Les crocs s’enfoncèrent dans le cou de la femme, et la verge s’enfonça en elle, rejoignant sa partenaire, glissée dans le dos de la femme aux longs cheveux dorés. Les crocs vampiriques de Mélinda connaissaient ce chemin, et s’enfoncèrent sans difficulté en elle, atteignant sa veine, qu’elle se mit à frôler. Cette délicieuse veine véhiculait la vie de sa porteuse, et elle l’effleura du bout de ses canines, l’ouvrant délicatement, et aspira son sang, sa partenaire faisant de même sur l’autre côté. Entre elles, la femme gémissait. Nues toutes les trois, les deux vampires se régalaient contre l’heureuse victime.
«
Hummm-hummmmm... !! *SLURP !!* Haaaannn !! »
On pouvait entendre Mélinda gémir, tout en continuant à ponctionner ce sang revigorant. Elle avait toujours eu un sang vif, délicieux, non seulement parce qu’elle avait une excellente hygiène de vie, mais aussi parce que, durant son adolescence, elle avait suivi un rituel qui avait mélangé son sang à celui d’un ancestral dragon doré, ce qui avait très nettement anobli la qualité de son liquide écarlate. Mélinda était heureuse de lui prendre son sang, et elle sentit les mains de la femme se crisper contre ses fesses, alors qu’elle soupirait et gémissait, probablement plus excitée par la double pénétration qu’elle subissait que par la sensation d’être mordue par deux vampires en même temps.
C’était la chambre de Mélinda, une grande pièce au sommet de sa tour, à Ashnard, avec un immense lit aux draps de soie, sur lequel Mélinda Warren, une vampire esclavagiste ashnardienne dirigeant un harem de luxe, faisait l’amour à une amie et à sa femme, Alice & Sakura Korvander. Le couple princier avait organisé une visite «
diplomatique » au harem de Mélinda, afin de s’assurer, probablement sur requête de Sakura, que les esclaves envoyés par Sylvandell étaient bien traités. En vertu d’une vieille convention, toujours, les prisonniers de guerre de Sylvandell, un royaume guerrier qui envoyait souvent ses troupes dans d’autres royaumes et provinces, étaient dans leur grande partie transmis au harem de Mélinda Warren, afin d’y être traités. Sylvandell en récupérait une partie, et Mélinda conservait le reste. Les esclaves renvoyés finissaient généralement majordomes, pages, ou secrétaires, assistant les administrations publiques du royaume, voire quelques entreprises privées. Quant au reste... Et bien, le reste finissait dans le harem de Mélinda. C’était un marché profitable pour les deux parties, mais, conformément au contrat, les parties pouvaient, à tout moment, organiser des visites dans les locaux de l’autre. La transparence était chère à Mélinda, et elle savait que, avec une femme comme Sakura, il valait mieux être transparente, et ne rien cacher.
Sakura Korvander était une ancienne esclave originaire de la Terre, qui, après avoir été torturée par son ancien propriétaire, Hiro Atayoshi, avait fini par être récupérée par Alice Korvander, qui l’avait libéré de sa servitude... En l’épousant
*. Ce mariage entre une noble et une esclave avait défrayé la chronique, mais avait été autorisé. Récemment, le couple princier s’était instauré dans la vie de Mélinda, quand elle avait, par mégarde, mis en esclave Sakura, transformée en neko, et rendue amnésique par une Drow, ennemie de Sylvandell
**. Sous sa forme de neko, elle était redevenue esclave, mais son asservissement s’était bien mieux passée que chez Atayoshi, Sakura ayant été une neko choyée et câlinée, que ce soit par Mélinda, ou par les autres femmes composant le harem.
Cet évènement était arrivé il y a des mois, et, depuis lors, le couple royal avait encore connu quelques déboires supplémentaires, lorsque Sylvandell avait été envahi par des Formiens
***. Mélinda ne connaissait pas toute l’histoire, mais elle savait qu’Alice s’était provisoirement séparée de Sakura. Cette dernière était maintenant revenue, et les deux femmes étaient arrivées à Ashnard il y a environ une semaine, pour une intense tournée d’inspection... Et, manifestement, Sakura n’était plus aussi hostile que ça à l’esclavage. Elles avaient vu dans leur chambre toutes les esclaves originaires de Sylvandell, et avaient fait l’amour ensemble à la plupart. La dernière en date était une belle esclave noire qui, au milieu de ses hurlements hystériques, avait su convaincre n’importe qui du bonheur qu’elle ressentait.
