Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

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Yehaël

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T’en souviens-tu ? Dis-le nous, Yehaël, t’en souviens-tu ? Alors que tu rampes mollement sur le sol, tes beaux cheveux blonds infectés par la cendre, la lueur de la Tour brillant devant toi comme mille feux de gondole étincelants, est-ce que tu te souviens de tes heures de gloire ? Dans ta longue existence, Yehaël, te souviens-tu de tes plus récents exploits ? Tu t’accroches à la vie avec une force qui est rare, et je ne peux que t’en féliciter, mais, avouons-le : la fin est venue. Ton obstination est à la hauteur de ton mérite, à la hauteur de ton existence, mais que crois-tu donc faire, à ramper ainsi ? Plus tu sembles te rapprocher de la Tour, et plus cette dernière semble, au contraire, s’éloigner de toi. C’est fini, Yehaël. N’entends-tu pas résonner les trompettes du Jugement Dernier ? Comme on fait son lit et on se couche, pour toi, l’heure est venue. Non, non, cesse donc de ramper, cesse donc de t’accrocher à la vie, cesse donc de guetter les roses comme ta survivance, tu es perdue.

C’était le Seigneur pourpre. Tu t’en rappelles, non ? Son nom... Il commençait à semer la terreur dans Terra avec son armée de démons et de monstres, s’attaquant aux villages, aux caravanes, aux hameaux. Or, toute action entraîne une réaction. C’est le principe-même de l’équilibre, de la cohésion. La vôtre était proche, imminente. Vous ne pouviez pas laisser une cohorte de démons fouler Terra et semer le chaos sans réagir. Cette cohorte s’abattait pour l’heure dans des régions défavorisées et abandonnées, généralement des anciens royaumes dévastés par les incessants conflits de ces bas-peuples. Oui, je vois que tu t’en souviens, maintenant, Yehaël. Ce Seigneur pourpre...

Il s’appelait Malk.





Lacruze

« Seigneur Tout-Puissant, je vous en prie, ayez pitié de vos ouailles... Je vous en conjure, venez à notre aide contre la menace qui opprime notre âme... »

La duchesse priait depuis des heures dans la cathédrale de Lacruze. Cette solide ville fortifiée était aux frontières de l’Empire d’Ashnard, et était près d’une région qui avait été massacrée suite à un conflit violent entre Ashnard et ses riverains. Le conflit s’était soldé par la victoire de l’Empire, mais le royaume voisin, ruiné, faisait face à une hausse inquiétante du brigandage et des monstres. Les Lacruziens n’hésitaient pas à envoyer des régiments pour aider à la reconstruction, notamment en traquant les tanières de monstres et les camps de bandits, faisant preuve d’une efficacité redoutable. Malheureusement, depuis quelques semaines, les vulgaires loups et autres monstres avaient fait place à une forte bien plus importante, qui s’était abattue sur les Lacruziens avec rage : des démons. On avait initialement pensé à de simples déserteurs ashnardiens, une petite bande sans importance, mais, assez rapidement, il s’était avéré qu’il s’agissait là d’une autre catégorie, bien plus dangereuse, qui s’était elle-même présentée comme appartenant à l’armée infernale du Seigneur Arsl’ath Malk. Les Lacruziens avaient immédiatement envoyé un agent demander de l’aide à un fort militaire de grande importance dans les terres, mais les renforts tardaient à venir... Si le messager n’avait pas été tué.

Aujourd’hui, les démons de Malk avaient assiégé Lacruze, déferlant dans l’épaisse forêt à proximité, et les Lacruziens s’étaient mis en position de défense. C’était une solide ville fortifiée, comprenant d’énormes tours, des balistes, des trébuchets, ainsi que des rondins de bois attachés aux créneaux. Ainsi, si les démons s’approchaient trop, les Ashnardiens relâchaient les rondins de bois en les enflammant, à l’aide d’une huile inflammable. Les rondins dévastaient ensuite les camps ennemis, et c’était grâce à ces rondins que les Lacruziens avaient repoussé le premier assaut initial de Malk et de ses hommes.

Dans la cathédrale de Lacruze, on se tournait donc vers une autre forme d’aide, alors que les démons continuaient à attaquer. Tandis que les ouailles priaient, et qu’on entendait les bruits de la bataille, la Duchesse Hannah Brévoire priait fermement. Elle avait été mariée de force au seigneur de Lacruze, mais elle n’avait pas à se plaindre de son mariage. Elle avait réussi à convertir ce dernier aux vertus de l’Ordre Immaculé. Cette religion était présente partout, d’un bout à l’autre de Terra, mais, à Ashnard, elle rencontrait encore des opposants. Les démons étant partisans de la liberté sexuelle, il était difficile de les convaincre d’adhérer à une religion prohibant l’adultère, et, si le duc de Brévoire avait été, pendant un temps, assez peu réceptif aux arguments de sa femme, l’amour sincère qu’il éprouvait pour elle, ainsi que pour son peuple, l’avait convaincu de le faire... Ça, mais aussi la perspective de bénéficier de l’aide de l’Ordre pour reconstruire le royaume ravagé.

Malheureusement, il n’y avait pas d’ordre de paladin à proximité de Lacruze, et la solide ville ne comprenait que des moines qui priaient également. Hannah aimait sincèrement son peuple, tout comme son mari, qui se tenait sur les remparts, et, en tant que fervente religieuse, elle en appelait à l’aide du Seigneur pour les défendre contre ce qui semblait être une menace n’ayant rien à voir avec des Nexusiens, ou, plus généralement, avec des conflits territoriaux.

Sa prière, pour certains, était aussi inutile que vide, mais elle priait maintenant depuis des heures, et le son de sa voix, à force de persévérance, finissait par briser les nuages pour remonter, toujours plus haut, jusqu’à provoquer des échos qui s’amplifiaient auprès d’individus qui étaient aussi respectés que craints. Respectés et loués pour leur bonté d’âme, mais craints pour leur sévérité et leur rigueur.

« J’ai entendu ton appel, Duchesse Hannah, murmurait une féminine voix, et je vais y répondre... »

C’était elle qui t’avait appelé. Elle était l’Ange du Jugement, Iranäel, une Ange proche de l’Archange de la Justice, Tyraël, qui siégeait au Conseil des Archanges, formation représentant les cinq grandes vertus cardinales des Cieux. Iranäel était sur son trône, en train de réfléchir, toujours aussi belle et terrifiante, et réunissait ses troupes pour un soutien.

Troupes dont tu faisais partie, Yehaël.
« Modifié: vendredi 16 mai 2014, 13:52:29 par Yehaël »
DC d’Alice Korvander.

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Urgogot

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 1 jeudi 15 mai 2014, 16:57:12

Souffle-Mort c’était vidée ! Déversant la quasi-totalité de ses engeances sur le monde des hommes. Des démons sauvages et violents, venu sur terre dans le seul but de détruire et d’annihiler.
Ils marchèrent d’un pas, une masse informe et lourde dénuée d’organisation pour une compréhension humaine mais millimétré et orchestré d’une poigne de fer par le plus proche lieutenant du triste seigneur pourpre, Malestross. Les différentes troupes démoniaques étaient formé en arc de cercle, avançant imbriqué l’un dans l’autre et regroupaient sans distinction tous types de démon.
Fort de ses centaines de tête d’armes, le second lieutenant,Ch’lehuz, marchait en tête, pressant le pas de sa racaille.

Malestross était à l’arrière, à la gauche de son seigneur qui contemplait l’horizon boisé devant eux. Om’Jejir le géant, terminait cette funeste marche.
Jusqu’ici Arsl’ath Malk c’était contenté de faire peur à de la populace sans grande intérêt. Rassasiant l’appétit de ses démons et récupérant des informations et de forces. Il avait su se montrer relativement discret. Un terroriste anonyme, ou une peur sans visage qui faisait doucement parler d’elle. Comme des chuchotements interdits…  mais le mauvais œil c’était à présent abattu sur Lacruze et avait décidé d’avancer le premier pion d’une campagne longue et terrifiante.

- Nous perdrons au moins sept cent tête seigneur Arsl’ath Malk… je propose de les noyer du sang de nos bersekers. Une attaque frontale feront plier leur défense sous le nombre… et si ce que la Coupe des Murmures a dit vrai… ils ne tiendront pas longtemps sans renfort.

Le seigneur pourpre resta sans réponse ! Il sourît calmement dévoilant l’entièreté de sa dentition aiguisée.


La forêt était sombre et silencieuse. Les animaux l’avaient fuit et même le vent ne semblait plus vouloir s’y aventurer, laissant branchage et feuillage immobile. Comme un garçon terrifié, recroquevillé sous sa couverture, attendant que le diable soit parti.
La citadelle était en vue, se dessinant à l’horizon, étincelant de lumière. Elle empestait la terreur et le désespoir. Eclaireurs et messagers avaient été épargnés délibérément, laissant leur nom et une peur primale se propager bien plus vite que les plus rapides de leur troupe.


Ch’lehuz beugla soudainement de toute sa fureur, et une multitude d’autre créature limitèrent, donnant une voix sombre et macabre à la forêt de pin qui dissimulait quelque peu leur présence. Les derniers oiseaux s’envolèrent et le sol se mit à gronder.
Une charge sourde et aveugle, qui n’obéissait à rien d’autre que l’appel du sang. La défense de Lacruze était prête, prête et efficace ! Aussi, des multitudes de rondins fixé sur une plateforme en bois les attendaient patiemment les hors de démon.
La garde s’activa sur les remparts, empoignant masse et torche. On incendia les armes de mort avant de détruire les bases des plateformes, afin que les rondins puissent s’écraser lourdement sur les pentes du château, roulant vers un ennemi qui n’esquissa même pas un geste pour les esquiver. Ils tentèrent de sauter par-dessus, ou se contentèrent de marcher sur les dizaines de cadavre qui avait fini par stopper les armes de défense. Mais trop peu d’entre eux passèrent cette barrière impressionnante de bois et de flamme et les archers les écrasèrent sous le poids du nombre.

Le premier assaut avait échoué… le seigneur pourpre bras croisé ricanait doucement. Il se réjouit de cette vaine résistance, car la ville tomberait et tout le monde en était conscient.
Il leva son bras et pointa les énormes murailles de son doigt griffu.

- Second assaut !

- Mon seigneur…

- SECOND ASSAUT ! Leur rondin s’épuiseront… et Om’Jejir ouvrira la marche.

- Bien seigneur…

Om’Jeji… un démon si stupide et obéissant. La taille impressionnante de ses cornes ne l’avait pas aidé à traverser cette forêt. Aussi, sera-t-il heureux de marcher dans un espace ouvert. Les flèches ennemis n’étaient qu’un détail pour se démon…
Il déracina quelques arbres, fauchant d’autre démon rester sur son chemin et chargea à son tour. Oubliant volontairement sa hache pour courir à quatre pattes comme un buffle.
Malestross s’activa également et hurla immédiatement à ses troupes, accompagnant Om’Jejir dans sa charge.

- Seconde vague, en colonne derrière le général Om’Jejir ! Méphite, tenez-vous prêt au combat !

Tous s’activèrent, comme un troupeau informe de démon en tout genre. Om’Jejir n’était pas un foudre de guerre, sa couse aveugle était lente et lourde. Aussi il fut rattrapé sans peine par les guerriers qui durent même trotter pour ne pas le dépasser.
Une première pluie de flèche, le ciel s’assombrit avant de frapper de plein fouet leur horde. Om’Jejir se contenta d’hurler plus fort, nullement stopper par les cures dents qu’on lui avait lancé. Derrière lui, plusieurs démons criblés de flèche tombèrent, directement remplacé et piétiné par celui qui le suivait. C’est alors que les méphites entrèrent en scène. De petit démon fourbe et chétif qui était utilisé pour l’espionnage, mais armé en temps de guerre. De large couteau ainsi qu’une armure légère leur avaient été fourni. Ils ne constituaient pas une réelle force de frappe en soit mais plus une nuisance.

Pouffff

Le garde qui était en train de décoché une nouvelle flèche se surpris, le bruit provenait de haut dessus de lui. Il eut à peine le temps de lever son regard qu’une petite masse lui tomba sur le visage. L’acier froid et glacial d’une lame s’enfonça dans sa gorge… Des dizaines d’entre eux subirent le même sort et une panique s’empara du haut des remparts. Ces créatures ne valaient rien en combat rapproché, mais leur rapidité et leur capacité de se téléporté dans un nuage de fumé en faisait des adversaires tenaces et difficile à toucher. Tout ce temps de perdu laissa du repos aux cohortes de démon qui avançaient. Cependant, quelques rondins laissés pour la seconde vague furent quand même largués. Les démons en colonne limitaient considérablement l’efficacité de cette stratégie et les gros rondins qui roulaient vers eux étaient attendu par Om’Jejir qui avait collé son front contre le sol. Le choc fut violent et le démon hurla sous la douleur et l’effort. Ses cornes étaient grandes et solides, malgré cela, son énorme masse fut repoussé de quelques mètres, écrasant certain de ses congénères.
Mais l’attaque humaine était stoppée. Il se redressa en poussant le bois enflammé et reprit sa charge, secouant un peu la tête pour se reprendre. Sa course était sûre et visiblement rien ne pouvait l’arrêter. Il avançait droit vers l’énorme porte de la ville… bien décidé à la percuté et à ruer toute sa colère et sa violence dessus. Et des centaines de démon à sa suite n’attendaient que cela…

A l’orée de la forêt le seigneur pourpre tout sourire observa le spectacle. Il inspira profondément en fermant les yeux et expira avec un râle de plaisir.

- Aaaah… cette douce odeur de peur !

Ses grands yeux flamboyants se rouvrir et il observa le ciel… Malestross aussi avait été sorti de sa délectation.

- Tu as senti cela ?

- Oui mon seigneur… je l’ai ressenti également. Mais qu’est-ce ?

- Un adversaire de taille… ... Merveilleux ...
« Modifié: jeudi 15 mai 2014, 17:02:27 par Armée infernale de Malk »

Yehaël

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 2 samedi 17 mai 2014, 02:00:52

[HRP.–  Petite précision : j’ai changé le nom d’Aranäel en Iranaël, parce que je trouvais qu’il y avait trop de « -a ». Voilà ^^]



« Ils ne sont pas envoyés par les Princes Infernaux... La Milice ne se déploiera donc pas. »

C’est ce qu’Iranäel avait voulu savoir. Tu le savais, car tu y avais assisté. La Grande Guerre... L’affrontement onirique et terrible qui avait opposé des dizaines de milliers d’anges à des millions de démons, ravageant les mondes et les galaxies. Vous vous étiez affrontés à une époque où les civilisations étaient encore primitives, à une époque où l’être humain n’était encore qu’un primate poussif. La Guerre avait duré des millénaires, et elle était plus ou moins interminable. En effet, les démons tués renaissaient en Enfer, sous une forme différente, et les Anges tués renaissaient dans les Cieux. Cependant, ce n’était pas pour autant que vous ne pouviez pas être affaiblis, car la résurrection ne se déroulait pas exactement en quelques secondes, et on renaissait toujours de façon différente. On perdait toujours quelque chose. La Grande Guerre avait éclaté quand Anges et Démons avaient envisagé de sortir de leurs plans respectifs pour influencer les autres. Vous, vous vouliez éduquer les peuples, leur apprendre qu’ils étaient des êtres dignes et respectueux, car vous les voyiez commencer à grandir. Eux, ils voulaient leur apprendre la liberté, et le fait que le monde était régi par la loi du plus fort. La Nature n’avait aucune pitié envers les espèces les plus faibles, les massacrant et les faisant disparaître. Plus simplement, les Démons voulaient prendre le contrôle des plans inférieurs afin de disposer d’esclaves et de terres meilleures que les Enfers. Vous n’étiez pas d’accord. Ainsi éclata la Grande Guerre. Elle fit des ravages dans les deux camps. Dans le vôtre, comme tu le sais si bien, elle entraîna la trahison de plusieurs des vôtres : Azraël, Lucifer... Le Porteur fut ton mentor, et tu l’avais affronté. Trop fier de lui, trop imbu de sa personne... Il n’avait pas supporté que le Conseil des Archanges choisisse de mettre fin à la Guerre. Un bon démon était un démon mort, et son extrémisme avait entraîné sa chute.

