient trouvées tout doucement, et ils se seraient embrassés quelques instants. Se serrant l'un contre l'autre, ils n'auraient pas eu envie de se lever, et auraient préféré rester à goûter au bien-être de se trouver ensemble. Enfin, au bout de quelques minutes encore de torpeur partagée, le plus courageux des deux aurait fini par tirer gentiment l'autre du lit… Son cerveau endormis, pendant cette poignée d'heures, avait rêvé presque autant d'amour que d'étoiles.

Mais l'adolescent était décidément un peu trop romantique, ce jour là, surtout pour cet extraterrestre insatiable. La suite fut très différente de ce que ses songes un peu mièvres lui avaient fait imaginer.

À peine il ouvrait les yeux qu'il sentit les muscles du bras de Ludya contre son cou. Sans trop savoir à quoi s'en tenir, il pensa à un câlin un peu rude : il n'oubliait pas que l'extraterrestre était beaucoup plus puissant que lui. La présence des petites dents sur son oreille était surprenante, mais il avait déjà remarqué que son partenaire avait déjà pratiqué ce petit jeu très félin comme quelque-chose d'affectueux… et cette fois, même si c'était plus fort, ça n'était pas très douloureux, et ce n'était après tout pas sur son sexe.

« Eh, qu'est-ce que tu… Mh ! »

En revanche, la main qui lui cingla soudainement le derrière manqua de le faire paniquer. Son esprit embrumé, le temps de se situer, imagina qu'il pouvait s'agir de quelqu'un d'autre que l'extraterrestre cajoleur qu'il avait laissé en s'endormant. Quel genre d'individu avait pris sa place ? Il n'avait pas l'habitude d'être frappé : ni son père ni sa mère n'avaient jamais porté la main sur lui, et de toute sa vie il ne s'était jamais battu avec sa sœur. Les quelques coups qu'il avait encaissés pendant la nuit étaient presque les premiers (et de loin les plus violents), si l'on exceptait les quelques contrecoups d'expériences malheureuses.

Le jeune homme s'agita dans le lit, mais complètement déconcerté, il s’emmêla dans les draps et ne parvint pas à s'éloigner de son agresseur. Il ouvrit grand ses yeux bleus et trouva pourtant bien devant lui le visage amical de Ludya… enfin, amical… son expression avait un peu changée. On pouvait y lire une certaine envie de jouer, c'était sûr. Mais dans les paroles qui suivirent furent plus espiègles et moins chaleureuses. Peeter crut y déceler un peu du sadisme innocent qu'avaient naturellement les enfants. Ludya frappa une nouvelle fois sans pitié le derrière blanc de l'adolescent, qui peinait toujours à comprendre.

« Oh bon sang… » gémit le jumeau en grimaçant un peu.

Le réveil était particulièrement difficile, et en aurait perturbé plus d'un. Heureusement, l'esprit de Peeter était beaucoup plus vif que la moyenne, et il finit par se situer. L'extraterrestre, probablement parfaitement rétabli, n'était pas décidé de sitôt à arrêter de s'amuser avec son nouvel ami humain. Il lui proposait même une sorte de jeu érotique, bien qu'il n'en avait sans doute pas vraiment conscience. Après y avoir réfléchi à la vitesse de son intellect supérieur, le jeune homme pouffa. D'habitude, c'étaient lui et sa sœur que les gens trouvaient hyperactifs ! La surprise passée, comme il était heureux de trouver un compagnon aussi infatigable ! Il n'aurait pas pu espérer mieux.

« Mhph ! Okay… » il gémissait encore, venant d'encaisser une troisième attaque.

Même s'il n'y avait aucune volonté de blesser, au bout de quelques gifle, l'épiderme fragile du jeune homme fut vite rougi. Chaque claque était un peu plus douloureuse que la précédente, et très vite, Peeter ne put s'empêcher de geindre à chaque fois que les paumes de Ludya rencontraient la courbe de ses fesses. L'extraterrestre avait à sa disposition beaucoup de force, et l'humain n'était pas très solide. Ce dernier ne se préoccupait pas, cependant, des erreurs que pourraient faire son partenaire : il lui faisait confiance, et surtout, il était d'un naturel presque totalement inconscient du danger. Les coups cinglaient et diffusaient dans la zone concernée un fourmillement… pas si désagréable.

« Imagine que je suis un scientifique, et que je t'ai enfermé dans un laboratoire pendant des semaines pour t'étudier ! Tu dois être furieux ! » proposa le jumeau avec enthousiasme, sans se douter de l'écho que cela pourrait produire.

Ludya était-il en train de lui faire découvrir un goût qu'il avait pour la douleur ? En tout cas, combiné aux caresses qui séparaient les sévices, l'adolescent ne pouvait pas dire qu'il passait un moment déplaisant. Les coups l'obligeaient à serrer ses muscles fessiers, ce qui avait naturellement tendance à faire saillir son petit sexe… qui se dressa bien vite. La queue qui titillait son entrecuisse ne pouvait expliquer seule cette réaction. La pression des dents sur sa nuque et sur les cartilages de son oreille, et puis même la main qui s’abattait sur sa peau… n'étaient certainement pas étrangers à cette excitation. Après tout, Peeter avait toujours été le plus soumis du Duo. Une telle réaction était peut-être naturelle.

