Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Être ou ne pas être une esclave [Hîra]

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Mélinda Warren

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Être ou ne pas être une esclave [Hîra]

jeudi 27 février 2014, 19:00:59

Elliot Danziger avait un problème. Il étudiait la proposition de cette femme, avec l’intime conviction d’être en train de se faire enfler... Non, il savait qu’il se faisait enfler, mais, d’un autre côté, il savait aussi que, vu les exploits de sa dernière acquisition, il ne pourrait jamais obtenir un meilleur prix que celui que cette femme lui proposait. Elliot n’était pas un éleveur. Son métier était de capturer, et de vendre. Cependant, on ne vendait pas au même tarif un esclave docile et un esclave hargneux qui attaquait tout ce qui bouge avec la ferme intention de faire couler le sang. Et, en réalité, Elliot en était arrivé au point où il se disait que, même s’il ne serait pas bénéficiaire, il préférait se débarrasser de cette maudite Usagi, plutôt que de continuer à enchaîner des pertes. Danziger était un esclavagiste, et membre d’une guilde d’esclavagistes qui avait des comptoirs commerciaux un peu partout sur Terra.

Il y a plusieurs semaines, les chasseurs de la guilde avaient amené à une ferme esclavagiste une belle Terranide à la peau sombre dans une cage. Une guerrière, avaient-ils dit, car elle avait tué plusieurs d’entre eux avec des flèches, avant qu’ils ne parviennent à le maîtriser, elle, et d’autres membres de sa tribu. Tous ces derniers avaient été consignés dans les registres de la guilde, et le propriétaire de la ferme avait sagement choisi de la vendre sur le marché aux esclaves d’Ashnard, en se disant qu’une guerrière plairait sans doute plus aux Ashnardiens qu’à des Nexusiens. Le trajet vers Ashnard avait apparemment été folklorique, la Terranide n’ayant pas sa langue dans sa poche, et ayant cherché à s’échapper à plusieurs reprises. Elle était ainsi arrivée entre les mains d’Elliot, qui avait initialement pensé en tirer un bon prix.

Le premier jour de son exposition sur son stand, elle avait mordu la main d’un client intéressé, un gros tas de graisse, qui avait couiné comme un porc qu’on égorge. Elle avait mordu si fort qu’elle en avait arraché à l’homme un bout de doigt. En punition, Elliot l’avait fouetté une dizaine de fois, puis l’avait balancé dans l’enclos de la guilde, où il y avait d’autres esclaves un peu durs. L’un d’entre eux avait essayé de la violer, et s’était retrouvé saigné comme un goret. Il avait de justesse échappé à la mort, et Elliot avait commencé à comprendre qu’élever cette dinde ne serait pas facile. Il aurait fallu la vendre en l’attachant au pilori, avec un gag ball sur les lèvres, mais Elliot savait que, s’il faisait ça, les clients potentiels sauraient son caractère rebelle, et demanderaient une baisse du prix. La belle Terranide avait également essayé de s’échapper de son enclos, mais avait été arrêtée par les mercenaires de la guilde, non sans en blesser un, assez grièvement. Elle avait reçu vingt coups de fouet supplémentaires, et avait fini dans une cage. Danziger avait réfléchi. Peut-être aurait-il fallu la droguer ou l’affamer pour la rendre plus docile, mais elle aurait, là encore, perdu de sa valeur.

Personne n’avait plus voulu de cette Terranide, qu’Elliot avait désormais choisi d’exhiber, avec un gag ball sur les lèvres. Chacun savait qu’elles avaient mutilé un notable de la ville, et Elliot s’inquiétait. Ce premier client avait des relations avec la garde impériale, et il redoutait que, par vengeance, ces derniers ne viennent d’eux-mêmes prendre cette Terranide, tout en lançant sur Elliot et sur sa guilde une enquête fiscale, le genre d’enquêtes qui pouvaient lui valoir cher.

« Vous n’avez plus qu’à signer là... »

La femme, au visage de poupée, laissa sa suivante, une avocate, Marina, lire l’acte de vente. Elliot en avait presque mal au cœur de la vendre à un prix aussi bas. Il n’y avait pas de risques qu’on le poursuive pour concurrence déloyale, car il était depuis longtemps admis que, face à un esclave rebelle, un vendeur pouvait le vendre au prix qu’il voulait, sauf à l’avoir éduqué lui-même, mais ce n’était pas le cas. Cependant, d’un strict point de vue professionnel, vendre une esclave à un tel prix pouvait entraîner un précédent dont il se passerait bien.

« Tout est conforme. »

Elliot avait déjà signé en apposant son sceau, et Marina signa de même, en donnant un coup de tampon, conférant ainsi au document une valeur probante renforcée. Ce fut ensuite au tour de la nouvelle propriétaire de signer l’acte de transfert de propriété. Elliot lui remit ensuite tous les documents concernant cette Terranide. Il n’y avait pas grand-chose, pas même son nom, car elle avait refusé de le donner. La région d’où elle avait été capturée avait été indiquée, et le dossier comprenait plusieurs rapports des chasseurs l’ayant attrapé, qui attestaient tous que cette femme était du genre rebelle.

« C’est toujours un plaisir de faire affaire avec vous, se mit à sourire Mélinda.
 -  Le plaisir est partagé », lui assura Elliot, qui n’en pensait pas un traître mot.