Suite à la Guerre, un traité de paix avait été signé, un accord, simple, prévoyant que les deux partis acceptaient mutuellement de reconnaître l’être humain et les espèces similaires comme des individus dotés de raison, et bénéficiant du libre-arbitre. Concrètement, plus aucune invasion ne serait tolérée, mais le pacte bénéficiait de moult aménagements. Les Anges se réservaient le droit d’agir pour traquer les traîtres, et, de manière plus générale, aucun des deux camps ne s’interdisait d’agir si les humains l’appelaient. C’était ce qu’on appelait le libre-arbitre. Pour autant, chacun des deux camps savait que mettre en marche un plan d’invasion déclencherait une réaction proportionnée de l’autre camp : les démons enverraient leurs Légions, les Anges la Milice.

Un fort humain était assiégé. Ashnardien, plus exactement. L’Empire d’Ashnard mélangeait humains et démons, mais les démons qui en faisaient partie répondait à l’autorité de l’Empereur, pas à celle des Princes Infernaux. C’est à ce titre que vous aviez autorisé le développement de cet Empire, et c’était d’autant plus vrai que l’Ordre Immaculé avait pu se développer sur place. L’Ordre Immaculé prétendait défendre vos valeurs, vos principes, mais les principes que vous aviez instillé aux humains avaient été corrompus par des siècles et des siècles de pratique. Jamais vous n’aviez encouragé ou promu l’intolérance religieuse ou le fanatisme. Pour autant, malgré ses travers, l’Ordre avait amélioré les choses, éduquant les populations affaiblies, essayant de limiter la guerre, et d’atténuer l’influence des États en développant des principes juridiques universels. Ce fort humain assiégé était à la lisière d’Ashnard, et l’appel venait de la Duchesse Hannah de Brévoire. Une femme au cœur noble et pur. Elle avait ses défauts, mais, si sa prière était remontée jusqu’à vous, c’est qu’elle était pure.

« En es-tu sûre, ma sœur ? demanda une autre Ange, bras croisés.
 -  Le Conseil l’a confirmé en personne. Ces démons viennent d’une autre dimension. Le Conseil a refusé de déployer la Milice, car, si nous faisions cela, le Palingène pourrait envoyer ses séides. »

Le Palingène avait été le bras droit de Satan pendant la Guerre... On le connaissait sous le nom de Belzébuth, et, depuis la chute du Monarque infernal, le seul à avoir jamais réussi à unifier entre eux les Princes Infernaux, le Seigneur des Mouches avait la charge des Légions Infernales. Il était l’Empereur des 666 Légions Infernales.

« Alors... Nous restons là les bras croisés pendant qu’ils se font massacrer ? demandas-tu. Ne me dis pas que ces démons sont Ashnardiens ! »

Vous discutiez entre vous, dans l’une des cités angéliques. Vos cités étaient bâties dans les hauteurs, semblant flotter dans les nuages. Iranäel te regarda silencieusement, avant de te répondre :

« Je n’ai pas dit cela, Yehaël. Ces démons proviennent d’une autre dimension, et ont établi leur repaire dans une montagne, Souffle-Mort. Elle se trouve dans un massif montagneux et acéré, et ces démons ont commencé par faire des razzias sur des peuplades reculées, ce qui fait que nous n’avions pas pu prendre la mesure de la menace... Une erreur que nous comptons bien réparer, maintenant.
 -  Que veux-tu dire par là, Iranäel ?
 -  Je dis exactement ce que je dis, rétorqua l’Ange du Jugement. Le Conseil ne déploiera pas la Milice, mais nous pouvons intervenir. Je compte sur des volontaires pour aller défendre les humains des engeances démoniaques. Il faudra des personnes sur qui je puisse compter. »

Les différents Anges se regardèrent ensemble, et, un par un, se présentèrent. Il vous fallut moins de cinq minutes pour agir. Pendant ce temps, à Lacruze, les démons commençaient à emboutir les lignes de défense des Lacruziens, envoyant des démons qui se téléportaient au milieu des remparts, abattant les archers, tandis qu’un immense géant s’avançait vers les portes. Que ce soit les balistes montées sur les tours, ou les pluies de flèches et de carreaux d’arbalète s’abattant sur lui, le géant démoniaque s’avançait inexorablement, les rondins de bois enflammés ne le retardant que très légèrement.

L’équipe fut mise sur place. Vous étiez peu nombreux face à cette multitude, mais vous étiez des Anges.

« Ainsi soit-il, trancha Iranäel. Yehäel, par ton expérience, tu es appelée à me seconder. Protégez les humains. Repoussez les démons. Soignez les blessés. Et suivez nos ordres. »

Les autres Anges acquiescèrent. Iranäel se releva, et son look évolua alors. Ses froides pupilles bleues devinrent dorées, tandis que le plumage de ses ailes évolua aussi, et que des pièces d’armure vinrent recouvrir son corps. Justicia, le Glaive de la Justice, se forma dans le creux de sa main, tandis que tu arborais ta lance.

« En vol, mes frères et mes sœurs. »

Vous vous envolâtes alors.




Composition du groupe d’Anges

  • Iranäel. L’Ange du Jugement est une Ange qui existe depuis des millénaires. Sa beauté fait d’elle une Ange assez appréciée des humains, mais elle est aussi stricte et sévère, et a généralement pour tâche de poursuivre les prisonniers ou les traîtres. Elle se bat avec Justicia, son épée, une arme terrible et puissante. Iranäel est la chef de cette expédition. Elle a été entraînée par l’Archange Tyraël, membre du Conseil des Archanges, où il représente la Justice ;

  • Yehaël. L’Ange de la Pureté est une Ange guerrière qui n’a jamais été tuée, ce qui en fait l’une des Anges les plus vieilles, puisqu’elle existe depuis des centaines de millénaires. Elle a participé à la Grande Guerrière, où elle était alors le disciple de Lucifer, et, lorsque les Anges se sont rebellés contre l’autorité du Conseil, elle a hésité à les rejoindre, avant de rester fidèle à ses serments, et de défier Lucifer. Étant son ancienne élève, il l’a épargné, mais elle n’avait rien pu faire pour l’en empêcher. Elle traque désormais les Anges renégats, et se bat essentiellement avec une terrifiante lance magique, qu’elle a déjà utilisé pour pourfendre plusieurs dragons ;

  • Nazra. Nazra est une Ange guerrière se battant avec une longue épée ornée de runes célestes. Elle œuvre généralement au sein de la Milice, et a notamment fait partie de la dernière guerre contre les cultistes d’un Grand Ancien, les ayant défiés dans une autre dimension. Elle a été entraînée par Arinna ;

  • Arinna. Arinna est une Ange guerrière qui est liée à Ashnard. Elle a en effet eu une fille qui est au sein de l’Empire d’Ashnard. C’est une puissante Ange, émérite, qui a été entraînée par l’Archange Michel, Maître de la Milice angélique ;

  • Narïm. Narïm est un Ange guerrier qui officie au sein de la Milice. Sa puissance légendaire n’est plus à prouver, et c’est un Ange expérimenté, qui se bat depuis des milliers d’années. La perspective de botter le cul des démons était tout simplement trop forte pour qu’il la laisse de côté.








« Concentrez les tirs sur ce gros lard !
 -  C’est un géant, nos flèches ne parviennent pas à le traverser !
 -  S’il enfonce la porte principale, nous sommes perdus ! Allez, allez, tirez, tirez !! Il doit forcément avoir un point faible ! »

La situation leur semblait catastrophique. Ce colosse était invincible. Les rondins de bois rebondissaient sur son armature comme des sucettes. De plus, certains démons s’étaient infiltrés dans les remparts, et les soldats peinaient à les tuer. Ils se concentraient essentiellement sur les archers et les balistes, afin d’affaiblir les défenses. Inconsciemment, chacun des soldats prenait conscience qu’ils n’avaient aucune chance. Lacruze était une ville fortifiée, avec une garnison, mais ils avaient devant eux une puissante armée démoniaque. Il faudrait l’une des Légions ashnardiennes pour les repousser ! Ils se battaient avec l’énergie du désespoir, en sachant le sort qui attendaient leurs enfants et leurs épouses si les remparts tombaient ! Cependant, le torse du géant, et même sa tête, était recouvert d’une multitude de flèches, sans que cela ne semble le repousser.

Les archers sur le corps de garde principal virent alors les petits monstres se rapprocher. Ils se déplaçaient dans des nuages de fumée, et l’une d’eux bondit sur un archer, l’égorgeant, avant de bondir à nouveau dans un nuage, planant ses lames dans le corps d’un autre archer. Il se déplaça alors vers un troisième, bien décidé à les enchaîner, mais se reçut un carreau d’arbalète dans la gorge. Ses yeux s’écarquillèrent, et le monstre s’écroula sur le rempart, mais le géant continuait à se rapprocher, obscurcissant la vue du soleil. C’était un véritable rempart, une montagne qui se déplaçait.

Dans le cœur des hommes, on put lire le désespoir, et, dans leurs yeux, la terreur... Et, alors que le monstre allait arracher le corps de garde, et ouvrir la voie, des rayons de lumière jaillirent alors... Mais ils ne venaient pas du soleil.




Dans l’église, Hannah sentait le désespoir envahir le cœur de ses sujets. Les pas du géant faisaient trembler toute la cité, et, depuis les vitraux, on pouvait voir cette immense masse en train de se rapprocher.

« L’Empereur soit maudit, nous sommes perdus !
 -  Personne ne va venir nous sauver ! Ils vont nous massacrer, nous violer !! »

La panique s’installait, et la Duchesse ne pouvait pas les retenir. Elle avait elle-même refusé que ses gardes restent avec elle, afin de soutenir les défenses. Elle était seule... Mais elle savait aussi que Dieu veillait sur elle.

« Oh, Seigneur, je vous En prie... »

Une vive lumière illumina alors l’autel, et Hannah, surprise, hocha la tête. Elle vit un visage flotter dans l’air, un visage de beauté et de lumière. En le voyant, les autres personnes présentes dans l’église se signèrent aussi.

« Duchesse Hannah, intervint la voix céleste, nous avons entendu ton appel, nous avons vu la courage et la bravoure de tes guerriers. Va, et ordonne aux tiens de préserver leurs vies. »




La première attaque vint d’Iranaël. Elle était en tête, et envoya un message aux démons, en fonçant tout droit vers le géant. Vous traversiez le ciel à toute allure, ressemblant à des espèces de météorites, et elle tendit Justicia devant elle. La lame magique se mit à luire, et Iranäel poussa un hurlement de guerre, tandis que tu atterrissais sur les remparts, fauchant deux méphites sur ton passage.

Un rayon de lumière frappa alors le torse du géant, provoquant une terrifiante explosion lumineuse et assourdissante. De la fumée s’échappa alors du torse du monstre, qui chavira, basculant lentement... Ce fut comme si une montagne s’était abattue, et le colosse s’écrasa sur le sol. Mort ? Non. Mais blessé, indéniablement. Iranäel flottait dans les airs, ses ailes semblant faites de feu, tant elles brillaient. Elle se retourna alors vers les Lacruziens.

« Est-ce là tout ce que les humains peuvent faire ? Est-ce donc tout ce que vous mettez en place pour défendre vos vies ? Battez-vous, soldats ! Battez-vous, et battez-vous encore ! La liberté ne s’obtient qu’au prix du sang versé ! BATTEZ-VOUS !! »
DC d’Alice Korvander.

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Urgogot

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 3 samedi 17 mai 2014, 18:20:02

Un écho de puissance fit frémir l’échine du seigneur pourpre qui ne souriait plus. Une force d’une nature similaire à la sienne venait d’apparaître, changeant toute la donne du combat.
Un ton très grave c’était emparé de son visage et ses bras croisés étaient anormalement contracté, laissant d’épaisses veines apparaître sur ses biceps colossaux. Ses dents grincèrent doucement alors que Malestross se risqua à l’interrompre…

- Seigneur ?

- MON EPEE !

Le lieutenant se saisi, il tourna la tête et ordonna à l’un de ses hommes de lui apporter le dit artefact. Un démon vient rapidement se planter devant le seigneur démoniaque, un genou au sol, relevant la lame maléfique comme un trésor inestimable et précieux. Malheur, objet à l’aura si sombre qu’elle aurait pu être une entité à part entière. L’acier était d’un noir surnaturel, et entre les mains griffues de son maître, l’épée distordait légèrement ce qui l’entourait, faisant frémir l’air lui-même.
Arsl’ath Malk était véritablement très tendu, les muscles de son corps se bandèrent et une volonté primale et destructrice s’emparait peu à peu de lui.
Des Anges… à la bonne heure, il se rouillait à ne plus combattre…

- Porte l’ensemble de tes troupes à l’orée du bois… une seule ligne ! Fais moi peur !

Malestross eux un rictus malveillant, il s’inclina et hurla comme un furibond. Ses néarass sortirent doucement de la forêt pour se mettre en formation. Leur armure était solide, leur casque épais et leur armement bien plus efficace que les troupes de bases composé des berserkers.

- Ch’lehuz, regroupe tes forces et suis moi… AU PAS DE COURSES !

Le second lieutenant, blessé par sa défaite du premier assaut s’exécuta. Et une seconde cohorte de démon avança en désordres vers les remparts.

Les démons accompagnant Om’Jejir c’étaient arrêté, la stupeur et la surprise c’étaient emparé d’eux lorsque le géant tomba. Stupeur qui fit place à la rage, surprise qui fit place à la haine. Ils brandirent leur arme vers l’ange resté trop haut, vociférant un dialecte gutturale et visiblement peu châtié. Le géant ne bougea plus de longue seconde…

Il était sur le ventre, la fumé se glissait de sous son torse et rependait une odeur de chair brûlé aux alentour. La main d’Om’Jejir se planta dans la terre. Il resserra sa poigne et se redressa lentement.
Son regard sans paupière se redressa et il hurla comme un animal mécontent. Il adopta de nouveau une posture quadrupède et se remit en charge… à dire vrai, il lui était impossible d’apercevoir distinctement les anges. Sa perception des choses était telle que ce genre de créature sans peur et sans faille lui paraissaient invisible. Il fallait donc obéir aux ordres… 
Cette fois ci, les démons se massèrent autour de lui, comme une foule de garde du corps ! Leurs petits yeux porcins scrutèrent le ciel, et plus particulièrement Iranaël qui galvanisait le cœur des hommes sur les remparts. Ils étaient là pour servir de bouclier, repoussant de leur hallebarde et de leur hache les attaques portés contre Om’Jejir, au prix de lourde perte bien sûr, mais le géant put atteindre les portes. Tambourinant dessus avec la rage sauvage d’un animal que l’on cherchait à arrêter.

Différents groupe de méphites encore présent sur les remparts devaient à présent combattre bien plus fort qu’eux… en combat singulier avec un humain il ne faisait déjà pas le poids, et si les anges se mêlaient de la partie, c’était perdu d’avance. Mais leur tactique étaient de distraire, d’infligé des pertes à cette défense pour soulager les troupes aux sols. Ils étaient sacrifiés pour le bien du nombre. Afin de tenir le plus longtemps possible, ils redoublèrent de vivacité ! Ne cherchant même plus à tuer, mais à déranger l’archer qui tentait de décocher une flèche… de pousser par les créneaux l’ingénieur qui tentait de remonté la manivelle d’une baliste, ou de plongé le visage d’un guerrier préparant un chaudron d’huile bouillante.

Arsl’ath Malk tenait fermement son épée et dévalait la plaine à toute allure, chargeant une armée d’ange invisible. La situation avait changé, le rapport de force devait donc s’équilibré et il comptait bien laisser toute sa rage s’abattre sur les remparts à quelques dizaines de mètres ! Utilisant ses griffes pour se hisser sur les murs d’enceinte ! Une attaque combinée de la porte et des murs encore occupé par les méphites dont le nombre décroissaient… encore fallait-il les atteindre. Mais les bersekers partageaient cette même soif terrifiante de sang et de mort, aussi ce n’était pas quelques flèches qui les arrêteraient. Un ange par contre…

La voix du seigneur pourpre s’éleva dans les airs ! Animé par une puissance démoniaque qui changea son crie en grondement aussi puissant que l’orage, faisant frémir les murs de pierre, le cœur des hommes et le toit des maisons de la belle cité de Lacruze.

