La terranide écoutait avec une grande attention ce que disait sa maîtresse, les villages isolés étaient généralement plus accueillant envers de possibles clients.
Angurva était du genre à voyager beaucoup, Lunea elle ne savait pas toutes ses limites, notamment son endurance général. La bonté de sa maîtresse lui fit plaisir, elle avait conscience e la chance qu'elle avait en temps que servante.
-Je vous informerais lorsque cela sera nécessaire maîtresse Angurva.
Elle avait toujours cette politesse et ce respect qu'il manquait à bien des serviteurs, plus chez les humains d'ailleurs.
Elles avaient commencés la descente, la féline suivant sans peine l'arme, jadis maudite. Pour l'once la réputation de sa maîtresse allait lui jouer des tours, elle restait donc sur le qui-vive garce à son ouïe. Malgré cela son corps était détendu, inutile de brûler de l'énergie bêtement alors qu'elle pourrait être utile plus tard.
Il y avait une question assez épineuse à aborder quand aux achats possibles, ceci pour voir les différentes options. La terranide n'avait pas vu Angurva prendre de bourses et ses oreilles n'entendaient pas le cliquetis des pièces. Maîtresse Angurva avait peut-être une lettre de change, mais il valait risquer sa colère maintenant que la voir embarrassée devant le marchand.
Elle avait attendue un peu pour voir si le village était toujours debout. Ce fut le cas et il était assez vivant, Bonne nouvelle pour faire des achat
-Pardonnez ma question indiscrète et tardive. De quel budget puis-je disposer pour les vêtements ?
Cela faisait partie de son travail d'éviter des erreurs à sa propriétaire et trouver des solutions adaptées. Le vol était à éviter en cas de fonds insuffisant, mais il y avait d'autres possibilités.
Une fois le manque de sous mit en évidence la terranide rassura sa maîtresse.
-J'ai plus d'une corde à mon arc maîtresse, ne vous inquiétez pas, mais il semblerait que notre présence ne passe pas inaperçue.
En effet une partie de la population regardait Angurva, puis la terranide qui la suivait. Il n'y avait pas encore de panique, mais certains passait d'une légère peur à la surprise lorsqu'il regardaient Lunea. Dans le tête de certains c'était: "Comment une lame maudite à acquit un terranide aussi rare en ne bougeant pas?"
Des enfants de rues vinrent à la rencontre des deux femmes, leurs regards portaient sur la queue de la panthère des neige. Il y avait des mythes sur l'espèce de Lunea, souvent de chance et de fortune. C'était comme toucher la bosse d'un bossu. Comme Lunea tenait à ne pas se faire tirer la queue dans tout les sens elle prit les devant et tournant son regard vers les jeunes humains et parla d'une voix douce.
-Pourriez-vous attendre un peu ? J'ai quelques petites choses à faire. Savez-vous s'il y a un herboriste ?
Les enfants, orphelins pour beaucoup, se concertaient du regards puis hochèrent la tête et indiquèrent une maison.
Sa nudité semblait moins choquer que la curieuse paire qu'elle formait avec Angurva. Mais la population n'avait pas d'intentions malveillantes, pour le moment.
-Je pourrais vendre une infime partie du pelage de ma queue là-bas. Chaque poil peut valoir beaucoup, tout dépens la personne. expliqua Lunea à Angurva