Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Bodyguard [Le Jardin Secret]

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Cahir

Humain(e)

Bodyguard [Le Jardin Secret]

dimanche 27 juillet 2014, 02:38:22

Il avait vu l’affiche sur l’un des panneaux d’affichage publics de la ville, le long de la Place du Marché. Le Jardin Secret recrutait, et les prétendants seraient nombreux. C’était l’un des harems les plus en vue de Nexus. La cité-État regorgeait d’une multitude de bordels et de harems, allant des infâmes bouis-bouis miteux qui sentaient la pisse des bas-fonds, à des établissements de lue où diplomates et maîtres de guildes se reposaient le soir, en compagnie de courtisanes éduquées depuis leur plus tendre enfance dans l’art de servir leurs clients, capables, non seulement des plus belles prouesses sexuelles, mais aussi d’avoir de la conversation. Le Jardin Secret se situait entre les deux, tirant toutefois plus du côté du luxe que de la misère. C’était un harem assez apprécié de la population locale, et la perspective de servir comme garde en son sein déchaînait les passions. La rumeur enflait, assurant que le Jardin proposait, outre une rémunération financière, des rémunérations en nature. Cahir avait lu ces affiches, et il avait décidé de se proposer.

Pour lui, c’était une nouvelle humiliation supplémentaire, mais il n’était maintenant plus à ça près. L’ancien guerrier d’élite ashnardien, l’ancien Corbeau Noir, celui qui avait dominé le monde, qui avait fait partie d’un corps d’élite de l’Empire, se retrouvait maintenant à quémander ses services auprès d’un lupanar pour toucher de quoi gagner sa pitance, continuer à payer sa chambre minable dans une ruelle sinistre longeant les bas-fonds, et poursuivre ses recherches. L’argent était indispensable à Nexus, et il enchaînait les petits boulots. Il avait essayé d’accomplir les quêtes et les demandes des particuliers, mais, étant un indépendant, peu de gens lui faisaient confiance, sauf à ce qu’il travaille presque gratuitement. Entre la concurrence exercée par les guildes et les ordres chevaleresques monastiques offrant gratuitement leurs tâches, Cahir ne pourrait guère s’enrichir. Il lui restait encore l’option de fouiller les donjons et les cryptes nexusiennes pour y trouver des reliques à vendre, mais la plupart des cryptes n’avaient plus de trésors, mis à part des ribambelles de monstres. Cahir avait abandonné l’idée d’explorer les égouts et les catacombes. À part des breloques et des débris, il n’y avait rien dedans qui soit exploitable.

*Gardien de harem...*

Il y songeait pensivement en s’avançant le long des quais. Nexus était une ville colossale, la plus grande ville du monde. Elle s’étalait sur plusieurs plages et plusieurs falaises, avec un port qui s’étalait sur plusieurs centaines de kilomètres, avec autant de navires, de digues, et de phares. L’administration portuaire de Nexus était une immense usine tourbillonnant à toute allure. Chaque jour, il y avait des milliers de visiteurs, marchands, touristes, entrant et sortant de Nexus par des bateaux qui filaient dans tous les sens, et dans tous les continents. Cahir s’avançait sur son cheval le long des quais, rejoignant le quartier du Jardin Secret. Il faisait beau, et le vent frais faisait légèrement remuer ses courts cheveux. Il s’arrêta à un angle, et remonta à l’intérieur de la ville, s’éloignant des quartiers populaires pour rejoindre des quartiers plus cossus.

Les beaux quartiers de Nexus se trouvaient en hauteur, le long des falaises. Cahir délaissa son cheval à une écurie publique, puis traversa les agréables rues pavées, remontant vers le bâtiment du jardin Secret. Il ignorait en quoi consistait l’admission. Est-ce qu’il passerait des tests ? Des années d’errance avaient rendu Cahir moins puissant qu’à l’époque où il se battait pour l’Empire d’Ashnard, mais l’apatride avait encore de très bons restes. Il s’entraînait régulièrement, et rejoignit finalement le harem. L’immeuble était agréable, plutôt beau à voir, et il arriva à l’accueil, pour se présenter.

« Je m’appelle Cahir... Je viens pour l’annonce », fit-il, en sortant de ses affaires une affiche arrachée.

Il portait un long manteau noir à capuche recouvrant son corps, dissimulant ainsi la vue de son armure, et de son épée. Il avait bien entendu abaissé la capuche, et tout ce qu’on pouvait voir de son armure fut ses gantelets.

Pour l’heure, il attendait de savoir ce qu’on attendait de lui.
DC d’Alice Korvander.

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Cahir

Humain(e)

Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]

Réponse 1 mercredi 30 juillet 2014, 19:49:58

« Putain, se faire toutes ces salopes, j’en bande déjà...
 -  Calme-toi, mon frère, nous ne sommes pas encore choisis ! »

Les deux jumeaux parlaient entre eux, dans un coin, mais ils n’étaient pas les seuls. Tous les candidats possibles se trouvaient dans une salle d’attente du Jardin Secret. Délesté de son épée en verredragon, Cahir se sentait presque nu. Il conservait toujours son armure en ébonite, et avait du retirer son manteau avec la capuche, car elle était susceptible de masquer son identité. L’ébonite était une matière noirâtre ayant de fortes propriétés magiques, et qui était aussi résistante. On la trouvait dans certaines mines, et l’ébonite pure était traitée. Les Ashnardiens l’utilisaient pour faire leurs armures. Les armures en ébonite étaient réservées à l’élite de l’armée ashnardienne, du fait de leur prix faramineux. Seuls les meilleurs forgerons et les meilleurs enchanteurs pouvaient forger et enchanter les armures en ébonite sans en gaspiller la qualité. Quand Cahir avait retiré son manteau, dévoilant cette longue armure noire, il y avait eu quelques regards admiratifs... Et un grognement, que Cahir avait noté.

Ce grognement émanait d’un individu gigantesque, faisant bien deux mètres de haut : Thane. Vu sa taille et sa musculature, il était un Barbare. Il avait déposé dans l’établissement une énorme épée, et, quand Cahir avait montré son armure, il l’avait fusillé du regard. Thane restait dans son coin, parlant peu, et impressionnait beaucoup les gens. Il était probablement le candidat le plus grand... Et il savait visiblement que les armures en ébonite étaient portées par les Ashnardiens.

*Avec un peu de chance, c’est encore un type qui a vu sa tribu natale être incendiée par les Ashnardiens...*

Aucun de ces candidats ne l’inquiétait vraiment... Mis à part Thane. Les deux jumeaux semblaient médiocres, tout comme les autres candidats. Certains tremblaient sur place, et ne tarderaient pas à abandonner, quelle que soit les épreuves qui les attendaient. Ils étaient dans une salle assez confortable, plutôt spacieuse, et Cahir se laissa aller. Entre Ashnard et Nexus, il avait beaucoup voyagé, parcourant des centaines et des centaines de kilomètres pour arriver jusqu’ici.

Depuis qu’il avait été renié et déchu, Cahir avait un certain appétit pour les femmes, une sorte de faiblesse contre laquelle il pouvait difficilement lutter, et qui lui était nécessaire pour ne pas perdre la raison, et pour continuer à vivre sans déprimer. Il avait parfois été dans des bordels de campagne, mais ils n’avaient rien à voir par rapport à celui-ci. Le Jardin Secret lui évoquait ces harems de luxe qu’on trouvait dans la capitale ashnardienne, comme l’établissement Warren. Il y avait des couloirs luxueux, des chambres agréables, et, surtout, des hôtesses qui n’avaient pas l’air de se forcer, et qui aimaient le sexe. De véritables créatures de rêve, comme l’elfe qui les avait guidés jusqu’ici.

Le regard appuyé de cette petite elfe blonde n’avait pas échappé à Cahir, qui ne s’en était pas offusqué. Dans le fond, c’était une raison supplémentaire pour rester ici, et pour défier Thane. En tant que Corbeau Noir, Cahir avait déjà affronté des Barbares, dans des régions montagnardes. Ils descendaient de leurs montagnes pour commettre des razzias dans les hameaux et les villes, tuant les gardes locaux, violant, kidnappant, pillant et détruisant. Des sauvages. Pire que des Orcs. Cahir avait mené campagne contre des clans de Barbares, et avait vu leur férocité au combat. Ils avaient des peaux de bêtes et des armes rudimentaires, mais ils étaient si costauds, si musclés, que les armes légères parvenaient à peine à les émousser. Ils pouvaient frapper les lourdes armures des Ashnardiens sans trembler. La peau déchiquetée sur leurs mains ne faisait que les rendre plus violents. En affronter un à mains nues était presque suicidaire.

