Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La curiosité est un vilain défaut, bitch (PV Amélie)

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Yulia Vesselovski

Humain(e)



Karl et Igor. Deux des grosses pointures de BlackWater Security sans qu'il en soit officiellement fait mention, deux des proches de Yulia, deux des seuls à qui elle pouvait vraiment faire confiance...du moins autant qu'il lui était possible d'accorder sa confiance. Il était assez rare que les deux hommes se trouvent au même endroit, au même moment, car l'un comme l'autre étaient généralement des solitaires qui préféraient agir seuls pour le compte de leur patronne, mais là c'était elle même qui avait insisté pour qu'ils soient tous les deux sur ce coup.
Ce coup, il se présentait sous la forme de ces sachets contenant des pilules transparentes, laissant voir l'intérieur contenant de petites quantités de poudre d'un blanc immaculé. De la cocaïne ? Non, c'était infiniment mieux que ça. Les petits chimistes étaient parvenus depuis deux semaines à produire cette poudre, qui n'avait pas encore de nom, et qui était destinée au marché terrien qui devait encore, dans la grande majorité, se coltiner de la merde en terme de drogues. Dangereuses et avec pas mal d'effets secondaires, beaucoup ne s'y risquaient pas car ils savaient que ces trucs finissaient sur le long terme par tuer, et Yulia dans sa grande bonté avait décidé de changer la donne en commençant par Seikusu comme marché test, mais aussi dans l'optique de faire chier les Yakuza bien implantés dans le secteur.

Innonder le marché de cette nouvelle substance, qui pouvait plonger son consommateur dans un trip extrèmement agréable, mais avec beaucoup moins d'effets secondaires. Moins de risques d'overdoses, une qualité irréprochable, des sensations décuplées, et un certain contrôle de la perception de la réalité. Il avait fallu de nombreuses recherches, et de nombreux essais infructueux, avant d'en venir à la synthétisation de cette substance qui allait créer une petite révolution.
Cela n'était pas sans risques, les Yakuzas verraient d'un mauvais oeil la venue sur leur territoire d'une concurrence aussi déloyale, alors c'était pour ça qu'en plus d'un petit contingent d'hommes, Karl et Igor en personne étaient venus superviser le lancement de cette opération, les débuts d'un trafic de drogue inter-dimenssionel...rien que ça.

Il faudra dans un premier temps que l'on évite de faire la vente nous mêmes. En refiler gratuitement et en petites quantités à certains des dealers déjà présents pourrait attirer leur curiosité sans qu'ils aient le besoin de cafter.

La bonne vieille technique de l'échantillon gratuit.

Exactement. Cela permettra ensuite de faciliter la distribution à échelle un peu plus grande, et si ils nous font confiance, alors on pourra peut-être même leur soutirer des infos sur les Yakuzas, savoir où frapper pour les emmerder le plus possible.

A condition que ces tapettes ne se décident pas à venir avant.

D'où notre présence ici Igor. La première phase de l'opération sera la plus délicate car nous n'avons pas encore de véritable pied à terre à Seikusu, les Yakuzas seront dans les premiers temps clairement en position de force, et les gars auront besoin de notre aide pour s'implanter. Yulia serait bien venue, mais...

La patronne ne peut plus se déplacer à loisir de son fauteuil doré, maintenant qu'elle est sous les feux des projecteurs.

Ouais. Son aide nous aurait évité toutes ces conneries, mais il va falloir qu'on fasse avec. Cinquante kilogrammes de ces pilules, de quoi satisfaire un bon paquet de consommateurs.


Les sachets étaient disposés sur une large table au beau milieu d'un entrepôt abandonné, dans la banlieue industrielle de Seikusu, le genre même de quartier que la police locale aimait à éviter pour des raisons évidentes. Igor et Karl étaient presque certains de ne pas se faire déranger...presque, car il existait toujours des cons pour ne rien faire de censé, comme cela allait être le cas dans peu de temps.

Amélie

Humain(e)

Re : La curiosité est un vilain défaut, bitch (PV Amélie)

Réponse 1 mardi 06 mai 2014, 12:46:37

« T’es sûr que c’est un bon plan ?
 -  Mes sources sont fiables, baby. Tu oserais remettre en doute mes informations ? »

Amélie ne vit rien à objecter face à ça. Le duo s’avançait à travers les allées silencieuses et nocturnes du port de Seikusu. Zetsu portait son habituel costume rapiécé et poussiéreux, avec une longue écharpe blanche pour protéger son cou, tandis qu’Amélie, de son côté, avait une veste en cuir recouvrant son torse, une minijupe, et des collants... Ainsi que son string rose en forme d’Union Jack, mais ça, personne n’était censé le voir. Elle avait aussi sa casquette noire avec une tête de mort dessus. La jeune femme était relativement clean ce soir. Elle avait fumé un peu avant d’aller au port, mais ne s’était pas encore piquée. Zetsu avait besoin d’elle sur ce coup, et lui avait assuré qu’ils allaient se faire un max’ de blé. De quoi s’assurer un train de vie digne d’un émir de Dubaï, ma p’tite dame ! Amélie avait décidé de le suivre. Il portait un pied-de-biche dans sa main, et se rapprochait d’un entrepôt, similaire à d’autres entrepôts. Parfois, ils se cachaient quand des agents de sécurité s’avançaient.

Ce plan, il l’avait obtenu de la part d’un ami qui traînait avec une bande de clochards et de squatteurs à l’ancienne zone industrielle de Seikusu, qui avait souffert de la crise économique des années 1990’s, vivant dans des entrepôts abandonnés ou vides. La sécurité était au courant de leur existence, mais, par excès de bonté, les laissait sur place. Tant qu’ils ne foutaient pas la merde, ils étaient les bienvenus, et leur présence permettait souvent de dissuader les casseurs et les tagueurs. Pour autant, il valait mieux ne pas se faire choper par les agents de sécurité en traînant dans le coin. Le duo n’avait pas peur, envahie par l’insolente fougue de la jeunesse. L’un des types du squat lui avait dit qu’il avait vu une cargaison arriver récemment dans un entrepôt proche, et que l’endroit était pas surveillé. Il devait sûrement y avoir des téléviseurs, ou des trucs de ce genre, comme des machins high-tech qui se vendaient bien. Zetsu avait de bonnes adresses, des receleurs qui pourraient lui prendre ça. Il avait réussi à convaincre Amélie de le suivre.

Les deux se connaissaient maintenant depuis quelques semaines, et, si Amélie ignorait pourquoi Zetsu s’était rapproché d’elle, il lui filait parfois de la beuh gratuitement. C’était un dealer notoire, une petite frappe qu’on appelait « le Yakuza », à cause de ses tatouages. Lui-même se faisait passer pour un Yakuza, en disant qu’il appartenait aux Guramu, le plus puissant clan de la ville. Même Amélie l’avait cru, mais, plus le temps passait, et plus elle se disait que Zetsu ne faisait que mentir. C’était un provocateur, mais... Il était sympa.

« C’est là, poupée... Prête ? »

Amélie hocha la tête. Ils parlaient en anglais, Amélie ayant encore du mal avec le japonais. Ils allaient entrer par une porte de service, à l’arrière. Une clôture l’entourait, mais Zetsu l’escalada, et aida Amélie à passer. Ils atterrirent au milieu de poubelles, de caisses, de gaines de ventilation, et de gros tuyaux métalliques filant hors de l’entrepôt. Zetsu se dirigea vers la porte de service, et utilisa le pied-de-biche pour crocheter la serrure.

« C’est une putain de caverne d’Ali Baba, ce qu’il y a là-dedans... »

Le jeune homme força la porte, et rentra à l’intérieur, la main refermée sur son pied-de-biche. Ils arrivèrent dans des couloirs déserts, et filèrent tout droit, ouvrant une autre porte qui les amena au cœur de l’entrepôt. Ils avançaient dans l’obscurité, au milieu de grandes étagères industrielles vides. De la lumière émanait du centre, mais Zetsu s’arrêta soudain en entendant de sbruits, et fit signe à Amélie de s’arrêter.

« Ouais, lâcha une voix grave. Son aide nous aurait évité toutes ces conneries, mais il va falloir qu'on fasse avec. Cinquante kilogrammes de ces pilules, de quoi satisfaire un bon paquet de consommateurs. »

Zetsu étouffa un juron dans le creux de sa bouche.

« ’Merde, ‘chier, putain ! »

Tout le plan était foutu ! Amélie sentit son cœur s’emballer, en comprenant qu’il y avait un problème. Elle ne comprenait pas trop ce que deux types disaient, et elle comprit juste qu’ils parlaient de « pilules » et de « consommateurs ». Zetu s’avança lentement, et jeta un œil... Il put ainsi voir une table, avec au centre, ce qui ressemblait à de la dope, et deux armoires à glace avec des têtes de bad boys issus d’un James Bond en train de se dévisager.

« Merde, merde, merde, merde ! »

Il jurait à voix basse, et se retourna vers Amélie.