Mains croisées dans le dos, Mélinda Warren suivit Elliot le long des couloirs du comptoir commercial de la guilde, pour arriver dans une cellule d’isolement, seul endroit où Elliot avait pu caser cette femme. Il s’était dit que la laisser dans sa cage à poules ne serait pas très vendeur, et avait donc insisté pour qu’elle soit conduite à une cellule d’isolement. Avec son gag ball sur les lèvres, elle était au moins silencieuse, même si ça ne l’avait pas empêché de blesser une nouvelle personne, avant d’être attachée contre le mur. Elle était dans une pièce froide et inhospitalière, et Elliot laissa Marina et Mélinda seules dans la pièce, avec elle, refermant la porte derrière elles.

Silencieusement, la vampire observa la femme, détaillant sa silhouette, ses formes. Elle était parfaite, mais elle pouvait aussi voir, dans son regard, quelque chose qui tenait plus de la haine furieuse que de la soumission placide. Ceci ne l’empêcha pas de légèrement sourire en se rapprochant.

« Je suppose que tu ne sais pas qui je suis, finit-elle par dire, aussi vais-je sommairement me présenter... Et, comme on m’a dit que tu avais la fâcheuse tendance à insulter tout tes interlocuteurs, Marina retirera le truc que tu as sur les lèvres quand j’aurais fini. »

Elle n’oubliait pas que cette femme avait été battue à de plusieurs reprises. Le pauvre Elliot était pour elle un individu particulièrement incompétent, mais c’était le cas pour la plupart des esclavagistes.

« Je m’appelle Mélinda Warren, et je suis, à partir de maintenant, ta Maîtresse... Ce qui, en d’autres termes, revient à dire que j’ai en charge ta protection et tes intérêts. On m’a fait comprendre que tu étais une femme plutôt... Réactionnaire à ta condition, ce que je comprends. Cependant, tu dois bien comprendre que tu n’es plus dans ta forêt natale, mais dans un environnement auquel tu ne connais rien. Un environnement sauvage, dangereux, qui t’est aussi hostile que tu l’es. Si je n’avais pas été là pour décider d’acheter tes droits auprès de cet imbécile heureux qui t’a enchaîné, tu serais en prison... Et, si tu avais réussi à t’évader, tout ce que tu aurais rencontré en quittant cette ville aurait été un vaste désert avec des monstres. Je peux lire dans tes yeux que tu ne m’aimes pas, mais, et pour faire simple, si tu ne viens pas avec moi, tu finis en prison. Voici donc ce que je te propose... »

La vampire ménagea une nouvelle pause, en s’humectant les lèvres. Elle réfléchissait, et finit par poser ses conditions :

« Viens avec moi, et tu auras droit à un lit confortable, et à de l’éducation. Il va falloir t’y faire, ma grande, tu n’es plus dans ta forêt. Viens avec moi, reprit-elle, et, une fois que je me serais assurée de ton éducation, tu pourras retrouver ta liberté. »

Bien sûr, le terme « éducation » avait un sens tout à fait particulier dans la bouche de Mélinda, mais il était inutile de le préciser. La vampire ignorait alors totalement tout du réel potentiel de cette femme, et voyait juste une très belel femme, ce qui, en soi, constituait un argument suffisant pour la faire sortir de cette geôle puante. Elle laissa planer plusieurs secondes, le temps de laisser à cette femme le soin de réfléchir. Si elle était capable d’insulter tout ce qui bouge, elle était aussi capable de réfléchir, et Mélinda espérait qu’elle avait réfléchi à sa proposition, somme toute assez honnête. De la tête, elle fit brièvement signe à Marina, qui se dirigea vers la Terranide, et lui ôta l’appareil qu’elle avait sur les lèvres. Le gag ball était trempé par la salive de la femme, et elle le jeta au sol, laissant le soin à la femme de parler.

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Re : Être ou ne pas être une esclave [Hîra]

Réponse 1 vendredi 28 février 2014, 01:09:52

Comme Mélinda s’y attendait, la Terranide ne fut guère coopérative. Si elle parlait mal la langue commune, en ce qui concernait les jurons, elle les avait bien retenu, et en balança toute une flopée. La vampire comprit davantage l’ire d’Elliot face à cette femme. Rebelle et insoumise, incapable de se laisser faire, elle refusait formellement toute forme de soumission, arguant qu’elle était une princesse. Ceci étonna un peu Mélinda. Elliot n’en avait pas parlé... La manière hautaine dont la Terranide se plaça après sa tirade semblait indiquer qu’elle avait effectivement un caractère princier. Depuis quelques semaines, Mélinda disposait à son service d’une guilde... Ce serait peut-être l’occasion de leur confier une mission. En tout cas, elle attendit quelques secondes, s’assurant que la femme ne l’invectivait plus, tout en profitant pour réfléchir. La battre ne résoudrait rien, et tenter de faire des propositions à cette femme non plus. Une petite moue traversa les lèvres de Mélinda. Une solution de facilité serait de la violer pendant des jours, de la soumettre à une tournante sauvage et interminable, jusqu’à ce que son esprit soit brisé, et qu’elle soit alors aussi docile qu’une petite poupée, mais la vampire n’aimait pas cette méthode.

*Je n’ai donc pas beaucoup d’autres solutions sous la main...*

Un léger sourire éclaira ses lèvres, et elle joignit ses mains dans son dos, en se rapprochant. Une lueur espiègle éclairait alors ses yeux, et elle se pencha légèrement en avant, secouant la tête de gauche à droite.

