Parce que les espions, c'est mal. [Malk] (Fini)

Le démon observa avec la plus haute attention Cindy. La petite était anormalement à son aise assise sur son trône, il s’en amusa tout en s’inquiétant quelque peu. Non de la crainte, mais une légère angoisse difficilement compréhensible. Comment est-ce que cette petite pouvait être si à l’aise… l’endroit ne l’avait pas inquiété une seule seconde et les compétences sensorielles du démon n’avaient pas capté le moindre doute ou la moindre forme d’anxiété de sa part. Elle était vraisemblablement surprenante. Lui qui s’attendait à une partie de plaisir était loin du compte. Il était là, bêtement debout devant son propre trône à servir d’hôte à une gamine qui menait les négociations. Et lui, du haut de ses deux mètres cinquante et avec le poids de millénaire dans son dos se sentait quelques peu lésé. Mais qu’à cela ne tienne, elle semblait enfin enclin à lui fournir ce qu’il désirait. Et sa contrepartie ne serait en aucun cas un problème, pensa immédiatement le démon.

- Des golems ? C’est exactement cela, des golems de chair et de servitude…

Un sourire carnassier orna à nouveau son visage et il fit un signe de main, feignant une courbette à rallonge et incroyablement surfaite. Son visage ne lâcha pas des yeux la déesse et s’illumina d’une lueur malveillante et satisfaite. Il se voyait déjà à la tête d’une armée servile et implacable marchant aux côtés de ses démons.

- Et parle donc fille d’Hadès… ton prix sera le miens ! Et je n’ai qu’une parole…

Mais quant à savoir s’il respectait toujours ce qu’il disait dans les termes définis du contrat, c’était une autre histoire.
Il l’observa s’étirer bruyamment, arquant un sourcil lorsqu’elle lui demanda à manger. Il frappa alors dans ses mains avant de tendre l’une d’entre elle, paume bien plate comme une petite plateforme d’atterrissage. Un petit Pouf que Cindy avait déjà entendu auparavant retenti et un petit démon gris aux yeux dorés apparu dans cette gigantesque main.
Les deux démons ne se dirent rien, se contentant de se regarder intensément dans les yeux, pus le méphite disparu dans un nouveau nuage de poussière et ce même Pouf.

Lors de la suite de leur conversation, un méphite arriverait à pied avec une large assiette de viande grillé sur son dos. La tâche semblait être une épreuve pour son corps frêle, aussi, arrivé devant le trôné ou Cindy siégeait, il jeta le plateau négligemment en soupirant avant de disparaître dans un nuage de fumée.

- Tiens… Mange ! Et ne me demande pas ce que c’est, où tu n’en mangeras plus.

Je sentais bien que le démon était désappointé. Je n'avais pas peur, je n'avais montré de doute à aucun moment. Il ne devait pas s'attendre à ça. Surtout étant donné mon gabarit. Je paraissais frêle et facilement apeurée. J'étais peut-être comme ça, avant. Mais maintenant, j'ai découvert que j'avais un héritage divin quand même. Il en faut plus, maintenant, pour me terroriser.

« Des golems ? C’est exactement cela, des golems de chair et de servitude… »

Bon. Un point pour moi. Au moins, ça, c'était dans mes cordes. Normalement. J'esquissais un sourire, satisfaite d'avoir trouvé comment contourner le problème de l'âme des ressuscités.

« Et parle donc fille d’Hadès… ton prix sera le miens ! Et je n’ai qu’une parole… »

Je réfléchissais donc à un prix. Sérieusement, qu'est-ce que je pouvais vouloir que je n'avais pas ? L'or n'était pas un problème. Le pouvoir non plus. La puissance, peu importait. Alors quoi... Un laissez-passer en Enfer, pour voir les autres démons ? Peut-être.