« ’faut qu’on se casse, ou ils vont nous choper !
 -  C’est qui, ces mecs, Zet’ ?
 -  Ce que je sais, c’est qu’ils ont pas une gueule à promettre la chevauchée fantastique, ces deux givrés. On se casse, merde ! »

Le plan était foutu, mais Zetsu ignorait alors qu’une caméra de sécurité était en train de les filmer... Pour lui, le plan était foireux, et il fallait fuir, le plus rapidement possible.

DC d’Alice Korvander.

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Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : La curiosité est un vilain défaut, bitch (PV Amélie)

Réponse 2 mardi 06 mai 2014, 12:47:30

Pour être foireux, le plan de Zetsu l'était encore plus qu'il ne pouvait l'imaginer. Igor et Karl étaient plus que de simples armoires à glaces, mais de véritables trésors de bio-génétique, surtout Igor. Ce dernier n'était rien de plus qu'un clochard dans une société qui détestait les mâles jusqu'à ce que Yulia le prenne sous son aile. Les raisons qui l'avaient poussée à faire ça, ainsi qu'à dépenser une fortune en chirurgie et en implants pour en faire ce qu'il était maintenant, lui échappaient toujours, tout ce qu'il savait c'était qu'il lui devait beaucoup pour l'avoir sorti de sa merde, et pour avoir fait de lui un prédateur au lieu d'une victime, une condition qu'il appréciait tout particulièrement du fait de son vécu.
Quand à l'entrepôt, ce dernier n'était pas tout à fait désaffecté. Son emplacement loin de tout en avait fait un choix idéal, mais les hommes de Yulia l'avait néanmoins doté au préalable de quelques systèmes de sécurité, dont une poignée de caméras très dicrètes, de fabrication tekhanne, et l'une d'entre elles avait repérée les deux morveux qui avaient cru se faire du blé en pénétrant dans l'entrepôt. Une IA très basique animait la caméra, mais elle était suffisante pour signaler toute intrusion aux hommes de Yulia les plus proches géographiquement de l'entrepôt où l'effraction se produisait. Ses deux formes n'étaient pas reconnues par l'IA, leurs visages ne correspondaient à rien, pas plus que leurs uniformes. C'était des intrus, et le message d'alerte automatique résonna donc dans les portables futuristes que portaient les deux hommes. Igor sortit le sien, et y vit le message que la caméra lui avait automatiquement envoyé, avec l'adresse du lieu d'effraction...autrement dit, là où ils se trouvaient actuellement.
Karl le vit également, les deux hommes se regardèrent dans les yeux avant de se redresser.

J'ai soif, je vais nous chercher quelque chose à boire dans le camion, je te ramène aussi quelque chose ?

Igor hocha la tête, puis Karl s'éloigna. C'était un piège hautement basique, mais étant donné que la caméra était dotée d'un système de camouflage optique, les chances pour que les intrus sachent qu'ils étaient repérés étaient plus que minces, et les deux hommes étaient de très bons acteurs. Rien dans leur attitude ne devait faire croire à un changement soudain. Karl s'éloigna donc, disparaissant du champ de vision des gamins, tandis que Igor restait là à décompter les sachets de came qu'ils avaient en leur possession.

A près de cinquante dollars américains la pilule, il y en a au bas mot pour plusieurs dizaine milliers de dollars rien que dans ces sacs. Voilà qui promet d'être juteux.

L'objectif ? Appâter la proie en lui faisant croire que la menace se fait moindre, et surtout que le pactole en vaut clairement la chandelle.

Amélie

Humain(e)

Re : La curiosité est un vilain défaut, bitch (PV Amélie)

Réponse 3 mardi 06 mai 2014, 12:47:53

Amélie ne voulait pas partir comme ça... Parfois, elle pouvait être entêtée, et c’est ce qu’elle fit. Alors que Zetsu essayait de la pousser, elle réussit à se défaire de son emprise, et s’écarta, puis se rapprocha lentement. À son tour, elle put voir toute ces pilules, toute cette dope qui n’attendait qu’on se serve.

« Mél’, putain ! ‘Faut qu’on foute le camp, ça pue ! »

L’un des deux hommes parla alors, après avoir regardé son portable. Elle ne comprit pas ce qu’il disait, mais il se mit à partir. Il ne restait plus que le type avec les cheveux blancs. Il avait une carrure d’ours, et une tête de tueur, qui lui rappelait Victor... Mais il était aussi seul, visiblement désarmé, et Zetsu avait toujours avec lui son flingue... Et, surtout, il y avait toute cette drogue. Zetsu, lui, sentait clairement l’entourloupe. Toute cette dope, c’était un truc de mafieux, ça... Et il ne voulait avoir rien à voir avec ces tarés. Malheureusement, Amélie avait vu la drogue, et il pouvait voir, dans ses yeux, la soif. Il se rapprocha d’elle, afin d’essayer de l’inciter àpartir, mais elle lui saisit alors le poignet, en tournant sa tête vers lui, et intima un ordre :

« Braque ce fils de pute. »

Zetsu en fut tellement abasourdi qu’il ne sut pas quoi répondre sur le coup, se contentant de cligner des yeux, ébahi.

« Hein ?! finit-il par demander, stupéfait.
 -  T’as ton flingue, non ? Alors, tu le sors, et tu le braques sur lui ! On va prendre un peu de dope, et se tirer...
 -  Mais... Mais t’es givrée, ma parole ! Merde, mél’, ces mecs, là, c’est des putains de mafieux, ou j’sais pas quoi... Le genre de gars qui découpent leurs ennemis en morceaux et mangent leurs cœurs en se branlant ! »

Le courage de Zetsu était très versatile, mais Amélia n’en démordait pas. Elle attrapa le pied-de-biche de l’homme, en le fusillant du regard, puis tira, récupérant l’arme blanche. Zetsu s’humecta les lèvres, ferma les yeux, hésita un peu... Puis sortit l’Uzi de sa ceinture.

« Tu fais chier, Mél’... »

Il respira un peu, inspirant un bon coup, puis sortit alors de sa planque, et pointa son arme vers lui, tandis qu’Amélie se mit à taper contre l’étagère métallique, provoquant un choc sourd qui se répercuta dans la pièce. Ils avaient auparavant mis des cagoules, et Zetsu pointait son arme droit vers l’homme... Une arme déchargée, bien sûr, mais il n’y avait aucune raison que ce type, avec sa tête de psychopathe violeur d’enfants, le sache.

« Lève les mains, fils de pute ! Lève les mains, allez, remue-toi, connard, ou je te flingue ! »

Zetsu savait se montrer convaincant. Il avait avec lui un sac à dos, qu’Amélie récupéra, avant d’avancer vers les caisses.

« Ma copine et moi, on vient te dire que t’as oublié de payer l’impôt local... Alors, on vient récupérer notre part. Simple et efficace, tout se passera bien tant que tu feras pas de conneries, sac à merde. Tu t’avances, et je t’bute, c’est aussi simple que ça ! »

Sa main tremblait légèrement, et il espérait qu’Amélie daigne se dépêcher. Cette putain de junkie, une foutue tête brûlée, finirait par le tuer. Elle récupéra des pilules, renversant le contenu d’un carton dans le sac à dos, faisant tomber des pilules sur le sol. Elle pesta, et commença à les ramasser en s’agenouillant. Quand Zetsu le vit, il crut s’étrangler de rage, et son regard oscillait entre l’armoire à glaces et Amélie.

« Merde, Mél’, on a pas le temps pour ça, ‘faut foutre le camp, arrête tes conneries, putain ! »

Amélia se releva, et referma le sac. Elle évitait de croiser le regard du colosse.

« Allez, on se tire ! » lâcha-t-elle à Zetsu, en anglais.

Elle se dirigea alors vers la sortie, en pressant le pas.

DC d’Alice Korvander.

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Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : La curiosité est un vilain défaut, bitch (PV Amélie)

Réponse 4 mardi 06 mai 2014, 12:48:17

Igor attendit. Des Yakuzas ne l'auraient pas fait attendre, ça il en était persuadé, et cela le rassura d'au moins savoir que le destin n'avait pas été une pute au point que leur planque soit déjà découverte par leurs plus gros ennemis. La question se posait toutefois toujours quand à l'identité de ces cons, qui n'avaient visiblement aucune idée de ce dans quoi ils venaient de mettre les pieds. Igor était curieux de savoir si ils oseraient, et ce qu'ils oseraient, mais il eu très vite la réponse. Sa tête se redressa lorsque l'une des silhouettes sortit de l'ombre, ce type était cagoulé et pointait un uzi dans sa direction. Calmement, Igor leva les mains et les posa à l'arrière de son crâne, tout en reculant légèrement de la table où se trouvait la came. Le simple fait qu'il ne bronche pas, ne montre pas le moindre signe d'inquiétude aurait du être un signe pour ces deux cons que quelque chose devait clocher, mais ils étaient tous les deux bien trop stressés, et trop pressés, pour s'en rendre compte.
Des amateurs. Des putains d'amateurs qui devaient voir juste une opportunité de se faire du blé facilement, ce n'était que ça, deux putain de junkies qui avaient flairé l'odeur de la drogue et qui voulaient faire leurs emplettes pour un bon moment.

Vous faites une erreur les jeunes, ma patronne sera très mécontente que vous lui voliez sa marchandise, et c'est une grande adepte du démembrement sans anesthésie.