« J’ai compris. Tu veux être libre... Je t’offrirais ta liberté, aujourd’hui même, si tu arrives à me prouver que tu survivras dans nos contrées. »

Elle attendit ensuite quelques secondes, le temps de s’assurer que la femme ne l’insulterait pas, et était prête à l’écouter. La vampire se pinça les lèvres, réfléchissant davantage à la proposition qu’elle venait de faire. Elle reprit alors, au bout de quelques secondes :

« Tu vas affronter mon grand-frère. Vu que tu as l’air si forte, le battre ne devrait guère être difficile... Si tu y arrives, tu seras libre. Promis juré ! »

Elle croisa alors les bras devant elle, ne disant, là encore, rien, laissant le temps à la Terranide de maîtriser cette information. Un pari honnête : si elle gagnait, elle devenait libre. Son grand-frère n’était toutefois pas un humain, contrairement à ce qu’elle pensait, mais Mélinda préférait lui laisser la surprise. Cette Terranide était pleine de rage et de fureur, et, si elle voulait qu’elle affronte Bran, son frère, c’était surtout pour qu’elle ait l’occasion de se dépenser. Bran était une implacable machine à tuer. Mélinda avait totalement confiance en lui pour calmer cette femme.

« Je te promets que je suis honnête. Si tu gagnes, tu es libre. Si tu échoues, tu resteras avec moi, pour que je te forme... Dans ton intérêt, bien sûr. À moins, bien sûr, que tu n’aies peur de mon frère... »

Elle termina cette réplique sur un léger sourire, un ton de provocation. Si elle avait bien compris, cette femme était fière. L’attaquer sur sa fierté, c’était, selon Mélinda, le meilleur moyen de l’amener à faire ce qu’elle voulait.

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Re : Être ou ne pas être une esclave [Hîra]

Réponse 2 samedi 01 mars 2014, 01:27:04

Visiblement, sa proposition avait fait mouche, car les insultes de l’Usagi s’étaient transformées en un sourire ravi, et en une série de requêtes. Tout en disant à Mélinda qu’elle la tuerait, elle demanda aussi le droit de manger, d’avoir son armure, et son arme. Mélinda la trouvait bien exigeante, et esquissa un léger sourire, avant de s’humecter les lèvres. Son armure... Elle avait brièvement eu le temps de la voir. Elle était noire, fine, et Mélinda se disait qu’elle lui irait bien. Bien mieux que les haillons qu’elle était en train de porter, en tout cas. Mélinda croisa ses mains dans son dos, réfléchissant brièvement, puis hocha lentement la tête.

« C’est entendu, jeune femme. Mais... Si tu m’insultes encore une fois, ou menace de me tuer, tu ne mangeras pas avant d’affronter mon frère. »

Dans sa petite tête, un plan était en train de se dresser, un plan qui, si elle avait bon espoir, lui permettrait de triompher de cette femme, et de l’avoir à ses pieds. Oh oui, elle l’appellerait « Maîtresse », Mélinda se le promettait ! Peu importe le temps que ça prendrait, elle voulait avoir une si belle poupée allongée contre elle, à se blottir contre son corps, et à lui faire langoureusement l’amour. Elle en trépignait d’impatience, et dut se retenir, se mordillant brièvement les lèvres. Elle ordonna à Marina de détacher pour de bon la Terranide, ce que Marina fit.

« Suis-moi, nous allons quitter cet endroit sinistre, et je vais t’offrir un bon repas. »

Le duo quitta les cachots pour arriver dans la cour intérieure. Il y avait des gardes, des serviteurs, ainsi que d’autres esclaves, reconnaissables par les colliers autour de leurs cous, qui étaient cloués contre des poteaux, humiliés. Dans un coin, il y avait un empilement de caisses pour esclaves, celles que les chasseurs utilisaient pour amener des esclaves. L’Usagi avait du finir dans l’une de ces cages, et la plupart des gardes l’observaient en fronçant des sourcils. Visiblement, la femme avait eu une petite réputation, et ils s’attendaient à la voir fuir, espérant qu’elle le ferait, afin de pouvoir la tuer. Il y avait aussi d’autres esclaves qui s’entraînaient à se battre. Ceux-ci étaient destinés au Colisée, des gladiateurs forcés, qui s’entraînaient à se battre.

Les maigres affaires de la nouvelle acquisition de Mélinda tenaient dans une petite caisse qui avait été déposée près de son chariot. Mélinda, Marina, et l’Usagi sortirent dehors, hors de l’enclos, débarquant dans l’une des grandes avenues d’Ashnard. La capitale impériale était une massive cité concentrique bâtie dans le désert, organisée autour du Palais Impérial, un bâtiment si vaste qu’il en constituait une seconde ville, séparée de la ville impériale par d’épaisses douves formant un lac. Il y avait ainsi, menant au Palais, de grandes avenues, qui découpaient la ville en secteurs, les grandes avenues menant de l’entrée de la ville au Palais. L’organisation de la ville, en somme, illustrait le caractère impérial, et les bâtiments filant le long des tours étaient les plus beaux de la ville : des tours, des immeubles abritant bon nombre de magasins, et, le long de certaines avenues, de splendides villas. Mélinda était sûre que cette Terranide n’avait jamais du voir ça. Avec un peu de chance, elle se sentirait peut-être intimidée par ce qu’elle verrait.