- Anges ! Vous ne pouvez rien face à ma puissance ! Abandonnez-vous à la terreur… 

De toute part, les démons hurlèrent d’une seule voix, comme pour répondre à l’appel terrifiant de leur maître, plongeant la bataille dans un concert de lamentation démoniaque provoquant une peur abyssale…

Yehaël

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 4 mardi 20 mai 2014, 02:09:49

« Narïm, occupe-toi des démons au sud du corps de garde, je prends ceux au nord ! »

Narïm acquiesça à tes ordres sans se poser de questions, et tu atterris sur le rempart. Surpris, les soldats ne purent s’empêcher de te regarder, un moment d’hésitation qui aurait pu être fatal pour l’un d’entre eux. Un méphite était en train de l’attaquer, et tu te déplaças alors. Ta main traversa le champ de vision du soldat, et attrapa le méphite à la gorge. La bête poussa un couinement de douleur, et tu te contentas juste de serrer un peu plus, lui brisant sa nuque. Les humains se reposaient bien trop sur leur vision, mais toi, tu savais voir la magie. Tu sentais les méphites autour de toi, et, si tu avais envoyé Narïm au combat, c’était parce que tu avais confiance en lui sur ce point. Narïm était aveugle depuis des siècles, et avait appris à voir autrement, à se repérer autrement que par ses yeux. La vision était traîtresse, car elle ne voyait qu’une certaine partie des choses. Un autre mpéhite tenta de t’attaquer dans le dos, mais tu l’accueillis d’un puissant coup de poing, qui lui perfora le ventre. Son sang éclata sur ton bras, et tu repoussas la carcasse, avant de tendre ton autre main. Une décharge magique en jaillit, et faucha un autre méphite. Incrédules, les gardes mirent quelques secondes supplémentaires à sortir de leur hébétude. En voyant des anges, certains avaient instinctivement choisi de se signer.

Contrairement aux anges, les démons avaient l’avantage du nombre. Ils pouvaient sans problème se sacrifier, alors que, pour vous, chaque vie perdue était une tragédie. Il fallait des siècles, au moins, pour qu’un Ange tué ne revienne à la vie, sous une autre forme, et autant de temps pour le former à nouveau. Vous ne pouviez pas vous permettre ce luxe de perdre vos hommes, et c’était pour ça que tu avais limité le nombre d’anges s’occupant des méphites, les autres anges venant en renfort à Iranaël. L’Ange du Jugement était en hauteur, et voyait le colosse se relever lentement.

« Empêchez-le d’ouvrir les portes ! » hurlait Iranäel.

Elle fondit sur lui, mais se heurta aux démons le protégeant, notamment des berserkers. Nazra et Arinna se retrouvèrent au sol, défiant les berserkers, s’envolant pour éviter leurs attaques. Les anges étaient extrêmement rapides, grâce à leurs ailes, et avaient pour habitude d’alterner entre le combat aérien et le combat au sol. Malheureusement, le colosse était extrêmement résistant, et Iranaël avait pu lui imposer un coup redoutable en tenant compte de son envol. De plus, elle avait utilisé Justicia, mais les runes magiques de son épée étaient épuisées. Il fallait leur laisser le temps de se recharger, et, en attendant, elle frappait le monstre... Vainement. La créature atteignit les portes d’entrée, et les soldats poussèrent des hurlements paniqués en voyant le monstre défoncer le corps de garde.

Toi, de ton côté, tu continuais à repousser les méphites, qui agissaient de manière frénétique, comme si votre présence les effrayait. Ils essayaient de tuer autant de soldats que possibles. Narïm, de son côté, était une machine à tuer efficace. Dans son armure, l’Ange était un véritable colosse, faisant plus de deux mètres de haut. Il envoyait des ondes magiques qui repoussaient les méphites, et les malheureux essayant de s’attaquer à son armure se recevaient des coups de poings ou de pieds qui les réduisaient en bouillie.

Iranaël se heurtait à un berserker qui avait reçu une dizaine de flèches sur le corps. Les flèches ne parvenaient pas à percer sa chair, et ses yeux injectés de sang étaient suffisamment explicites. Il se rua sur elle, mais sa lance se brisa en deux contre la lame sacrée de Justicia. Iranaël s’élança alors vers lui à l’aide de ses ailes, et, au lieu de le heurter, elle posa son pied sur le sol, et bondit sur le côté. Elle se retrouva sur le flanc du monstre, et manipula son arme, puis le décapita. Un berserker planta alors sa lance dans son dos, et l’Ange poussa un hurlement de douleur. Elle tomba sur le sol, et un autre démon l’attrapa à la tête, l’envoyant s’écraser contre le mur. Ils avaient l’avantage du nombre. Il l’étouffait, ses griffes s’enfonçant dans sa chair, faisant perler le sang de l’Ange. Iranaël se concentra, et son corps se mit à vibrer, à résonner d’une intense activité magique. Elle se protégea à l’aide d’un ki, une onde magique qui souffla autour d’elle, et brûla les doigts du berserker. Les blessures d’Iranaël commençaient déjà à cicatriser, et elle tendit sa main, envoyant une onde magique qui mutila le démon, le repoussant sur le sol.

C’est à cet instant que la voix tonitruante du maître de ces démons se mit à retentir, une voix assourdissante qui roula le long des murs de Lacruze, et se fit entendre dans toute la cité :

« Anges ! Vous ne pouvez rien face à ma puissance ! Abandonnez-vous à la terreur…  »

Galvanisés par l’appel de leur maître, tu entendis les démons hurler de concert. Narïm venait d’écrabouiller la tête d’un dernier méphite, et te regarda brièvement. Le colosse était leur héraut. Les démons, par nature, étaient des couards et des lâches. Ils attaquaient toujours en ayant l’avantage du nombre, mais il suffisait d’un symbole pour les vaincre.

Lacruze était une ville tout en hauteur. Le périmètre extérieur était compromis, mais, pour atteindre le cœur de la ville, il fallait encore monter à travers un ensemble de tours. Lacruze était dominée par la cathédrale et le château, et les habitants s’étaient réfugiés là-bas. D’énormes tours protégeaient encore la ville, et Iranäel parvint rapidement à la même conclusion que toi. Tu la vis s’envoler avec une lance brisée plantée entre les ailes. Elle contracta ses muscles, et battit ses ailes en arrière, faisant repousser la lance. Elle tourna sa tête vers le seigneur de la ville. Le duc se tenait sur les murs intérieurs, entourés par une compagnie d’arbalétriers.

« Repoussez les plus petits ! Évitez de les laisser s’approcher ! Nous nous occuperons du colosse ! »

Tu rejoignis Iranaël, accompagnée de Narim, mais également de Nazra et Arinna. Les cinq anges étiez tous ensemble.

« Il faut abattre ce colosse, et leur courage faiblira.
 -  Je suis d’accord avec cette analyse, confirma Arinna.
 -  Il est gros, mais lent, analysa Narïm. Ton attaque l’a sonné, mais pas vraiment blessé.
 -  Je sais, rétorqua Iranaël. Concentrez-vous sur ses jambes. Faites-le tomber. »

Tu hochas lentement la tête, acquiesçant à cette idée. C’était la meilleure que tu voyais. Il fallait faire tomber ce gros monstre. Les mots de son maître glissaient sur vous comme l’eau sur un rocher. Quant aux humains, voir des anges les soutenir avaient réveillé en eux leur combativité. Ceux sur le rempart extérieur étaient cependant en train de se replier vers le mur intérieur, afin de limiter les pertes dues aux assauts des démons.

Quant à vous, vous vous concentrâtes sur le colosse.
DC d’Alice Korvander.

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 5 mardi 20 mai 2014, 14:16:10

Le sol trembla alors que ce bruit de bois qu’on martelait retenti. L’évènement se répéta une seconde fois, une troisième et une quatrième fois avant qu’un autre bruit s’y ajoute. Le bruit du bois qui se fend, qui se déchire sous une puissante qui le force à céder. Le poing d’Om’Jejir venait de traverser l’épaisseur de la porte d’enceinte à la grande stupeur d’un groupe de lancier venu se masser devant l’entrée de leur précieuse cité. Le tambourinement de la porte continua ainsi quelques minutes qui paraissaient interminable pour cette garde de fortune, prêt à livrer un violent baroud d’honneur. Une petite troupe dirigé par Hésin, un jeune sergent de milice qui c’était toujours démarqué par sa bravoure et son sens du devoir. Aujourd’hui ne ferait pas acceptions à la règle, et l’arrivé des anges lui avaient fait littéralement pousser des ailes.

Un cor retenti, on sonnait la première retraite, les défenses extérieures étaient visiblement perdues et les défenseurs allaient livrer bataille un peu plus loin dans leur citadelle. Mais Hésin ne broncha pas, il se contenta de regarde sans sourciller le point d’Om’Jejir traverser à nouveau la porte principale. Les soldats se regardèrent entre eux, observant leur sergent avec quelques interrogations.
Le cor retenti à nouveau… et le jeune homme sembla cette fois-ci l’entendre. Il se retourna pour observer l’ensemble de sa troupe.

- Sergent, le… le cor !?

- Pour annoncer la retraite ? Oui je ne suis pas sourd… mais sans notre présence ici, il n’y a pas de retraite mon cher Jesterfield. Alors empoignez votre lance mes frères…

Le poing de démon arracha une grosse moitié de la porte… les lanciers se cachèrent derrière le bouclier.

- Empoignez votre courage…


Les gonds de la portes explosèrent et elle se mit à grincer en entamant sa chute… et les lanciers brandirent leur lance.

- Et soyez digne ! Pour Lacruuuuze ! 

La porte venait de s’écraser au sol, et avec elle une armée de démon furibond et enragé ! Ils se ruèrent sans réfléchir sur un mur de lance, brisant leur os et le bois des armes. Le choc fut violent et brutal. Les larges boucliers venaient contenir toujours plus de démon, bien plus qu’il n’était parmi. Dès qu’ils en abattaient un, un autre arrivait. Il semblait plus gros encore, plus combatif et plus énervé. Rapidement une brèche s’ouvrit dans le rang des défenseurs dix fois inférieur en nombre. Et ni l’ardeur du téméraire Hésin ou les épées de ses hommes n’auraient pu changer quoi que ce soit.
Seuls les anges auraient pu y parvenir, et comme tombé du ciel, ils glissèrent au-dessus des lanciers submergés pour passer sur les flancs du colosse qui allait prendre part au combat. Donnant coup d’épée et de lance sur le bas de son corps. Il fléchit un genou en hurlant, ses larges cornes ne passaient pas le corps de garde et dans sa chute il les envoyait se cogner avec force contre les murs, créant de violente secousse qui ébranlèrent la structure du bâtiment. Des briques tombaient de la voute au-dessus de la tête des démons et des lanciers qui continuaient à se battre.

L’espoir s’enflamma à nouveau, à leur côté tous semblait pouvoir devenir possible. L’ardeur dans leur cœur grandi et la férocité de leur bras aussi. Frappant toujours avec plus de rage et de combativité ces engeances venues du fond des âges. Om’Jejir était comme un buffle au milieu d’un champ de tir. Encombré par ses énormes cornes et confiné dans cet espace exiguë. Il beuglait de rage et de fureur, frappant dans l’air, projetant de nombreux de ses congénères contre les murs et continuant de heurter ceux-ci. Les murs s’ébranlèrent et les briques se descellèrent.

Au même instant, Malk et le reste de ses troupes venaient de heurter le mur d’enceinte. Et ce fut autant de griffes qui se plantèrent dans la roche blanche des remparts, pour escalader les fortifications. Les humains sur le mur étaient en train de fuir, abandonnant leur compagnon tombé et cette précieuse première ligne de défense. Aussi, la résistance qu’on leur opposa était quasiment inexistante. Le seigneur démon eut donc tôt fait d’en atteindre le sommet, plus rapide et plus puissant que ses larbins encore à mi-chemin. Il se dressa donc seul, sur le mur jonché des cadavres confondus de mephite et d’humain. Il dégaina son épée et s’amusa de ce spectacle. La déroute de la garde de la ville et les nouvelles défenses qu’on lui présentait. Et ce duc, entouré d’une compagnie d’arbalétrier qui le toisait de son petit rempart sur élevé. Il pointa sa lourde lame dans sa direction et se mit à rire…

- J’aurais ta tête… Murmura-t-il amusé.


Une fissure lézarda la large voute de pierre. Les démons ne s’en souciaient guère, cherchant à combattre les lanciers devant eux et les anges au-dessus. Ceux-ci étaient mobiles et leur épée frappait juste et durement. Fendant leur crâne sans protection et s’acharnant sur Om’Jejir qui n’était plus qu’un vieux taureau courbant l’échine sous le poids des lances planté dans son dos. Il était faible, sa mâchoire édentée crachait de large flot de sang et ses bras continuaient de marteler ce qui l’entourait sans distinction. De la poussière et du gravas commença à ruisseler sur son visage… dans sa fougue, il avait tout simplement affaiblie le corps de garde. Lui portant toute la colère qu’il destinait aux anges bien trop mobile et invisible à ses yeux de terreur. Un large morceau de plafond atterri sur son dos vouté. Il hurla et s’avança vers les lanciers, comprenant là sa terrible erreur. Les démons plus petit ne comprirent pas de suite son intention, il fallut d’autre gros bloc de pierre dans leur rang pour que la panique les atteigne. Malheureusement trop tard, car l’immensité de la construction s’affaissa sur eux dans un nuage de poussière, réduisant à néant le front engagé avec les lanciers qui prirent le temps de reculer. Om’Jejir lutta, hurla et développa toute sa musculature pour résister et continuer d’avancer. Mais le poids du corps de garde fini par le cloué au sol pour l’ensevelir inexorablement. Il jeta son bras dans un dernier élan, cherchant à s’extirper de ce piège mais ne parvient à rien. Il fut enterrer par cette roche qu’il avait lui-même brisé, laissant son bras dépasser de l’amas de rocher comme un signe d’une victoire évidente. Le colosse était tombé, et l’arrière garde engagé dans le corps de garde recula en hurlant, s’échappant vers la forêt d’où ils étaient venus.

Le seigneur pourpre observa cela depuis le haut de son rempart, la cohorte engagé sur la porte avait céder sous la force des anges, mais qu’importe. Le gros de sa troupe était avec lui au-dessus des murs… Il n’était donc plus nécessaire de passé par cette porte.
Et malgré cela, les quelques survivants se pensant victorieux n’étaient pas au bout de leur surprise.

- Poursuivez les fuyards ! Ils vont nous montrer le chemin à prendre pour atteindre le cœur de la ville… pas de quartier !

Et ses démons s’élancèrent, abandonnant complètement la porte et le frère en déroute.

Hésin portait une main à son flanc gauche. Une large hache mal aiguisé était venu enfoncer son plastron dans sa chair. Il grimaçait à peinait à avancer mais tenait à rester debout et fier aux côtés des anges.

- Repoussez-les ! Reprenez position au sommet des rochers… formez les ranges vites !

Il se voyait déjà victorieux, promu général et acclamé comme un héros. Le héros qui avait sauvé Lacruze. Hésin le gardien des portes de l’humanité… son euphorie était celle d’un jeune homme idéaliste qui pensait encore que l’on pouvait tirer une quelconque gloire au cœur des batailles.
Galvanisé par la hargne de leur sergent et le renfort des anges qui étaient seul maître de cette victoire, les survivants grimpèrent sur l’amas de rocher, plantant leur lance ou leur épée dans les rares démons survivant qui cherchaient à s’extirper de là.
Le jeune sergent se retourna vers le corps angélique et s’inclina respectueusement mais non sans peine.

- Miséricorde, loué soit votre grandeur… merci !

Hésin, l’allié des anges… les bras armés des cieux, c’est qu’il en aurait presque bander de plaisir si l’un de ses hommes au sommet de l’amas de roche ne l’appela pas, l’air horrifié.