*Si j’avais une once de jugeote, j’irais chercher du travail ailleurs...*

Malheureusement pour lui, Cahir n’était plus capable de discernement. Il avait besoin d’argent pour retrouver la femme qu’il cherchait. La femme qu’il aimait.

Et il y avait aussi le regard de cette elfe, ainsi que toutes ces autres femmes. Cahir ignorait quelles épreuves les attendaient, mais il se sentait prêt à toutes les remplir... Même si elles impliquaient d’affronter ce géant.
DC d’Alice Korvander.

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Cahir

Humain(e)

Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]

Réponse 2 jeudi 31 juillet 2014, 01:59:06

Cahir se retrouva devant une femme, plutôt bien foutue, qui avait tout de la courtisane de luxe, celle qu’on trouvait dans les palais et les grandes réceptions diplomatiques. L’apatride se présenta simplement, indiquant s’appeler Cahir, et venir de loin. Il confirma qu’il venait d’Ashnard, mais sans en dire plus. Il n’avait pas spécialement envie de s’étaler sur son passé... Pas à Nexus, et pas dans un bordel. Il avait encore un peu trop de fierté en lui pour s’abaisser à ce genre de confessions. Peu importe ce qu’on lui demanderait, il l’accomplirait docilement, sans discuter, en bon ancien soldat qu’il était. Tout ce dont il avait besoin, c’était d’argent. Du moins, c’est ce qu’il essayait de se persuader... Car, en voyant cette femme, il voyait en lui défiler des images et des pensées qui n’avaient que peu de choses à voir avec le fait d’avoir de l’argent. Un harem, c’était un temple de luxure et de tentation, après tout. Qui était-il pour pouvoir y résister ? Rien de plus qu’un simple homme, un vulgaire guerrier qui n’avait plus le droit de porter son nom de famille, et qui, en théorie, aurait du délaisser depuis longtemps son armure en ébonite et son épée en verredragon.

Quand elle se pencha devant lui, il saisit la perche tendue, observant ses seins. Hum... Peut-être une motivation supplémentaire. Elle bascula ensuite en arrière, un sourire insolent sur les lèvres, en l’invitant à faire ce qu’il pouvait pour l’impressionner, et pour la convaincre de l’embaucher. L’apatride, en fronçant légèrement les sourcils, hocha lentement la tête.

*Oh, une démonstration, alors... Elle veut voir ma créativité...*

Le défi était intéressant. Cahir regarda autour de lui. Cependant, il ne voyait pas concrètement comment l’impressionner. Il n’allait tout de même pas la frapper, et il ne voyait personne sur qui taper. Elle lui avait dit que Thane avait usé de son apparence menaçante, tout ce qu’on demandait pour un garde du corps. Elle avait essayé de titiller sa jalousie, notamment en insistant sur le fait que, s’il gagnait, ce serait lui qui pourrait se taper toutes ces nanas. Il fallait bien le reconnaître... C’était un prix tentant.

« Ma foi, je pense que je ne serais jamais aussi impressionnant, physiquement parlant, que Thane. C’est un Barbare, une machine à tuer. Je ne ferais pas mon vantard en vous affirmant pouvoir le démolir dans un duel physique. Sérieusement, les pectoraux de ce mec sont aussi gros que mes cuisses ! »

Il ne disait pas non plus qu’il perdrait, car Cahir avait une bonne technique, mais il ne fallait pas se leurrer la face. Les Barbares étaient connus pour ce qu’ils étaient. Leurs muscles étaient si épais que les épées aux lames trop fines ne pouvaient pas s’enfoncer en eux. Leurs coups de poings pouvaient s’enfoncer dans les armures légères, et ils pouvaient porter à une main des épées lourdes comme des claymores sans sourciller. Ce type était une force de la Nature, un colosse.

Cahir s’assit devant elle, et poursuivit rapidement :

« En revanche, pour ce qui est des clients hargneux, des alcooliques, des soudards, des raclures qui peuplent cette ville... Là, vous pouvez compter sur moi. Et, si vous me donnez mon épée, même les muscles saillants de ce Barbare ne me stopperont pas. Alors, je ne vous dirais pas que je suis plus fort que lui, non... Je vous dirais juste que, contrairement à un Barbare, je sais garder mon calme, et je ne risque pas de broyer chaque client qui viendrait importuner vos filles. Vous avez un harem plutôt bien entretenu... Pas le genre d’estaminet poussiéreux des bas-fonds. Vous tenez à votre réputation, comme tout établissement. Et, même si un client se comporte mal envers vous, ou envers l’une de vos filles... Et bien, la clientèle prendrait mal le fait de savoir qu’un Barbare peut en quelques secondes vous briser comme une brindille, sans le moindre état d’âme. »

Il haussa les épaules, avant de conclure :

« Ce type est un tueur, pas un garde du corps. Pour le reste, si vous voulez que je vous montre ce que je peux faire avec mes mains... Et bien, je serais ravi de m’initier à n’importe quel test physique que vous jugerez opportun de faire. »

Et, par « test physique », il laissait le soin à cette femme de comprendre ce qu’il voulait dire, et de l’interpréter comme elle le souhaitait.
DC d’Alice Korvander.

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Cahir

Humain(e)

Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]

Réponse 3 jeudi 31 juillet 2014, 12:32:57

Il n’avait pas été qu’un simple fantassin. Sa carrière militaire, et même sa formation à l’Académie, avaient impliqué une certaine dose de tactique militaire et de stratégie. Son père ne voulait pas que son fils soit un simple grouillot se contentant d’accomplir les ordres, et d’exécuter les volontés de ses supérieurs. Cahir savait lire les comportements des autres, et il vit bien, à la manière dont Lya se déplaçait, mettant en avant ses seins, qu’elle cherchait à éprouver sa résistance. Deux choses étaient possibles : soit elle s’offusquerait de voir qu’il restait imperméable à ses avances... Soit elle s’en féliciterait. Sur ce point, malheureusement, les femmes avaient une part d’insaisissabilité. Elle finit par se relever, et se glissa dans son dos, parlant sur un ton aguicheur et sensuel, ses seins venant caresser sa tête. Elle lui rappela qu’un garde du corps devait savoir tempérer ses émotions. Cahir ferma lentement les yeux. En théorie, il était capable de le faire, mais le problème était que, face au sexe, tous les hommes étaient faillibles... Surtout quand ils n’avaient pas couché depuis longtemps.

Yeux clos, Cahir conservait son calme, ou, en tout cas, essayait de le conserver. Il posa ses mains sur le bureau, écartant ses doigts, soupirant légèrement. Les seins de cette femme étaient particulièrement confortables, et sa voix était faite de velours. L’apatride n’était qu’un pauvre mortel. Lorsqu’il rouvrit les yeux, ce fut pour avoir compris son jeu. La nuit... Cette dernière se rapprochait, car on était en fin de soirée. Il se retourna alors, et croisa le visage de la femme. Il avait une belle érection, maintenant, ce dont il prit confiance en se relevant lentement, se dressant face à elle. Dans le regard de cette femme, il lisait du désir, et un certain sang-froid... Ou alors, c’était lui qui imaginait ce désir, mais, dans le fond, ça n’avait pas trop d’importance. Il tendit sa main, et caressa la joue de la femme, serrant l’une des mèches de cheveux de la femme.

« Alors... Je crois que je me suis retenu suffisamment, comme il faut. »

Il esquissa un sourire, et se rapprocha d’elle, sa main venant se poser sur sa nuque. Le corps de Lya était chaud, tendre, agréable, ferme, tout en courbes et en souplesse. Comment ne pas l’apprécier ? Cahir en fantasmait déjà. Les seins de cette femme heurtèrent le plastron de son armure. Il était peu probable qu’elle sente son érection, son armure la masquant plutôt bien, mais elle était pourtant bien là. Son visage se rapprochait du sien, mais ce n’était pas lui qui irait l’embrasser. Elle lui laissait ce plaisir, car, dans le fond, il n’était qu’un simple invité.

Son discours sur Thane avait visiblement porté ses fruits. L’apatride se doutait bien qu’il était le meilleur choix possible. Les Ashnardiens impressionnaient les Nexusiens par leur ardeur au combat. Pour une fois que cette réputation lui était profitable, il comptait bien s’en servir. Cette femme était magnifique à voir, avec sa belle robe, sa longue chevelure magnifique... Cahir sentait bien qu’il allait se plaire ici.

« Je tiendrais autant que vous le voudrez... Je sais être obéissant. C’est comme ça, quand on a travaillé pour l’Empire d’Ashnard : on apprend à être discipliné. »
DC d’Alice Korvander.