"Pouf"

Que- Oh ! Le truc gris ! C'est celui que j'ai vu, avant que l'armée de Malk n'arrive... C'est un de ses pions, donc. Il est plutôt chou. C'est étonnant pour un démon pareil. Il ne parle pas, mais regarde avec attention son seigneur. Puis il disparaît de nouveau.

« Mon prix... Et bien, je pense que si tu pouvais me servir de guide en Enfer, pour que je puisse rencontrer des démons de toutes sortes, ça m'irais parfaitement. Tu sais, une sorte de "laissez-passer"... Ou alors... Ou alors tu me devras un service. Je le réclamerais quand bon me semblera, et tu en accepteras les termes sans discuter. Que préfères-tu ? »

Je m'adossais au trône, devant pour cela bouger et mes pieds se retrouvèrent sur le bord du siège. Je les ramenais contre moi, me mettant en tailleur sur l'immense trône de pierre.

Le "Pouf" retentit de nouveau, et le petit rat-lézard-singe-ninja gris était de retour. Avec à manger. Hmmm. Le fumet m'en donnait l'eau à la bouche. Je me dressais sur le siège, tandis que la créature posait le plateau sur le trône. Il était bien assez grand pour que je puisse m'asseoir en même temps, sans le toucher.

« Tiens… Mange ! Et ne me demande pas ce que c’est, où tu n’en mangeras plus.
— Trop faim pour me demander ce que c'est. »

Pour preuve, je commençais directement à tirer des bouts de viandes avec les doigts, et je les mangeais avec plaisir. Je ne savais pas ce que c'était comme viande, mais c'était délicieux. Alors je m'en fichais un peu. L'important, c'était de me rassasier.

La bouche pleine, je demandais :

« Tchu les veux pour quchand tes ghcholems ? »

Je pouvais lui en faire après manger. Ou bien, je pouvais revenir plus tard, ça ne me dérangeais absolument pas. Sortir sur Terra était moins dur que de sortir sur l'Olympe, avec mon père.

Le seigneur démon congédia le méphite d’un grand coup de pied au cul. La pauvre créature s’envola comme un ballon de foot pour tomber dans le vide. Le démon se téléporta avant de s’écraser au sol… c’était assez courant qu’on maltraitait leur espèce. Souffre-douleur, puncingball ou défouloir, leur sort n’était pas enviable. Et leur rapidité les sortait souvent de bien mauvais pas.
En bas, on observa la petite créature s’envoler sans un bruit pour disparaître dans un nuage de fumée. Il réapparu sur un caillou qui ressortait légèrement des parois intérieurs en observant la plateforme supérieur ou se trouvait son méchant seigneur et la belle déesse.

Au sommet de celle-ci, Arsl’ath Malk restait les bras croisés, observant avec amusement la déesse devenir cannibale sans le savoir. Elle dévorait sa comme une affamée, ne faisant plus fit de courtoisie ou d’une quelconque dignité. Allant même jusqu’à parler la bouche pleine… fille du dieu Hadès hein ?

- Tes conditions sont acceptées… et comme je ne suis pas très patient, je te laisserais passer dans cette dimension infernale quand tu le souhaiteras.

Il pointa de son gros doigt vers la porte qui ouvrait sur l’intérieur de la montagne.

- Arrivé devant la porte, la gardien te posera la question, présente toi simplement. Je lui aurais ordonné de t’ouvrir,  tu n’auras plus qu’à me trouver et je t’ouvrirais un portail.

Il frappa ensuite dans ses mains, animé d’émotion que la jeune déesse n’avait pas encore lu dans sur son visage démoniaque. De l’impatience, de l’excitation et une satisfaction immense. Il s’approcha d’un pas pressé vers le rebord de la plateforme et observa le contre-bas.
Son torse se gonfla et il parla, créant un écho surnaturel dans l’entièreté de la montagne, faisant trembler les murs et le sol.

- Préparez les nouvelles recrues !