Les gestes de la fille surtout, puaient l'amateurisme. Ils voulaient se tirer le plus vite possible et commettaient des erreurs au passage, ils perdaient du temps, quand au gamin il avait la trouille, Igor pouvait le sentir même si il faisait un plutôt bon boulot pour essayer de le camoufler.
Et pendant ce temps, Karl était parvenu à se faufiler dans le dos des deux jeunes, et s'était au passage équipé à leur véhicule d'un fusil d'assaut bien plus sophistiqué et meurtrier que le pauvre uzi démodé que possédait ce gosse, dont Igor continuait à capter l'attention.

On vous a jamais appris que foutre votre nez dans les affaires de la mafia russe était mauvais pour la santé ? Vous allez pas sortir vivant d'ici.

Et effectivement Karl eu parfaitement l'occasion de se glisser à pas feutrés derrière Zetsu, et avec l'agilité et la force d'un tigre, de lui foutre un violent coup de crosse dans la nuque. Le bruit que firent ses vertèbres résonna dans les environs, et en voyant le gamin tomber à terre tandis que Karl envoyait son uzi au loin en utilisant son pied pour shooter dedans, Igor lui se rua sur la fille avant qu'elle n'aie l'opportunité de s'échapper.
Elle aurait beau essayer de se débattre, Igor était une vraie machine de guerre, il n'avait besoin que d'une main pour entourer les deux poignets frêles de la jeune femme dont il enleva la cagoule avec l'autre main. Elle était effectivement jeune, et plutôt bonne pour une junkie, il n'était pas impossible qu'il cherche à tirer un coup avec, mais la priorité était d'abord de s'assurer qu'ils ne pourraient pas mettre en danger leur opération en allant parler. Karl prit une chaise à proximité et déposa dessus le corps assommé de Zetsu qu'il menotta aux chevilles et aux poignets, tandis qu'Igor lui maintenait la jeune femme contre lui. Mais comme elle se débattait encore, et que ça commençait à bien le faire chier, il sortir un couteau de chasse qu'il portait toujours sur lui, avec des crans d'arrêt, qu'il posa contre la joue de la jeune femme.

Continue à hurler comme une truie, et je t'égorge comme telle, devant ton pote, avant de m'occuper de lui.

Il parlait dans un anglais avec un très fort accent russe, mais cela demeurait compréhensible. Karl balança alors un sceau d'eau glacée sur la gueule de Katsu, qui était bien menotté, pour le faire sortir de son sommeil, et se plaça alors devant lui avec son air de taré.
Karl était, de toutes façons, un gros taré. Il savait se contrôler à la différence de pas mal de fous, mais quand on le cherchait, ce côté refaisait surface.

Alors petite merde, on se réveille ?

Et sans lui laisser le temps de répondre, Karl lui décrocha une droite en plein dans la machoîre. Sa musculature était à la hauteur de la puissance des coups qu'il pouvait donner, du sang gicla de la bouche du malheureux jeune homme, même si ses dents n'étaient pas encore déchaussées...pas encore. Mais frapper, c'était trop simple, et surtout ça provoquait trop de dommages capables d'empêcher la victime de parler.
Karl avait une vieille batterie de voiture à proximité, reliée à des câbles, et il allait s'en servir, il prit les deux câbles dans ses mains, et il fit s'entrechoquer les deux bouts non isolés devant Zetsu ce qui provoqua quelques étincelles et un puissant bruit de choc électrique.

Maintenant, tu va me dire qui vous êtes, si d'autres personnes savent ce que vous foutez ici, et ce qui vous est passé par la tête en croyant que vous pouviez vous en prendre à nous, espère de fils de pute.

Amélie

Humain(e)

Re : La curiosité est un vilain défaut, bitch (PV Amélie)

Réponse 5 mardi 06 mai 2014, 12:48:37

En d’autres circonstances, Amélie aurait sans doute compris qu’insister ici était une terrible erreur, et qu’il n’était effectivement pas très malin de se heurter à la mafia. Cependant, quand elle voyait de la dope qui avait l’air de bonne qualité, elle peinait à réfléchir, et agissait un peu n’importe quoi. Zetsu, malheureusement, manquait d’assurance, ce qui était paradoxal, quand on voyait la manière dont il n’hésitait pas à brandir son arme. La situation des deux jeunes était catastrophique, mais la jeune femme n’en prit vraiment conscience que quand le complice de l’armoire à glace assomma Zetsu en le frappant avec la crosse d’une espèce d’arme qui semblait être tout droit sorti d’un jeu vidéo. Amélie poussa un hurlement de terreur, qui se mua dans sa gorge quand le clone aux cheveux argentés de Victor lui sauta dessus, et la ceintura. Craignant de se faire tuer, ou pire, revivre ce qu’elle avait vécu avec Victor, Amélie entreprit de se débattre. Elle lâcha la seule arme qui aurait pu lui être utile, son pied-de-biche, et essaya de se libérer des pattes d’ours de l’homme, tandis que son comparse, une sorte d’Hispanique avec une tête de cintré, entreprit de menotter Zetsu à une chaise en bois. L’homme, sonné, gémissait à moitié, la tête penchant vers le bas.

« Aaaahhhh !!! Aaaaahhh !! Lâche-moi, connard, lâche-moi !! Putain, lâche-moi, fils de pute ! Vire tes sales pattes de moi, ou je te bute, enculé !! »

Cette fois-ci, ce n’était plus de l’anglais, mais un mélange d’anglais et de français, un baragouinement assez incompréhensible. Amélie éructait son vêtement en essayant d’écraser les pieds de l’homme avec les siens, quand elle sentit le tranchant froid d’une lame contre sa gorge, suivi d’une menace on ne peut plus explicite, qu’elle comprit parfaitement bien :

« Continue à hurler comme une truie, et je t'égorge comme telle, devant ton pote, avant de m'occuper de lui. »

Amélie savait que ces types ne plaisantaient pas, et se pinça les lèvres, en retenant difficilement ses larmes. Elle fermait les yeux et les rouvrait, mais ne put guère les retenir longtemps. Elle allait crever ici... Pour quelques pilules ressemblant à des bonbons, ou être violée par ces deux salopards. Le pire était qu’elle ne pouvait même pas en vouloir à Zetsu, car, s’il l’avait amené dans ce traquenard, il lui avait recommandé de se barrer. Elle avait insisté pour rester, et voilà où ils en étaient, maintenant... Face à deux malades mentaux. Le second balança uns eau d’eau glacée sur Zetsu, qui se réveilla en éternuant, et en essayant de se débattre.

L’homme avait mal à la tête, n’avait pas les idées claires, et l’un des deux tueurs l’aida à aller mieux, en le frappant au visage. Zetsu poussa un hurlement de douleur, et du sang jaillit de sa bouche, rougissant ses dents et ses lèvres, tandis qu’Amélie hurla de panique. Zetsu gémit, et Amélie secoua la tête.

« Non... Pitié, ‘lui faites pas de mal, on... On dira rien, j’vous jure ! Laissez-nous partir, s’il-vous-plaît ! »

Elle pleurait en gémissant, mais les deux types ne semblaient même pas l’écouter, et l’autre amena des câbles de batterie, et les frotta entre eux, provoquant des étincelles sous les yeux écarquillés de Zetsu, des yeux qui trahissaient une peur sincère. Pendant toute sa vie de petit dealer de bas-étage, il avait soigneusement évité de se mêler aux Yakuzas. Il se fournissait chez eux, oui, mais il était suffisamment discret pour que personne ne vienne le prendre au sérieux. Dans la mesure du possible, les Yakuzas évitaient d’attaquer les consommateurs, qui bénéficiaient d’une relative forme de protection, car ils étaient ceux qui achetaient de la drogue. Si on se mettait à les tuer, alors le système ne fonctionnait plus.

Zetsu savait que ces types les tueraient. Il le voyait dans leurs regards : des putains de psychopathes. Ils les tueraient rien que pour l’exemple. Il claquait des dents en voyant l’Hispanique jouer avec les câbles de la batterie. On disait que les Ruskofs étaient des cinglés, ce qui se confirmait en ce moment. Le jeune home réfléchissait vite, son regard se glissant vers Amélie. Il se sentait désolé pour elle... Cette fille commençait à se confier à lui, et, si Zetsu ne savait pas encore tout d’elle, il savait qu’elle venait de la France, qu’elle ignorait qui était son père, que sa mère était une conne, et sa famille des tarés consanguins.

« Maintenant, lâcha l’homme, tu vas me dire qui vous êtes, si d'autres personnes savent ce que vous foutez ici, et ce qui vous est passé par la tête en croyant que vous pouviez vous en prendre à nous, espère de fils de pute. »

Zetsu s’humecta les lèvres, réfléchissant rapidement. S’il avouait la vérité, à savoir que tout le monde se foutait d’eux, et qu’il n’y avait pas un seul putain d’enculé dehors, ils les tueraient. Aussi secs. Il finirait avec sa gueule éclatée contre le mur, ou alors ce type la jouerait à la Taken, et le laisserait s’électrocuter à mort... Quant à Amélie, les deux la violeraient, puis la découperaient en morceaux, et enverraient son corps sur les tapis roulants d’une usine de pâtés pour chiens. Les yeux de Mél’ étaient écarquillés par une peur sincère, et Zetsu voyait le couteau à cran d’arrêt glisser contre sa peau. Il réfléchit rapidement, et finit par répondre, en plantant son regard dans celui de ce cinglé, en essayant de se montrer important.