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Cahir

Humain(e)

Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]

Réponse 4 vendredi 01 août 2014, 00:52:40

Son érection s’accrut devant le jeu de cette femme. Elle s’y connaissait, et Cahir ne put s’empêcher de soupirer, guettant ses lèvres. Ce fut une ombre de baiser qu’elle lui offrit, en lui promettant de s’occuper de lui d’ici une vingtaine de minutes. L’apatride ne put s’empêcher de sourire légèrement, et suivit ensuite le Dunmer. Il était étonné d’en voir un ici. Comme quoi, on trouvait vraiment de tout à Nexus. Ils s’avancèrent dans une grande pièce où il put voir des femmes envoûtantes en train de danser sensuellement auprès de partenaires. C’était un spectacle singulier, agréable à voir, et enivrant. Le sexe de l’apatride l’élança encore une fois, son érection peinant à diminuer.

*Il va falloir que je l’éduque, celui-là... Je ne peux pas me permettre d’avoir la trique à chaque fois...*

Il était désormais convaincu qu’il était embauché. Cahir avait visé juste en lui expliquant que Thane était trop efficace. Ce genre de travail ne convenait pas à un Barbare. Il ne s’en souciait toutefois pas trop pour lui. L’armée le recruterait sans problème... Sauf s’il avait un passé criminel, et il était tout à fait probable que ce soit le cas. Cahir ne voyait aucun Barbare qui s’abaisserait à vouloir travailler dans un harem, s’il n’avait aucune autre option derrière. L’apatride laissa ses pensées pour lui quand il se retrouva seul dans une penderie. Le guerrier vérifia que la porte était bien fermée, puis se déshabilla intégralement, avant de s’observer devant une glace.

Cahir avait un corps bien sculpté. Il s’entraînait depuis sa plus tendre enfance. On voyait ses muscles, et il n’avait, pour autant, pas un corps sculpté dans la graisse et les biceps. Autrement dit, il ne ressemblait pas à un monstre de testostérone. Sur son torse, on pouvait voir quelques cicatrices, des héritages lointaines de ses blessures. Son torse était glabre, propre. Il n’avait même pas besoin de se raser le torse, et il en profita pour caresser son menton. Il s’était proprement rasé ce matin, et se trouvait suffisamment acceptable pour une nuit avec cette femme... Quant à sa verge, elle était toujours tendue. Il ferma les yeux, et se masturba lentement. Cahir, jadis, aurait eu honte de s’abaisser à ce genre d’actes, mais, depuis lors, les choses avaient changé. Il était maintenant un vaurien, un vagabond qui errait le long des routes et des villages, sans réel but. Il pouvait se permettre de se masturber face à des femmes aussi excitantes qu’une armée de succubes. Fermant les yeux, il soupira, repensant à cette femme, à ce baiser, à ces promesses, à ces corps langoureux en train de danser au-dessus de clients aux yeux béats d’admiration. Son sexe gonflait entre ses doigts, pulsant au fur et à mesure qu’il se mastiquait... Jusqu’à ce que tout son corps se relâche d’un coup. Son sperme fusa devant lui, et éclata contre le mur, faisant soupirer notre homme de plaisir.

Se sentant mieux, plus apaisé, Cahir s’empressa de s’habiller, à l’aide d’une simple chemise, d’un caleçon, et d’un pantalon noir en cuir. Il chercha ensuite autour de lui, et finit par voir une serviette, puis l’utilisa pour essuyer le mur. Un soupir sur les lèvres, l’homme sortit ensuite de la pièce. Il suivit encore le Dunmer, jusqu’à rejoindre la chambre de Lya. L’apatride restait calme, mais, en approchant de la chambre, il sentait à nouveau son sexe se durcir sous sa culotte.

*Décidément...*

Ce harem aurait sa peau ! Devant la porte, il vit son mystérieux guide, aussi silencieux que menaçant, le laisser. Cahir ouvrit la porte, après avoir tapé à cette dernière, ne voulant pas prendre sa patronne par surprise.

Il entra dans une chambre rouge, plutôt grande, avec des colonnes, éclairée par des bougies et des chandelles. Une lueur tamisée qui donnait vraiment à l’ensemble l’allure d’un harem. La pièce était chaude, agréable, et il ne tarda pas à voir Lya. Elle était près d’une table basse avec une bouteille de vin, deux verres, et une seule chaise.

« Madame... Belle chambre. »

L’apatride comprit qu’elle lui offrait la chaise. C’était plus un fauteuil, en réalité, confortable et rembourré. Il s’y assit lentement, et attrapa la bouteille.

« Je vous sers ? » demanda-t-il, prenant déjà ses aises.

Il reconnaissait cet arôme : c’était un agréable vin nexusien, le genre de vins hors de prix qu’on retrouvait dans les restaurants tekhans.

Cahir ne savait pas trop ce que cette femme avait derrière la tête... Mais il avait bien une idée.
DC d’Alice Korvander.

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Cahir

Humain(e)

Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]

Réponse 5 vendredi 01 août 2014, 20:49:40

Elle prit les devants. Vu sa position, le contraire l’aurait étonné. Cette femme n’était pas comme Adelyn, timide et fragile, n’osant rien faire sans y avoir réfléchi au moins quinze fois. Adelyn... Repenser à elle absorba légèrement Cahir. Il était revenu dans cette maudite ville pour elle, pour la retrouver, et il se trouvait maintenant dans un harem, entouré de superbes plantes. Pour elle, il avait tué, il avait fait couler le sang pour la sauver, il avait failli être tué, et il était retourné à Nexus ! Les femmes vous faisaient perdre la tête, tout simplement, et cette vieille maxime devait encore se vérifier quand Lya s’assit élégamment sur lui. Elle usa le corps de Cahir comme une espèce de fauteuil, s’asseyant de côté, et il tendit sa main droite, caressant son dos, la soutenant contre lui. Heureusement qu’il ne s’était pas affalé sur ce fauteuil ! Il l’avait vu se rapprocher de lui, lentement, en roulant des hanches, réveillant sa tension entre les jambes. Il avait beau s’être récemment guéri contre ça, en se masturbant, le désir n’en faisait qu’à sa tête, et Cahir, pour son malheur, était un homme plutôt vigoureux. Probablement le résultat d’une vie entière passée à se battre et à s’entraîner.

Lya s’assit donc sur lui, sensuelle, terrifiante, envoûtante, semblable à une sinistre sorcière rose, ce genre de femmes qui étaient capables de vous ensorceler sans problème, et d’aller jusqu’à corrompre le cœur du plus pieux des maris et des pères de famille. Elle était dangereuse, Cahir le sentait, car elle savait que les pulsions sexuelles n’étaient pas cantonnées qu’au domaine du lit, et avaient tendance à s’exprimer partout dès qu’on les motivait suffisamment bien. L’une des mains de Lya caressait ses cheveux, et l’autre utilisait son verre de vin. Comme hypnotisé, Cahir regardait ce spectacle, sans arriver à parler. Un chat avait-il avalé sa langue ? Ça y ressemblait, en tout cas.

*Diable, elle est encore plus bandante que ces saloperies de succubes de la capitale !*

Elle lui posa une question sur ce qu’il pensait de son harem. Déglutissant lentement, il arriva à répondre. Ses mains tremblaient, sa chaleur corporelle avait monté de quelques degrés, et, bien sûr, cette tension à hauteur de son entrejambes compliquait sensiblement ses capacités à réfléchir et à se contrôler :

« Je... Je dirais que, de ce que j’en ai vu, la vôtre égale sans peine ces maisons où une seule nuit équivaut à l’intégralité d’un mois de salaire dans l’Empire. »

Cahir avait encore en tête les corps langoureux de ces femmes en train de danser, mais, pour l’heure, ses pensées avaient tendance à se focaliser sur Lya, oubliant peu à peut out le reste. C’était là le pouvoir très agréable du sexe : sa capacité à vous faire oublier tout le reste, à vous rappeler que, avant d’être un homme civilisé, avec ses problèmes, ses désirs, et ses envies, vous étiez un mâle ne demandant qu’à se satisfaire, sexuellement parlant. Toute la discipline militaire de l’ancien Ashnardien formait un bien maigre rempart face aux charmes de cette femme. Elle le savait, et elle s’en jouait. Il n’en tait pas encore à la regarder comme un affamé, mais... Disons que la comparaison pouvait presque se tenir. Une main sur son dos, l’autre caressait les longues jambes de la femme, filant sous les plis de sa robe.