S’en suivi une multitude de cri de fureur et d’excitation, confondu en un seul et même grondement. Dans la fosse, on s’agita vivement, créant un bouquant de tous les diables. Un peu comme une armée de fourmis en armure, mélangeant les cliquetis du métal et les bruits de pas pressé. Le démon observa fièrement ses démons…
Il se rapprocha ensuite de Cindy pour venir se placer devant son trône qui lui servait de siège et de table de banquet.

- Après ton repas ? Alors mange bien, je suppose qu’il te faudra de la force… je collecte mes nouvelles recrues depuis que les yeux dorés de mes méphites sont tombés sur toi.

Il marqua une pose, ré-affichant son large sourire malveillant.

- Et… j’en ai vraiment collecté une chié ! Hahahahahaha…

Une fois que Cindy eut fini de manger, le seigneur pourpre l’invitera à descendre du trône pour marcher avec elle vers la fosse. Un lieu sale, puant, pullulant de ses troupes.
Ceux-ci avaient empilé n’importe comment des dizaines et des dizaines de cadavre dans des étapes de décomposition assez varié. Mais le plus épouvantable c’est que ce n’était pas cela qui empestait le plus.

Il acceptait. Il était d'accord pour m'ouvrir un portail, quand je le souhaiterais, vers les Enfers Démoniaques. Je finis ma bouche avant de lancer :

« Conclu ! »

Et je continuais mon repas, appréciant de sentir mon estomac se calmer et ne plus crier famine. J'ignorais ce que je mangeais, mais c'était diablement bon. Je laissais le démon gueuler des ordres à ses troupes, préférant finir minutieusement mon plat. Il me dit aussi qu'il a collecté pas mal de "recrue" depuis que ses espions m'ont aperçue. La dernière partie, d'ailleurs, avec les espions, me gêne un peu. J'aime pas les espions. C'est nul.

Finalement, je repoussais le plat vide et presque lustré.

« On peut y aller ! »

Je sautais du siège, comme il m'invitais à descendre, mais je suivis le maître des lieux. Je fronçais le nez, légèrement incommodée par l'odeur. Je pense que ça doit venir des cadavres. J'en vois en décomposition avancée. Su-per.

Néanmoins, je continue d'avancer. Quand je vois la pile de corps, je cherche à calculer le temps que ça va me prendre. Longtemps, c'est sûr. A moins que je ne trouve un moyen de tout faire d'un coup. Mais ça va m'épuiser ce truc. A coup sûr. Enfin, ça vaut peut-être le coup d'essayer.

« Bon. Quand faut y aller... »

Je fis craquer mes doigts, et je roulais légèrement des épaules. Tel un gladiateur s'apprêtant à combattre, je craque aussi mon cou à gauche et à droite, et je me tiens prête à tout affronter. Réanimation, c'est entre toi et moi !

Je ferme les yeux, prenant une grande inspiration. Et je m'avance, venant toucher un des corps. Je fais le tour, tant que je peux, et je frôle chacun des cadavres. J'essaie de visualiser tous les individus. Je sépare les êtres vivants des morts, et je me concentre surtout sur ces derniers, et je cherche en moi l'étincelle qui est la source de ma magie divine. Cette étincelle qui contient assez de pouvoir pour animer tout ces corps.

« Réveillez-vous. »

Je psalmodie ces paroles en continuant mon tour. Je sens mon énergie se déverser à travers mes mains, et envelopper le tas. Je répète, encore et encore cette phrase. Je fait deux fois le tour, trois fois, quatre fois. J'enveloppe le tas comme dans un cocon de magie pure, j'imprègne les corps.

« Réveillez-vous. JE VOUS L'ORDONNE, RÉVEILLEZ-VOUS ! »

Je tombe à genoux tandis que les corps se mettent à bouger, à s'extraire du tas. Mon énergie descend, tandis qu'ils se réaniment tous. Le souffle court, comme oppressée, je me lève. Difficilement, je m'approche du Seigneur Pourpre, et mes doigts l'effleurent, lui transférant la pleine maîtrise des corps nouvellement ressuscités.