« Nous allons aller chez moi pour que tu puisses te restaurer. En attendant, pourquoi ne me parlerais-tu pas de ton histoire ? Je serais très curieuse de savoir comment une princesse a bien pu finir esclave... »

Marina ouvrit la porte de la calèche, qui abritait un confortable lit. Généralement, Mélinda en profitait pour faire l’amour, mais, aujourd’hui, elle doutait de pouvoir faire ça avec cette femme à la peau bronzée... Pas pour tout de suite, en tout cas. Mélinda grimpa. Face au lit, il y avait une banquette. Il était logique que la Terranide cherche à s’y asseoir. Bien sûr, elle pouvait aussi tenter de s’enfuir. Si tel était le cas, elle rencontrerait le frère de Mélinda plus rapidement que prévu, car, quand bien même on ne le voyait pas, Mélinda savait qu’il était là. C’était son grand-frère, après tout, il fallait bien qu’il veille sur sa petite sœur.

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Re : Être ou ne pas être une esclave [Hîra]

Réponse 3 lundi 03 mars 2014, 01:58:01

Mélinda s’allongea confortablement sur le lit, tandis que la Terranide opta pour une posture militaire et rigide, indiquant clairement qu’elle n’avait pas envie de sympathiser. La vampire était amusée par ce comportement obtus. Cette petite changerait d’avis. Qui pouvait résister à Mélinda Warren ? Un morceau de pure sympathie et de dévouement comme on en faisait plus ! Elle frotta lentement ses jambes, dans une posture assez sensuelle, mais qui sembla laisser sa partenaire indifférente. Tandis que la calèche s’avançait le long du boulevard, la Terranide se mit à parler. Elle lui expliqua que ses parents avaient été créés, ou capturés, dans un laboratoire. En tout cas, ils avaient été des rats de laboratoire entre les mains de quelques scientifiques peu scrupuleux, probablement d’origine tekhane, et avaient réussi à se libérer. Visiblement, la Terranide était très fière de cette histoire, puisqu’elle conclut en annonçant à nouveau à Mélinda qu’elle allait la tuer :

« Je vous ferais payer ça après avoir retrouvé mon père. La mort. »

Elle lui annonça alors que son plus cher désir était d’être libre. Mélinda, qui avait silencieusement écouté ce discours inspiré, se hissa sur ses avant-bras, et se tint elle aussi assise, sur le rebord du lit, observant la femme. Il n’y avait pas à dire, cette petite Terranide était de toute beauté, et il tardait à Mélinda de la voir dans son armure... Quel spectacle appétissant ce serait ! Elle s’humecta très brièvement les lèvres, et répondit alors :

« N’oublie pas ce que je t’ai dit... Si tu me menaces, tu n’auras pas à manger. Néanmoins, je vais considérer que ta phrase était générale, et ne s’appliquait pas qu’à ma modeste personne. »

La calèche continuait à s’avancer, et Mélinda se tut pendant de longues secondes, observant la ville parla fenêtre. La calèche passa à côté d’une patrouille de gardes impériaux, sanglés dans de magnifiques armures noires aux reliefs dorés. Et c’était ce petit bout de femme-là qui espérait pouvoir venir à bout d’eux ? Mélinda en aurait presque gloussé, mais la Terranide aurait pu mal le prendre. Empêtrée dans sa fierté, elle ne réalisait pas qu’elle était insignifiante, et que toute sa fierté était ridicule. Elle ne constituerait jamais une menace crédible, mais Mélinda ne pouvait pas le dire ainsi. La Terranide refuserait de l’entendre, et ceci creuserait davantage le fossé qui les séparait... Un fossé qui semblait toutefois déjà bien large. Néanmoins, à force de répéter qu’elle allait la tuer, il était possible que, en fin de compte, cette petite Terranide ne le fasse pas... Comme tous ceux qui répétaient qu’ils couchaient tous les soirs, mais qui en étaient rendus à s’astiquer la queue dans leur plumard.

Mélinda sortit de ses pensées, et la regarda à nouveau.

« La liberté est quelque chose qui m’a toujours fait sourire. Les gens se battent continuellement pour elle, en espérant l’obtenir, mais ils ne l’obtiendront jamais. C’est une chimère, un artifice. »

Elle doutait que la Terranide puisse la comprendre. Elle allait aussi devoir suivre des cours de langue, mais, pour commencer, il allait falloir la calmer, et briser sa trop grande fierté. La calèche rejoignit les hauteurs du boulevard.

« Nous y sommes ! Bienvenue chez toi ! »

La porte s’ouvrit par un des gardes de l’immeuble. Le harem de Mélinda était un bel immeuble entouré par un mur, et une belle porte se trouvait à l’entrée. Un portail élégant, menant sur une petite cour toute aussi élégante, avec une fontaine au centre, et de belles fleurs. Mélinda s’y avança, et arriva dans la salle d’accueil du harem, une grande pièce avec des tapis rouges, des murs luxueux, et un bureau semi-circulaire faisant office de réception. Un grand double escalier interne, à gauche et à droite de l’accueil.

« Suis-moi, je vais te conduire à la salle à manger. »

La salle à manger était une sorte de vaste cantine. Le harem comprenait aussi un restaurant comme bâtiment annexe, mais il était inutile d’y aller. Elle conseilla à la Terranide de s’asseoir dans un coin. Le réfectoire était vide, mais les fourneaux tournaient toujours, alimentant aussi bien la cantine privée du harem que le restaurant. De délicieuses odeurs de grillades s’échappèrent ainsi de la cuisine.