Il sentit le visage de la femme se frotter contre sa nuque, et entendit très distinctement cette dernière le renifler. Elle lui indiqua ensuite qu’il sentait l’homme... Une phrase qui, selon lui, ne voulait rien dire, mais qui, pour d’inexplicables raisons, accrut son érection. Il tourna la tête vers elle, remonta sa main, et agrippa les cheveux de la femme. La main frottant ses jambes remontait le long de cette dernière. Son visage était proche du sien, il sentait la respiration de cette femme sur ses lèvres. Si elle aimait jouer, lui aussi n’était pas trop mauvais à ce jeu. Il avait quitté Ashnard avec une expérience sexuelle se limitant à avoir couché, sans réelle passion, avec sa femme. Il était arrivé à Nexus avec une expérience sexuelle accrue, après avoir couché avec de simples paysannes, des sorcières, des nobles, et autant de personnes qui lui avaient montré à quel point le sexe n’était pas un moyen, mais une fin en soi.

Ses lèvres se rapprochèrent des siennes, mais il ne l’embrassa pas... Pas longtemps, en tout cas. Son nez caressa le sien, et il avança ses dents, attrapant la lèvre supérieure de la femme, et tira légèrement dessus. Sa langue en profita pour se faufiler sur sa lèvre, et il rompit ensuite le baiser.

« Toi... Tu sens la beauté, la volupté, la luxure... Et le vin. »

Cahir avait du reposer son verre sur la table basse, vu la présence de la femme. Un léger sourire traversa son visage, et il rabattit sa tête en arrière. Il ne cherchait nullement à cacher son érection. La bosse déformait maintenant son pantalon, heurtant les cuisses de la femme, et il regarda brièvement son verre de vin.

« J’ai la gorge un peu sèche... »

Il voulait boire de son vin. Sans pouvoir se l’expliquer, il trouvait cette image excitante. Et, comme le désir montait en lui, sa main sur ses jambes les libéra, et il caressa sa robe, remontant jusqu’à ses hanches, et la posa sur ses fesses. L’homme était un romantique, oui... Mais c’était aussi un Ashnardien.
DC d’Alice Korvander.

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Cahir

Humain(e)

Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]

Réponse 6 dimanche 03 août 2014, 01:16:21

Entre les deux, le plaisir ne cessait de monter, les plaçant en osmose, sur la même longueur d’onde. La respiration de Cahir était alourdie, précipitée, et la main posée sur les fesses de la femme palpait volontiers cette dernière. Il la sentait remuer, se pressant contre lui, s’affalant contre son corps, le noyant dans un cocon de douceur et de promesses chaudes et sensuelles. L’apatride n’avait pas besoin d’être un grand clerc pour savoir que leur nuit allait être longue, longue, chaude, et intense. Cahir avait une bonne endurance sexuelle, une résistance physique aguerrie, qui ne demandait qu’à s’affirmer et à s’exprimer. Il allait baiser cette femme, voilà ce qu’il se disait dans sa tête. Dans un excès d’orgueil, il se disait qu’il comptait la prendre comme aucun autre client ne l’avait encore jamais pris... La preuve en était qu’il la sentait mouiller, en frottant sa vulve contre son sexe. La virilité de Cahir l’élançait dangereusement, entraînant avec elle ce sentiment d’arrogance qui découlait de cette fierté masculine à exhiber aussi fièrement son chibre.

Elle lui demanda de resservir du vin, et sa main s’écarta, à regret, de cette délicieuse fesse rebondie. Il avait bu le vin de cette femme, et, curieusement, ce geste, plein d’exotisme, avait continué à l’exciter. Cahir était un homme au tempérament plutôt calme, mais ce calme était comme l’arbre masquant la forêt. L’apatride soupira légèrement en attrapant la bouteille de vin, mais il la relâcha en sentant la femme s’écraser contre lui, se lovant contre son corps. Chacun de ses baisers était comme une douce incitation à des ébats plus poussés, et l’homme, malgré toute sa patience, n’arrivait plus à se retenir.

« En profiter... »

Il soupira lentement, et raffermit sa prise sur sa nuque, tout en abandonnant l’idée de trouver cette maudite bouteille de vin. La coupe, vide, se renversa sur le tapis, et son autre main retourna agripper l’une des jambes de la femme, s’en servant comme appui. Il redressa son visage, et l’embrassa désormais sur les lèvres... Brièvement. Il savourait son odeur, sa personne, son corps, son goût.

« Ma chérie, je compte profiter de chaque petite seconde de ta présence... Tu sais, histoire de te montrer que tu n’as pas fait le mauvais choix, tout ça... Et puis, par principe, je n’aime pas gaspiller le temps qu’on m’offre... Alors... Je pense que je ne vais plus faire languir aussi longtemps mon employeur, j’aurais peur qu’elle me prenne pour un eunuque. »

Il était temps d’agir, pas de continuer à boire. Cahir banda ses muscles, et poussa subitement. Le fauteuil grinça, leurs corps basculèrent, la gravité s’empara d’eux... Et Lya se retrouva étalée sur le tapis, Cahir sur elle. Il l’embrassa alors, cette fois-ci pour de bon. Ce fut un long baiser, sensuel, intense, où il enfonça sa langue... Le genre de baiser qu’il n’avait jamais pensé à faire dans l’Empire, et qu’il avait appris en errant sur les routes. Sa langue se faufila donc dans la bouche de la femme, pour un long baiser, mordant.

Ses mains, elles, ne restèrent pas en reste. Il en posa une sur l’un de ses seins, le caressant à travers le tissu de sa robe, son autre main glissant le long de ses côtes. Cette femme était magnifique, belle d’un bout à l’autre de son corps. Il comptait l’explorer intégralement, et lui faire longuement l’amour, la prendre de partout... Il savait que le sexe était un mélange de volupté et de bestialité, et il comptait bien jouer sur les deux tableaux. Vu la manière dont cette femme mouillait, il ne doutait pas une seule seconde qu’elle serait favorable à une certaine forme de brutalité dans leurs rapports... Ce en quoi il était plus doué que ce qu’il pensait initialement.

Le baiser se rompit au bout d’une bonne minute, Cahir se mettant à lui sourire :

« Je crois effectivement qu’il est temps de vous baiser, Madame... Bien comme il faut. »
DC d’Alice Korvander.

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Cahir

Humain(e)

Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]

Réponse 7 mardi 05 août 2014, 02:26:49

Entre eux, les choses sérieuses allaient commencer. Lya avait chauffer Cahir, et le jeune homme, une fois excité, n’était pas du genre à laisser aller. C’était un Ashnardien, pétri de cette arrogance impériale qui amenait les Ashnardiens à se croire les meilleurs partout. Cahir avait appris l’humilité le long de son odyssée sans but, mais, quand les bas instincts se réveillaient, votre humilité avait tendance à disparaître, noyée par l’appétit féroce et vigoureux du soldat. L’apatride était étalé sur le corps de la femme, répondant à ses baisers, et ne tarda pas à agir.

La robe de Lya fut rapidement la cible de ses mains. Il tira dessus, à hauteur du décolleté. Cette femme avait autant envie de sexe qu’elle, il le sentait. Ses mains tirèrent ensuite sur la ceinture au centre, défaisant le lacet derrière elle. Sans cette ceinture, il fut très facile de défaire la robe, l’écartant hors du corps de la femme. Cahir l’observa, déglutissant sur elle. Ah ! Fallait-il donc qu’il ne tombe que sur des femmes parfaites en explorant Terra ? Cahir ne pouvait que se perdre en voyant de telles formes. Lya avait pris une fine lingerie noire, très élégante, qui lui allait à ravir. Cahir observa son corps avec une lueur de désir dans les yeux, soupirant légèrement. Elle avait commencé à se dévêtir avant qu’il ne retire sa robe, et il pouvait voir la cyprine sur sa culotte, qui apparaissait progressivement. L’apatride sourit lentement, et commença à son tour à se déshabiller. Sans son armure en ébonite, il lui fut très facile de retirer tous ses vêtements. Ses mains tremblaient, mais il restait ferme, et se déshabilla sous ses yeux.

L’apatride finit ainsi rapidement tout nu, exhibant fièrement sa virilité, qui se dressait. Après ce corps serré, ses baisers, ses promesses, il avait une belle érection, son chibre pointant vers l’avant, s’étalant généreusement. L’homme le caressait machinalement, le pressant entre ses doigts, offrant à Lya la vue de son membre, avant de la prendre. Il restait son subordonné, après tout, son garde du corps... Et visiblement son gigolo.

« Tu vas hurler, ma chérie... »

Il retourna se pencher vers elle, et tira sur sa culotte, la lui retirant. C’était une belle culotte, qu’il renifla légèrement, savourant l’odeur de cette femme. Illa balança ensuite sur le sol, observant son intimité proprement épilée, ce sexe très bien entretenu. Après cette longue attente, l’apatride s’allongea sur la femme, une main sur son sexe, et guida son membre en elle. Le bout de sa verge heurta le corps de la femme, glissant le long de ses lèvres intimes, se frottant contre cette belle fente. Cahir se concentrait afin de la prendre lemieux possible, soupirant légèrement. Il était très concentré, en oubliant même de respirer, et rentra en elle d’un coup de reins. Son sexe glissa dans son intimité, s’enfonçant d’un bloc. Il sentit une certaine résistance, et fit marche arrière, avant de grogner, et de donner un coup de reins supplémentaire, sentant les parois internes de la femme s’écarter. Il donna un coup de reins supplémentaire, sentant son sexe s’enfoncer un peu plus en elle, baignant dans cette intimité humide, délicieuse et glissante à souhait.