« Plus qu'à... Donner les ordres. »

Je m'adossais à une parois, essoufflée. Épuisée. Et avec la dalle, à nouveau.

« Il reste un peu d'autre trucs à manger en réserve ? »

Grand sourire, malgré la fatigue évidente sur mes traits. Il va me prendre pour une goinfre, mais qu'importe.

Le rituel fut puissant, Arsl'ath Malk était fait de cette même puissance, de cette magie qui fulminait autour du tas de cadavre le faisait frissonner. Il appréciait le spectacle surnaturel de la nécromancie, une magie trop peu utilisé par ses paires à son gout. Certes l’invocation de démon était sans doute plus efficace, mais quelle jouissance égalait celle provoqué par le regard saisi d'horreur de soldat, voyant leur ami, leur enfant, leur femme et leur fille lever les armes dans la mort contre eux. Le seigneur pourpre avait assisté une fois à cela et en gardait de délicieuse sensation.
Son obsession pour une armée de déchu avait grandit et murit en lui, jusqu'à en devenir un plan complexe et ingénieux.

Jusqu'ici il expérimentait, voyant un peu les limites du pouvoir de la dites déesses, cherchant à évaluer la nature de cette capacité. Il apprit énormément en l'observant. Elle avait un don qui ne s'apprenait pas, fallait il donc dépendre d'elle.
Un pacte serait surement plus intéressant mais plus long à maître en place. Surtout si la petite souhaitait voyagé en enfer... Le seigneur pourpre craignait qu'elle n'y fasse pas long feu, et la faire escorté était aussi très contraignant. Surtout que la petite semblait aimé bougé et s'enfuir de ses gardiens... Quoi qu'il en soit, la réincarnation de masse était possible, et Cindy n'était pas au sommet de sa puissance pensa-t-il. Ou alors peut être était ce sa petite taille qui le rendait moins performante, car la bougresse réclamait encore à manger. Alors qu'elle n'avait soulevé qu'une centaine de cadavre... lui qui s'imaginait la faire trimer pour en lever des milliers. La tâche promettait d'être plus difficile de prévu...

Mais le résultat était tout simplement génial... des corps dénués de volonté, d'amour propre, de compassion. Soumis à de simple ordre, à une volonté plus forte qu'eux, à une puissance du mal. Des soldats parfait, dans leur incompétence général. Arsl'ath Malk éclata de rire alors qu'il le vit doucement se redresser, comme des enfants à qui il faudrait apprendre à manier une arme, porter une armure et tuer en son nom.
Cindy l'avait effleure, sans trop qu'il l'ait remarqué. Elle avait ajouté quelque chose mais il n'en avait que faire, trop subjugué par ses nouveaux jouets qui allaient faire plein de d'horreur en son nom. Mais alors qu'ils se plaçaient doucement en rang, le seigneur pourpre comprit qu'ils étaient en train d'exécuté ce qu'il souhaitait les voir faire. Son être ressenti comme un lien magique entre eux et lui... très intéressant, voilà donc ce qu'elle entendait par "donner les ordres". Cette information l'intéressa plus que les autres, il se retourna vivement et observa la petite déesse écroulée par la fatigue.

- Ce lien que tu as tissé entre eux et moi ! Tu saurais le donner à d'autre ? Jusqu'où s'étend ce pouvoir ?

Au même instant, un autre méphite se téléporta au pied de la déesse avec un autre plateau de cette viande rouge et grillée...