Mais il n'était pas décidé à se laisser faire pour autant ! Malgré la situation, il avait remarqué que les blessures sur le torse de l'extraterrestre ne se voyaient presque plus. D'un côté, il se dit que la lotion cicatrisante qu'il avait inventée était vraiment encore plus efficace qu'il ne l'avait pensé. De l'autre, il pensa qu'il avait un peu le droit de se défendre.

« Attention aux humains, ils sont sournois ! »

Disant cela, il appuya sur les épaules de Ludya (il évitait quand même le buste), et tenta de le faire basculer. Parallèlement, il plia les genoux pour faire peser leur poids sur les abdominaux de l'extraterrestre, afin d'augmenter la puissance de sa prise. Bien sûr, il n'avait pas la moitié de la force musculaire de son partenaire… cependant, il ne voyait pas de raison de s'abstenir. Un méchant humain aurait sûrement résisté un peu ! Dans cette position, son entrejambe tendue était susceptible de frotter contre celle de son partenaire, si celle-ci était dans le même état. Alors que si elle était encore flasque et venait à se lever un peu plus tard, l'érection rencontrerait à coup sûr l'obstacle des fesses de Peeter, qui la contraindrait à une position beaucoup plus droite que naturellement. L'un courbé sur l'autre, ils ressemblaient un peu à deux chatons qui s'affrontaient et luttaient par jeu, sans se blesser.
« Modifié: samedi 09 août 2014, 06:13:04 par Duo »

Chernyy Cherv

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Re : Ma super cabane... où Cabine... [PV Duo]

Réponse 22 samedi 09 août 2014, 17:20:11

Les deux petites phrases que Peeter avait prononcé avaient l'air d'avoir eu beaucoup plus d'effet encore qu'il ne l'avait pensé sur Ludya… à moins qu'il jouait très bien la comédie, l'évocation du scientifique et du laboratoire avaient fait remonter des pulsions assez violentes. Peut-être l'extraterrestre avait-il réellement vécu ce type d'expérience ? L'adolescent ne pouvait qu'essayer de le deviner, mais ça ne l'étonnait en fait pas beaucoup. Si lui et sa sœur l'avaient trouvé dans d'autres circonstances, ils auraient très bien pu être tenté de l'étudier d'une manière un peu plus invasive, même s'ils ne l'auraient sûrement pas enfermés. Il y pensait encore un peu, d'ailleurs, et il était assez content d'avoir eu un échantillon de la semence de son partenaire. Peut-être allait-il pouvoir à partir des gamètes créer plein de ravissants clones, ou même spécimens originaux d'abyssians.

Mais l'expérimentation scientifique, y'en avait-il encore dans leurs jeux ? Le jeune homme ne pouvait plus justifier ses actions par une curiosité purement érudite. Les griffes qui lui lacéraient la peau sans y pénétrer, qui le pinçaient en y laissant dans sa chair de petites marques blanches qui tournaient vite au rouge, ce n'était que pour son plaisir et celui de son ami. S'il découvrait quelque-chose, c'était surtout son propre corps, son propre masochisme, et la profondeur de l'amour qu'il avait pour Ludya. Avec une autre personne, il aurait peut-être réfléchi avant d'accepter qu'on le traite de cette manière, mais avec lui, la question ne se posait pas.

Le jeune homme fut quand même heureux que l'extraterrestre se prête au jeu, et lui concède de se faire renverser. Il savait que s'il ne s'était pas laissé un peu faire, il n'aurait jamais réussi. Toutefois, du point de vue interne au jeu, il avait fait une erreur : il était maintenant encore plus facile pour Ludya de venir le mordiller partout. Celui-ci n'avait aucun scrupule à s'en prendre aux endroits où sa peau était la plus fine, si fine et claire que l'on pouvait distinguer dessous de petites veines bleues qui palpitaient, piquant encore sa nuque, ses oreilles et son cou. Au moins ne pouvait-il plus faire souffrir son postérieur, qui après les claques et les torsions, avait commencé à devenir réellement douloureux… Peeter trouvait presque ça dommage, en fin de compte.

Cependant, la surprise vint bien de derrière lui, lorsqu'il sentit la verge de son partenaire se dresser et venir se caler contre ses fesses. La puissance avec laquelle elle venait pousser contre l'arrière de ses parties intimes lui indiquaient à coup sûr que le petit alien était aussi excité que lui. Ludya l'obligea même à se courber en arrière, appuyant le bout de la hampe contre son dos. Ce devait être à la fois frustrant et excitant pour son partenaire de sentir la pression du corps de Peeter qui empêchait son sexe de se dresser normalement. Mais son système vasculaire était assez fort pour que même cette partie parvienne à lutter pour retrouver sa place, frappant à intervalle régulier son entrecuisse.