« Elle, c’est rien de plus qu’une copine... Regardez ses yeux, c’est une putain de camée, vous pouvez la relâcher, elle vous fera rien... Moi, je suis proche des Yakuzas, et tout ça, alors... C’est eux qui nous ont demandé de venir ici, on devait faire du repérage, un truc comme ça... Si vous nous relâchez pas, les autres vont débarquer... Putain, quoi, vous croyez qu’on a la gueule de tueurs en série, hein ? On est que deux gosses, quoi, merde ! Libérez-nous, et on leur dira de pas venir vous chercher des noises ! Et... Et ouais, on est des fans de Poutine, aussi ! Sérieux, ce mec déchire ! Vous pouvez pas tuer des types qui adorent Poutine, hein ?! »

Sa voix était légèrement accentuée par la panique qui explosait en lui. Dans les yeux de l’Hispanique, il ne voyait que de la démence et de la malice. Ce type était un pervers, et il repensa à toutes ces histoires qu’on lui avait dit... Il le voyait déjà violer Amélie en lui fourrant son câble dans la chatte, et en allumant le courant... Comme dans ce film d’horreur, là, où une nana se faisait violer par une matraque électrique.

Ils étaient foutus, il le savait, mais il devait se retenir de chialer... Pas comme Amélie, qui continuait à gémir en les suppliant.

« Pitié, ‘me faites pas de mal, s’il-vous-plaît, pitié, pitié, pitié... » hoquetait-elle en sanglotant.

DC d’Alice Korvander.

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Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : La curiosité est un vilain défaut, bitch (PV Amélie)

Réponse 6 mardi 06 mai 2014, 12:49:24

Si Amélie n'avait pas été une jolie donzelle, Igor l'aurait déjà égorgée à la première prononciation du mot "pitié". Il détestait quand les gens se mettaient à parler ainsi frénétiquement, à essayer d'invoquer chez lui un sentiment qu'il avait oublié depuis bien longtemps, car jamais on avait fait preuve de pitié envers lui quand il était dans la rue, à crever seul comme une merde. Même Yulia en le sortant de la rue n'avait pas fait preuve de pitié, elle s'était juste achetée un chien de garde particulièrement efficace et loyal. Igor n'avait pas le moindre doute quand à son status vis à vis de sa patronne, elle lui avait dès le début fait voir ce qu'il serait, un sous-fifre, certes très compétent, mais un sous-fifre quand même.
Mais au fond, peu lui importait. Yulia avait fait de lui un surhomme, et il aimait ce qu'il était devenu, alors être le chien de garde d'une femme comme elle était un moindre mal, quand on pouvait se permettre de temps en temps de se défouler, comme il était en train de le faire actuellement.
Qu'Amélie le supplie avait cet effet très contradictoire à la fois de l'agacer et de l'exciter. C'était surtout la sensation d'avoir la vie de cette jeune fille littéralement au creux de la main qui était en train de le faire bander. Elle pleurait, elle tremblait, et en plus de ça elle était bonne. Si Yulia ne l'avait pas "éduqué" à agir de façon un tant soit peu civilisée, il lui aurait déjà arraché ses vêtements et commencé à la violer là, juste sous les yeux de son copain, la faire couiner cette petite pute. Rien ne le faisait plus kiffer que de voir cette lueur de peur dans les yeux de personnes qui croyaient avoir juste quelques secondes auparavant l'ascendant sur lui, rien.

Karl lui était plus terre à terre, même si franchement avec son regard et son air de dément, ce n'était pas évident à déterminer. Il voulait savoir ce que ces deux junkies foutaient là, comment ils avaient pu avoir l'info de leur localisation. Il parla, bien évidemment il parla, le supplice de l'électricité faisait toujours des putain de miracles, mais ce jeune con lui racontait des cracks. Eux, faire du repérage pour le compte des Yakuzas ? Voilà qui n'avait pas de sens, vu la composition de leur petite équipe. Nan, il était plus probable qu'il était en train de mentir pour essayer de se donner de l'importance, afin qu'il ne se fasse pas buter. Karl pouvait pas trop lui en vouloir dans un certain sens, si ce n'était qu'un putain de junkie alors personne ne se soucierait de le savoir mort ou vivant, et Zetsu lui même devait être conscient de sa propre inutilité.
Mais sans le savoir, le jeune Zetsu tira sur une corde qui résonnait aux oreilles de Karl, l'humour. Ce jeune con était dans une posture pitoyable, lui même le savait, et pourtant il essayait de plaisanter, de faire le bouffon. Oui ! Voilà à quoi il ressemblait avec sa coiffure de merde, et son uzi déchargé, un bouffon !
Karl se mit à éclater de rire. Mais bon, est-ce que quelqu'un à déjà trouvé le rire du Joker communicatif ? C'était presque un rire similaire qui s'échappait de ses lèvres, tandis qu'il continuait à jouer dangereusement avec les câbles électrifiés près de Zetsu.

Oh putain mec, toutes mes félicitations, pas beaucoup de personnes peuvent se targuer d'avoir réussi à me faire rire avant que je les bute...oh putain. Oh oh oh...

Il en avait presque les larmes aux yeux. Igor lui regardait, et continuait à maintenir la jeune femme contre lui, savourant son odeur et son contact chaud, tremblant, paniqué contre lui. Leur destin était encore à ce stade franchement incertain, mais les deux russes n'avaient peut-être pas l'intention de vraiment les buter. Peut-être, peut-être pas, mais leur hésitation, les deux gamins n'avaient pas à la connaître.

Bon, écoute moi bien gamin. T'es en train de me raconter des conneries. Très amusantes je te l'accorde, mais j'aime pas qu'on me mente.
Tu sais ce que je crois ? Je crois que vous êtes deux pauvres merdes qui avez cru voir là une opportunité de vous faire du fric, et maintenant vous êtes nos prisonniers, et personne viendra vous sauver parce que personne vous accorde de l'importance. Interroger des types par la torture c'est mon métier mec, je dirais même que c'est une putain de passion tu vois, les cris, ça me fait bander.
Mais tu sais quoi ? Tu me plais. Je sais pas pourquoi, mais tu me plais, malgré ta coupe de cheveux à la con.


Il laissa tomber les câbles et les débrancha de la batterie, puis s'approcha de nouveau de Zetsu pour ensuite lui foutre un coup de pied dans le thorax, et ainsi le faire tomber avec sa chaise. Karl s'agenouilla alors près de lui et se pencha, de façon à avoir son visage de dément juste à proximité de celui du jeune homme.

Alors comme ça tu voulais de la dope hein ? Tu va en avoir de la dope gamin. Tu va même en avoir plein. Voilà ce que je te propose, un marché, une sorte de partenariat mutuellement profitable tu vois. Tu fais exactement ce que je te dis sans nous cafter, et toi et ta copine vous pourriez bien finir par sortir de là vivants, et sans trop d'hématomes. Avoue que ça te plairait de conserver tes couilles hein ? Pour être honnête je les aurais bien fait griller avec mes câbles, pour voir jusqu'où tu peux monter dans les aigus, comme une putain de soprano tu vois.
Mais je m'égare. Ce sac que ta copine voulais prendre, tu va le prendre, et tu va faire le tour de tous tes petits copains junkies et leur refiler la came gratuitement, et en toute discrétion okay ? Tu fais ça et tu tiens ta putain de langue dans ta bouche. On va garder ta copine avec nous histoire de nous assurer que t'a bien compris. Tu fais le moindre faux pas, et je te garantis qu'on t'enverra sa tête par les service postaux. Collissimo tu connais ? HAHAHAHA !


Il lui donna une tape dans l'épaule, puis le détacha de ses liens.

Alors Quasimodo qu'est-ce que t'attends ? Prends la dope, et BARRE TOI !

Amélie

Humain(e)

Re : La curiosité est un vilain défaut, bitch (PV Amélie)

Réponse 7 mardi 06 mai 2014, 12:49:41

Ce type au rire de cinglé avait une bien curieuse manière de prouver son affection, et le montra en renversant Zetsu sur le sol, faisant couiner Amélie. Cette dernière continuait à pleurer, essayant d’étouffer ses larmes, tandis que Zetsu gisait sur le sol. Elle reprenait son souffle, cherchant un moyen de s’évader, de s’enfuir. Ces deux enfoirés les traitaient comme des sous-merdes, et l’Hispanique fit à Zetsu une proposition horrible : aller donner sa came, et, en échange, on la libérerait. L’offre semblait presque trop honnête, mais Amélie ne voulait certainement pas rester avec ces deux tarés. Face à une belle nana, un homme oubliait rarement ses promesses pour ne sentir plus qu’une chose : sa queue de salopard qui le démangeait. Et Amélie savait très bien qu’elle était belle, puisqu’on avait pas hésité à la violer... Et elle était suffisamment lucide pour savoir ce que ces deux types allaient faire dès que Zetsu se serait cassé. Ils allaient la prendre en sandwich, puis ils la tueraient, ensuite, par peur qu’elle le dise aux flics. Classique... Amélie retenait ses larmes, ses sanglots, car elle cherchait un moyen de s’enfuir.