« Ce lien que tu as tissé entre eux et moi ! Tu saurais le donner à d'autre ? Jusqu'où s'étend ce pouvoir ? »

J'allais répondre quand une autre créature grise arriva, avec un grand plateau de viande grillée. Miam. J'en salivais d'avance. Il posa le plateau à mes pieds, et je m'installais en tailleur pour en tirer des grandes lanières avec les doigts. Je mange à la barbare, oui. Mais je me suis vidée de mes forces là. Je n'ai pas le courage de bien me tenir. Je finis néanmoins ma bouchée avant de répondre.

« Tout dépend. Tu veux le transférer à d'autres, ou tu veux partager le lien ? Dans le premier cas, c'est possible, dans le second, c'est plus compliqué. Il faut savoir aussi que maintenir ces créatures en vie pompe dans l'énergie de celui qui les commande. La limite de commandement des liens est infinie sinon. Tu pourras être à l'autre bout de Terra, tu les commanderas toujours. Dans les autres dimensions, c'est pas dit, par contre. Il faut qu'ils soient dans la même dimension. »

Il ne faut pas tenter le diable non plus.

Je mange avec avidité, appréciant la chaleur dans mes membres. Mon énergie se régénère doucement, et je me sens déjà mieux.

« Tu veux encore beaucoup de golems ? Je pense qu'avec ta stature, et la puissance que je ressens, tu peux commander plusieurs milliers de ressuscités. Mais je pense faire ça par étape. Je suis encore jeune, et mon énergie n'est pas à son maximum. »

En un rien de temps j'ai tout engloutis. Il ne reste même pas de miettes. Juste un peu de graisse, et de sauce.

Puis je m'étire, et je me redresse. Je pète à nouveau la forme. Et je pense que ça fait un bout de temps, maintenant, que je suis là. Mon père va finir par découvrir mon absence.

« Tu en as d'autres, tout de suite ? Ou tu préfères que je revienne plus tard ? »

Arsl'ath Malk croisa les bras, son visage se voila d'une bien sombre expression. Une lueur malveillante fit pétiller ses yeux et relever ses pommettes en un large sourire. Son esprit tournait vite, des centaines de connexions échafaudaient à toute vitesse une multitude de dessein diabolique et il s'en réjouit. L'esprit détraqué du seigneur pourpre n'était pas avare de vilaine idée et il ne put s'empêcher de penser à lui.
Il serait parfait... lui qui lui cherchait un rôle dans son armée, mais se poste semblait tout désigné.
Le démon ne put s'empêcher de rire, en proie à une monté de cruauté qui avait un effet euphorique sur lui. Qu'il aimait rendre fou et annihiler le cerveau humain. Il était si fragile, si modulable et si réactif face à la malveillance et le sadisme, s'en devenait jouissif.

Derrière lui, l'armée de défunt avait fini de se mettre en rang. Attendant patiemment sans bouger, ne faisant que se balancer lentement de gauche à droite, comme ivre de leur récent souffle de vie.
Les démons les entourant s'approchaient avec amusement, reluquant avec un grand intérêt les femmes qu'ils avaient violé, tué et violé une fois morte. Cette fois ci leur macabres épouses se tenaient debout, comme une nouvelle forme de provocation face à leur appétit sexuel débordant. L'un d'entre eux se lança sans crainte, poussant calmement quelque mort-vivant pour se saisir de l'une d'entre elle. Les ravages des combats semblaient l'avoir épargné et ses vêtements en lambeaux dévoilaient ses atouts.
Le démon la traina sans douceur, comme une poupée qui se laissa faire, claquant durement ses genoux au sol avant d'être tirer. Les autres démons ricanèrent et reniflèrent comme des chiens des proies potentiels.

