Après de multiples escales involontaires à travers tous les mondes visités par Nodoka, la jeune fille soupira, créant de la buée sur la vitre du bus flottant. On lui avait raconté tant de versions sur la métropole de Tekhos, qu'elle n'était plus sûre à quoi elle devait s'attendre. Elle apercevait à l'horizon des murailles d'acier massives. On aurait dit une prison, mais pourtant les fondations étaient peintes d'une couleur blanche pure. Les symptômes de la ville étaient clairs : propreté, organisation, sécurité, autorité, technologie.
Mais le plus impressionnant, était que les murailles qu'avait observé Nodoka, à moitié endormie, n'était qu'une portion de leur totalité. En effet lorsque le bus traversa une vallée très étroite entre deux montagnes gigantesques, elle put voir l'entière muraille. Sa description était simple : si l'on regardait à gauche de la muraille, c'est l'horizon qui ne permettait pas de voir la fin de celle-ci et de l'autre côté, à droite, on avait le droit au même spectacle. Ceci réveilla aussitôt Nodoka. Cette immensité lui donna le vertige et une légère angoisse la parcourra.
*Si j'ai eu du mal à me localiser pour arriver jusqu'ici, je n'ai aucune chance de ne pas me perdre dans cette métropole... Quelle idée... Mais d'un côté cette capitale doit être plus que monumentale. *
Le trajet du moderne véhicule continuait de façon monotone, réduisant le temps qui restait afin d'arriver à destination. Nodoka prit la tasse en face d'elle contenant la tisane apportée par une employée peu avant. Elle avait commandé un breuvage utile pour inciter le sommeil. Car même si l'on apercevait déjà l'entrée de la ville, la distance qui manquait pour y arriver dépassait les centaines de kilomètres. En effet les murailles dépassaient d'ailleurs certaines montagnes à l'horizon. Les paupières de Nodoka ne tardèrent pas à se clore.
Des coups de poings, des cris furent la raison du réveil de la jeune fille. Elle vu par sa fenêtre des hommes maltraités et jetés en dehors de la ville. Des agents criaient :
« Au nom de Tekhos! »
Elle du même endurer la fusillade de l'une des victimes. La peur et l'angoisse inondèrent l'esprit de Nodoka, tandis que le bus passait à côté de cette horrible scène. Elle décida de fermer ses yeux le plus fort possible, voulant éviter de témoigner à d'autres situations de ce genre. Mais elle se sentie forcer de rouvrir son regard, car un son intense se fit entendre. C'était l'immense porte de la métropole, dont la hauteur dépassait les 100 mètres. Elle mit d'ailleurs plusieurs minutes à s'ouvrir. À l'intérieur de la ville, la première chose que vu la jeune fille fut de nombreux groupes d'hommes tournant des roues immenses de 10 mètres de diamètre, afin d'ouvrir la porte.
La petite jeune s'évanouit sous la vue d'une telle chose.
[…]
Une lumière intense la força à se réveiller. Une infirmière tenait une lampe torche au dessus de ses yeux, tandis qu'un ordinateur-robot flottant tendit à l'employée une petite seringue. Nodoka eut peur mais la piqure ne lui fit aucun mal. On lui expliqua qu'elle n'avait rien de grave. De toutes façons elle était habitué à cette phrase, à chaque fois qu'elle s'était brisé un bras, une jambe, brûlée ou mutilée, elle se réveillait dans une chambre d'hôpital sans blessures ni fatigue.
Ainsi Nodoka se retrouva dans la ville de Tekhos, à l'entrée d'un hôpital plus perdu que jamais, avec une mallette de vêtements à la main. Elle regarda vers le ciel et ne vit pas le soleil, les gratte-ciels couvrait presque tout. Quelques parcelles de ciel était visibles, comme de petits signes de d'espoir. Mais de toutes façons la luminosité ne manquait pas. Les bâtiments étant toujours composé de peinture blanche pure ou de verre, la lumière du soleil se reflétait partout dans la ville et même incitait à Nodoka à plisser les yeux sous l'éblouissement.
* … Qu'est-ce que je suis supposer faire ? *