Lavée, habillée, prête pour ce nouveau jour.
Mina s'observa dans le miroir. Elle tremblait à cause du stress, et un peu par fatigue, elle n'avait dormi que 6 heures cette nuit là, ce qui n'est pas beaucoup pour se remettre d'un long vol en avion.
"Sil' no, Mina..." qu'elle se répétait, après avoir reprit maintes et maintes fois ses phrases qu'elles avaient apprises par cœur pour se présenter.
La jeune Russe jeta un coup d'œil à sa montre. Elle était en retard... Prise de panique, elle attrapa son sac et sa veste puis se précipita vers la porte en boutonnant son haut dans la précipitation.
En trombe elle descendit les escaliers pour trouver sa salle de cours. Il fallait qu'elle trouve sa salle de cours, c'est pour ça qu'elle prit son emploi du temps.
"Mathématiques..."
Elle rangea le bout de papier dans sa poche et marcha doucement vers sa salle. Les autres lycéens étaient déjà en cours...
Voilà la dite salle. Stressée, elle attendit quelques minutes devant puis se décida à frapper à la porte, qui s'ouvrit quelques secondes après.
"Je vous présente une nouvelle élève qui vient juste d'arriver au Japon, Mina Karoff"
La jeune fille baissa la tête, ce n'était pas à son habitude de se faire fixer par une trentaine de regard à la fois.
"... Enchantée de t-vous... rencontrer" Balbutia-t-elle.
"Je vous demanderais d'être gentille avec elle, elle ne parle pas très bien notre langue. Tu peux t'assoir là-bas."
Le professeur lui montra une table près de la fenêtre qu'elle rejoignit. Elle posa son sac près de la table, enleva sa veste qu'elle installa sur le dos de sa chaise et s'assit.
Il faisait chaud dans la salle de cours, pas comme dans son ancien lycée... Mina s'estima heureuse d'avoir mis une chemise à manche courte.
Le cours passa lentement... la propagandiste essaya de suivre le cours, mais ses notes furent très brèves. Elle ne comprenait pas les trois quarts de ce que le professeur disait, ce qui était dérangeant...
Les minutes passèrent finalement pour laisser place à la sonnerie. Elle remit sa veste sur ses épaules et saisit son sac pour rejoindre la sortie, c'était l'heure de la pause.
Tout le monde était parti. Elle se laissa tomber sur un banc du couloir vide et s'allongea dessus, un livre dans la main. Épuisée, elle ne put lire que quelques lignes avant de s'endormir, le livre sur son visage.