L’Hispanique détacha Zetsu, restant près de lui. Le jeune homme n’y comprenait plus rien. Est-ce que c’était une blague ? Une plaisanterie ? Il ne coryait pas que ce type allait le sortir comme ça, ça ressemblait à une mauvaise blague... Genre il allait se mettre à sortir, et il l’abattrait dans le dos. Ce mec était taré, et la manière dont il parlait était suffisante pour convaincre n’importe qui de sa cruauté.

« Alors Quasimodo qu'est-ce que t'attends ? Prends la dope, et BARRE-TOI ! »

Zetsu déglutit, et se mit à ramper lamentablement.

« Okay, okay, s’exclama-t-il, je... Je vais refourguer votre putain de came, okay, okay !! Mais ‘faites pas de mal à Mél’, s’il-vous-plaît... »

Il n’insista pas trop, en se disant que ça pourrait les énerver. Il regarda Amélie, déglutissant lentement, se sentant coupable à l’idée de l’abandonner entre ces brutes. Sa main agrippa le sac à dos, et son regard continua à croiser le sien. La jeune femme finit par secouer la tête.

« Putain, mais grouille, Zet’ ! »

L’homme hocha la tête, se releva, et partit vers la sortie. Il aurait tout à fait pu appeler la police, et obtenir de l’aide, mais, pour rien au monde, Zetsu ne voulait avoir affaire à la police. S’il le faisait, son père retrouverait sa trace, et ça... Ça, il ne le voulait pas. Son père était un poulet, plutôt doué, et, si Zetsu appelait la police, il devrait décliner son identité, et son père aurait alors une piste pour le retrouver. De plus, refourguer de la came gratuitement n’était pas trop dur. Il ne savait pas trop pourquoi ces deux psychos’ voulaient agir ainsi, mais il savait que c’était sa seule chance de sauver Amélie. Il aurait tout aussi bien pu balancer le sac à dos dans une poubelle et foutre le camp, mais, en ce moment, la seule chose qu’il voulait, c’était sortir Amélie de ce guêpier... C’était son plan, c’était lui qui l’avait amené là, et il estimait donc normal de devoir la sauver. La vie était une pute, Zet’ le savait mieux que personne, mais il savait aussi qu’il ne laisserait pas Amélie dans la merde par sa faute... Il ne connaissait cette conne que depuis quelques semaines, mais il tenait déjà bien trop à elle. Néanmoins, le temps d’aller dans les squats qu’il fréquentait habituellement pour refourguer sa merde, il allait prendre du temps.

Amélie, quant à elle, resta donc dans l’entrepôt, et profita du départ de son ami pour agir. L’homme la maintenait fort, mais sa main était près de sa tête. Ainsi, il pouvait l’immobiliser sans trop de peine. L’adolescente réfléchit silencieusement, et agit instinctivement. Elle attrapa alors avec ses deux mains la main du type qui l’immobilisait, et mordit son pouce à pleines dents. Elle savait qu’ils allaient la tuer, ou la violer, et elle ne comptait pas les laisser faire. Elle n’aurait jamais le temps de fuir jusqu’à la porte, mais elle repoussa l’homme, profitant d’un bref battement pour sauter sur le sol. Elle attrapa son pied-de-biche et se retourna soudain, les joues rouges, brandissant son arme devant elle en donnant une série de moulinets devant elle.

« LAISSEZ-MOI !! hurla-t-elle en anglais, se crispant à son arme. ’Me touchez, pas, bande de salopards, plus personne me touchera encore ! »

Elle était paniquée, remuant son pied-de-biche devant elle de manière frénétique, tout en reculant petit à petit. Guère une menace, il serait très facile de la maîtriser, en réalité.

DC d’Alice Korvander.

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Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : La curiosité est un vilain défaut, bitch (PV Amélie)

Réponse 8 mardi 06 mai 2014, 12:50:37

Karl ne tira pas dans le dos de Zetsu, et ce dernier pu partir en prenant ses jambes à son cou. Ce que venait de faire Karl était un pari risqué, mais avec des risques qui avaient été calculés. Le jeune homme ne se tournerait pas vers la police, aucun de ces junkies ne le faisait jamais, pour la simple et bonne raison que les deux côtés ne se faisaient pas confiance. Quand à ce qu'il aille voir les Yakuzas pour les dénoncer, ça c'était une probabilité, mais c'était la raison pour laquelle ils conservaient la fille avec eux, en otage. Le garçon tenait à sa copine. Quel lien il pouvait y avoir exactement entre les deux ne l'intéressait pas, il suffisait à Karl d'avoir la certitude que ce branleur ne voulait pas qu'il arrive du mal à sa petite copine. Et si les Yakuzas se rammenaient, alors Karl se chargerait en personne de décapiter cette petite conne avant d'avoir à assumer l'échec de l'opération devant Yulia.
Igor lui était certain que Karl venait de commettre une sacrée erreur en laissant Zetsu se barrer ainsi avec une quantité non négligeable de leur came. Il comprenait ce qu'il avait en tête, laisser cette partie de l'opération à un type familier du coin, et ayant déjà des contacts à qui refourguer la drogue, tout en ayant un bon moyen de pression sur lui pour s'assurer qu'il ne fasse pas le con. Mais si il avait été assez con pour s'attaquer à des types de la mafia, ne serait-il pas assez con pour les dénoncer ? Tenait-il vraiment à cette fille autant que ça ?
C'est pendant qu'il se posait ces questions qu'Amélie lui mordit le pouce avec toute la force dont elle était capable, naturellement il ressentit la douleur, et il la lâcha juste assez longtemps pour que cette petite pute puisse se défaire de son emprise. Elle alla se réfugier dans un coin en brandissant un pied de biche, mais elle était terrorisée, et vraiment pas de taille à faire face à deux hommes comme Igor et Karl. Igor allait d'ailleurs vraiment lui péter la gueule pour le coup, mais Karl s'interposa en lui posant la main sur l'épaule. Igor était physiquement plus imposant que Karl, même si ce dernier était déjà bien bâti, Igor était un putain de géant mesurant presque deux mètres, et ses muscles formaient presque une armure solide à eux seuls. Néanmoins dans la hiérarchie propre à l'organisation dont ils faisaient partie, Karl était le plus haut placé, il était celui à qui Yulia déléguait l'autorité sur les hommes en son absence, et cela incluait Igor dans le lot. Ce dernier était un tueur vraiment efficace, mais contrairement à Karl, il lui arrivait de ne pas se contrôler assez, ce qui expliquait ce choix.

Ainsi, malgré le fait qu'il avait une sacrée envie de donner une correction à cette petite pute, Igor s'arrêta et laissa Karl gérer la situation. Ce dernier n'avait pas pour autant une tête de psy à qui l'on pouvait faire confiance, mais étonnament, à ce moment précis, il avait moins une tête de tueur qu'Igor.

T'a peur de quoi gamine ? Qu'on te bute ? Si c'était le cas tu serais plus en vie au moment même où tu t'es retrouvée désarmée, et c'est pas avec ton pied de biche que tu nous empêcherait de te démembrer. On a besoin de toi pour honorer la part du marché qu'on a passé avec ton pote, qui comme t'a pu le voir s'est barré sans encombres. On a besoin de toi vivante, mais si tu fais chier, il est pas exclu qu'on te corrige pour que tu ferme ta gueule et que tu te tienne tranquille. Tu veux qu'on en arrive là ou tu veux t'épargner ça ? Hein ? T'a fait la conne en essayant de nous voler petite, alors si tu veux t'en sortir sans trop de casse, t'a plutôt intérêt à faire profil bas maintenant, car crois moi même si tu parvenais à nous échapper, nos hommes auraient tôt fait de te retrouver et de te régler ton compte, à toi ainsi qu'à toutes tes connaissances. Les Yakuzas, c'est des enfants de choeur en comparaison de nous.

Il la regardait avec attention, comme un tigre prêt à bondir sur sa proie si cette dernière tentait de s'échapper. Il était hors de question que cette conne s'échappe, trop de choses étaient en jeu, mais si il pouvait essayer de la faire à la façon douce, alors il essayait ne serais-ce que pour se donner bonne conscience. Oui, c'était très paradoxal considérant le fait qu'il n'aurait pas hésité à électrocuter Zestu à mort, mais Karl n'était pas du genre à chercher de la logique dans sa morale.
En la voyant ainsi stressée, certes pour des raisons évidentes, Karl nota aussi que la petite junkie devait être en manque. Ses gestes étaient hésitants, elle tremblait, c'était probablement pour ça qu'elle s'était jetée sur la came comme une affamée sans réfléchir aux conséquences. Une jeune paumée, fugueuse, accroc à la drogue, probablement sans le sous, Karl cernait le genre de profil qu'elle devait avoir.

Dis voir, ça fait depuis combien de temps que t'a pas eu droit à un fix gamine ? Hein ? C'est pour ça que t'a voulu en prendre ? Le pire c'est que si t'avais attendu ton tour au lieu de vouloir nous baiser, on allait faire une distribution gratuite de ce nouvel échantillon.