- Sergent Hésin, venez vite !


Il grimpa comme il put sur les ruines du corps de garde et arriva au sommet où une poignée des siens contemplaient l’horizon, mort de peur.
Une gigantesque masse noire et brillante avançait vers eux. D’autres démons, sensiblement plus gros et visiblement mieux équipé. D’énorme plaque de métal noir ornait leur silhouette et des armes de bien meilleure qualité se dressaient en rang compact et organisé. Les chiens avaient semblent ils laissé la place aux véritables démons… ils avançaient d’un seul pas, faisant trembler la terre par leur tambour de guerre fait de peau humaine. A leur tête, le lieutenant Malestross, encore plus horrible et cruel…

- Seigneur… protégez nous !

Le genou d’Hésin était tombé, en même temps que ces illusions et ses espoirs. La douleur le rattrapait. Et son souffle venait doucement à lui manqué, il se mourrait et avec lui, l’espoir dans le cœur des défenseurs de Lacruze.

Ils ne pouvaient pas le voir, mais Malestross était un général exceptionnel, redoublant de créativité et de sournoiserie. Dans le rang de ses néarass, il y avait autant d’esclave et de prisonnier que de démon. Depuis quelques temps, il avait fait raser différent village. Permettant à ses troupes de s’entraîner et de capturer ceux qui ne savaient leur résister. Femmes, enfants, vieillard…
Aussi, les avait il enchaîné aux lourdes ceintures de ses démons. D’autre pendait mollement leur épaule, ou dans leur dos. Beaucoup de ses esclaves étaient déjà mort de faim ou de maltraitance, mais l’horreur de la scène était bien présent et les survivants qui pleuraient et se trainaient à la suite des néarass offraient une protection morale face aux nouveaux corps d’arbalétrier qui allaient les recevoir. Malestross sourirait comme un diable, très fier et satisfait de cette petite surprise.

- Massacrons les… leur enfant m’émoustillent depuis trop longtemps ! HAHAHAHAHA

Et la troupe ricana d’une seule voix, redoublant d’ardeur sur leur tambour de guerre. De son rempart, Arsl’ath Malk observait cette nouvelle cohorte avancé vers ce qu’il restait du corps de garde… il s’extasia, Malestrosse ne le décevait jamais.
« Modifié: mardi 20 mai 2014, 14:28:49 par Armée infernale de Malk »

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 6 jeudi 22 mai 2014, 01:37:34

« Repliez-vous ! Dépêchez-vous ! Il n’y a nulle honte à tourner le dos à l’ennemi ! Remontez aux remparts ! Ne sacrifiez pas vos vies inutilement ! »

Les humains et leur entêtement à vouloir se battre constamment... Tu en avais maintes fois l’expérience, n’est-ce pas ? Et, à chaque fois, tu avais ressenti ce mélange de respect et de lassitude. Oui, les humains étaient braves, oui, ils étaient courageux... Mais, parfois, leur courage était motivée par autre chose que de la bravoure, et pouvait alors devenir de la témérité.  Lacruze était une ville bien organisée, une ville qui avait tenu compte de la montagne pour articuler sa défense. Le périmètre de défense extérieur était au pied du mont, et le périmètre intérieur était en hauteur. On y accédait en remontant une longue route qui serpentait autour de la mpontagne, menant à un massif corps de garde. Concrètement, les envahisseurs qui cherchaient à prendre Lacruze devaient monter le long du terrain en affrontant le tir nourri émanant des remparts et des hautes tours de Lacruze. Ces impressionnantes constructions formaient comme des flèches de bois et d’acier, offrant une bonne vue aux défenseurs, qui arrosaient de flèches et d’huile bouillante leurs ennemis. Dans les tours, il y avait en effet des systèmes de conduits permettant de balancer l’huile bouillante. Ceci permettait de protéger le périmètre de la tour si des sapeurs cherchaient à en détruire les fondations. Bien qu’on accède aux tours depuis la ville, certaines étaient dressées entre le mur extérieur et le mur intérieur, et tu pouvais d’ores et déjà voir certains démons en train de tenter de les escalader.

Ils profitaient de la chute du corps de garde pour fondre sur les Lacruziens. Certains tentaient vainement de tenir leurs positions, et vous n’aviez alors pu les défendre, occupés comme vous l’étiez à faire tomber ce géant. Le monstre saignait et hurlait. Il était massif, mais il ne pouvait paradoxalement rien faire contre vous. Il était trop lent, et ses énormes mains étaient faciles à esquiver. Les démons avaient toujours été incapables de réfléchir sérieusement à ce que signifiait la puissance. Un colosse était utile contre de grandes armées, mais, contre un homme seul, il révélait sa faiblesse. Vous étiez comme des petites souris pour lui, trop rapides pour qu’il puisse vous toucher, esquivant chacune de ses pattes, et, peu à peu, à force de le blesser, vous le voyiez saigner, hurler et gémir. En d’autres temps et en d’autres lieux, peut-être auriez-vous eu pitié pour cette créature incapable de s’exprimer, mais vous saviez ce que les démons étaient capables de faire. Tu le savais, car tu t’en rappelais. Leur cruauté était sans pareille. Ils massacreraient les Lacruziens si ces derniers perdaient.

Le colosse finit par chute, et, exactement comme Iranäel et toi l’aviez soupçonné, cette chute brisa la horde démoniaque en deux. Le démon s’écroula sur les ruines du corps de garde, faisant tomber avec lui une portion du mur. Un épais nuage de poussières s’éleva au milieu du son tonitruant des tours et des murs s’écroulant sur l’impérieuse carcasse du géant. Des blocs de pierre et de granit s’affaissèrent sur lui, l’ensevelissant sous la roche. Mort ? Vous ne pouviez que l’espérer à ce stade, mais tu n’avais pas le temps de vérifier. Tu voyais certains démons se replier. La tentation était grande.

« Laissez-les fuir, camarades ! Concentrez-vous sur ceux qui restent !
 -  Nazra ! Soigne les blessés ! Arinna, aide-là ! Assurez-vous que les humains parviennent à évacuer, et contenez les démons sur le rempart extérieur ! »

Vous fondîtes à nouveau sur les ennemis, et tu retrouvas le long du rempart, fauchant les démons, haranguant les Lacruziens pour qu’ils se replient. Ton regard se porta vers l’une des tours. Des démons étaient en train de tenter de l’escalader. L’huile bouillante fondit sur eux, en repoussant plusieurs, mais d’autres, tout en poussant des hurlements de douleur, parvinrent à tenir bon, leurs dos déchiquetés par l’huile. Ils enfonçaient leurs griffes dans la paroi pour grimper. Tu fondis rapidement sur eux, et ta lance en frappa un sur le flanc, le faisant chuter dans un hurlement. Son sang décora ton bras droit, et, alors que tu te dirigeais vers un autre démon, un berserker te sauta dessus. Il s’écrasa sur son ton dos, te surprenant, et faisant battre en vrille, ses griffes s’enfonçant dans ta chair.

Ses crocs s’enfoncèrent alors dans ton épaule, faisan tcouler le sang.

« Haaa !! » hurlas-tu.

Impossible d’utiliser  ta lance pour le repousser, ni de simplement battre des ailes. Tu partais en vrille, et il était trop lourd, cherchant à t’écraser sur le sol, à t’assommer sous sa masse. Tu réfléchis rapidement, et, plutôt que de chercher à t’envoler, tu fonças en avant, te dirigeant vers le rempart intérieur, et, tout en approchant ce dernier, tu pivotas sur toi-même. Le berserker heurta le mur, et tu l’entendis souffrir, mais il ne lâcha pas prise, et posa sa main sur ta tête. Elle était grosse, avec des griffes qui s’enfoncèrent dans tes cheveux. Tu compris qu’il cherchait à t’envoyer ripper contre le mur.

« Sa... Saloperie... » grognais-tu en essayant de le repousser.

Il avait perdu une partie de ses deux cornes en heurtant le mur, et avait commis une erreur en agrippant ta tête. En effet, il n’avait désormais plus qu’un seul appui sur ton corps : son autre main. Elle s’enfonçait sur la gauche de ton dos, et tu basculas sur la droite.  Tu tournas sur toi-même, formant une torpille, tournoyant de plus en plus vite. La main du berserker sur ta tête te lâcha, tu l’entendis gémir, cherchant à récupérer son appui, mais la gravité finit par se rappeler à lui, et il te lâcha, poussant un hurlement en s’écrasant sur le sol. Ta tête tournait sur elle-même, et tu te posas sur le rempart interne. En voyant ton corps massacré, une profonde morsure à hauteur du cou, certains soldats pâlirent. Ton dos était lacéré des traces du berserker, de profondes zébrures écarlates. Fort heureusement, tu pouvais rapidement régénérer, et tu profitas de ce moment de détente pour fermer les yeux, et murmurer ce qui, de loin, pouvait ressembler à une prière. Une aura dorée se mit à entourer ton corps, et ta peau commença à cicatriser, alors que la magie blanche affluait dans tes veines.

« Impressionnant... commenta un soldat.
 -  Qu’est-ce que ?! s’exclama un soldat. Regardez ! Là-bas, sortant de la forêt ! »

Les regards se détournèrent de toi, et tu te rapprochas... Pour voir un sinistre spectacle. Des renforts démoniaques arrivaient en jaillissant de la forêt. Un sinistre démon menait ces renforts, mais ce qui était encore plus sinistre était les corps que ces démons traînaient : leurs prisonniers, leurs esclaves. Les yeux des soldats s’écarquillèrent de peur.

« Nous sommes perdus, il faut fuir !
 -  Ils sont tellement nombreux... »

Tu allais les remettre en place, mais ce fut une voix forte qui intervint.

« Que j’entende encore l’un d’entre vous parler de fuite et de sédition, et je vous tue pour trahison. »’

Les soldats se retournèrent vers l’homme qui venait de parler : le duc de Lacruze.

« Si nous les laissons s’avancer, ils nous tueront tous... Ou nous traiteront comme leurs esclaves. Les Cieux sont avec nous ! Nous ne pouvons pas perdre ! Alors, un peu de cran, soldats, et battez-vous ! Tenez vos positions, et repoussez ces salopards !! »

En contrebas, près des remparts, plusieurs démons s’approchaient de soldats effrayé. Ils s’étaient regroupés autour de leur chef, blessé par une large hache qui s’était enfoncée dans son flanc, perçant son armure. Leurs arbalètes repoussèrent un démon, mais un autre fondit vers eux. Ses griffes arrachèrent la moitié du visage d’un des jeunes soldats, et l’autre se mit à paniquer, en brandissant sa lame, d’une main tremblante et incertaine.

« Re... Recule, démon ! »

Le démon planta ses crocs dans la gorge de son camarade, arrachant ses veines, et observa ensuite sa proie, une lueur malveillante dans le regard. Il leva sa griffe... Et sa tête fut arrachée du reste de son corps, reposant sur le sol, tandis qu’un geyser de sang s’échappait de son cou. Le jeune homme, un simple écuyer, vit devant ses yeux une apparition magique : l’Ange Nazra.

« Ma... Madame..., fit-il, commençant à se signer.
 -  Pas le temps pour les boniments, soldat ! Replie-toi en hauteur, et repousse ces monstres ! »

Il hocha lentement la tête, et se mit à fuir, tandis que la femme se penchait vers le corps assoupi à ses pieds. Elle posa une main sur son front, et utilisa l’autre pour retirer la hache.

« L’heure du repos n’est pas encore venue pour toi, guerrier. »

La magie blanche se mit à vibrer. De ton côté, tu avais rejoint Iranaël et Narïm.

« Leur chef est ici, t’annonças Iranäel en désignant un démon sur les remparts, entouré par les siens. Moi et Narïm allons m’en charger.
 -  Quant à moi, je vais m’occuper de ces renforts... Je pense avoir trouvé leur chef. »

Iranäel hocha la tête, donnant son approbation à ce plan. Narïm fondit alors comme une masse au milieu des berserkers entourant le puissant démon, et sa lourde épée se mit à agir, brisant les lances des berserkers, tandis que son armure essuyait avec plus ou moins de succès leurs griffes et leurs assauts. Iranaäel se posa alors sur le rempart, à quelques mètres de Malk.

« Voilà donc le fou qui ose envahir des terres sacrées... J’accepte ta reddition. »

Lentement, Iranäel se redressa, brandissant sa lame devant elle. Une lueur dorée se mettait à envelopper son corps, alors qu’elle le dévisageait.

Elle se préparait au combat.
DC d’Alice Korvander.

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 7 vendredi 23 mai 2014, 13:10:38

Il inspira profondément. Son torse se gonfla et les articulations de ses doigts grincèrent alors qu’il resserrait le manche de son épée. Un adversaire de taille, un combat digne et une victoire qui n’en sera que plus délectable.
La bataille avait perdu de sa noblesse. Les rangs de ses troupes c’étaient disloqué en autant de groupe bestial et ivre de guerre. Loin de la belle bataille rangée ou de valeureux guerriers luttaient pour la gloire et le pouvoir… ici, c’était une leçon de survie. La loi du plus fort. Un chaos déroutant où se mêlait horreur et folie. L’homme n’y tenait qu’un rôle minime, car son implication dans la bataille était toute relative. Ils succomberaient sans alternative face aux hordes démoniaques.
Mais les anges eux ! Ils avaient déjà fait tombé Om’Jejir et la cohorte qui le suivait ! Contenant leur assaut plus qu’aucune armée ne l’aurait fait. Massacrant et repoussant ses troupes comme du bétail un tant soit peu agressif.
Et les voilà, concentrant leur attention sur Malk… Iranäel devant lui, et Narim se préparant à l’attaquer lorsqu’il ne serait plus attentif. Le seigneur pourpre n’en espérait pas tant et s'enorgueilli d’avoir attiré des puissances si conséquente dans le feu de cette bataille. A présent, il n’œuvrerait plus dans l’ombre et l’œil divin le surveillerait.

Il releva l’acier noir de son épée pour le pointé vers cette femelle à plume qui réclamait sa reddition. Un sourire carnassier et ses pupilles en fente qui se rétractèrent comme unique réponse, et puis l’assaut. Il empoigna son épée et frappa l’ange de toutes ses forces. Celle-ci s’envola avec grâce, laissant l’attaque se perdre dans l’un des créneaux de la muraille qui se trancha net et retomba plus bas. Un souffle dans son dos, Narim ! Le démon se retourna pour apercevoir le tranchant d’une épée. Il ne fut assez rapide et le métal s’enfonça dans son épaule, se coinçant dans un os.
Arsl’ath Malk releva son épée, portant une nouvelle attaque, mais l’ange réagit de la même façon, s’envolant à son tour. Le démon n’en resta pourtant pas là, il le suivi, longeant la muraille…

Au même instant, Malestross constata avec une légère déception l’arrivé d’un ange ! Un seul… contre lui et son armée. Il ne pouvait cependant s’empêcher de sourire, sachant le cœur des anges doué d’un sens de la justice et de la bravoure bien supérieur à celui des hommes.
Les pluies de flèche et de carreaux se serraient abattu sur lui et ses troupes, les humains portaient souvent plus d’importance à leur propre vie qu’à celle des autres. Mais comme un ange allait il réagir…
Ses néarass étaient plus solide, mieux équipé et mieux armée. Leur armure recouvrait la quasi-totalité de leur corps et leurs armes étaient de meilleures factures. Forgé dans les entrailles de leur montagne forteresse. Aussi la tâche serait plus ardue pour les faire tomber. Ils avaient la bestialité du berserker mais l’expérience des guerres disciplinés, préparant leurs lances d’acier à faire barrage contre une attaque aérienne. Et frappant à l’unisson pour se défendre…
Le lieutenant démoniaque tira sur sa chaîne. Une jeune fillette sortie des rangs démoniaques. Ses pieds nus étaient en sang et la crasse lui donnait un aspect inhumain… elle pleurait, créant des sillons de peau propre sur son visage noir et rouge sang. Malestross l’attrapa par la taille, la dressant devant lui comme un bouclier, masse d’arme dans l’autre. Il sorti des rangs et fit quelque pas…

- Approche, oiseau de malheur… frappe moi ! Charge moi…

Il s’élança, sa troupe força le pas, trottant en rang pour ne pas trop le laissé les distancer. Malestross dressa sa masse d’arme et l’abattit contre le sol. L’ange était habile et n’eut aucun mal à esquiver son attaque. Sa lance le percuta dans le dos, se cognant contre son armure et entaillant de façon superficielle sa chair. Le démon se retourna, portant une nouvelle attaque qui se heurta contre la hampe de la lance. Yehaël fit preuve de toute son adresse pour lui porter un coup précis et violent entre son épaulière et le reste de son armure, transperçant son épaule droite. Le démon beugla et utilisa l’enfant comme d’une arme. La tête de la fillette frappa avec force la hampe de la lance qui s’arracha de son bras. L’esclave se mit à pleurer et se tenant le front ensanglanté.
Malestross ne put s’empêcher de rire, se ruant à nouveau dans la bataille, bientôt rejoint par sa horde de néarass qui se préparaient au combat.
L’ange ne pouvant tous les affronter en même temps s’envola, surplombant leur rang et frappant de façon chirurgicale, tentant de s’en prendre à leur flanc et à leur arrière. Blessant les lourds guerriers et tranchant les chaines de certain esclave à la traine qui tentèrent de fuir. Les démons ne s’en soucièrent pas, se concentrant sur leur avancé et sur l’ange qu’ils essayaient de chasse comme une mouche insaisissable.