« Tu peux enfiler ton armure dans les toilettes si tu veux, ce sera sans doute mieux que tes haillons. »

Elle lui désigna les toilettes. La caisse comprenant ses affaires avait été amenée par des gardes dans la cuisine.

Le cuisinier était en train de lui préparer un délicieux poulet avec des fruits. Mélinda estimait qu’une Terranide guerrière devait sans doute aimer la volaille. Un poulet rôti pour elle, ce devait être amplement suffisant pour rassasier son estomac.

Et Mélinda en profiterait pour la mater en train de manger.

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Re : Être ou ne pas être une esclave [Hîra]

Réponse 4 mardi 04 mars 2014, 01:55:46

Que cette femme soit vraiment une princesse ou pas, Mélinda pouvait lui reconnaître qu’elle était plutôt têtue. Elle restait fièrement debout après l’invitation de Mélinda à s’asseoir, et, quand elle revint, sans ses haillons, Mélinda envoya l’une de ses servantes voir ce qu’elle en avait fait. Cette dernière obtempéra rapidement, et la vampire l’oublia totalement, observant les appétissantes formes de cette Terranide. Elle se dit alors qu’elle ne connaissait pas du tout son nom. Assise sur une table, elle la vit passer devant elle, fière et impériale, et en profita pour mater ses fesses. Elle en eut la salive à la bouche, et se jura de presser ce joli petit cul bien roulé entre ses doigts. En attendant, il allait falloir l’éduquer... Ce cul... Non, ce corps, ce serait sa récompense pour la dresser. Pour l’heure, Mélinda ignorait quoi en faire. Une esclave sexuelle ? Avec les adultes, des personnes bien fermées, il était difficile de les amener à devenir des prostituées, tant ils trouvaient ça ingrats. Mélinda utilisait généralement les adolescents, bien plus malléables. De plus, la manière dont elle portait l’armure indiquait qu’il s’agissait d’une guerrière. Pensive, la vampire eut alors une petite idée.

En attendant, elle observa la femme manger. Preuve qu’elle venait de la forêt, elle attaqua le poulet à pleines mains, tirant sur les ailes, mordillant dans le blanc, crachant la peau. Affamée, elle le dévora, et Mélinda s’assit sur sa table, à côté d’elle. La petite vampire avait failli lui caresser sa longue crinière, ne s’étant retenue que de justesse. La Terranide l’aurait sûrement mal pris, et elle la regarda tout simplement manger, laissant son esprit vagabonder. Il était vrai que la vampire disposait maintenant d’une guilde. Et la guilde qu’elle possédait n’était pas celle qui marchait le mieux. Pour la prendre, la vampire avait envoyé Marina au tribunal de commerce d’Ashnard, afin de se renseigner sur les guildes en situation de procédure collective. Elle avait ainsi obtenu plusieurs guildes en redressement judiciaire. Une guilde coûtait de l’argent, comme n’importe quelle entreprise : payer les guerriers, mais également financer les armes, les armures, entretenir les locaux, payer les frais de papier et de transport, etc... Elles s’enrichissaient à l’aide des primes, du butin récupéré par les membres de la guilde, mais c’était bien insuffisant. Entre les concurrents en free-lance et les ordres chevaleresques, la concurrence était justement rude, et beaucoup de guildes faisaient faillite. Mélinda en avait donc racheté une, utilisant les 200 000 pièces d’ors qu’elle avait obtenu après la vente de Theorem*, un esclave rebelle, pour avoir un entretien avec le mandataire judiciaire de la guilde, son maître, écouler tout son passif, et en profiter pour obtenir l’acquisition de la guilde. L’entreprise serait rude, mais Mélinda avait confiance. Après tout, elle avait réussi à sauver le harem de son père.

Plongée dans ses pensées, bercée par les bruits de mastication de la Terranide, elle en fut tirée quand cette dernière se mit à lui parler, comme si elle était sa subordonnée :

« Je veux voir mon adversaire ! »

Mélinda fit la moue. Il allait falloir qu’elle s’occupe de ça, aussi... Elle avait bien du mal à supporter les ordres que le Conseil Impérial pouvait parfois lui donner, alors, entendre cette petite pimbêche exiger, faire comme si elle était chez elle, voilà qui était énervant. Néanmoins, elle répondit assez rapidement, un sourire amusé sur les lèvres :

« Tu n’as qu’à te tourner, il est dans ton dos... »

Si la Terranide se tournait, elle aurait la chance de voir ainsi son grand-frère. Bran Warren. Beau comme un Apollon, Bran fixait avec ses yeux bleus la Terranide, sans rien dire, ses lèvres formant une expression neutre. Il portait un pantalon en cuir et une veste ouverte, laissant ainsi voir qu’il ne portait rien dessous. On pouvait ainsi voir ses pectoraux et ses abdominaux. Ses mains étaient posées sur le rebord de la table.