« Des électrochocs ? Pitié… »

La queue de Ludya s'entourait d'étincelles à la couleur assez effrayantes. Mais l'adolescent savait que le violet n'avait sans doute rien à voir avec la puissance des décharges qui l'attendaient. Peut-être plutôt l'extraterrestre était-il capable de produire une sorte de lumière de Wood et émettait en même temps des ondes lumineuses dont la longueur d'onde était proche des ultra-violets. Il appréhendait un peu, se souvenant d'expériences menées par lui-même et sa sœur lorsqu'ils étaient tout petits, sur la charge de boules d’aluminium par une alimentation haute tension qui délivrait environ 20 000 volts. L'électricité était alors parfaitement invisible, mais la moindre erreur de manipulation les faisait recevoir une châtaigne particulièrement cinglante, à la manière d'un pistolet taser (heureusement à un ampérage très faible).

Heureusement, les premiers contacts de l'appendice sur sa peau furent beaucoup mieux dosés. Les basses fréquences actionnaient les fibres musculaires, comme une électro-stimulation, provoquant des contractions légères. Peeter frissonna : la sensation était vraiment particulière, surtout parce qu'il n'avait aucun contrôle sur le trajet qu'empruntait la queue. Mais évidemment, Ludya ne comptait pas s'arrêter à quelques stimuli électriques. Bientôt, sa queue fendit l'air pour frapper son entrejambe. La décharge le fit sursauter.

« Gh ! Pas là ! »

Instinctivement, l'adolescent s'était recroquevillé et avait porté les mains sur son sexe pour le protéger. Il avait senti à cet endroit fragile des muscles dont il ne soupçonnait qu'à peine la présence se contracter. Parmi eux, les muscles périnéaux, s'ils étaient suffisamment sollicités, avaient de bonne chance de l'empêcher d'éjaculer même lorsque le plaisir serait à son comble. Néanmoins, aussi bizarre était la tournure que le câlin prenait, Peeter était de plus en plus enthousiaste. Il n'hésita pas une seule seconde à répondre par l'affirmative à la question touchante – et rassurante – de son partenaire.

« T'inquiète pas. Je t'aime, je veux bien mourir dans tes bras. Vas-y fort. Aussi fort que t'en as envie. »

Bien sûr, il ne comptait pas réellement mourir, encore que la perspective ne lui faisait pas si peur… et qu'elle n'aurait pas été une excuse suffisante pour l'arrêter. Il découvrait des sensations encore inconnues, mais il était insatiable, il en voulait plus. À présent, il était avide de connaître les limites de son corps. Jusqu'à quel point la souffrance était trop grande pour qu'il y ait encore du plaisir ? Même si ce n'était pas l'objectif principal, il aurait été volontaire pour le savoir, si c'était Ludya le bourreau. Mais pour ça, peut-être qu'il fallait peut-être le motiver encore un peu.

« J'ai fait des expériences malsaines sur toi, j'ai pris ta semence à ton insu pour pouvoir l'étudier et te reproduire. Et ensuite j'enfermerai aussi tous les petits abyssians que je fabriquerai avec. »

La première phrase était en partie vraie, et si elle paraissait d'ailleurs vraisemblable, l'extraterrestre ne pouvait évidemment en avoir aucune certitude. Peeter espérait quand même que l'ambiguïté, la possibilité que cela vienne de se passer (puisque ça c'était pour une part vraiment passé) donne au jeu plus de réalisme. Il cherchait aussi bien sûr à énerver un peu Ludya, ayant remarqué que sa première tentative dans ce sens avait bien fonctionné. Il devait avoir une dent contre les laboratoires.

Le jeune homme enleva les mains qui protégeaient son sexe, mais ne le laissa pas à la disposition immédiate de son partenaire pour autant. À la place, il s’étendit sur lui et le colla contre ses abdominaux, sur la ligne où aurait dû se placer sa propre verge. C'était une position défensive relativement efficace, même si elle exposait de nouveau ses fesses. Le jumeau referma les cuisses pour serrer la base de la hampe de Ludya dans un étau plus puissant qu'il ne l'aurait pu avec ses bras. Puis il glissa lentement sur le corps de son amant, entraînant le cylindre chaud vers une position de plus en plus verticale. Peeter tenait les flancs de l'extraterrestre et poussait un peu sur ceux-ci pour disposer de la force nécessaire au combat contre l'intense flux sanguin qui parcourait le long pénis.

Il ne comptait pas s'arrêter, tout en sachant qu'une fois en train de pencher dans l'autre sens, la verge raidie finirait par faire mal à son propriétaire. Le but de l'adolescent était naturellement d'obliger Ludya à le maîtriser d'une manière un peu plus physique. Le petit humain à la chevelure blonde lui sourit avec malice, ses grands yeux bleus le contemplant avec une excitation assumée. Pouvait-on vraiment avoir le(s) cœur(s) à lui faire du mal ?
« Modifié: samedi 09 août 2014, 20:52:52 par Duo »


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