Sur le rempart, le corps meurtri du seigneur pourpre avançait avec détermination vers Iranäel, dans la fureur du combat, il était parvenu à se saisir de sa jambe et à l’écraser contre une tour de garde que ses démons avaient conquis. Légèrement sonné elle levait son épée pour faire face… mais toute la hargne du démon s’abattit sur elle, décidant de ne lui laisser aucune chance.
Narim intervient, se plaçant entre elle et son épée. Sa lame accusa le coup. Mais il y avait une différence évidente de taille et de force entre les deux guerriers. L’ange fut contraint de s’agenouiller, maintenant son épée à deux mains. Malk appuya tout son poids sur le guerrier qui peinait à le retenir. Il ne se servait que d’une main et en profita pour attraper le crâne de l’ange et le comprimer avec force, laissant son rire faire écho dans l’immense citadelle.

Les berserkers continuèrent leur progression dans la cours intérieur et sur les murs extérieurs. Se heurtant aux lourdes portent des tours qu’il essayait de défoncer, escaladant simultanément la pierre blanche.
D’autre horde se risquaient à charger le mur intérieur, essuyant un tir nourris d’arbalète… la situation semblaient s’enliser pour l’armée démoniaque privé de Om’Jejir, mais c’était sans compter des terribles néarass, qui bien que harceler par une ange, finirent par débouler par le corps de garde effondré. C’était une colonne noir et hérissé de lance d’acier, semblant ne pas se finir, envahissant la cours intérieur avec leur esclave et leur tambour de guerre qui faisaient à présent trembler les murs.
Malestross hurla de toutes ses forces, élançant ses troupes à l’assaut des murs et du second corps de garde.  Une multitude de démon se heurtèrent contre les murs intérieurs, rangeant leur épée ou coinçant leur lance entre leur dent, avant d’escalader lentement les remparts. Protégé par leur lourde armure et un esclave enchaîné sur leur large épaule…
D’autre se massèrent sous le corps de garde, tambourinant et frappant comme ils pouvaient la lourde porte d’acier et de bois. Les berserkers furent relayer à l’assaut des tours pour porter l’attaque démoniaque sur plusieurs fronts.
« Modifié: vendredi 23 mai 2014, 20:28:18 par Armée infernale de Malk »

Yehaël

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 8 vendredi 23 mai 2014, 21:53:49

La main de Narïm balança un berserker sur le sol, et il para avec son épée deux bâtons ennemis, qui heurtèrent sa lame. Narïm était de taille imposante, faisant plus de deux mètres, et, contrairement aux autres anges, il pouvait utiliser sa force physique pour se battre. Tenant sa lourde épée d’une main, il tendit l’autre, et créa une boule lumineuse, envoyant une onde de choc qui repoussa plusieurs berserkers, en faisant flamber un, celui qui se reçut directement la boule. Dans son dos, un autre berserker planta ses crocs contre son épaule. Narïm sentit la douleur affluer en lui, et poussa un hurlement de douleur. Sa main attrapa les cornes du berserker, et il usa de sa puissance pour le balancer devant lui.

« Venez, venez, venez, saloperies ! hurla-t-il. Battez-vous mieux que ça !! Haaa !! »

Son épée frappa à nouveau, et égorgea un berserker. Les démons étaient plus nombreux que lui, et, malgré ses fanfaronnades, Narïm sentait que la partie était compliquée pour lui. Un monstre bondit à nouveau sur lui, ainsi qu’un autre. Sentant leur poids le faire plier, Narïm s’envole en hauteur, et envoya une autre boule magique. Plusieurs berserkers poussèrent des hurlements de douleur, mais, alors que le solide ange commençait à respirer, un méphite survivant apparut dans son dos, et planta son épée entre ses ailes. Narïm hurla, et se retourna, essayant de saisir le monstre. Il se téléporta, en laissant l’épée sur place, mais Narïm le suivit à l’aide de sa signature magique. Il tendit sa main, et attrapa la jambe du méphite alors qu’il se téléportait. Le démon poussa un couinement, et Narïm envoya sa tête se fracasser contre son genou. Tournant la tête, il aperçut Arinna, en train d’attaquer les berserkers en hauteur, protégeant Nazra, qui aidait les soldats à remonter. L’épée rouge et blanche de Nazra fondait sur les berserkers, une véritable danse, soutenue par Arinna, qui se relayaient mutuellement.

Tout cela, tu le sentais de très loin. De nouveaux démons venaient en renforts, et ils disposaient de lourdes armures. Ceci les ralentissait, mais ils n’étaient pas ta cible. Ils se serviraient de leurs esclaves comme protection. Contrairement à vous, les démons n’avaient aucun scrupule, et savaient vos points faibles. Tu fondis sur leur seigneur, un solide démon, et vous vous heurtâtes, alors qu’il avait brandi devant lui le corps d’une fillette, effrayée, les pieds en sang. La lâcheté des démons n’avait d’égal que leur félonie. Tu l’attaquas à nouveau, en utilisant ta lance pour sectionner la chaîne retenant la fillette au monstre... Ceci eut pour effet de lui arracher le bras, et le sang de la fillette jaillit, alors qu’elle s’effondrait sur le sol, le démon la délaissant. La cohorte s’avançait en soutien des berserkers. Tu t’envolas pour éviter leurs assauts, avant de redescendre en piqué.

Ton corps s’écrasa à côté de celui de la fillette, faisant valdinguer de la poussière, et tu posas ta main sur le sol, créant un dôme magique, qui repoussa les néarass cherchant à t’attaquer. Ils s’acharnaient sur ton dôme, mais il tiendrait suffisamment longtemps. Tu tendis une main vers la fillette, caressant son front, et ton autre main amena à toi son bras sectionné.

« N’aie pas peur, ma belle, la mort ne viendra pas te voir aujourd’hui. »

Ta main posée sur son front ralentissait son rythme cardiaque, et tu rapprochas son bras, en te concentrant. Yeux clos, tu regardais avec l’œil de la magie, voyant les terminaisons nerveuses entre le corps et le bras. Le bras se rapprocha et se positionna. Tu les maintins ainsi, tout en les ressoudant. C’était une magie blanche de haut niveau, mais, après tout, n’étais-tu pas l’Ange de la Pureté ? Autour de toi, les démons s’acharnaient à briser ton dôme, et, une fois que tu eus reconstituée le corps de cette femme, tu fis ce qu’ils demandaient. Ta main droite  rétracta l’énergie magique alimentant ce dôme, que tu relâchas ensuite, créant une onde magique qui souffla les ennemis. C’était tout ce dont tu avais besoin. L’un d’eux avait basculé, et ta lance s’enfonça dans son corps, s’enfonçant à hauteur de son aine, pour ressortir de l’autre côté. Tu le repoussas, alors qu’un néarass t’attaquait sur ta droite. Tu vis sa haute main se redresser, couvrant le soleil. Tu bondis en arrière, l’évitant, et il te chargea. Un autre t’attaquait dans le dos, et tu posas ta lance sur le sol, tout en la saisissant d’une main, avant de te mettre à tournoyer, comme une espèce de toupie. Ta lance tourna avec toi.

Yeux clos, tu t’abandonnais encore à la magie, tournoyant de plus en plus vite, repoussant les néarass, mais sans les blesser. La lance tournoyait aussi, commençant à creuser le sol, et tu finis par t’arrêter, fondant comme une torpille sur l’un des ennemis. Malgré tout son poids, tu le heurtas de plein fouet, lancée à toute allure. Son armure se craquela, et il roula sur le sol. Avec ta vitesse acquise, tu fondis vers d’autres néarass, sectionnant leurs chaînes, libérant leurs prisonniers.

« Fuyez, pauvres fous !leur hurlais-tu pour les motiver. Fuyez, fuyez ! »

Les néarass étaient trop nombreux pour toi, et tu ne pouvais même pas les retarder, mais ce n’était pas ton intention. Comme aimantée par la peau de ta main, ta lance revint se loger dans cette dernière. Tu repoussas les pattes d’un néarass à côté de toi, serrant les dents sous sa force. Il appuyait, te forçant à plier les genoux, et tu relâchas alors ta lance en bondissant en arrière. Emporté par sa force, le néarass partit en avant, et son menton rencontra ton genou, repartant en arrière. Ta lance se planta alors dans sa boîte crânienne. Ses yeux s’écarquillèrent, avant que la vie ne le quitte, et que son sang ne vienne éclabousser tes lèvres et tes joues.

Il t’était difficile de les attaquer en hauteur, à cause de leurs longues lances, et tu préférais donc slalomer entre eux, ne prenant de l’élan que pour repérer les esclaves supplémentaires. Quand un néarass cherchait à en rattraper un, tu fondis sur lui. C’est ce qui arriva à celui qui saisit la jambe menue d’une captive. Elle poussa des hurlements effrayés, et tu atterris en plein sur son torse, le frappant avec tes jambes, le déstabilisant. Il partit en arrière, étant plus surpris que blessé, tandis que tes genoux s’étaient ouverts. Tu te déplaças rapidement, pour arriver dans son dos, afin de lui faucher les jambes. L’adversaire tomba à la renverse, et ta lance le transperça.

Dans l’enceinte du château, Iranaël avait traversé toute une tour, de part en part, et heurta un rempart, avant de s’écraser dans des buissons. En se relevant, elle vit le démon la charger. Il l’acharnait, rapide et puissant, et Narïm intervint alors, parant la lourde épée du Prince infernal avec la sienne. Aussi grand que soit Narïm, ce Prince l’était encore plus que lui. Il insista, forçant son avantage, et Narïm commençait à ployer. L’autre main du solide Prince se saisit  de son crâne, cherchant à le broyer.

« Haaa !! »

Narïm souffrait, tandis que le Prince se mit à rire… Un rire qui ne dura toutefois pas très longtemps, car Iranaël était déjà là, et profita du fait que les deux costauds étaient occupés pour frapper le Prince dans le dos, Justicia découpant sa chair. Du sang s’échappait de la lèvre d’Iranaël, qui avait été blessée. Narïm profita de ce coup pour reprendre son avantage. Il tint son épée d’une main, et usa l’autre pour envoyer un coup de poing dans la mâchoire du démon, le repoussant.

« Les rires sont tellement clichés...
 -  Il est résistant.
 -  Je t’avais dit de t’occuper des berserkers !
 -  Nazra et Arinna s’en occupent très bien seules. »

Iranaël hocha lentement la tête.

« Laisse-moi m’occuper de lui. Va soutenir Yehaël, Narïm ! »

Narïm hocha la tête, et fila. Iranaël savait que le corps du Prince infernal cicatriserait vite. Elle flottait au-dessus de lui, sentant également ses propres plaies disparaître. Cette horde était puissante, mais Iranaël ne perdait pas confiance en elle. Elle étaitune Ange, puissante et efficace.

Les Lacruziens, quant à eux, continuaient à s’organiser. Leurs tirs aidaient plutôt bien Nazra et Arinna, mais, maintenant que les démons avaient pris l’une des tours, ils pouvaient désormais atteindre le périmètre intérieur. Ils se ruaient le long du pont menant de la tour à l’intérieur du mur, malgré les pluies de flèches et les carreaux des arbalétriers à l’entrée du tunnel.

« Repoussez-les ! Repoussez-les !
 -  Il n’y a rien à faire, ils sont trop... Huaaargh !! »

La solide main d’un démon vint saisir le crâne d’un soldat, l’envoyant se fracasser douloureusement contre le sol. Le duc de Lacruze déglutit. Ses spadassins plantèrent leurs lames en acier dans le corps du monstre, mais d’autres chargèrent. L’un de ses spadassins s’envola en hurlant par-dessus la rambarde, un autre fut encorné par un berserker, qui balança ensuite son cadavre. Ils envahissaient le périmètre intérieur, et, derrière ce périmètre, la ville se dressait. Tentant de profiter de cette diversion, un méphite apparut dans le dos du duc, et bondit sur lui, cherchant à lui planter sa lame dans le dos... Mais un rayon lumineux le frappa alors, et le corps roula sur le sol. Surpris, le duc se retourna, et vit la face grimaçante.

« Seigneur ! » s’exclama-t-il.

Arinna venait d’arriver, et l’Ange fondit vers le couloir. Elle se concentra, et balança une décharge magique qui fit exploser le couloir reliant la tour au mur intérieur, renversant également les berserkers qui se trouvaient dedans. Elle chargea ensuite ceux qui attaquaient les Lacruziens, soutenant ces derniers.

« Tenez bon ! Repoussez-les !! leur hurlait-elle. Je connaisle courage des Ashnardiens ; faites-en preuve ! »

Ils ne pouvaient que suivre cette consigne.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Urgogot

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 9 samedi 24 mai 2014, 23:24:07

La bataille, malgré le nombre et la férocité certaine des démons, ne semblaient annoncé de vainqueur. Les anges y étant pour beaucoup…
Aussi, alors que les démons se voyaient déjà prendre possession  des murs intérieur Arinna les stoppa dans leur enthousiasme. Détruisant la liaison entre la tour et le mur.
Les quelques berserkers qui avaient traversé se retrouvait donc isolé du reste de leur force… ils se démenèrent comme ils purent mais le duo d’ange ne leur laissa aucune chance. Leur arme grotesque venait se briser sur les parades angéliques et leur chair était découpée comme du beurre par la puissance divine.

Arinna s’abaissa, esquivant le coup d’estoc d’un hallebardier. Elle profite de cette position pour se donner une impulsion en battant des ailes, glissant entre plusieurs berserker pour se retrouver encerclé. Elle tournoya sur elle-même, fauchant les membres inférieurs des démons qui s’écroulèrent à l’unisson. Cherchant à se rattraper à ce qu’ils pouvaient, beuglant et se tordant comme des enragés. Les humains eurent tôt fait de les achever ou de le pousser dans le vide pour qu’ils s’écrasent en contre bas.

L’un des démons tomba dans la cours extérieur, se heurtant aux solides épaules d’un néarass occupé à escalader les murs. Yahaël et Narim volait de long en large de la muraille, frappant avec précision les chaines des prisonniers pour les arracher au démon qui ne se souciaient même plus de leur présence. La tâche était longue et lente, chaque humain sauvé devait être redéposé de l’autre côté du mur intérieur, ou se verrait directement étripé par les démons qui avaient pleinement prit possession de la cours.
La situation semblaient échapper quelques peut à la défense de Lacruze qui durent se résoudre à commettre l’impensable.

- HUILES BOUILLANTES ! Ne les laisser pas grimper, nous n’avons pas le choix !

Les soldats étaient presque plus épouvantés par le fait de devoir verser ce liquide bouillonnant sur des femmes et des enfants que par la remontée des démons. Une bien faible lueur d’humanité dans leur acte, traduite par des mains tremblantes et hésitante mais cela s’arrêta là. Et l’huile brûlante dégoulina le long des remparts, faisant naître des cris de douleur. Humain et démon confondu, se tordant sous cette vive douleur avant de lâcher prise pour s’écraser au sol.