« Vous vous affronterez dans le jardin, il y a une cour qui conviendra à cet exercice. Par contre, petite insolente, il va falloir que tu te présentes. Bran, mon frère, n’aime pas taper sur de jolies inconnues. »

Un sourire sur les lèvres, elle se rapprocha alors, afin de parler près de l’oreille de la femme, sur un ton plus bas :

« Il est craquant, hein ? »



* : Cf. RP « Vente de biens et de services »

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Re : Être ou ne pas être une esclave [Hîra]

Réponse 5 mardi 04 mars 2014, 11:35:16

L’Usagi, Hîra, crut bon de certifier à Mélinda que Bran ne l’intéressait pas. La vampire se contenta d’un sourire malicieux, légèrement coquin. Vraiment ? Elle était suffisamment observatrice pour avoir noté le trouble. Une sorte de perturbation sanguine qui s’était ressentie dans la manière dont elle avait mal mangé son dernier morceau de poulet, et dont elle regardait Bran. Oui, on ne pouvait pas cacher ce genre de choses à une femme aguerrie comme Mélinda. Elle eut alors l’intime conviction qu’Hîra était, non seulement vierge, mais qu’il y avait maintenant une première faille dans l’armure de haine qu’elle tendait envers Mélinda. Voilà qui était plutôt positif ! L’expérience sexuelle de cette dernière n’avait pas pu être appréciée par Elliot et ses hommes. Pour savoir si une femme était vierge ou non, on devait faire un examen médical, mais, vu qu’Hîra passait son temps à menacer tout ce qui se passe, cet examen n’avait pas pu se faire. Néanmoins, pour qu’elle réagisse ainsi, il fallait bien qu’elle soit vierge... Mélinda l’espérait, et imaginait déjà la manière dont elle ôterait à Hîra son innocence... Sûrement avec l’aide de son frère.

Se dépêchant de finir à manger, tout en nettoyant ses doigts sur la nappe, qui était désormais bonne pour le lavage, Hîra alla se planter face à Bran, qui l’observait silencieusement.

« Allons combattre ! lâcha-t-elle avec véhémence.
 -  Que tu es pressée pour combattre, ma belle... Serais-tu donc pressée de partir ? Mais soit... N’oublie pas ton carquois et ton arc, afin que ce combat soit un peu plus juste. »

La pauvre Hîra ignorait totalement de quoi Bran était capable, et Mélinda ne lui avait rien dit, afin de ménager la surprise. Bran était une machine à tuer. Pendant des années, elle l’avait torturé, lui brisant l’esprit, se vengeant ainsi de toutes les atrocités que son grand-frère lui avait fait subir quand elle n’était encore qu’une humaine. Elle lui avait offert le don pour que ses blessures cicatrisent mieux, afin de pouvoir le battre à nouveau. Pendant des années, il avait été battu, humilié, insulté, scarifié, jusqu’à devenir ce qu’il aurait toujours du être : un grand-frère aimant et protecteur envers sa petite sœur. Maintenant, Bran était un vampire-guerrier, c’est-à-dire un vampire qui s’était entraîné. Mélinda, elle, était une simple vampire. Talentueuse, certes, mais loin derrière Bran. Le trio quitta la cuisine, et s’engagea à travers une succession de luxueux couloirs, Bran se mettant à hauteur de sa sœur.

« Ne la tue pas, intima-t-elle. Tu lui plais, et je vois bien que c’est réciproque. »

Encore une fois, Bran resta relativement muet. Il pouvait parler, c’est juste qu’il n’avait pas envie de le faire. De plus, il ne pouvait effectivement pas nier que cette femme lui plaisait. Se battre contre elle, voilà qui était excitant. Lamarche de la vampire les conduisit à l’arrière, dans un jardin assez grand, même s’il était loin d’égaler la taille des jardins publics. Il y avait des allées à gauche et à droite, plusieurs fontaines, et une cour au centre. Dans son rêve d’extension, Mélinda avait envisagé d’acheter tous les bâtiments alentours, de les relier ensemble, et ainsi de transformer ce jardin en patio. Elle n’avait pas renoncé à son projet, mais il était difficile à mettre en œuvre.

Il y avait une petite cour avec du sable, et des bancs dans les coins. Plusieurs femmes étaient déjà là. Les servantes et esclaves de Mélinda. En la voyant, tous la saluèrent poliment. Elles étaient bien habillées, belles, et en bonne santé, et chuchotèrent entre elles en voyant la Terranide-lapine. Les bruits circulaient vite, surtout dans un harem rempli majoritairement de filles, et ces dernières savaient ainsi très bien ce qui allait se passer. Mélinda s’assit sur un banc, et Bran alla dans un coin de l’arène, puis entreprit de défaire sa veste en cuir, finissant torse nu. Il savait que les filles de Mélinda le trouvaient également « craquant », et, de manière très romantique, il avait déjà démonté le cul de plusieurs d’entre elles. Autant que leurs yeux soient régalés. Mélinda, quant à elle, croisa les jambes.

« Bien ! Voici les règles du jeu, Hîra. Le premier d’entre vous qui tombe dans le coma, ou déclare forfait, a perdu. Si tu perds, Hîra, tu resteras au sein de mon harem, et je t’instruirai. En revanche, si tu gagnes, tu pourras partir. »

Plusieurs des spectatrices chuchotèrent à nouveau entre elles, étonnées par un tel choix. Ce n’était pas tous les jours que leur Maîtresse agissait ainsi, mais leur Maîtresse avait souvent un certain talent pour les surprendre.

Il était certain qu’Hîra utiliserait son arc. Bran disposait de réflexes aigus, d’une rapidité améliorée, mais même cette rapidité ne lui permettait pas d’aller plus vite qu’une flèche. En revanche, il était aussi observateur, et avait une perception sanguine encore plus affinée que sa Maîtresse. Il pourrait ainsi anticiper les éventuelles attaques, et en profiter pour se déporter, juste avant qu’Hîra ne décoche sa flèche. Entre le moment où elle prendrait la décision de décocher sa flèche, et celle où elle la lancerait effectivement, il y avait un laps de temps, infiniment court, mais qui permettrait à Bran d’éviter de se recevoir une flèche dans le corps. L’homme savait déjà comment il terminerait ce combat : en plantant ses crocs dans son cou, et en aspirant le sang de cette femme.