Cahir soupira, et posa l’une de ses mains en appui sur l’un des seins de la femme, le pressant, pinçant ce dernier à hauteur de son téton. Il n’avait pas encore retiré son soutien-gorge, et s’étalait contre elle, remuant son corps, l’embrassant voracement.

« Hun ! Vas-y... Vas-y, hurle, HURLE !! »

L’apatride soupirait lentement, de plus en plus agressif, de plus en plus masculine. Il ne ferait pas l’amour à Lya comme il l’avait fait à Adelyn, clairement.
DC d’Alice Korvander.

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Cahir

Humain(e)

Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]

Réponse 8 vendredi 08 août 2014, 02:22:50

Il comprit assez rapidement que Lya n’était pas le genre de femme qui jouissait silencieusement. Il s’enfonça en elle, et il trouva que c’était là la meilleure sensation qui soit au monde. Quelque chose de simple, presque enfantin, mais de tellement délicieux... Tellement délicieux qu’on aurait envie que faire ça toute la journée, et ce en sachant que, dans le sexe comme ailleurs, la répétitivité était votre pire ennemi, un adversaire terrifiant, qui détruisait peu à peu tout ce qui existait, toute forme de relation saine et constructive, et toute possibilité d’obtenir du plaisir. Pouvait-il se lasser de cette femme ? Pour l’heure, en ce moment, ça lui semblait impossible. Son désir le dominait totalement, entraînant avec lui un sentiment d’omnipotence, une envie phénoménale de la baiser toute la nuit, de la prendre sans relâche, dans tous les sens du possible, d’utiliser en elle de cette vigueur ashnardienne qui faisait fantasmer tant de ménagères nexusiennes lassées par leurs maris gros et gras.

Cahir la prit donc, et, en remuant contre elle, il la sentait hurler, fondre contre son corps, l’accueillant généreusement, se collant à lui. Sa chaleur, son odeur... Il savait qu’elle était plus vieille que ce que son corps lui donnait. Il sentait en elle une expérience phénoménale, et, pourtant, elle hurlait comme une jeune nonne frustrée qui venait tout d’un coup de se faire déflorer par un voyageur de passage. Il adorait ça. Les femmes de passion, les femmes d’énergie. Elle n’était pas la matronne pour rien, et, quand elle lui ordonna de lui ôter son soutien-gorge, il le fit... Mais il n’usa pas de ses mains. Ces dernières serraient alors les poignets de la femme, et il pencha sa tête, mordant la lanière reliant les deux bonnets, et tira dessus. Il ne l’arracha pas du premier coup, et dut forcer un peu pour pouvoir défaire le nœud derrière. Le soutien-gorge glissa ensuite, et, depuis sa bouche, Cahir le jeta à côté, puis posa ensuite l’une de ses mains sur son sein, serrant entre ses doigts cette délicieuse masse de chair, pressant ce globe, son pouce appuyant sur son téton. Son autre main, elle, retourna s’appuyer sur le tapis, et il l’embrassa à nouveau. Sa cible n’était pas forcément la délicieuse bouche de Lya. Il allait aussi embrasser son cou, une partie du corps féminin qu’il aimait énormément. Il mordilla sa douce peau chaude, légèrement, et continuait à donner des coups de reins, sa verge s’enfonçant en elle de plus en plus.

Le corps de Lya était magnifique. Il était chaud, tendre, d’une douceur infinie. Ses seins s’enfonçaient contre sa chair. Ils étaient désormais tous les deux nus, leurs corps luisants contre le long tapis sur lequel ils forniquaient joyeusement, sans se soucier des conséquences, sans se soucier de ce qu’on pouvait bien penser sur eux. Jadis, il aurait pu se sentir coupable de s’abandonner si facilement à ses bas-instincts, mais il y avait bien longtemps que cette facette de sa personnalité était profondément endormie, enfouie en lui. Aujourd’hui, il ne ressentait que du plaisir, un plaisir fort et vif. Un plaisir brutal, machiste, dominateur, qui enflait en lui, ponctué par les hurlements et les soupirs de cette catin. Oui, plus ça allait, et moins Cahir voyait en elle une femme, et moins il voyait en lui un homme. Elle, elle était une femelle, un sac à foutre, et lui... Lui, il était un mâle, cet être préhistorique qui baisait les femmes sans se poser de questions, et sans leur laisser le choix.

« Oui, oui, OUUUIII, haa ! Je vais te baiser, salope ! Tu entends ?! Te BAISER !! »

Si Adelyn le voyait employer des mots aussi durs, elle en rougirait comme une pivoine. Si elle voyait, là, en train de saisir le cou de cette femme, et de la prendre en grognant, elle en tomberait dans les pommes... Mais Lya n’était pas Adelyn. Elle n’était pas une petite statue de porcelaine menaçant de se casser si on la serrait un peu trop fort. Elle était une femme forte, et, en ce moment, inconsciemment, instinctivement, Cahir se disait qu’il y avait en elle, dans son plaisir, quelque chose de typiquement ashnardien. Les Ashnardiens comprenaient beaucoup de démons, et, quand une démone faisait l’amour, c’était très expressif. Cahir avait eu l’occasion de le remarquer, et, dans sa tête, il se disait que, en effet, il y avait un peu de ça avec Lya... Cependant, il était encore bien loin de se douter qu’il était vraiment en train de se taper une démone. Pour lui, il couchait juste avec une prostituée terriblement expérimentée. Cahir savait qu’il existait des guildes et des écoles où on apprenait dès leur plus jeune âge aux fillettes à être des prostituées de luxe. Lya avait peut-être bénéficié de ce traitement, jadis...

Du moins, c’est tout ce que Cahir arriva à se dire. Le corps de cette femme, en effet, l’obnubilait de plus en plus, remplissant toutes ses pensées, et, plus il la pénétrait, et moins il était capable de réfléchir à autre chose qu’à sa verge qui le démangeait, qu’à cette douleur, cette exquise douleur, qui remontait en lui, dans les entrailles de son corps. Il lui agrippa la nuque, et l’embrassa violemment, mordant ses lèvres.

« Hurle, traînée, hurle, haaan !! »

Ses soupirs étaient profonds, longs, langoureux. Sa verge s’enfonçait en elle, remuant profondément, défonçant son clitoris, écartant ses parois internes au fur et à mesure qu’il remuait en elle. L’apatride ne comptait pas s’arrêter, il voulait la sentir jouir contre lui.

Et il voulait continuer à la tringler sans relâche.
DC d’Alice Korvander.

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Cahir

Humain(e)

Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]

Réponse 9 dimanche 10 août 2014, 01:53:43

Elle jouit, et il dut se retenir… Une tâche difficile, encore plus dure que quand il avait affronté tous ces Barbares dans les cols enneigés au nord de l’Empire. La patience que cela exigeait était surhumaine, et il soupirait, gémissant légèrement contre le corps chaud et doux de cette femme. La baiser avait quelque chose de profondément magique, et sentir sa verge tremper dans sa cyprine, voilà qui était un régal peu commun. Il s’enfonçait en elle, se noyant dans son corps, ses mains ne sachant plus où se mettre. Malgré l’orgasme de cette femme, il n’arrêtait pas de la pilonner. Il aurait fallu violemment le repousser pour qu’il se calme, pour qu’il sorte de cette espèce d’état d’hypnose dans lequel le sexe l’avait plongé. Le récital était lancé, et Cahir ne pouvait pas l’arrêter. Même s’il y pensait, même si une partie de son esprit lui disait de décrocher, il n’en avait pas la force. Son corps était lâché, et le plaisir sexuel dominait... Entraînant avec lui une sorte de rage bestiale, de frustration primaire, autant d’éléments qui l’enjoignaient de jouir encore plus, de se lâcher sans tenir compte des conséquences, de se déverser abondamment en elle, sans inquiétude, avec seulement en tête son propre plaisir. Elle pourra l’endurer, se disait-il, elle jouissait son nom, elle le soupirait de ses magnifiques lèvres, elle n’attendait que ça. Elle était son réceptacle, et elle attendait sa crème. Est-ce qu’il avait les testicules atrophiés pour l’empêcher ainsi de jouir ?