Le seigneur pourpre se retourna pour apercevoir ce qui se tramait. Son visage passa d'un grand mécontentement à une satisfaction extrême. Il leva lentement une main, pointant le démon qui tirait la femme comme un butin. D'un coup, comme animé par une seule volonté, les autres réanimés l'observèrent, tournant leur tête pour la plus part défoncée.
La jeune femme tiré par les cheveux se rebiffa, mordant la main qui la trainait et grognant comme une tigresse. Le démon la calme d'un énorme coup de sabre, collant son corps au sol. Mais le reste de la horde de mort-vivant c'était déjà élancée comme des acharnés. Leur corps heurtèrent en désordre le malheureux qui ne pu strictement rien faire malgré sa force supérieur et son sabre. Les autres démons assez couard l'abandonnèrent, regardant l'air méfiant leur camarade se faire démembrer par une centaine de soldat de fortune.
Arsl'ath Malk explosa de rire, délaissant l'espace de quelques minutes Cindy, l'abandonnant à son repas.
Le reste se passa assez vite... et bientôt il ne reste plus rien du pauvre démon. Le seigneur pourpre croisa à nouveau ses bras, gardant un œil d'enfant sadique sur sa troupe qui se remettait en rang plus ou moins ordonné. Sans même se retourner il rengagea le dialogue avec la déesse.

- Plus tard... je te trouverais d'autres Golem, je massacrerais à foison ! Et je t’amènerais l'hôte de ces invocations...

D'autres méphites apparurent dans le même "pouf" caractéristiques... a force Cindy devrait reconnaître se bruit. L'un d'entre eux avait une amphore de vin trop grande pour lui. Un autre avait de la nourriture et une dernier apportait une sorte d'étole de soie dont l'un des bouts étaient couverts de sang. Des trouvailles de pillage, du bibelot pour les démons, mais le seigneur pourpre gardait se genre de truc d'humain, se disant qu'afin de respecter certaine coutume lors de rare négociation, cela serait parfait. Et pour preuve... sur ce coup il était assez fier de lui.

- Accepte ce cadeau... je n'y comprend pas grand chose mais vous vous offrez des bibelots pour clore ce genre de conversation. Et je ne vais pas te mentir, elle fut récupérer lors d'un pillage, ainsi que se vin que tu boiras avec allégresse je l'espère... Tu peux te reposer autant que tu le souhaites, et je tiendrais ma promesse, une porte des enfers te sera ouverte quand tu le demanderas.

Sans vraiment y prêter attention, mon regard observait la scène avec le démon violeur. L'infortuné. Il ne sait pas ce qui l'attends. Car pour l'instant, la pauvresse est "en veille" en quelque sorte. Mais dès que Malk la dirigea, dès qu'il dirigea l'ensemble de ses golems... Le démon violeur, il mange cher. Je réprime un rire, malgré l'horreur de la scène.

« Plus tard... je te trouverais d'autres Golem, je massacrerais à foison ! Et je t’amènerais l'hôte de ces invocations...
— Il n'y a pas de soucis. Un marché est un marché ! »

Alors que je venais de repousser le plat vide, rassasiée, quand d'autres créatures grises arrivèrent. Elles me fourrèrent dans les mains une grande amphore de vin, une étole tâchée de sang, et un plateau de nourriture. Trop pour que je puisse tout porter. Mais l'intention du Seigneur Malk était honorable.

« Accepte ce cadeau... je n'y comprend pas grand chose mais vous vous offrez des bibelots pour clore ce genre de conversation. Et je ne vais pas te mentir, elle fut récupérer lors d'un pillage, ainsi que se vin que tu boiras avec allégresse je l'espère... Tu peux te reposer autant que tu le souhaites, et je tiendrais ma promesse, une porte des enfers te sera ouverte quand tu le demanderas. »

Je souris, un peu encombrée, avant de répondre :

« C'est vraiment très appréciable comme attention. Je vais juste avoir du mal à tout porter discrètement jusque chez mon père, alors je vais sans doute t'emprunter tes petits serviteurs gris. Si ça ne te gênes pas, évidemment. »

Je pris ensuite congé, ces petites créatures aux grands yeux me guidant hors de la tanière de Malk, et me raccompagnant chez moi en portant mes cadeaux.

Quelle délicieuse aventure, en tout cas.