Maintenant, elles étaient à nouveau là, dans ce lit, à se faire l’amour. Mélinda ne cachait pas son intention d’embaucher Sakura dans le harem. Ses capacités terramorphiques étaient magnifiques, et elle changeait continuellement de formes, que ce soit pour sa femme, ou juste pour impressionner Mélinda. En ravissante Lamia, elle avait pris sa femme dans sa queue, la pénétrant ainsi, puis leur avait fait l’amour pendant toute la nuit en adoptant sa dernière apparence en date celle d’une ravissante Formienne.
«
HAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNN !! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNN !!! »
La Princesse ne pouvait guère que hurler au milieu de cette double pénétration, de cette sensation d’être remplie, sa mouille continuant à se déverser entre ses cuisses. Sous elle, sa femme avait sa verge dressée, enfoncée dans ses fesses, et Mélinda la ramonait de l’avant, remuant son bassin de gauche à droite pour accompagner les mouvements crispés de la tête blonde sur ses fesses. Depuis quelques jours, le harem vivait dans une tournante de sexe, et Mélinda avait le sentiment que ce n’était pas prêt de s’arrêter.
Il fallait bien dire qu’elle espérait beaucoup que Sakura accepte de rester ici. Les autres filles l’aimaient beaucoup, et il en serait autant pour les futurs clients.
Loin du dernier étage du harem, tout en bas, l’accueil des clients était assuré par un standard. C’était un bureau ovale à l’entrée du harem, dans le hall d’accueil, et il comprenait deux personnes chargées, en ce moment, de l’accueil :
Fanny, une superbe femme à lunettes dans une robe moulante, et sa fille, Sabrina, qui avait les mains croisées dans le dos en observant, à côté de sa mère, ce qui se passait. Esclave de Mélinda depuis des mois, Fanny avait été engrossée par un client, et il était fréquent qu’elle porte cette robe... Tout simplement parce qu’elle était sexy dedans.
«
Tu vois, Sabrina, ça, c’est le registre d’accueil... Il y a toutes les chambres disponibles, et, sur ce tableau, une indication des hôtesses occupant chaque chambre. »
Hôtesses... C’était le terme spécifique pour désigner ce que Sabrina serait d’ici quelques années : une prostituée de luxe. Il fallait bien commencer à la former, et tout se faisait en douceur. Sabrina était jeune, et elle n’avait encore rien vu de foncièrement sexuel... Du moins, personnellement. Elle baignait dans un univers de sexe depuis qu’elle avait été conçue. Une heure avant de perdre les eaux, Fanny offrait ses fesses à un client furieux, et, à chaque fois qu’elle avait allaité Sabrina avec ses seins généreux, soit on lui faisait une fellation, soit on la pénétrait. Le sexe était omniprésent dans le harem, et les enfants nés à l’intérieur y baignaient depuis leur enfance, se contentant d’observer et de voir pendant une bonne partie de leur existence, avant de progressivement se mettre à toucher, et à participer. Cette éducation sexuelle faisait qu’ils n’avaient aucun scrupule à faire du sexe, et pouvaient facilement adopter n’importe quel rôle.
Le harem était plutôt bien organisé. C’était une entreprise florissante, et il fallait former les esclaves au management et au secrétariat. Fanny montrait à sa fille les différents documents nécessaires à faire à chaque fois qu’un client arrivait : le registre d’accueil notait les noms des clients, la durée pour laquelle ils avaient payé, et avec quel(s) esclave(s) ils voulaient passer leur temps ici. Tout en lui parlant, Fanny se mordillait parfois les lèvres. Sabrina savait ce que sa Maman avait, car Fanny s’était habillée devant elle ce matin. La femme ne pouvait pas s’imaginer passer la journée sans sentir le moindre coup de trique en elle, et elle s’était glissée une culotte noire en cuir abritant deux godes en elle, et avait confié à Sabrina la télécommande permettant d’alimenter les vibromasseurs. Parfois, Sabrina s’amusait à les augmenter quand Fanny accueillait des clients, ce qui la faisait se crisper sur le bureau. Elle avait même joui tantôt devant un client.
Sabrina apprenait vite, pour le plus grand plaisir de sa mère, et cette dernière était loin de se douter de l’identité prestigieuse de la prochaine personne qui passerait la porte d’entrée du harem...
* :
RP "L'esclave du Joyau" ;
** :
RP "Une amnésie Contraignante" ;
*** :
RP "L'épidémie de Sylvandell".