Un sang qui avait l’air on ne peut plus juteux.

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Re : Être ou ne pas être une esclave [Hîra]

Réponse 6 mercredi 05 mars 2014, 15:46:39

Mélinda signala le début des hostilités en tapant dans ses mains, et, comme elle s’y attendait, Hîra décocha ses flèches. Elle en envoya deux, que Bran évita, se déplaçant juste avant que la Terranide ne tire. Ceci eut pour effet que les flèches le frôlèrent. Bran ne cessait de la fixer, cillant très peu, tous ses muscles semblant tendus, concentrés à outrance. D’un point de vue sanguin, Bran n’émettait aucune différence. Son activité sanguine était fluide, stable, alors que celle de la Terranide ressemblait à une montagne russe. À chaque fois qu’elle tirait, sa concentration augmentait d’un coup, ce qui, concrètement, se traduisait par une fluctuation de son activité sanguine. Plus que la contraction de ses muscles, c’était le signe évident qu’elle allait attaquer, et Bran avait alors juste à rythmer ses déplacements avec le battement cardiaque de la femme. À distance, c’était jouable, et encore plus contre une seule personne. Face à plusieurs archers, il y avait trop de paramètres à prendre en compte. Le sang de la Terranide continuait à s’affoler, et elle réalisa, assez rapidement, qu’il était inutile d’essayer de piéger Bran ainsi. L’homme se défaisait à chacune de ses tentatives, et elle finit par ranger son arc, sortant une dague.

Dans son dos, Mélinda en avait profité pour mater ses fesses, nullement inquiète. Elle savait de quoi Bran était capable, et elle avait préféré préciser qu’il ne fallait pas la tuer, car elle tenait à cette Usagi, et elle avait le sentiment qu’elle aimait bien son grand-frère. Il aurait donc été préjudiciable à tout le monde que Bran l’envoie dans un état proche de la mort.

« Viens… » intima Hîra à Bran.

Et il vint. Il ne sourit pas, et se mit à courir, rapidement, puis, alors qu’il était devant la femme, Bran fit un saut périlleux, et s’envola dans les airs. Il tournoya en hauteur, obscurcissant brièvement la vue du soleil, et arriva dans le dos de la Terranide, prêt à l’attaquer... Cette dernière semblait cependant avoir des réflexes, car Mélinda la vit se retourner, et visait la gorge de Bran avec sa dague, prête à porter un coup mortel. Bran, plutôt que de l’attaquer, choisit prudemment de se reculer, et la lame frôla sa gorge, laissant une petite traînée de sang. Rapide, sans laisser la panique s’emparer de lui, il avança ses jambes, et frappa la jambe d’appui de la Terranide. Elle chuta vers le sol, mais évita le coup de pied que Bran destinait à son ventre, tournoyant sur elle-même, brandissant sa dague, dont l’extrémité était tâchée du sang de l’homme.

Bran fondit à nouveau sur elle, lui laissant peu de répit, et essaya de la saisir à la gorge. Sa main claqua dans le vide, car son adversaire, probablement par réflexe, avait réussi à esquiver, bondissant sur le côté. Elle brandit alors son arme, et l’envoya vers la gorge de Bran, cherchant encore à le tuer. Elle agissait comme elle l’avait dit : en voulant tuer. La lame filait vers sa gorge, la femme sur le côté, et Bran bascula son buste en arrière. La dague fila ainsi devant sa carotide, et il attrapa les cheveux blancs de la femme, tirant dessus, puis envoya son genou la frapper douloureusement dans le vent. En tirant sur les cheveux, il avait en effet amené la tête d’Hîra à filer vers l’arrière, relevant son bel estomac, et ce fut donc cet estomac qui accueillit son genou.

L’homme n’avait aucun scrupule à taper sur les femmes. En la frappant ici, il lui avait coupé la respiration, et posa ensuite chacune de ses mains sur les oreilles de lapine d’Hîra. Il abaissa alors violemment sa tête, qui rencontra son genou levé. Hîra versa aussi le sang, en s’étalant sur le sol, repoussée par le genou de Bran, qui resta debout devant elle. Il aurait pu continuer à l’attaquer, mais sa sœur lui avait bien dit de la ménager. Mélinda, en tout cas, pouvait sentir une certaine excitation sanguine dans le corps de Bran. L’adrénaline se mettait à parler.

Cette femme se défendait bien, et était suffisamment hargneuse pour continuer à se battre. C’était précisément ce que Mélinda voulait : voir toute sa fureur exploser, toute cette haine qu’elle retenait en elle depuis qu’elle était en captivité. Quoi de mieux qu’un combat pour laisser libre cours à sa fureur ? Et puis, Mélinda n’avait pas à se plaindre. Elle voyait un bel homme se battre avec une belle femme. Que demander de plus ? Aujourd’hui, ils se battaient dans le jardin. Demain, ce serait dans le lit, et, cette fois, elle n’aurait pas qu’un simple rôle d’arbitre. Sûrement pas.