Grognant son plaisir, Cahir continuait à multiplier les coups, sentant la vague approcher... Et elle fut là, stockée dans son sexe. Il soupira, hoquetant, en manquant presque de respirer, comme si tout son corps venait de se tendre. Une brève et éternelle seconde suspendue à ses lèvres, suspendue à ses mouvements, suspendue à ce corps puissant ramonant cette brave femme comme la pire des traînées... Il ferma les yeux en entrouvrant les lèvres, et son orgasme mourut dans un cri silencieux. Il donna des coups de reins supplémentaires, et s’abandonna. Il sentit le courant filer le long de son sexe, traversant à toute allure sa virilité, se perdant dans la grotte humide de la femme, se mélangeant à son nectar intime.

*On en revient toujours à ça...* se dit-il après l’orgasme.

Pendant un éternel et bref moment, il ne ressentit plus rien. Plus de plaisir, plus de souffrance, rien d’autre qu’une sorte d’infini sentiment de béatitude et de plénitude, comme si, par ce biais, il atteignit les Cieux. Il caressa du doigt les plumes des Anges, et revint ensuite à la réalité, le mouvement ascendant se terminant par une chute qui le ramena à la réalité de ses sensations corporelles : la sueur, les soupirs, la fatigue, la chaleur de Lya... Et sa mouille, dans laquelle son sexe baignait... Et ses yeux. Ceux de Lya, transpirant d’une perversité sans fin, d’une envie de jouir, encore, encore, et encore. Il y vit un appétit insatiable, et, sans pouvoir se l’expliquer, il eut alors le sentiment, très clair, que cette femme n’était pas une simple humaine. Une simple intuition, qu’il rejeta rapidement dans les tréfonds de son esprit, dans la mesure où elle ne reposait sur rien de précis.

L’homme avait bien joui. L’orgasme masculin ne se résumait à rien de plus qu’à exciter suffisamment son tube pour en larguer le trop plein. Il fallait ouvrir les vannes, et chaque coup de rein permettait de se déverser. Il y avait là-dedans quelque chose d’extrêmement violent et autoritaire, de dominateur et de brutal. C’était intense, vif, et très différent du plaisir féminin, où on se contentait de recevoir, et de s’agripper ne laissant la tornade vous emporter. Là, on était la tornade. La verge expulsait le plaisir, et chaque coup de reins était l’occasion de se vider un peu plus. Il avait bien joui, oui, car il avait senti d’autres vagues venir dans son sexe, le contraignant à en cracher davantage, répandant son jus en elle pendant de longues secondes, presque comme s’il ne pouvait pas s’arrêter. Il forçait sur ses reins en sentant toujours un petit réservoir prêt à être largué.

Son érection avait explosé, et son sexe rabougri était comme un asthmatique venant d’accomplir un 100 mètres en quinze secondes : il demandait pitié. Cahir embrassa à nouveau cette femme. Sa sueur coulait le long de son menton, ainsi que de son dos. Il sentait des gouttes filant le long de ses fesses. Il se pressa chaudement contre elle, l’embrassant tendrement, retournant fourrer sa langue en elle.

« Lya... Hum... Je crois que je ne vais pas regretter de travailler pour toi... »

Il se redressa rapidement, son sexe se retirant de cet antre chaud. Il se releva alors, et vint s’asseoir sur un fauteuil.

« Tu m’as épuisé... Mais je suis sûr qu’une femme comme toi doit avoir bien des talents en jeu pour redonner du courage à un homme... »

Sa verge était toujours tendue, mais bien moins grosse qu’auparavant. Elle était couverte de sperme et de cyprine, l’ensemble collant à son sexe. Comme pour la motiver, il se masturba lentement, ses doigts glissant sur ce monceau de chair, le pétrissant généreusement.

Quelque chose lui disait qu’elle ne serait pas contre l’idée de se mettre à genoux pour prendre son membre en bouche... Pas plus que lui.
DC d’Alice Korvander.

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Cahir

Humain(e)

Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]

Réponse 10 jeudi 14 août 2014, 02:02:48

Elle l’avait excité, passant sa langue sur son corps, avant de s’attaquer au morceau du roi, qu’elle flatta avec sa main, avant de le prendre en bouche. Assis sur le fauteuil, Cahir était comblé, aux premières loges pour apprécier ce spectacle. La bouche de la femme s’enfonçait contre son membre, l’avalant progressivement. Il en soupira, le plaisir montant violemment dans son corps, un plaisir irrépressible et intense, jouissif. Son érection revint rapidement, et il soupira, observant la belle femme s’attaquer à son membre. Elle savait y faire, et elle caressait également ses testicules, ses doigts remuant délicatement le long de ces boules couvertes de poils et de chair, les remuant. L’une des mains de l’apatride alla s’abattre sur la tête de la femme, la caressant, l’homme se laissant aller, converti par un plaisir de plus en plus fort, une sensation galopante, qui hurlait dans son corps : celle du plaisir. Le plaisir qui revenait, le plaisir sexuel, entraînant avec lui une multitude de sensations complémentaires et contradictoires : l’envie, le désir, la frustration... Tout revenait en bloc, sans exception.

Il la vit caresser son propre dos, avant de se doigter, Lya glissant l’une de ses deux mains pour l’enfoncer dans sa croupe. L’apatride soupira. La sodomie... Encore une chose qu’il avait découvert dehors, une fois qu’il avait été banni d’Ashnard. Oh, il savait que c’était une pratique sexuelle assez courante à Ashnard, mais il ne l’avait jamais fait avec sa femme. Est-ce qu’elle aurait refusé ? Ou est-ce qu’il se disait que c’était une pratique sexuelle bonne pour les animaux, assimilable à une certaine forme de zoophilie patente ? Difficile à dire, avec le recul, mais, depuis qu’il y avait goûté, Cahir devait bien admettre que ça avait son charme. C’était très douloureux, autant pour l’homme que pour la femme (mais sans doute plus pour le beau sexe, estimait-il), mais il y avait, dans cette douleur, quelque chose de jouissif, comme un défi à surmonter, une épreuve à passer pour goûter à un plaisir encore plus grand. Yeux clos, il savait comment les choses allaient se passer, maintenant. Il savait ce que ses fantasmes voulaient, et il ne les repousserait pas. Au contraire, il laisserait ces derniers s’exprimer pleinement.

« Hummm... T’es... T’es vraiment doué, ma...Ma belle... »

Parler était difficile, et il s’exprima avec ses mains, posant l’autre sur sa tête. Ses deux mains en appui sur le crâne de la femme, il poussa un peu sa tête, enfonçant davantage sa verge en elle, la faisant remonter dans sa bouche, jusqu’à taper contre sa gorge. Ça, c’était quelque chose qu’il aimait beaucoup. La gorge profonde, une sorte de profond fantasme qu’il ne se lassait pas de faire chaque fois qu’une femme envisageait de prendre ce sexe en bouche. Il se demandait souvent si c’était un fantasme masculin, une sorte d’expression de la supériorité physique et primale du corps masculin sur le corps féminin, ou si c’était simplement un fantasme pervers, une déviation personnelle née à force de voir du sexe autour de lui. L’un dans l’autre, ça ne faisait pas grande différence, car c’était jouissif. Sentir sa verge taper contre le fond de la bouche de la femme, s’enfoncer lentement en elle... La voir à genoux devant lui... Ah, comment ne pas aimer ça ?!

Cahir finit par se redresser, dérangeant un peu Lya, tandis qu’il s’écartait du fauteuil. Il avait besoin de place, d’amplitude. Il serra à nouveau ses cheveux, posant sa main sur la nuque de la femme, et commença à remuer son bassin, sentant son sexe glisser dans cette bouche humide. La salive de la femme l’enveloppait, faisant baigner son membre dans une sensation névralgique de plaisir. Cahir continua à remuer, encore et encore, jusqu’à finir par se retirer définitivement d’elle, son sexe tendu, dressé vers le haut, et couvert de salive.

« Mets-toi à quatre pattes, Lya..., ordonna-t-il rapidement, les muscles bandés. Tu as préparé ton petit cul, c’est très gentil... Je vais prendre la relève. »

Sa respiration était lourde, accélérée, ses mains tremblaient, son cœur vibrait. Lorsqu’elle se mit en position, il les posa sur sa croupe, appréciant ce contact, appréciant la fermeté de son corps, la douceur et la rondeur de ses fesses... Il appuya un peu dessus, ses pouces venant écarter sa chair, laissant voir ce petit trou rose. Elle l’avait légèrement préparé, et il s’humecta un doigt, se le lubrifiant avec sa langue. Il la pénétra ensuite délicatement, et, après un certain temps, approcha son sexe.

Cahir allait adorer ça !