Au même instant, Ch’lehuz mécontent d’avoir été stoppé par l’intervention d’Arianna, changea de tactique. Ses troupes s’amenuisaient, aussi décida-t-il de se ruer dans un dernier effort dans le cœur de la bataille.
Sa horde escalada les escaliers de la tour occupé, jusqu’à en arriver au sommet. L’ensemble se massa au rebord de celle-ci, observant le vide avec une curiosité naïve et stupide. Le fougueux général s’approcha en fulminant, plaçant son pied sur le cul d’un des curieux pour le pousser dans le vide.
Sans autre élan, le pauvre berserker alla juste s’écraser mollement sur les remparts, mais le concept tactique séduit tout le monde.

Ch’lehuz montra l’exemple. Il prit du recule et s’élança à travers ses troupes qui c’étaient écartés exprès. Son bond fut impressionnant et le propulsa sur les murailles intérieures, s’écrasant sur un Lacruziens qui tenait une marmite d’huile. Celle-ci se rependit sur le sol, brûlant un bon nombre d’humain. Le lieutenant se redressa, dégainant ses deux lames qu’il brandit. Il avait atterri comme un cheveu dans la soupe. Esseulé et cerclé de toute part ! Mais pas pour longtemps…
C’est une pluie de démon qui le succéda… s’écrasant lourdement, se brisant la nuque le plus souvent, accusant mal une réception hasardeuse. Mais imaginez des démons servant de boulet humain s’aplatir sur les murs d’un rempart. Ils entrainèrent bon nombre de défenseur, et occupèrent très fortement la défense qui ne put porter leur attention sur les néarass qui escaladaient. C’était donc quelque dizaine de berserker qui se trouvaient à présent sur le mur intérieur. Leur lieutenant faisait preuve d’un sens du combat nettement plus aiguisé, aussi, nul humain ne parvenait à se mettre en travers de lui et du duc ! Et les anges avaient fort à faire avec ses troupes. L’un d’entre eux avec percuté Nazra et tous deux était tombé dans le vide. Arianna avait subi une lourde entaille à l’une de ses ailles, ce qui entrava sa mobilité. Rien ne semblait être en mesure de détourner la pointe de l’épée de Ch’lehuz du cœur frémissant du duc de Lacruze.

Au même instant, les néarass massé du corps de garde, assisté de Malestross frappaient comme ils pouvaient la lourde porte ! Usant autant de décombre que possible pour chercher à l’enfoncer. Frappant du poing ou de l’épaule, l’ébranlant lourdement mais sans la faire céder.


Arsl’ath Malk marchait lentement sur la muraille. Iranäel et lui était seul… le combat c’était déporté sur le mur intérieur, et il n’y avait plus que les cadavres pour les observer se battre.
Le seigneur pourpre était satisfait de l’évolution des évènements et il n’était nullement inquiété par la tournure de son combat !
Il redresse son épée vers l’ange, attendant qu’elle veuille bien enfin redescendre…

- Tu es valeureuse… cinq d’entre vous ont mieux tenu qu’aucune autre cité ! Et Om’Jejir gît sous les décombres des remparts. Tu écraseras peut être mes légions. Mais aucun habitant de cette ville n’en réchappera. Aussi, je te propose un arrangement. Délaisse cette cité, fuit avec ses habitants et je te laisserais les escorter loin d’ici…

Il empoigna son arme et sourit de plus belle.

- Tu me ferais trop plaisir de refuser…

L’ange protesta, puis le chargea. Leur épée s’entre choquèrent avant de s’écarter pour s’heurter à nouveau. Faisant frémir l’air qui les entourait.
Le démon faisait étalage de toute sa puissance, tandis qu’Iranäel était fluide et agile… Le combat s’intensifia quand le seigneur pourpre perdit patience. Frappant de toutes ses forces un adversaire bien trop rapide pour lui. Sa lame arracha un morceau de mur qui alla s’écrouler dans la cours.
L’ange usa de toute sa ruse et de son habileté pour glisser sur le côté et perforé les flancs du démon qui beugla de douleur. Il se tourna pour chercher à l’attraper mais elle avait déjà filler, s’envolant à nouveau.

Elle chargea à nouveau, portant un violent coup d’estoc au niveau de la gorge du seigneur démon. Il se mit en garde, prêt à encaisser l’assaut, toujours avec ce sourire carnassier et ses yeux scintillants de fourberie. Au dernier moment, alors que le choc semblait imminent, il baissa sa garde et pivota très légèrement, afin d’orienté la lame de l’épée un peu plus bas, au niveau de sa clavicule gauche.
L’épée le pénétra sans peine, se plantant profondément en lui. Sa main droite lâcha son épée et saisi avec force l’avant-bras de l’ange, le broyant de toute ses forces.
Son bras gauche était dès lors inutilisable et ses yeux s’injectèrent de sang… un flot de bave et d’hémoglobine coula lentement de ses lèvres tandis qu’il tombait à genoux, soumettant l’ange à ce même mouvement.

Arsl’ath Malk ouvrit grand sa bouche, les articulations de sa mâchoire claquèrent dans un bruit sinistre et il déboîta sa gueule plus que de raison. Il était à présent capable d’avaler le buste complet de la pauvre ange toujours en proie à sa poigne.
Il avança cette armada de croc acérée du visage de l’ange, comme une triste fatalité dont on ne pouvait s’échapper…

Yehaël

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 10 lundi 26 mai 2014, 02:31:49

Il y avait beaucoup d’esclaves à sauver. Comment aviez-vous pu être aussi aveugle ? Il n’était pourtant pas l’heure de se sermonner, mais tu ne pouvais t’empêcher de te sentir coupable en voyant tous ces prisonniers, toutes ces victimes. Combien d’autres avaient déjà péri sous les assauts de ces monstres ? Indéniablement, vous aviez manqué à vos obligations, à votre devoir. Quand on surveillait tout l’univers, il était parfois difficile de voir les petites exactions, et, maintenant que vous étiez là, tu ne pouvais que te reprocher ta lenteur à avoir agi. Il était temps d’en finir avec ces chiens, et, plus que jamais, tu avais senti ta résolution s’emparer de toi. Elle bouillonnait dans tes veines, te rendant plus agressive, plus sauvage, bien plus mortelle. Tu ne comptais pas les laisser s’échapper, tu ne comptais pas leur offrir une victoire facile. Lacruze ne tombera pas ! C’est, en tout cas, ce dont tu essayais de te convaincre, mais, malheureusement, les démons continuaient à se rapprocher. Toi et Narïm continuiez à harceler les néarass pour récupérer les esclaves, mais ces derniers avaient rejoint le fort, et s’acharnaient désormais sur le corps de garde du mur intérieur. L’huile bouillante et les flèches peinaient à les repousser, et, malgré tout l’acharnement des Lacruziens, ils manquaient d’armes vraiment efficaces. Un comble, de la part d’un Empire démoniaque, mais Lacruze n’était pas le fort frontalier le plus solide de l’Empire. Cette horde avait choisi d’attaquer une région qui était relativement pacifiée, ce qui expliquait la lenteur des Ashnardiens à envoyer des renforts. Vous ne pouviez tout simplement pas les abandonner ici, ce n’était pas acceptable.

Les Lacruziens, eux, en arrivèrent effectivement à de redoutables extrémités. Le duc ordonna qu’on repousse les néarass, quitte à sacrifier leurs prisonniers. De toute manière, ces femmes étaient déjà condamnées. Les anges étaient submergés par le nombre, et le duc commençait à sentir à nouveau son courage vaciller. Cependant, si lui-même se mettait à fuir, ce serait terminé. Il entendit les femmes hurler, et ferma les yeux, priant silencieusement pour que Dieu daigne le pardonner. Il n’avait pas le choix. Il fallait à tout prix protéger le rempart intérieur. Avisant les autres démons s’escrimant sur le second corps de garde, il ordonna à une compagnie d’archers et d’arbalétriers de venir soutenir les défenseurs se trouvant sur place.

« Monseigneur, ils semassent sur la tour coupée ! »

Le duc tourna la tête vers la tour. Elle était séparée du mur, mais ceci ne sembla pas décourager les berserkers. Ils s’élancèrent, et sautèrent alors par-dessus le précipice, sous le regard médusé et horrifié du duc. Ils étaient menés par une sorte de berserker plus gros que les autres, et le duc devinait qu’il s’agissait de leur chef. Ils s’enfonçaient contre ses spadassins, et le duc ordonna de les contenir. Il brandit son épée, et s’élança lui-même, suivi par ses hommes.

« Tuez leur chef, ça découragera les autres ! »

Un berserker les chargea, et le duc brandit son épée. Sa lance s’abattit sur ce dernier, et il serra les dents. La masse du berserker le repoussa, et le démon récupéra sa lame, afin d’attaquer à nouveau. Le duc tenait son épée dans son autre main, et attaqua encore. La lance heurta à nouveau le bouclier, et il envoya son épée en avant, l’enfonçant dans le ventre du berserker. Le démon grogna de dépit et frappa alors le duc au visage. La force surhumaine du démon souleva le duc, qui dévala un escalier, et s’écrasa en contrebas, ayant perdu son épée, qui était resté dans le ventre du monstre. Sonné, le duc gisait sur le sol, la joue ensanglantée, ses oreilles sifflant. Entre-temps, le berserker qui l’avait repoussé sauta sur le sol, avançant vers lui. Du sang s’échappait de sa plaie, mais le démon ne comptait pas s’arrêter. Le duc rampait misérablement.

Les néarass continuaient, pendant ce temps, à s’acharner sur le corps de garde principal, brisant les fers en acier de la herse de sécurité.

« On n’arrive pas à les repousser !
 -  Continuez, ne vous arrêtez pas ! »

Cette horde semblait interminable, et les Lacruziens se battaient avec l’énergie du désespoir, convaincus que leur fin était venue. Le corps de garde ne parvint guère à les repousser plus longtemps. De l’autre côté, il y avait des hallebardiers et des spadassins, qui virent une main sinistre, enveloppée dans une épaisse armure métallique, jaillir de la porte, les menaçant. Une autre apparut alors, et la porte ne tarda pas à exploser. Les néarass chargèrent alors, fondant dans la mêlée. Les hallebardes se brisaient contre leurs lourdes armures, les épées des spadassins parvenaient à peine à les entailler.

La masse d’un soldat s’abattit sur la joue d’un néarass, entaillant son armure, mais sans le tuer. Le démon, furieux, envoya son poing clouté fracasser la tête du soldat, lui brisant la nuque sous l’impact. Il se dirigea ensuite vers un autre ennemi, un spadassin qui tenait une claymore à deux mains avec laquelle il avait réussi à tuer un démon. Le néarass s’avança vers lui... Quand une silhouette massive s’abattit devant lui. Tout ce qu’il vit fut une masse aussi épaisse que lui, puis le contact d’une lame brûlante qui le transperça.

« Repoussez ces chiens ! leur hurla Narïm. Vous devez tenir !! »

Le solide Ange envoya sa lourde épée heurter la lance d’un ennemi. Sa lame brillait, alimentée par des runes magiques. Elle avait été forgée pour tuer des démons et des créatures malfaisantes, et se gorgeait du sang sur la lame, un sang que les runes avlaient, renforçant ainsi leur efficacité. Narïm tendit sa main, et envoya une onde de choc qui repoussa un néarass, puis balança des arcs électriques lumineux avec ses doigts sur un autre démon, qui poussa un couinement de douleur. Un démon le chargea alors, avec des gantelets équipés de longues griffes. Les lames s’enfoncèrent dans son flanc, et Narïm sentit la douleur irradier.

« Vermine ! »

Le néarass restait contre lui, et Narïm serra le poing, puis frappa le visage du démon, explosant une partie de son casque.

Sur le rempart intérieur, les berserkers repoussaient les spadassins, et s’attaquaient aux archers. Quant au duc de Lacruze, le malheureux rampait, en essayant de s’échapper au berserker, qui le retourna. Le duc se retrouva couché sur le sol, et vit le berserker attraper son épée, avant de la brandir. Quand il la retira, son sang jaillit sur le visage du duc, mais, malgré les traces de sang, il vit la lame se redresser... Et s’abattre violemment sur son torse. Le démon se pencha ensuite, attrapa les cheveux du duc moribond, puis tira, tout en immobilisant son corps, et le décapita ensuite, dans un bruit sinistre, déchirant ses os et ses muscles avec sa force terrifiante. Leur chef mort, le courage des Lacruziens risquait de décroître.

Les berserkers se tenaient sur la plateforme, achevant les survivants. Un homme avait la jambe broyée, et rampait, laissant derrière lui une traînée de sang. Le berserker brandit sa lance... Quand il se mit à fondre sur place. Horrifié, le soldat vit un intense rayon lumineux le recouvrir, faisant fondre sa peau. Il se mit alors à calciner sur place et le soldat vit alors qu’une lance magique, extrêmement brillante, se trouvait dans son ventre. D’autres lances similaires frappèrent d’autres berserkers, les faisant flamber, un feu interne venant les dévorer.

Tu atterris alors sur le rempart. Tes yeux bleus étaient maintenant devenus rouges. Tu avais usé d’un sort pour multiplier ta lance, créant des clones magiques qui venaient de prouver leur efficacité, et tu te tenais face aux berserkers. La magie irradiait de ton corps. Trop de sang avait été versé. Un berserker se rua vers toi, mais ta lance lui transperça le cou, ressortant de l’autre côté. Ses yeux hagards te fixaient stupidement. Tu avais chargé Arinna et Nazra de s’occuper des prisonnières, afin de te concentrer sur eux.

« Il semblerait que je vous ai sous-estimé... Une erreur que je compte bien réparer. »

Les berserkers te regardaient, indécis. Tu els chargeas alors, et ton genou heurta le ventre d’un des leurs. Ta main se tendit vers ta gauche, envoyant des espèces de cristaux lumineux qui atteignirent le torse d’un berserker, avant d’exploser, le balançant sur le sol. Semblant émerger, un berserker te chargea dans le dos, brandissant sa lance, mais, alors qu’il l’abattait, tu t’élanças en hauteur, et, plutôt que de te toucher, sa lance transperça son coéquipier. Toi, tu profitas de ton élan pour décrire un salto aérien, arrivant derrière ce berserker, et ton poing s’enfonça dans son dos, ressortant de l’autre côté. Ton bras était couvert de sang, et ta main tenait encore son cœur. Tu la retiras sèchement, et envoyas d’autres cristaux lumineux vers un berserker... Qui se protégea avec sa lance. Son arme explosa en deux, et il fonça vers toi. Désireuse de ne pas te faire encorner, tu t’envolas à nouveau, mais le berserker tendit sa main, et l’agrippa autour de ta cheville, puis te balanças vers la ville. Ton corps fut emporté par sa puissance, et tu traversas le toit d’une maison, puis l’étage, un mur intérieur, une pièce, une fenêtre, pour traverser ensuite la rue, et t’écraser dans une autre maison, défonçant la porte d’entrée pour t’affaler lourdement sur l’escalier.

Iranaël, quant à elle, sentait le poids du démon se rapprocher d’elle. Sa lame était plantée dans son flanc, mais la douleur ne semblait pas l’arrêter, et il s’était transformé, sa gueule atteignant une taille démesurée pour la dévorer. Elle courbait son dos vers l’arrière, sentant les dents triangulaires du monstre se rapprocher. Malheureusement pour lui, l’Ange ‘navait plus qu’à attendre quelques secondes. Les runes de Justicia n’avaient pas été utilisés depuis qu’elle était arrivée, et la lame était maintenant rechargée. Iranaël avait toujours sa main sur la lame.

« Argh... C’est... Terminé, démon. J’ai... »

Les runes s’enclenchèrent alors, et créèrent une explosion magique qui pulvérisa une partie du corps du démon. Son sang vint tomber sur le corps d’Iranaël alors qu’elle repoussait le corps du rempart, ce dernier ayant subitement perdu de toute sa puissance. Elle récupéra sa lame, et la brandit.