Il alla prendre un sachet contenant une dizaine de ces pilules transparentes, pour les montrer à Amélie dont il continuait à se tenir à l'écart. Pendant ce temps Igor avait choisi de lui même de s'éloigner hors du champ de vision de la gamine, pour augmenter les chances de Karl de pouvoir raisonner avec elle. Tout se passerait mieux pour sa captivité si elle était coopérative, et Karl était en train de tirer sur un certain nombre de cordes sensibles pour parvenir à ses fins.

Ce truc est nouveau. Imagine, c'est un peu comme si tu mélangeais la coke, l'héroïne, la morphine et le THC dans un seul et même produit, mais sans les effets secondaires. Pas de risques d'overdose avec ça gamine, nos scientifiques ont bossé des années sur ce truc, et on va inonder le marché avec pour mettre les Yakuzas et leur dope de merde à la rue. C'est de la putain de bonne came, la meilleure que tu trouvera de toute ta vie, et le meilleur trip que tu peux rêver tout en étant certaine de pas partir trop loin. J'ai testé ce truc, je sais de quoi je parle.
Écoute, j'ai pas envie de te faire du mal tu comprends ? J'ai besoin de te garder ici pour m'assurer que ton copain remplisse sa part du marché, pour nous dédommager du tort que vous nous avez donné, mais si il respecte sa part, on respectera la notre.


Voilà qui, de plus, n'était pas un mensonge. Si Yulia avait réussi à faire grandir son influence jusqu'aux hautes sphères du gouvernement Tekhan, qui savait quelles étaient les activités moins légales de BlackWater Security, c'était bien parce que au contraire de beaucoup de chef de gangs criminels, Yulia n'avait pas pour habitude d'essayer de doubler ses partenaires. Karl partageait cette vision des choses, peut-être même que ce jeune con de Zetsu pourrait se révéler utile pour établir leurs premiers contacts à Seikusu, alors il n'avait pas l'intention de les buter, pas si ils se tenaient à carreau, ce serait stupide et inutile.

C'est quoi ton histoire ? Tes parents t'ont battu ? Violé peut-être ? Un truc dans le genre. Moi j'ai pas eu de parents, j'ai du m'élever tout seul ou presque, jusqu'à ce que ma patronne me sorte de la merde et fasse de moi quelqu'un. Probablement pas le genre qu'on inviterait à des soirées de gala, mais je me fais plus de fric que ces connards de flic qui en plus ne protègent pas ceux qui en auraient bien besoin, hum.
Tu en veux ? Ou peut-être du fric ? Ou peut-être même les deux ? C'est pas un piège, je sais ce que c'est que d'être accroc et dans la rue, je suis passé par là moi aussi.


Karl se voulait plus rassurant. Pas trop quand même, mais par rapport à tout à l'heure, il semblait bien ne pas être décidé à vouloir frapper la jeune fille, à moins que cette dernière ne décide de rejeter en bloc sa proposition, auquel cas il n'aurait pas le choix...

Amélie

Humain(e)

Re : La curiosité est un vilain défaut, bitch (PV Amélie)

Réponse 9 mardi 06 mai 2014, 12:50:42

Rectification faite, ce type aux cheveux blancs n’était pas grand, non.

C’était un foutu putain d’enfoiré d’enculé de géant. Maintenant qu’elle s’était dégagée de son étreinte, Amélie comprenait qu’elle avait face à elle une espèce de géant, comme si le fils caché de Gregor Clegane et du Général Zod venait de débarquer sous son nez. C’était une vraie montagne, avec des pectoraux gros comme ses cuisses, et il était visiblement furieux de voir que cette sale junkie s’était échappée à son étreinte. Ses yeux donnaient l’impression de fumer tant il avait envie de lui casser la gueule. Amélie claquait des dents, mais essayait de se montrer brave, en raffermissant sa prise sur son pied-de-biche. C’est à cet instant que le fils caché d’Electro et du Joker choisit de la jouer diplomate, en retenant la Montagne. Il parla ensuite à Amélie, sur un ton calme, qui se voulait diplomate, en lui assurant qu’ils ne leur voulaient aucun mal... Ce qui expliquait sans doute pourquoi il avait frappé Zetsu, et pourquoi il avait menacé de l’électrocuter, ou de la tuer. Ces types étaient des tarés, voilà tout. Deux psychopathes qui devaient découper des jeunes filles en saucisses, et violaient des putes le Dimanche dans leurs garages. Si elle se laissait faire, ils allaient la capturer, et elle allait se retrouver dans l’un de ces bordels sinistres en Thaïlande, complètement défoncée à la came, à se faire engrosser nuit et jour par des putains de pervers sexuels. Mélanie avait vu un reportage d’Enquêtes exclusives là-dessus, donc elle savait ce qu’elle disait !

L’homme continuait à parler, en essayant de lui expliquer qu’elle s’était foutue elle-même dans le pétrin en venant ici :

« T'as fait la conne en essayant de nous voler petite, alors si tu veux t'en sortir sans trop de casse, t'as plutôt intérêt à faire profil bas maintenant, car crois moi même si tu parvenais à nous échapper, nos hommes auraient tôt fait de te retrouver et de te régler ton compte, à toi ainsi qu'à toutes tes connaissances. Les Yakuzas, c'est des enfants de chœur en comparaison de nous.
 -  On croyait qu’on allait voler des putains de Smartphones, pas tomber sur des Russes ! »

L’homme parlait sur une voix basse et calme, exactement comme Victor, Victor, quand il lui expliquait calmement qu’il allait devoir s’occuper d’elle, qu’il n’avait rien contre elle, que ça n’avait rien de personnel, mais que, hey, tu comprends, il fallait que les choses tournent ainsi, et on ne pouvait pas prendre de risques inutiles, ma poulette. Ce langage mielleux, elle le connaissait. C’était celui des putains de violeurs voulant endormir sa méfiance. Elle vit Gregor se déplacer, et pointa son pied-de-biche vers lui, comme s’il s’agissait d’une épée, le menaçant du regard d’approcher et de lui en coller une si elle le faisait.

Karl devait alors vraisemblablement se douter que tuer une nana ne passerait pas très bien pour un petit essai. Certes, c’était un coin tranquille et isolé, et ce n’était qu’une camée, mais il y avait toujours un risque que des gens l’entendent, ou que la police se ramène. Comment savoir qui était Amélie ? Peut-être bien qu’elle était la fille d’un riche diplomate, d’un homme d’affaires... Bref, de quelqu’un qui avait les moyens de foutre la merde. On ne pouvait pas prendre le risque de la tuer, à moins de faire disparaître le cadavre, et toute trace susceptible de les incriminer. Seulement, maintenant que Zetsu s’était barré, ce risque était très fort. L’homme opta alors pour une autre approche, sentant bien que se la jouer cool ne risquait pas de fonctionner. Amélie était peut-être conne, mais pas à ce point non plus.

Il parla alors de la dope, essayant de l’attirer. Après le bâton, il faisait miroiter la carotte, et Amélie, malgré sa peur, ressentait la faim... Et elle se rappelait aussi la sacro-sainte règle de Zetsu : un dealer s’en prenait jamais à un consommateur. C’était leur gagne-pains. Il lui expliqua que cette came était une drogue spéciale, conçue par leurs scientifiques, une sorte de synthèse d’autres drogues Amélie écoutait ce que ce type disait en se léchant les lèvres. Oui, la drogue... Elle l’avait dans la veine, et, et... Elle avait fumé en venant, mais, la fumée, ça ne lui suffisait plus. Ses veines en étaient infectées, une saloperie de poison, mais tellement exquis.

*Putain, Mél’, sors-toi les doigts du cul ! Ce taré veut juste t’entuber, voilà tout ! Tu connais un dealer qui refourgue sa came gratis ? C’est sûrement une saloperie de psychotrope, là...La drogue du violeur, t’en as jamais entendu parler, ma pauvre fille ? Mais réveille-toi, bordel !!*

L’homme tentait d’être familier, rassurant, à mille lieues du psychopathe qui avait menacé d’électrocuter Zet’... Elle espérait que ce dernier allait se dépêcher de revenir, mais, tandis qu’elle regardait l’Hispanique et la dope, l’autre malade continuait à la contourner, essayant de l’enculer en douce. Un taré et un autre taré... L’un ne masquait pas l’envie qu’il avait de lui péter la gueule et de l’égorger comme un goret, tandis que l’autre était un peu plus nuancé. L’homme opta alors pour une autre approche, en parlant de sa famille, et Amélia se pinça les lèvres.

Elle savait que son histoire était digne d’un plateau-télé. « Regardez-là, la pauvre fille, avec une mère junkie, et quatre frères et sœurs dans un 10 mètres carrés ! » Elle avait horreur de ça, de cette affichage, de cette manière de banaliser la souffrance en la foutant derrière un écran-télé, comme si les miséreux et les gens comme elle n’étaient que des incompris ne méritant qu’une place à la télé’, après le téléfilm sur France 2 et avant le film de cul foireux sur M6.