Son membre heurta le corps de la femme, sa rondelle, le faisant grogner. Il donna des coups de reins supplémentaires, des bourrades pour déformer ce trou, et ainsi réussir à y entrer.
« Modifié: samedi 16 août 2014, 00:04:13 par Cahir »
DC d’Alice Korvander.

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Cahir

Humain(e)

Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]

Réponse 11 dimanche 17 août 2014, 01:56:22

Les sodomies étaient toujours aussi difficiles pour lui, toujours aussi éprouvantes. Il se mit à soupirer longuement en enfonçant sa verge dans le corps de Lya. La prostituée était belle, magnifique, et ce que Cahir vivait avait quelque chose de magique... Il la pénétrait par l’arrière, dans ce petit trou étroit, cet orifice ridiculement petit. L’apatride devait forcer le passage, ses mains s’appuyant sur la chair de la femme. Le guerrier soupirait, enfonçant son sexe de plus en plus en elle, serrant ses doigts contre sa peau. L’apatride soupirait lentement et profondément. S’enfoncer en elle était douloureux, une véritable épreuve... Cahir n’aurait jamais pensé pouvoir aimer les sodomies à ce point, et pourtant... Il se retrouvait là, à la pénétrer, s’enfonçant de plus en plus facilement, forçant le passage, grognant, soupirant, se tortillant, son corps remuant d’avant en arrière, jusqu’à pouvoir s’enfoncer, de plus en plus profondément. Il partait à l’assaut d’une forteresse, tout simplement, brandissant fièrement son épée pour conquérir la dame.

Cahir soupirait et grognait, et, petit à petit, il s’enfonçait, jusqu’à pouvoir se glisser en elle. Son anus était étroit, et plus sec que son intimité. Il était bien plus difficile de la pénétrer, et c’était bien plus douloureux... Mais, en un sens, cette douleur avait quelque chose de jouissive, d’excitante. Il la pénétrait encore et encore, sans relâche, s’enfonçant en elle, de plus en plus sauvage, de plus en plus dominateur, de plus en plus brutal, comme si cette douleur réveillait en lui une quelconque pulsion primale et bestiale. L’apatride la prenait longuement, délicieusement, et les minutes filèrent rapidement, encore et encore, au rythme de ses bourrades et de ses pénétrations.

« Ah, Lya, Lya, Lyaaaa... C’est si bon... C’est si bon de te baiser comme ça ! Hurrrmmpfff... Ma petite chienne, haaa !! »

L’apatride remuait en elle, la douleur initiale engendrant une sorte de rage exutoire à la défoncer. Il la baisait sèchement, glissant dans ce trou. Son sexe n’était plus qu’un atome de douleur, et il se sentait plus vif que jamais. La sodomie lui rappelait à quel point, dans le sexe, la douleur était intimement liée au plaisir. Les deux fusionnaient pour ne faire plus qu’un, une sensation qui n’avait pas de mot, car elle dépassait douleur et plaisir pour les surclasser. Cahir grognait et éructait, la prenant encore et encore, caressant ce corps tendre et chaud, glissant sur ses hanches, s’appuyant sur son corps, avant de claquer ses fesses, la douleur continuant à irradier le long de ses mains. Il la giflait à plusieurs reprises, continuant à donner des bourrades de plus en plus fortes.

Oh oui, oh oui, qu’il aimait ça ! C’était délicieux de la prendre ainsi, sans relâche, de s’enfoncer en elle, avec la même passion, toujours aussi forte. Intense, tout simplement. À ce rythme, l’apatride finit par jouir à nouveau, se déversant encore en elle au bout de longues minutes. Haletant et soupirant, il sentit son sexe se gorger, se remplissant, comme une montgolfière prête à exploser, et il libéra le jus, ouvrant les trappes de son barrage. Son nectar fila dans le corps de la femme, l’aspergeant pendant plusieurs poignées de secondes, avant qu’il ne se retire à nouveau.

Son sexe se retrouva à l’air libre, et Cahir sentit un bref moment de torpeur traverser son visage. Sa virilité glissait le long des fesses trempées et rouges de sa partenaire, son foutre glissant lentement de son corps.

« Pfffiouuh... Je dois admettre... Que tu es plutôt épuisante. Au moins, je suis sûr de mériter mon salaire... »

Il ignorait si elle était satisfaite. Probablement que non. Elle avait l’air infatigable. Et, quant à lui... Heureusement qu’il était un soldat lourdement entraîné. À bien des reprises, sa formation militaire avait trouvé des applications totalement inattendues, notamment entre les bras d’une femme. Faire l’amour à certaines était encore plus épuisant que de se trouver au milieu d’un champ de bataille.

Reprenant peu à peu son souffle, l’apatride finit par poser une question, une question qui lui trottait dans la tête :

« Dis-moi... Est-ce... Est-ce que toutes les autres... Elles sont aussi insatiables que toi ? »
DC d’Alice Korvander.

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Cahir

Humain(e)

Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]

Réponse 12 mercredi 10 septembre 2014, 01:47:10

Besogné... Cahir appréciait ce mot, qui le fit sourire. De la sueur coulait le long de son dos et de sa tête, plaquant ses cheveux contre sa peau. Il reprenait son souffle, la regardant se dandiner devant lui. Elle marchait à quatre pattes sur le lit, lui montrant la superbe vue de son fessier lubrifié, avec son sperme qui s’échappait légèrement de son trou. Il avait bien joui en elle, mais elle n’avait pas encore fini, et il comprenait très bien ce qu’elle voulait par ses multiples allusions. L’apatride n’était pas idiot, et se mit à sourire. Il venait de se décharger, et son sexe était un peu moins gros qu’auparavant, mais, en voyant cette femme, en voyant ce spectacle de beauté et de luxure, il sentit un fourmillement remonter le long de sa verge, atténuant la fatigue qui commençait à engourdir ses membres.

Comme si elle se rappelait alors qu’il lui avait posé une question, elle lui répondit, tout en s’installant dans son lit :

« Si toutes mes filles aiment se faire baiser longtemps par un gros chibre vigoureux? Découvre-le par toi-même. »

Une réponse honnête, qui le fit sourire, alors qu’il sentait, dans sa poitrine, une tension en train de fondre. Il la laissa s’installer dans le lit, observant ce sourire aguicheur. On aurait pu croire qu’elle le congédiait, mais il n’était pas dupe... Plus dupe. Après avoir exploré Terra pendant des mois, l’apatride finissait par comprendre un peu mieux le fonctionnement des femmes. Elle se tourna, lui montrant la vue de son dos, et il sourit lentement. Cahir avait peu parlé, et s’éclaircit la gorge en se rapprochant. Sa main s’avança, et caressant la hanche de la femme, glissant le long de la couverture de la femme.

Il ne savait pas trop quoi dire, et remonta lentement sa main, attrapant le rebord de la couverture. Comme il s’y attendait, la femme ne se protégea pas. Pour l’apatride, il était désormais certain qu’il avait montré qu’il était digne d’officier à l’intérieur de ce harem. Sinon, Lya ne l’aurait pas invité dans son lit... Ou alors, elle s’offrait un petit extra avant de le virer. Dans tous les cas, il comptait bien en profiter.

« Je ne t’ai pas fait atteindre l’extase, dit-il alors, en se lovant contre elle, dans son dos, embrassant sa nuque, mordillant légèrement sa peau. Je ne peux pas dormir sereinement si je n’arrive pas à faire jouir mon employeur. Je suis un soldat dévoué. »

Cahir la retourna lentement, venant la coucher sur le dos. Il en avait profité pour caresser ses jambes avec les siennes, et elle avait du sentir, contre ses fesses, sa virilité, maintenant brandie et réveillée. Il coucha donc cette femme, et posa ses mains sur ses épaules. Le lit était confortable, chaud et très agréable. L’apatride alla l’embrasser, agrippant sa nuque en serrant ses cheveux. La poitrine de la femme heurta son corps, et tout ça le fit frissonner... Non seulement le corps de son amante, mais aussi le lit. Voilà qui lui rappelait beaucoup le lit conjugal de son ancienne vie.

Son ancien lit était un peu semblable à celui-ci, grand, chaud, tendre, confortable, avec de la soie, et il avait souvent pris sa femme ainsi, en s’allongeant contre elle, et en venant la saillir. C’est ce qu’il fit avec Lya, guidant l’une de ses mains sur sa verge. Il rompit brièvement le baiser le temps de la pénétrer, soupirant et éructant avant que le petit bâton ne rentre dans le petit trou.

« Hummm !! » soupira-t-il alors, heureux.

Cahir remua son corps d’avant en arrière, faisant doucement couiner et grincer le lit. Il avait l’air solide, et il était sûr qu’il n’était pas le premier homme avec qui Lya avait partagé sa couche. Le fait de coucher avec elle, dans son propre lit, stimula la curiosité de l’Ashnardien.