« …VAINCU !! » hurla-t-elle en sentant la magie exploser en elle.

Un rayon doré frappe de plein fouet Iranaël, et créas une terrifiante onde lumineuse, qui recouvrit tout le château, aveuglant démons comme Lacruziens le temps de quelques secondes. Iranaël flottait ensuite dans les airs, observant la scène de bataille. Elle ignorait si le seigneur démoniaque était mort, mais elle supposait que cette fin serait trop facile. Malheureusement, elle n’avait pas le temps de s’occuper de lui, et préféra rejoindre Narïm. Les démons étaient en train de s’enfoncer dans la ville, et il fallait empêcher ça. De la ville, ils rejoindraient sans problème la cathédrale.

Mais les anges étaient toujours là pour se battre.
« Modifié: mercredi 03 septembre 2014, 01:35:29 par Yehaël »
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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 11 mardi 27 mai 2014, 20:23:30

Impatient, sûr de soi, aveuglé par une rage et une volonté de détruire. Tel était Arsl’ath Malk ! Un démon comme beaucoup d’autre, imbu de lui-même et persuadé de son invincibilité.
La lame plantée qui avait traversé sa clavicule se mit à frémir. Ses yeux s’écarquillèrent alors qu’il avait presque avalé le buste de cette belle ange. Il comprit trop tard. Confronté face à son erreur et à sa vanité… mais là encore il ne l’admettait pas. Sa nature démoniaque le poussa à continuer, à dévorer, à arracher, à déchirer se corps. Et il mésestima la puissance de cette lame, n’imaginant pas de la puissance qu’un tel artefact pouvait renfermer… jusqu’à l’apogée de son plein pouvoir.

L’explosion fut prodigieuse, une lumière vive et terrifiante. Aussi brûlante et douloureuse qu’un millier de volcan, se logeant dans son épaule pour s’irradier dans l’entièreté de son corps.
Sa clavicule explosa dans une gigantesque gerbe de sang et de lumière. Il relâcha sa prise, releva le visage vers les cieux pour cracher sa haine et sa colère… colère d’être vaincu, haine démesuré pour les envoyés des cieux.
La source d’énergie angélique n’en resta pas là. Elle trancha comme un glaive mortel et aiguisé, s’enfonçant dans son buste. Ses côtes sautèrent, entaillé par cette déflagration fulgurante… Son épaule se dissocia du reste de son corps à la tranche descendu jusqu’au niveau de sa taille, coupant presque en deux le corps à présent inerte d’Arsl’ath Malk, le seigneur démon.

Il tomba au sol. Ses yeux étaient devenu blanc, sa longue langue démesuré pendait de sa bouche et de la fumée noir et étouffante émanait de l’entièreté de ses orifices naturels et fraichement dessiné par l’explosion de la rune. Comble de l’humiliation, son corps fut jeté du haut des remparts… Malheur, sa lame démoniaque fut entraînée dans sa chute et tous deux s’écrasèrent une dizaine de mètre plus bas. Le seigneur pourpre était tombé… dans tous les sens du terme.
Son corps était brisé, momentanément tout du moins. Mais la guérison serait longue… fastidieuse et contraignante… son corps était brisé, mais sa volonté intact ! Pire que tout, il avait grandi de cette défaite. Sa haine c’était amplifié pour dépasser les frontières de l’esprit et de la parole. Et tous ses démons ressentirent cet écho de fureur. Pliant les oreilles, comme un chien reconnaissant l’ultrason d’un maître qui lui annonça des représailles.

Lève-toi !

Om’Jejir se secoua sous l’amas de décombre. L’appel de son maître était plus fort que sa propre volonté de survivre, et il se redressa comme il put. Sa main resté à l’extérieur gigota, puis son bras, créant un espace pour permettre au reste de son corps de se relevé. Il s’appuya sur ses larges mains, développant toute la puissance de ses épaules. Soulevant le poids d’une ville… car son maître l’appelait ! Lui ordonnait de se relever pour venir le chercher…

Lève-toi et viens !

Le colosse était debout, projetant une multitude de gravas gros comme des hommes, hurlant toute sa loyauté et la fureur qu’il partageait avec son maître. Il frappa son torse comme un primate dominant et fier… son regard se tourna vers l’extérieur, il savait où gisait son maître. Et il savait qu’à travers lui la volonté de son maître devait s’accomplir. Mais il n’en ferait rien… Om’Jejir était un gardien. Un garde-fou à la folie destructrice de son seigneur. Car Arsl’ath Malk n’était pas un lâche à l’inverse de beaucoup de ses semblables. Il n’était pas pourtant courageux… juste complètement dément et ivre de sa propre gloire. Et c’est sur ses ordres que le colosse était devenu le gardien de cette folie.
Om’Jejir alla donc rechercher le corps de son maître, le prenant avec négligence entre ses doigts. Mais il ne retourna pas au combat, il retourna à Souffle-Mort, malgré la colère et la désapprobation de son maître. Le colosse allait en subir les conséquences, mais c’était pour sauver le seigneur pourpre.

Malestross et Ch’lehuz avaient ressenti le même appel ! Mais eux n’avaient pas le même rôle que le colosse… eux pouvaient encore lutter, eux pouvaient aspirer à conquérir cette ville et la faire plier pour renforcer sa propre puissance. Lorsque la couronne tombait, on ne la gardait pas bien sagement en attendant le retour du seigneur, on se l’appropriait. Aussi, les Lacruziens n’étaient plus le seul souci des démons… une guerre fratricide était sur le point de commencé. Une course à la victoire et une débandade de rage et de sauvagerie.

Malestross était clairement avantagé, par la nature de ses troupes et par leur nombre. Les berserkers avaient été utilisé comme de la chair à canon… aussi, leur lieutenant décida de changer de tactique. Il avait encore la tête dégoulinante du duc entre les mains et la fracassa au sol, l’explosant comme une courge trop mure. Il rangea ses lames aux fourreaux et se mit à quatre pattes avant de pousser un long hurlement. Comme un appel d’un chef de meute. Les berserkers restant sautèrent des remparts intérieurs pour se dresser face à la ville. Ils se regardèrent quelque instant avant de s’élancer comme des chiens. Se faufilant entre les quelques soldats qui chercheraient à les arrêter, ou les heurtant de leur large épaule… bien décidé à jouer sur leur vitesse pour atteindre le cœur de la ville, rempli d’autant de femme et d’enfant qu’ils ne pourraient en rêver.

Les néarass aperçurent leur congénère s’élancer et s’en énervèrent. Ils n’avaient pas leur vitesse et Ch’lehuz démontraient un sens du suicide déplaisant, contrariant fortement Malestross qui hurla des ordres de combat. Ordonnant de tuer deux fois plus de ses humains pitoyables.
Succédant au berserker, un nombre important de néarass parvinrent enfin au sommeil des murs alors que le gros de leur force luttait toujours sous les voutes du corps de garde.
Sur les remparts la nature du combat était différente. Les survivants ne pouvaient se serrer derrière une rangée de bouclier et faire un front commun. Le combat était plus brouillon, et cela se résumait souvent à un ou deux humaines faces à un démon. Mais leur armure étaient bien plus solide et plus lourde, aussi les défenses des murs plièrent très rapidement. Surtout que leur duc n’était plus…
Cette masse désordonnée descendit donc des murailles par l’intérieur. Mais aussi de talonné les berserkers trop rapide, ils décidèrent de frapper dans le dos de la défense humaine.
Malestross était bien décidé à donner le coup de grâce, se disant qu’une fois les humains et les anges morts, il aurait tout le loisir de massacrer Ch’lehuz et le reste de ses troupes pour prendre la ville à son compte.

Sa large masse rentra le crâne d’un humain dans sa cage thoracique, celle-ci se fendit en deux et un amas de sang et d’organe gluant se rependit à ses pieds. Il sourit, s’amusant de ce spectacle…
« Modifié: mardi 27 mai 2014, 20:31:25 par Armée infernale de Malk »

Yehaël

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 12 jeudi 29 mai 2014, 01:58:22

« Repliez-vous ! Repliez-vous vers la cathédrale !!
 -  Le duc est mort !! Le duc est mort !!
 -  Fuyez, fuyez !! »

Dans les décombres, tu les entendais hurler. Tes ailes étaient couvertes de poussière, la lumière du soleil t’éclairait partiellement. Des hommes apparurent devant toi, en train de courir, avant qu’un démon ne saute sur l’un d’entre eux, plantant sa gorge dans sa nuque, l’envoyant s’écraser sur le sol. L’humain poussa un hurlement paniqué en gesticulant nerveusement, mais son sang ne tarda pas à s’épaissir sur les rues pavées de Lacruze. Le fort était finalement tombé, malgré tous vos efforts. Te souviens-tu de ce que tu éprouvais en ce moment ? Était-ce de la déception de voir ces humains paniquer à nouveau ? De la rage de voir que vos efforts n’avaient pas suffi à repousser les démons ? Sans ses remparts, Lacruze ne pourrait pas les repousser. La ville était perdue, elle était aux mains des ennemis, et ce n’était pas la cathédrale qui allait la retenir. Ses portes étaient lourdes, mais ses démons l’étaient tout autant. Tu pouvais entendre les hurlements de la cité moribonde, tu pouvais deviner les enfants et les vieillards paniqués à l’intérieur de la nef, se serrant entre eux, tremblant en entendant les hurlements, les morts. Le duc de Lacruze était mort... Ce n’était pas étonnant, c’était un gringalet. Tu étais indifférente aux problèmes de successions que ceci engendrerait. Ce duc était mauvais. Il était à un poste-frontière, à une position-clef, et il avait mal défendu son fort. Pouvait-on vraiment lui en vouloir ? La stratégie militaire des Ashnardiens reposait sur l’attaque, pas sur la défense.

Lentement, tu te redressais, t’extirpant des gravats. Tu avais mal, oui. Ce vol plané t’avait probablement brisé quelques côtes, et les démons rigolaient, s’enfonçant dans la ville, sentant leur rétribution arriver. La chair des femmes, les coïts brutaux, le sang délicieux et juteux des nouveau-nés... Ta tête bourdonnait, tes yeux voyaient flou, le temps que tu te redresses. Des survivants des premiers raids arrivèrent alors devant toi. Un méphite apparut, plantant son épée dans le soldat blessé parle berserker. Il n’était en effet pas encore totalement mort, rampant misérablement, mais le méphite se chargea de l’achever, brandissant sa lame, avant de l’abattre d’un coup sec. La bataille était-elle terminée ? Tu n’osais le croire, mais le méphite tourna alors sa tête vers toi. Ses yeux s’écarquillèrent de surprise, avant qu’il ne voit le sang s’échappant de ta bouche... Et le morceau de bois sur lequel tu t’étais enfoncée en défonçant l’escalier, et qui t’avait transpercé le corps de part en part, perforant l’un de tes poumons. Il usa de son avantage, et te sauta dessus, se téléportant. Il te renversa sur le sol, leva son épée, et tu cherchas à le repousser en levant ta main. S’attendant à un sortilège angélique, il choisit prudemment de se téléporter à nouveau. C’était une misérable crevure, mais tu étais blessée, blessée et fatiguée.

Il riait autour de toi, et, alors que tu entreprenais de te relever, il apparut dans ton dos, et son épée te cingla le bas du dos, te faisant hurler, et cracher du sang. Tu tombes à genoux, t’empêchant de t’affaler sur le sol en usant de tes poings. Le démon rigolait, mais il avait visiblement vu trop de ses frères tomber pour agir rapidement, et sous-estimer sa proie. Il fallait que tu te soignes, que tu retires ce morceau de ton corps. Tu voyais ton sang sur le sol, et tu te mis à éternuer. Le méphite apparut devant toi, alors qu’une ombre massive s’approchait. Il allait frapper pour te tuer... Mais un énorme coup de pied lui écrasa la tête, dans une explosion sonore horrible. Tu crus voir Narïm, mais, quand la lourde main de fer s’abattit sur ton cou, et te soulevas, tu grinças des dents. La chance n’était pas ton alliée, car c’était un néarass qui se tenait devant toi.

S’il avait tué un méphite, alors c’est que les choses ne se passaient pas très bien non plus pour les démons. Ils devaient être désunis. Là avait toujours résidé leur faiblesse. Le néarass voulait te tuer, il ne voulait pas que cet honneur échoie à une vermine. Il te balança contre un mur, que tu traversas sans peine, pour t’affaler dans un salon, fauchant une table. Tu te relevas, la respiration lourde, précipitée, et le néarass courut vers toi, te chargeant à l’épaule. Le coup t’envoya bouler contre la cheminée, et il te poursuivit, te frappant sèchement dans le ventre, à hauteur de l’estomac, juste sous ta plaie. Le coup t’arracha un hurlement silencieux, tu te sentis défaillir. Il attrapa tes deux oreilles, et envoya ton visage se fracasser contre son genou. Il y eut un craquement sonore et déchirant quand ton nez se brisa, et tu t’affalas sur le sol. Ton cœur hurlait dans ta bouche, et, alors que tu gisais, tu aperçus, devant toi, un espoir de salvation. Un tisonnier. Tu l’attrapas, alors que le monstre te retournait, mais, alors que tu aurais voulu soulever ton bras pour lui transpercer la gorge, son pied s’abattit sur ton poignet, te brisant la main. Il te retourna ensuite. Tu étais couchée sur le dos, et il avait relevé sa lame, une épée tranchante, visant ta nuque. Tuer un Ange, l’un de ces sales emplumés... Il ne passerait sûrement pas à côté d’une telle opportunité.

Malheureusement pour lui, et fort heureusement pour toi, et ça, tu t’en souviens, tu n’étais pas la seule impliquée. Il est curieux, avec le recul, devoir comment tu avais bien failli mourir à Lacruze, face à des ennemis que tu ne connaissais pas énormément, et ce alors que tu avais en toi une longue expérience du combat. Il y avait toute une leçon à tirer de ce qui t’était arrivé. Tu avais joué de malchance, c’est un fait, et ta raclée avait été un appel à l’humilité. Ne jamais surestimer ses capacités, ne jamais croire que la Mort ne venait pas à vous, que vous n’étiez pas susceptibles de mourir dans n’importe quelle bataille. Le néarass était excité par l’idée de te tuer, et c’est probablement pour ça qu’il ne vit pas Narïm venir avant que ce dernier n’explose le mur derrière vous.

Toi-même, tu étais alors ailleurs, luttant pour rester ici. Tu vis sans vraiment l’entendre le mur exploser, tu en ressentis les vibrations sur le sol. Le néarass tourna la tête, et Narïm hurla de rage, avant de frapper le néarass. Ce dernier se débattit, et sa lame vint frapper l’armure de Narïm, repoussant l’Ange. Il hoqueta, mais envoya son poing frapper le démon, l’éloignant de toi. Une autre silhouette s’approcha de toi, et se posa près de ton corps, puis tendis ses mains vers toi. Un souffle chaud, une étreinte délicieuse vint te recouvrir, et tu rouvris les yeux. Elle remuait les lèvres, mais tu peinais à l’entendre. Tes sens te revinrent progressivement.

« ...’Le temps de dormir, Yehaël...
 -  Hooooonnnn !!! » gronda Narïm.

À côté de toi, il y eut un autre craquement, puis Narïm avait grondé, et apparut ensuite.

« Vous faites la sieste, Ange Yehaël ?
 -  Un de ses poumons a été perforé, elle fait une hémorragie...
 -  Les Lacruziens se regroupent à la cathédrale. »

Tu te mis à tousser, crachant un peu de sang, avant qu’Arinna ne pose son autre main sur ton front.

« Détends-toi...
 -  Ça… Ça va…
 -  Pour quelqu’un de ces blaireaux te mette dans cet état, je dirais que ça ne va pas si bien, objecta Narïm. Le duc est mort, mais Iranaël a réussi à blesser leur chef. Il a choisi de foutre le camp, et ses lieutenants poursuivent l’offensive... Tout ce qu’il faut faire, c’est tenir, et les énerver. Ils vont s’entretuer entre eux. C’est pas le moment de flancher !
 -  Je m’en occupe... »

Narïm hocha la tête, et sortit de la maison. Un berserker courait à vive allure, et l’Ange le capta au passage, tendant son bras pour l’atteindre à la gorge. Le berserker fut soulevé du sol, et atterrit sur le dos, puis l’épée de Narïm se planta rapidement dans son ventre.