« Tu en veux ? Ou peut-être du fric ? Ou peut-être même les deux ? C'est pas un piège, je sais ce que c'est que d'être accroc et dans la rue, je suis passé par là moi aussi.
 -  ’Te fous pas de moi, mec, tu me prends pour qui ?! grogna-t-elle. ’Fais pas genre t’es un Samaritain ou j’sais pas trop quoi, ça marche pas avec moi. T’allais transformer Zet’ en steak frite, merde ! »

Elle secoua la tête, l’esprit embrumé, et passa une main pour essuyer ses yeux, la preuve qu’elle agissait vraiment comme une amatrice.

« Quel dealer refourguerait sa came gratis, hein ? Si elle est aussi précieuse que tu le dis, elle doit valoir un sacré paquet de blé... Pourquoi tu la refilerais gratos à une nana qu’a essayé de te voler, hein ? »

DC d’Alice Korvander.

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Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : La curiosité est un vilain défaut, bitch (PV Amélie)

Réponse 10 dimanche 25 mai 2014, 15:32:54

Pour une junkie, et une jeune en plus, cette gamine était pas si conne que ça. Sans doute que sans son addiction prononcée pour la drogue, Amélie aurait été plus à même de peser les risques de ce qu'elle avait fait. Pousser son pote à essayer de voler des types qui avaient l'air, et qui étaient, dangereux avait été une pure et simple connerie, poussée uniquement par sa soif. Une droguée en manque, ça ne réfléchissait pas, ça manquait des points de logique qui paraissaient évidents pour bon nombre de personnes sobres, et maintenant elle se retrouvait dans une putain de merde.
Dans son malheur, Amélie avait tout juste de la chance que Karl n'aie pas l'intention de la buter. Enfin, sauf si elle se montrait trop chiante, et vu le tempérament de la donzelle ce n'était pas encore une option à exclure. Non pas que la buter soit un problème, ou même de cacher le corps. Découpée en morceaux, elle et son pote, puis plongés dans des bassins remplis d'acide, c'était faisable. Un peu chiant mais faisable, nan ce n'était clairement pas ça qui faisait qu'il voulait éviter de les dézinguer, pas tant qu'ils ne posaient pas de gros problèmes.
Karl était surtout conscient de ce qu'était vraiment cette gamine, une paumée, une vraie, le genre qui avait probablement du se barrer très loin pour échapper à quelque chose. Quelque part ça lui rappellait un peu ce que lui même avait été, avant que Yulia, cette espèce de démone manipulant littéralement les ombres pour leur donner vie, ne la sorte de son trou à rat telle un espèce d'ange. C'était là tout le paradoxe que représentait sa patronne, c'était une vraie salope capable des pires atrocités, mais aussi parfois de quelques actes redonnant un nouveau souffle à des vies...du moment qu'elle pouvait en tirer partie. Karl était un tueur et un leader né, Yulia l'avait lu dans ses yeux, malgré le fait qu'il était à l'époque tellement défoncé qu'il était incapable de marcher. Elle lui avait montré ce nouveau monde, il avait partagé ses débuts avec elle, et maintenant il était son second alors qu'elle était une multi-milliardaire à la tête d'une entreprise futuriste de mercenariat.
Que de chemin parcouru...mais avant d'en arriver là, il avait été un peu comme Amélie.

Ton pote menaçait de réserver le même sort au mien auparavant. Tu sais gamine, je pouvais pas deviner que son Uzi était en réalité un jouet déchargé, sois encore heureuse qu'il soit en vie...d'autres que moi n'auraient pas fait que le menacer, ils seraient passés à l'acte, et toi tu serais déjà dans une cave miteuse à être prise en tournante par une vingtaine de mecs. Est-ce ta situation actuelle ? Nan. J'aurais pourtant le pouvoir de faire en sorte que ça arrive, tu saurais pas faire du mal à qui que ce soit avec ce pied de biche tellement t'a la frousse, et encore moins à moi.
Alors réfléchis gamine. Si t'es encore en vie, même pas blessée, c'est parce que je le veux bien, et parce que t'es pas une menace...du moins pas encore.


Karl ne voulait quand même pas se montrer trop rassurant. Il n'était effectivement pas un Saint, il avait tué à de multiples reprises, et continuerait à le faire dans un futur pas éloigné. Tout cela pour dire qu'effectivement, Amélie ne serait pas actuellement debout, et avec une intégrité physique complète, avec d'autres.

T'es française hein ? L'accent, ça te différencie du reste. Une gamine de ton âge seule, au Japon, m'est avis que t'a du te barrer de chez toi pour fuir quelque chose, et que tu continue à le fuir.
En gros t'es une paumée qui s'est réfugiée dans la drogue pour oublier ce que t'es ? Figure toi que j'étais la même chose il y a quelques années. Alors pourquoi je te démonte pas la tête maintenant, c'est probablement parce que je sais à peu de choses près ce que tu dois vivre. Les squats, les périodes de manque car tu n'a pas d'argent pour te payer un fix.


Oui, Karl était aussi assez doué pour réussir à discerner ce que les gens essayaient de cacher. Le passé de quelqu'un, dans une certaine majorité de cas, n'était pas si difficile que ça à trouver, et encore moins chez les camés. Karl en avait été un, et la plupart suivaient un paterne au niveau de leur passé qui se ressemblait, à savoir un ou plusieurs évenements traumatisants qu'ils voulaient oublier à tout prix, et dont il fallait quelque chose de fort pour forcer l'esprit à ne plus s'en souvenir.

Quand à la came petite, tu connais pas le concept d'échantillon gratuit ? On est nouveaux sur le marché avec une nouvelle molécule à proposer, les gens ne vont pas payer pour quelque chose qu'ils ne connaissent pas quand ils ont leurs petites habitudes, pas sans savoir si ça vaut le coup.
Alors fais pas la conne. J'ai pas envie de te buter ou de te faire du mal. Je le ferais si tu m'y force, mais j'aimerais dans l'absolu éviter d'en arriver là ok ? Tiens.


Karl lui lança alors un des petits sachets contenant cinq de ces pillules, semblables à celles des médicaments génériques qu'on pouvait trouver partout, sauf que bien sûr ce qui se trouvait à l'intérieur était hautement plus illégal et puissant.

Tout ce que t'a à faire est de rester ici bien sagement en attendant que ton pote revienne, et il va revenir car il tiens à toi. Une vraie amitié, même si je suis certain qu'il serait pas contre l'idée de passer l'étape supérieure, vu la façon dont il te regardait hum. Et comme il en a certainement pour plusieurs heures, ceci t'aidera à passer le temps.

Amélie

Humain(e)

Re : La curiosité est un vilain défaut, bitch (PV Amélie)

Réponse 11 dimanche 25 mai 2014, 16:19:35

Prudente, restant à une distance de sécurité qui, en réalité, n’existait que dans sa tête, Amélie écoutait ce type lui parler. Chacune de ses tirades était sur un discours différent. Dans la première, il la joua psychopathe bourrin, en lui disant que, si elle venait trop foutre sa merde, il la foutrait dans une cave miteuse à être prise par une bande de tarés en manque. Elle comprit qu’il avait un talent inné pour rassurer les gens, à se demander qui était le pire, entre lui et l’autre, l’armoire à glaces. Certes, l’armoire à glaces était flippante, mais, au moins, elle fermait sa gueule. Amélie vivait dans la rue, et elle savait qu’il fallait toujours se méfier de ceux qui parlent trop. Eux, c’étaient les pires. Ils parlaient pour vous endormir, pour vous prendre en confiance. C’était les pervers, les vicieux, ceux qu’on voyait dans les séries télé et qui découpaient des nanas en tranches à la Dexter. Lui, c’était le gros malabar de service. Il avait l’air aussi idiot que méchant. En gros, elle avait devant elle une version dark de Joe et Averell Dalton. Dans sa seconde tirade, l’homme la joua sur un autre registre, celle du gars qui comprenait ce qu’Amélie ressentait... Ce genre de types au ton mielleux qui vous donnaient envie de lui fracasser sa sale gueule avec tout ce qui vous passait sous la main. Pour le coup, Amélie flippait toujours grave. Côté psy’, on était assez loin de Françoise Dolto, on se rapprochait plutôt des émissions télévisées pourries du Vendredi Soir, quelque part entre une retransmission de l’Eurovision et un nouvel épisode de Secret Story.

Il termina enfin en revenant à la dope, et, dans sa tête, tandis qu’il parlait, Amélie cherchait une manière de contracter en un seul mot les termes « psychopathe », « psychiatre-de-mes-deux », et « dealer ». Après quelques hésitations, elle finit par opter pour « psychodealogue », en estimant que ça définissait bien ce type. Il lui balança l’un des sachets, et elle contempla silencieusement ce qu’il y avait à l’intérieur. Des espèces de bonbons, un peu comme des comprimés à avaler pour la toux, avec de l’eau.