« Dis... Dis-moi, hum... Tu... Tu as eu combien d’amants sur ce lit... Depuis le début de la semaine ? Que... Que je sache... Hummm... À quel point la... La compétition est... Est rude... »

Il soupirait et reprenait son souffle à chaque coup de reins. Sentir sa verge en elle était un plaisir toujours immense, d’autant plus que le vagin de la femme avait eu l’occasion de s’humidifier... Mais, cette fois, il allait devoir la faire jouir, tout en sachant qu’il était très difficile de savoir quand une femme jouissait. Autrement dit, Cahir allait devoir faire de son mieux pour être sûr de la combler, car quelque chose lui disait que, s’il jouissait sans avoir offert à cette femme son orgasme, il risquait fort de prendre la porte demain.

Et sa fierté s’y opposait !
DC d’Alice Korvander.

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Cahir

Humain(e)

Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]

Réponse 13 vendredi 12 septembre 2014, 09:18:49

Ce n’était visiblement pas l’heure de tailler la conversation, et Cahir laissa tomber cette idée au profit de coups de trique plus prononcés. Sa main agrippa les cheveux de Lya, et l’autre glissa le long de ses hanches, finissant par se poser contre ses fesses. L’apatride donnait des coups de reins de plus en plus forts, conformément à ce que la femme demandait. Elle voulait du cul ? Elle allait en avoir, garanti sur facture ! L’apatride grognait progressivement, reprenant son souffle à chaque fois, afin de ne pas perdre le rythme. Il avait senti toute l’excitation de Lya en approchant son sexe de son corps, sa verge glissant contre son intimité trempée. Il la pénétrait, maintenant, s’enfonçant en elle, remuant contre son corps, d’avant en arrière. C’était bien plus facile que de la prendre par les fesses, ce trou-là était bien plus lubrifié, plus facile d’accès. L’homme remuait longuement en elle, sans relâche, le lit continuant à grincer. Sa main cessa de tenir ses cheveux pour s’appuyer contre le rebord du lit, en quête d’un appui, et il alla l’embrasser, brièvement, mordillant ses lèvres, soupirant contre elle.

L’homme ne parlait plus, se contentant de rationaliser ses forces. Il y avait le plaisir, oui, mais il voyait plus cette partie de sexe comme une sorte de combat. La priorité n’était pas de frapper vite pour essayer d’en terminer rapidement, car il était avec une femme talentueuse. Non, il fallait économiser ses forces, avec cette limite que, si lui se mettait à jouir, il serait comme un archer au carquois vide : plus de coups à tirer, à moins de tatillonner ici et là pour récupérer des munitions. Cahir respirait en sifflant, son torse remuant contre la poitrine de la femme, son corps écrasé contre le sien, la chaleur montant entre eux, au fur et à mesure que la chair venait à claquer, que leurs corps venaient à se frotter mutuellement, comme pour fusionner, comme pour ne faire qu’un.

« Hummm... » soupirait-il profondément.

Il savait que Lya avait une grande expérience sexuelle, et, pourtant, elle avait l’air d’être complètement subjuguée et excitée par lui. Soit elle savait simuler à la perfection, soit il fallait croire que l’Ashnardien était plus doué dans ce domaine que ce qu’il croyait. L’homme remuait en elle, de plus en plus vite, ses mouvements gagnant de plus en plus d’amplitude. Avec leur sueur qui se collait et faisait claquer leur chair, les mouvements de son corps avaient tendance à la soulever, l’entraînant un peu avec lui. C’était la délicieuse application des lois de la physique dans un contexte qui, lui, était effectivement très physique. L’apatride remuait profondément, les minutes se confondant en secondes, se diluant sous une tornade de plaisir en lui.

Il était dans un harem de luxe ! Et il avait encore suffisamment d’estime de lui-même pour s’en féliciter et s’en attrister. Certes, pour un homme normalement constitué, c’était comme une espèce de doux fantasme qui se réalisait, mais il n’était pas que ça... L’ancien guerrier en lui, l’ancien homme d’honneur se disait surtout que c’était là le signe de sa disgrâce... Une disgrâce et une déchéance qui s’accomplissait dans la luxure et les fluides corporels. Cahir était en sueur, s’affalant sur la femme, ses muscles s’aplatissant sur son corps aux formes parfaites et aux courbes rêveuses. S’enfoncer en elle, sentir sa verge baigner dans sa mouille... Aucun mot ne lui venait vraiment à l’esprit pour décrire cette scène. Le coït avait beau être quelque chose de classique, il n’en restait pas moins magnifique, prenant. Cahir se berçait contre ce corps, et finit par s’y abandonner.

Les giclées vinrent à toute allure, fonçant comme une armée de chevaux au triple galop. Sa petite armée de liquide blanchâtre, sa crème, fonça en elle, dans un ultime craquement du lit... Plusieurs giclées fusèrent en elle, se perdant dans les tréfonds de son organisme, restant bien au chaud, et Cahir se sentit, pendant quelques secondes, partir au loin, comme si une force surnaturelle s’était emparée de tout son être, noyant son corps et son être, avant qu’il ne revienne à lui. L’homme restait près d’elle, de la sueur glissant le long de ses joues.

« Je crois que j’adore ça... » soupira-t-il en frottant le bas de son visage contre ses mèches de cheveux.
DC d’Alice Korvander.

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Cahir

Humain(e)

Re : Bodyguard [Le Jardin Secret]

Réponse 14 dimanche 14 septembre 2014, 01:10:32

« Alors tu ne voudras jamais repartir du Jardin, Cahir. »

Sous l’effet du plaisir, dans cet état second qui caractérisait un homme heureux, Cahir était tenté de la croire. Finalement, n’était-ce pas ça, le bonheur ? Passer la vie à coucher avec de belles femmes, les protéger contre les éventuels clients mécontents ? Qu’importait la gloire, le patriotisme, le sacrifice ? Ils ne lui semblaient maintenant qu’être des mots vides de sens, une sorte de manière de devenir l’esclave d’autrui, d’aliéner son propre bonheur pour la satisfaction de puissants ne pensant qu’à leurs intérêts personnels. Il avait été un patriote, il avait été un homme tuant et prêt à mourir pour sa patrie. Sa seule récompense avait été d’être sacrifié sur l’autel sordide des tractations politiques. Ici, on ne lui demandait rien d’autre que de se soulager, de faire l’amour à des femmes magnifiques et voluptueuses ne demandant qu’à se faire tringler. Alors, oui, là, sur ce lit, le corps en sueur, face à cette femme qui lui avait caressé les couilles pendant qu’il jouissait en elle, Cahir était en droit de se dire si, effectivement, rester ici n’était pas la meilleure chose à faire. Il était contre elle, et se coucha progressivement sur le dos, la laissant se coucher contre lui, la tête posée sur son épaule, son corps se mettant lentement à s’apaiser, appelé par Morphée.

Sa main se déplaça pour caresser son dos, glissant le long de sa peau. Il n’avait pas encore envie de dormir, et préférait caresser cette belle peau tendre. Sentir une femme dormir contre soi... Elle s’écroula contre lui, sa poitrine s’abaissant et se soulevant, soufflant contre son torse. Une tendre image. Son autre main alla ensuite caresser son visage, glissant contre sa joue. Il avait bien joui ce soir, connaissant un plaisir qui méritait bien de figurer dans son Top 3. C’était une délicieuse ouverture dans ce harem, et, outre la promesse d’être embauché, d’avoir un toit sur lequel dormir, et ne pas avoir à crécher dans les bas-fonds, l’apatride était aussi heureux d’être avec des femmes comme ça, belles, fortes... Et avec un visage tellement tendre quand elles dormaient.

*Tout ça est prometteur...*

L’homme ferma les yeux, et laissa la fatigue s’emparer de lui, sa main continuant à glisser le long du dos de la femme. Mieux valait qu’il dorme pour reprendre des forces, car il avait la nette conviction que sa journée de demain serait intense. Son corps était en ébullition, et, lentement, il finit par trouver le sommeil. Avec cette femme contre lui, ses nuits furent agitées de rêve érotique, et, signe qu’il était de bonne humeur, le lendemain matin, tandis qu’il dormait, et que Lya s’éveillait progressivement, elle sentirait une bosse contre sa cuisse.

Cahir avait la bonne vieille érection matinale, celle qui frappait sans prévenir, et qui vous mettait continuellement dans l’embarras. Et l’homme était en train de dormir, mais était dans la dernière phase de son cycle, ce sommeil léger et lent, dans lequel le moindre mouvement pouvait le réveiller.

Et nul doute que ses rêves auraient fait rougir de honte une nonne.
DC d’Alice Korvander.

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