« Est-ce là TOUT ce que vous avez à m’offrir, démons ?! Des ogres en armure et des chiens cornus ?! Ne me faites pas RIRE, c’est pathétique ! »

Il envoya une décharge magique, frappant un berserker, et un autre bondit depuis un toit proche. Malheureusement pour lui, Narïm fut attentif, et se retourna, cueillant le monstre en envoyant son poing se loger dans sa figure, l’envoyant se fracasser sur le sol, où il le frappa ensuite du pied, lui brisant la nuque. Narïm restait fidèle à sa réputation : un inébranlable roc. De ton côté, tu finis par te redresser, et Arinna t’embrassa alors, plaquant ses lèvres contreles tiennes pendant quelques secondes.

« La touche finale, t’expliqua-t-elle ensuite, un baume indélébile pour te porter chance. »

Tu l’observas pendant quelques secondes, avant de sourire. Ton nez avait été rétabli, ton poumon remis sur pied, ton poignet fonctionnait à nouveau. Ton corps était encore marqué par quelques cicatrices, mais elles disparaîtraient progressivement. Narïm avait retenu les démons pendant qu’Arinna te soignait, et, lorsque tu sortis, ce fut pour voir un berserker se recevoir un coup de pied d’une puissance magistrale, qui le repoussa sur plusieurs mètres.

« Il faut aller à la cathédrale. Nous les repousserons d’ici. »

Tu hochas lentement la tête. Iranaël et Nazra étaient déjà là-bas. Il y avait une grande cour aérée devant la cathédrale, avec un parvis, et un long perron. Les Lacruziens s’y étaient regroupés, balançant des flèches, et fauchèrent les quelques berserkers qui se rapprochaient. Ils avaient dressé des barricades, se regroupant derrière. Vous arrivâtes rapidement.

« Quel est le plan ?
 -  On repousse les berserkers jusqu’à ce que les néarass arrivent, on continue à les repousser, et on les laisse s’entretuer entre eux. Ravie de te revoir parmi nous, au fait. »

Tu souris lentement. Le plan semblait bon. Il ne restait plus qu’à espérer qu’il fonctionne, mais, si leur maître était effectivement parti, les démons ne tarderaient pas à s’énerver. Il fallait un ténor pour maîtriser leur rage et leur agressivité. Autrement, elles se déchaînaient. Vous le saviez, car, à l’époque du Grand Conflit, vous aviez réussi à gagner bien des guerres avec ce stratagème. Le même scénario allait se répéter ici, tout simplement.

Du moins, c’est ce que vous espériez.
DC d’Alice Korvander.

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 13 samedi 31 mai 2014, 01:30:35

Il détalait comme des lapins. Malestross riait à gorge déployée alors que ceux qui étaient pris en tenaille par ses troupes, devaient entendre le cor résonner pour annoncer la retraite. Un baroud d’honneur pour être plus exact… un baroud d’honneur auquel ils n’auraient pas droit. Ils n’avaient plus aucun autre droit que de servir l’amusement personnel de ses troupes.
Leur nombre diminua très rapidement, ils étaient éculés et malgré une formation rudement maintenue, ils ne pouvaient que compter les morts.
Une lance s’enfonça dans la gorge d’un néarass… celui-ci hurla et continua d’avancé, brisant la hampe qui éclata en un mille morceau. Le démon fut sur le lancier et le trancha presque en deux d’un violent coup de hache. Un autre venait de poser son pied sur le bouclier d’un jeune blanc-bec terrifié qui se plia sous le poids. Un puissant coup de masse porté par Malestross fit voltiger un des rares malheureux encore debout. Et la suite ne fut que formalité. On leur arracha la tête, on déchira leur membre, leur tunique, piétinant violement leur cadavre pas assez mort pour les démons surexcités.

- Suffit… ne laissons pas ces chiens de berserker nous voler notre victoire… massacrons les… massacrons les Tous !

Hurlement général. Animal… proche du surréaliste. Et la troupe reprit sa formation compacte, exactement comme avant. Mise à part que ce n’était plus des esclaves, mais des cadavres qui trainaient au bout de chaîne ou reposaient sur leur dos, criblés de flèches.
Ses néarass n’avaient d’égal dans les armées humaines et le puissant lieutenant se voyait déjà maître de la ville. Son fort personnel, le premier d’une longue lignée. Car lui aussi avait des amis de l’autre côté, des amis qui lui fournirait renfort et puissance…
Les néarass se séparèrent en trois groupes, remontant les trois allés de la ville pour remonter jusqu’à la cathédrale ou les derniers misérables humains c’étaient regroupé en masse. Avec l’aide de leurs emplumés, Lacruze serait déjà entre leur mains… enfin, entre les mains du seigneur pourpre. Tout compte fait, ils avaient bien fait de venir et de vaincre se vieux roi fatigué… Malestross pourrait plus aisément le vaincre à présent.

La colonne menée directement par le lieutenant démoniaque aperçu au loin un berserker… il était accroupi sur le cadavre d’un jeune homme donc il dévorait l’estomac. Sa gueule se redressa, pleine de sang et de viscère, il planta son regard dans ceux des néarass. Leurs lances se dressèrent vers lui et ils accélérèrent le pas. Le démon au pelage blanc grogna de hargne avant de s’enfuir à quatre pattes.


Devant la cathédrale la bataille faisait rage… les berserkers étaient à présent bien moins nombreux, presque en égal avec les survivants humains. Et la présence des anges n’étaient pas pour les aider dans leur tâche suicidèrent… Un grand nombre avaient fui, préférant retourner dans leur montagne ou s’amusant dans la ville, errant comme des chiens solitaire. La chute de son seigneur avait entrainé celle du moral de ses troupes, et toute sa fureur personnelle ne suffit à les retenir.
Les rares démons encore resté se heurtaient au mur de bouclier qui leur faisait… les humains semblaient reprendre l’avantage, ayant même réussi à encercler plusieurs d’entre eux. Les clouant contre des murs ou les perçant de toute part.
Ch’lehuz était d’ailleurs lui aussi isolé avec un autre de ses démons. Celui-ci n’avait plus d’arme et ses large bras étaient en train d’arracher la tête d’un jeune homme qui hurlait. Le berserker fut immédiatement planté de deux trois lances, mais il n’arrêta pas son effort, finissant par dissocier définitivement la tête du corps. Un arbalétrier à bout portant transperça le corps du démon et quelques épées eurent raison de lui. En ce qui concernait le lieutenant, la partie était différente… une dizaine d’homme d’arme l’encerclaient et chercher à le planter de leur lance. Mais son double jeu de lame découpait le bois avec force et détermination. Il semblait glissé entre leur coup, se ruant sur eux à tour de rôle. Tailladant à plusieurs reprises la chair avant d’esquiver un énième coup qui se plantait par mégarde dans le corps d’un soldat déjà mort.
Ch’lehuz sourit sous son lourd casque de bataille, une cible plus juteuse semblait être à portée de lui. Il s’élança, déportant son corps pour esquiver le coup d’estoc d’une arme d’hast. Le démon put ensuite sauter,  posant un pied sur l’épaule de son assaillant direct, afin de se donner une violente impulsion pour bondir. Il traversa le ciel de la cours, épée maintenant dans l’autre sens pour se planter dans quelques choses…

Narim filait comme une fusée, focalisé sur un groupe de démon un peu plus loin, et ce n’est que trop tard qu’il pressenti l’assaut brutal du lieutenant. L’une des lames se coinça dans son armure, tandis que l’autre tapa dans son flanc. L’ange à présent alourdi du démon chuta mais pas sans combattre. Ses larges mains métalliques attrapèrent Ch’lehuz par les épaules alors qu’il commençait à tournoyer sur lui-même dans sa descente. Il le fit une ou deux fois, subissant les coups de poing énergique du démon qui avait décidé de laisser ses lames où elles étaient.
Au troisième tour l’ange propulsa le démon, s’aidant de sa magie pour l’éjecté par une onde magique… le démon s’envola comme un ange sans aile, beuglant comme un pourceau en colère avant de s’écraser lamentablement sur le pavé de Lacruze.
Le choc en descella une grande partie, formant un léger cratère à l’endroit de l’impact… mais le bougre n’était pas hors d’état de nuire pour autant. Il se redressa difficilement en grognant et en montrant du poing la cathédrale qui semblait plus petite vue d’ici.
Un autre grognement retenti dans son dos… puis un second, et il reconnut le cliquetis des armures qui s’entre choquait alors qu’on tendait des armes dans sa direction.
Le démon se retourna lentement, tombant nez à nez avec Malestross et une grosse partie de ses troupes.

- Ch’lehuz… mon bonne ami ! Baissez vos armes bordel…

Mais les néarass n’en firent rien, comme des chiens sur la défensive que même le plus autoritaire des maîtres ne pouvait retenir. Malestross se rapprocha, tendant les bras comme pour lui monter qu’il n’avait pas d’arme.

- Allons allons... ne nous échauffons pas ! On a besoin l'un de l'autre non ? Et maintenant que le seigneur est tombé...

Le pauvre n'eut même pas le temps de continuer, cela suffit à énerver Ch'lehuz et Malestross se bouffa un énorme coup de poing qui le propulsa en arrière avant de retomber sur son cul, la mâchoire déboîté. Trois néarass en première ligne s’élancèrent.
Le premier porta un coup verticale mais fut esquiver sans peine, les deux autres portèrent leur épée en estoc. Le premier, entraîné dans son élan et passa sur le côté du maître des berserkers. Le second cru avoir atteint sa cible, mais en réalité, c’était la main du démon qui avait agrippé la lame.
Un habille mouvement de bras combiné a un coup d’épaule violent, désarma le néarass qui venait de donner une lame courbe à un maître d’arme reconnu et craint dans leur rang. Son erreur fut payer cash, et sa tête s’envola… causant panique, rage et folie chaotique dans les rangs des démons qui réclamaient vengeance.

Yehaël

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 14 dimanche 01 juin 2014, 01:59:55

Tu avais du retard à rattraper, maintenant. Ce que tu avais subi est une humiliation, et tu n’aimais pas à ça. Comment un néarass et un vulgaire méphite avaient pu te mettre dans un tel état ? Tu étais bien plus agressive, maintenant, ta lance fauchant les berserkers, te heurtant à ces derniers. Les Lacruziens étaient désespérés, mais voir la mort de leur duc, au lieu de les anéantir, avait semblé réveiller en eux leur courage. Ils n’avaient aucune chance de survivre, et avoir vu la cruauté des démons les avait encouragés. Ils ne voulaient pas que leurs familles subissent ça. Ces derniers étaient juste derrière cette maigre porte. En ce moment, tu pouvais apercevoir le courage des hommes, leur bravoure. Ils n’abandonnaient jamais, mêle quand la situation semblait désespérée. Ils étaient inférieurs en nombre, sans commandement, avec un fort brisé, mais ils se battraient jusqu’à la fin. Tu ne pouvais qu’admirer leur courage pour ça, et, pour rien au monde, tu ne regrettais d’être ici. C’était ta place, tout simplement. Tu te battrais avec eux, sans relâche, jusqu’à la fin... Une fin qui était de plus en plus proche. Malk éloigné, ses deux principaux ordres de combattants allaient se disloquer. La victoire vous appartenait. Une victoire à la Pyrrhus, certes, mais tu étais confiante. Toi et Iranaël frappiez de concert, sa lame tranchant des bras, ta lance égorgeant des ennemis. Votre magie répondait en harmonie, et, dans le ciel, Narïm fondait en piqué sur ses proies. Sa haute stature suscitait le courage des Lacruziens, et tu voyais leurs carreaux d’arbalètes parvenir à repousser des démons. Les démons attaquaient sans réfléchir, en comptant sur leur nombre et leur force brute. Ils se ruaient hors de la ville, et la bataille fila le long du parvis de la cathédrale pour déborder sur la cour, dans une mêlée générale et désordonnée, l’ultime escarmouche.

Des griffes lacéraient ton dos, des poings heurtaient ton ventre, des lames te ceignaient, mais tu rendais coup pour coup, sans relâche, sans hésitation, fonctionnant à l’instinct. La magie blanche soignait tes plaies. L’Ange de la Pureté démontrait son efficacité, et tu continuais à te battre, parant, bloquant, contrant, donnant des coups mortels et précis, sans que rien ne semble t’arrêter. Les berserkers étaient nerveux, furieux, mais ils affrontaient cinq Anges se soutenant mutuellement, usant de leurs ailes pour les esquiver, les contourner, et atteindre leurs points faibles. Tu vis Nazra se recevoir un coup qui la fit glisser sur le sol, mais Arinna tendit sa main, envoyant une onde magique, un rayon doré qui frappa le berserker au ventre, le soufflant par terre, de la fumée s’échappant de sa crinière brûlée.

« Allez, allez ! Repoussez-les, ne faiblissez pas maintenant ! Ils s’écroulent !! »

Tu visais leur chef, leur meneur, mais ce dernier avait une autre cible. Il bondit, et frappa Narïm, perçant son armure. L’Ange colossal poussa un cri de douleur étouffé, avant de rendre au démon se pareille, l’attrapant par la crinière, et le balançant comme un fétu de paille. Le démon s’écrasa plus loin dans la ville, et Narïm posa pied à terre, du sang s’échappant de son armure. L’Ange guerrier ne manipulait pas aussi bien la magie blanche que ti et tes semblables, ce qui expliquait pourquoi il portait une si épaisse armure. Tu n’avais guère le temps de s’appesantir sur son sort, car les démons continuaient à te charger, frappant sans relâche, avec une agressivité qui était terrifiante. Tu plantas ta lance dans le corps de l’un d’entre eux, qui te gifla alors sèchement avec sa main griffue. Tu glissas vers le sol, et bondit en arrière, avant de revenir à l’assaut, envoyant ton genou se loger dans la nuque d’un autre berserker. Tes mains se levèrent alors, et s’abattirent sur le crâne du monstre. Un autre te lacéra le dos, et tu te retournes rapidement, ton pied allant l’atteindre à la joue. Les berserkers étaient costauds, mais les coups que tu portais étaient appropriés. Tu l’attrapas par les cornes, et te laissas basculer en arrière, la gravité renversant le monstre. Ton pied se logea dans son ventre, et tu le fis basculer par-dessus toi, le balançant sur le sol, avant de récupérer ta lance, et de le planter par terre, du sang s’échappant de tes lèvres.

« Lacruze ne tombera pas aujourd’hui, démons ! hurlas-tu. Votre Maître s’est enfui, et n’échappera pas à notre courroux ! »

Les néarass rejoignirent alors la bataille... En attaquant les berserkers. Tu te reculas prudemment en voyant un néarass heurter un berserker, avant d’écraser son pied sur sa tête, la broyant. Comme Iranaël l’avait senti, et comme tu t’en étais doutée, sans leur maître, les démons ne se contrôlaient plus. Leurs instincts parlaient à leur place. Les Lacruziens blessés étaient soignés par Nazra, tandis que Narïm reprenait son souffle, pansant également ses blessures.

« Achevons-les... Mais pas tous. Il faut en laisser certains retourner vers leur maître, afin de débusquer leur repaire. »

Tu hochas lentement la tête. Iranaël n’allait pas s’arrêter là. Les démons étaient comme une hydre. Coupez une tête, et une autre repoussera. Lacruze mettra des mois et des mois à se reconstruire, et elle ne pourra pas supporter un autre assaut de cet envergure. Les démons savaient comment se reconstituer vite, et le seul moyen de vraiment réussir à les vaincre « tait de trouver leur refuge, et de le détruire. C’était ce à quoi vous comptiez vous appliquer. Le fort de Lacruze était tombé, tout comme sa ville, mais la cathédrale avait tenu. Les néarass et les berserkers s’entretuaient, et, si tu en ignorais les causes, tu t’en fichais. Tu en profitais pour les achever.

Ce n’était plus qu’une question de temps, maintenant.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


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