« Tout ce que t'as à faire est de rester ici bien sagement en attendant que ton pote revienne, et il va revenir car il tiens à toi. Une vraie amitié, même si je suis certain qu'il serait pas contre l'idée de passer l'étape supérieure, vu la façon dont il te regardait hum. Et comme il en a certainement pour plusieurs heures, ceci t'aidera à passer le temps. »

Elle le regarda silencieusement, en fronçant les sourcils. Tout ça ressemblait à un putain de coup fourré de sale pute. Elle était junkie, certes, mais pas complètement conne non plus. Cependant, si elle froissait sa susceptibilité, il risquait de la battre. Oui, elle voyait bien ce psychodealogue sortir le même genre de discours à sa femme, avant de la battre méchamment parce qu’elle avait oublié de repasser sa nouvelle chemise propre. Elle lui faisait autant confiance qu’à un bourreau, et, même si elle avait envie de fumer, elle avait surtout les jetons pour l’heure. Ce n’était pas vraiment en lui parlant de tournante, ou en menaçant de la violer ou de la buter une phrase sur deux, que ce type allait la décontracter ! Elle rangea la sacoche dans sa poche, tout en veillant à rester derrière. Elle essayait de trouver une sortie, un moyen de s’échapper.

*Quelques heures avec ces deux types... J’ai pas envie qu’ils me plantent leurs électrochocs dans les nichons, ou me découpent en deux pour jouir dans ma gorge, ou je sais pas quelle autre saloperie de pervers taré !*

Prudence était mère de sûreté. Néanmoins, elle avait conscience qu’il fallait bien qu’elle dise quelque chose.

« Je... Merci... T’as qu’à me laisser ton numéro, je t’appellerai pour te dire si ça m’a bien fait planer ou pas quand j’en aurais pris. »

Elle ne savait pas quoi dire, si ce n’est leur dire qu’elle avait pas envie de crever, qu’elle avait pas fait exprès, qu’elle pensait sincèrement qu’ils pensaient juste voler des Smartphones et des iPod, et qu’ils s’attendaient pas à tomber sur des tarés comme eux. Cependant, elle avait la frousse de sa vie, et ses jambes claquaient dangereusement. Elle déglutit alors, les joues légèrement rouges, et prit conscience qu’elle avait besoin de quelque chose.... Ce qui l’amena à demander d’une petite voix :

« Vous... Euh... Vous avez des toilettes ? »

DC d’Alice Korvander.

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Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : La curiosité est un vilain défaut, bitch (PV Amélie)

Réponse 12 dimanche 25 mai 2014, 16:55:06

La gamine venait à peu près de se calmer. Karl était pas plus dupe que ne l'était cette gosse par rapport à sa tirade. Ouais, Karl aimait bien parler, que ça soit pour expliquer à cette gamine que tenter de résister était futile, ou encore pour décrire avec précision ce qu'il était en train de faire à une personne qu'il interrogeait. Cela lui permettait d'exulter sa passion, mais aussi de bien faire flipper ces personnes car il les mettait face à des faits que parfois, pour se protéger, l'esprit essaye d'ignorer.
Par contre cette petite conne essayait toujours de trouver un moyen de sortir. Dans l'esprit de Karl c'était le signe qu'elle était moins bête, mais plutôt une sale petite peste qui se débattait vraiment jusqu'au bout, à n'en pas douter. Elle lui rappellait certaines Tekhannes, ces femmes "fortes", leur attitude face à lui quand elles essayaient de lui niquer la gueule...c'était précisément le genre même de petites poupées qu'il adorait défoncer. Il aurait pu la prendre là tout de suite, mais c'était là le côté paradoxal de la chose, Karl était autant un psychopathe en puissance que son envie de ne pas la buter était sincère. Rien de noir ou de blanc, du gris, même si c'était pour le coup quand même un gris très foncé.

Son coup de devoir aller aux toilettes était-il une tentative de ruse ? C'était probable, mais dans le même temps avec le stress que la gamine devait avoir eu durant ces dernières minutes, elle avait probablement du manquer de se pisser dessus à quelques reprises.

Ouais, il y en a.

Lui répondit-il en basculant un peu la tête sur le côté, lui désignant une porte en acier quelque peu tâchée de rouille.

Et sans fenêtres en prime. Je me doute de ce à quoi tu dois probablement penser, mais laisse moi te prévenir une dernière fois. Moi et Igor on est pas seuls sur ce coup, et je suis probablement le seul de toute la bande à avoir un semblant de sanité mentale. Juste un peu. Alors reste sage...c'est tout ce que j'ai à te conseiller.
Maintenant va, avant de te faire dessus.


La venue de ces deux ados avaient ammené Karl à appeller certains des hommes que Yulia lui avait donné, afin de les poster à plusieurs endroits des quais où ils se trouvaient. Des mercenaires d'exception, dont même certains qui étaient revenus de plusieurs batailles contre ces saloperies de Formiens, aussi efficaces au combat qu'ils n'étaient cruels. Si Amélie foutait ne serais-ce qu'un pied dehors, ils la trouveraient, et Karl les laisserait s'amuser avec eux.

Amélie

Humain(e)

Re : La curiosité est un vilain défaut, bitch (PV Amélie)

Réponse 13 dimanche 25 mai 2014, 17:38:46

Son premier objectif était de pisser. Le second était de voir si elle ne pouvait pas fermer la porte derrière elle, et ainsi être à l’abri, le temps que Zetsu arrive. S’évader la tentait bien, mais Amélie n’était pas une héroïne de film d’horreur. Autrement dit, elle savait faire fonctionner sa cervelle. Elle n’était pas une acrobate, et se voyait mal ramper à travers une lucarne incrustée en hauteur, surtout pour tomber ensuite sur eux. L’homme tint néanmoins à préciser qu’il n’y avait pas de fenêtre, et qu’elle avait intérêt à chier droit, si elle ne voulait pas se faire péter le cul.

« Maintenant va, avant de te faire dessus. »

Elle hocha la tête, et le remercia :

« Merci. »

Elle aurait pu s’en arrêter là, mais elle se mordilla les lèvres, et préféra lancer une autre réplique, qu’elle estimait être pleine de bon sens :

« Et je cherche pas à m’évader. J’ai pas idiote, j’ai bien compris que tu me découperais en dix si je faisais pas ma gentille fille. Je serais sage comme une image, sans déconner. »

De là à dire que ces prochaines heures allaient être superbes, Amélie n’y croyait pas trop, mais, au moins, peut-être qu’il arrêterait d’inventer des films d’horreur devant elle. Amélie pensait que ces mecs-là appartenaient à l’imagination endiablée des scénaristes de films d’horreurs. Elle n’imaginait pas tomber sur un tel couple à Seikusu. Ces deux types lui rappelaient Victor, le pays, et ce n’était clairement pas quelque chose qui l’aidait à la mettre à l’aise. Elle se rendit donc dans les toilettes. C’était une vulgaire porte, et, s’il y avait bien une serrure, elle savait que ça ne les retiendrait pas très longtemps.

Les toilettes étaient plutôt crasseux, sales, et elle alluma la lumière à l’aide d’un interrupteur, puis se regarda dans les miroirs. Pas de tremblements nerveux, elle se sentait plutôt bien. Physiquement, en tout cas. Tout ce qu’elle espérait, c’était que Zet’ reviendrait vite. Elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’il ne l’abandonnerait pas... Ou, en tout cas, c’est ce qu’elle aimait se dire. Sa bouche étant pâteuse, elle tourna un robinet, et but un peu. L’eau fraîche lui fit du bien, et elle alla ensuite dans la cabine, pour vider le trop plein.

*Bon, récapitulons... Des psychopathes ont fait griller Zetsu, et je suis piégée quelques heures avec eux...*

Elle vida sa vessie, tira la chasse d’eau, s’essuya les mains, puis remit sa minijupe. Elle avait hésité à balancer le sachet dans la cuvette, avant de se retenir. Elle ignorait ce qu’il y avait là-dedans, mais... Et bien, si c’était vraiment si bon que ça, et qu’elle les avait eu gratos, il aurait été idiot de les jeter, pas vrai ? Elle chercha aussi une arme, mais constata qu’il n’y avait rien.. .Et, de toute manière, qu’aurait-elle bien pu faire avec une arme contre ces deux grizzlys ? C’était une idée foireuse, digne d’un slasher ! Amélie devait être plus maligne que ça. Elle ne leur faisait absolument aucune confiance, et, dans sa tête, elle revoyait toujours les câbles électriques, Zetsu en train de se faire battre, ce taré avec sa voix douce dissimulant un sadique, un foutu pervers qui prenait sûrement son pied en battant les femmes... Et qui avait visiblement envie de la violer.

*Il n’attend que la moindre connerie de ma part pour m’en foutre une, je le sens... Ils me battront à deux, les hommes aiment le faire à plusieurs... Saloperies de porcs.*

Amélie posa sa main sur la poignée de la porte, soupira lentement, ferma les yeux, puis l’ouvrit, retournant dans le show. Elle referma la porte, se mordilla les lèvres, regarda furtivement les deux tarés, puis baissa les yeux, et se dirigea rapidement vers une chaise, et s’y assit, le dos raide, en ne disant rien, fixant ses pieds. Elle avait un mauvais pressentiment, mais il fallait qu’elle calme, qu’elle maîtrise son anxiété galopante.

Autrement, elle risquait de faire un aller-retour croissant entre ici et les toilettes.

DC d’Alice Korvander.

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Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


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