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Re : Être ou ne pas être une esclave [Hîra]

Réponse 7 jeudi 06 mars 2014, 13:49:53

Le plus grand exploit de cette Terranide, pendant ce combat, fut sans doute de réussir à planter sa flèche dans le flanc de Bran. Sa stabilité sanguine se perturba légèrement sous l’impact, ce que Mélinda sentit, grâce à son sixième sens vampirique, mais, dans le feu de l’action, il réussit à masquer sa surprise, ainsi que sa douleur. Un vampire n’était pas insensible à la douleur, loin de là, mais Mélinda avait formé Bran pour qu’il apprenne à y résister. Il avait été torturé pendant des années, et son corps avait été endurci sous les coups de fouet, les morsures, et les griffures. Si la flèche l’handicapait, il pouvait toutefois toujours se battre, mais choisit préférable de s’écarter pour la retirer. Malheureusement, il n’eut pas le temps de le faire qu’Hîra cherchait à nouveau à l’attaquer avec une flèche. Là encore, Bran réussit à l’esquiver, toujours en se fiant aux ondulations sanguines de l’Usagi. Ces dernières étaient de plus en plus faciles à repérer, car la belle femme était en train de s’énerver, sous l’incompréhension. Ce faisant, son calme sur elle-même s’atténuait, et Bran en profitait. Après avoir décoché une flèche, Hîra resta en position défensive, en sortant une autre, probablement pour essayer de réitérer sa précédente technique.

« Et après attaque ! » ordonna-t-elle.

Bran retira la flèche de son flanc, car elle l’encombrait. Le sang se mit à couler de sa plaie, mais il était plus libre de se mouvoir, sans avoir un désagréable morceau de métal planté en lui. Il s’élança à nouveau rapidement, et opta pour une autre tactique. Devant la femme, Bran bondit alors sur le sol, roulant dessus, et sa main agrippa une poignée de sable. Il se releva à côté d’elle, et se servit en fait de sa roulade pour présenter son pied devant elle. Il se propulsa en avant, pied tendu, et la femme esquiva. Bran atterrit alors sur le sol, offrant son dos à la créature, ce qui semblait être une faille. Son attaque en roulade avait en effet été très rapide, et l’Usagi aurait très bien pu se la recevoir.

Il la sentit donc venir dans son dos. Elle s’élança, dague au poing, et chercha à l’attaquer avec, à hauteur du torse. Il esquiva, et, comme il s’y attendait, la flèche jaillit. Bran la laissa alors venir, et balança sur le visage de la Terranide le sable qu’il avait récupéré lors de sa roulade, l’atteignant aux yeux. La nouvelle flèche se planta en lui, mais la Terranide était aveuglée, ce dont Bran sut profiter. Il en profita d’autant plus que la flèche était mal plantée, dans un endroit où elle ne risquait pas d’être mortelle. Il posa sa main contre la nuque de la femme, et, probablement à la surprise de l’assemblée, plaqua la Terranide contre lui, usant de sa force surnaturelle... Et l’embrassa. Il écrasa son joli corps contre le sien, et plaqua ses lèvres contre les siennes, sentant sa délicieuse poitrine heurter son torse musclé.

Le baiser fut relativement bref, ne durant que quelques secondes, et il relâcha ensuite la femme, la balançant sur le sol, et posa lourdement son pied sur son torse.

« Je ne suis pas humain » précisa-t-il alors.

L’entendre parler était suffisamment rare pour qu’on se daigne de le noter. Bran arracha la seconde flèche, et la pointa devant la femme... Puis en lécha lez bout, couvert de sang, l’avalant. Il balança ensuite la flèche sur le sol, qui se planta sur ce dernier. Dans la pagaille qui avait suivi ce baiser imprévu, l’Usagi avait lâché son arme, et n’avait donc plus comme seule arme que ses mains pour retirer le pied de Bran. Malheureusement, ce dernier était fort, et, s’il sentait que l’Usagi insistait trop, il écrasait alors son ventre, comprimant ses poumons.

Comme pour illustrer ce qu’il venait de dire, il entrouvrit les lèvres, et on put alors clairement apercevoir des canines pointues.

« Reste ici, et je t’apprendrais à combattre ce qui n’est pas humain. Pars, et tu mourras. »

Ce qu’il annonçait était l’évidence même. Quant à Mélinda, elle avait désormais la conviction que cette créature plaisait à son frère. En ressentirait-elle une pointe de jalousie ? Pas spécialement. Après tout, cette Terranide avait des arguments pour qu’on s’attache à elle... Même si elle passait son temps à répéter qu’elle tuerait tout le monde.

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Re : Être ou ne pas être une esclave [Hîra]

Réponse 8 samedi 08 mars 2014, 02:02:39

« J’accepte offre, si elle m’instruire pas… »

Voilà, en réalité, qui était vexant. Mélinda croisa les bras, pencha la tête sur le côté, et sourit légèrement. Un sourire carnassier. Elle avait bien entendu. Bran, de son côté, ne disait plus rien, et retira lentement son pied du ventre de la femme. Hîra avait perdu ce combat, et Mélinda s’avança vers eux. Elle réfléchissait sur la suite des évènements. En un sens, elle avait obtenu ce qu’elle voulait : Hîra s’avouait vaincue, et avouait aussi avoir besoin d’aide. Cependant, elle avouait aussi ne pas vouloir de son aide, ce qui pouvait s’interpréter de bien des manières. Le plus amusant restait sans doute l’idée qu’elle croyait d’avoir la possibilité de choisir. Comme quoi, Mélinda devait vraiment être une esclavagiste laxiste et tolérante, pour que ses acquisitions croient avoir des choix à formuler. Il arrivait bien, parfois, que Mélinda demande le consentement de ses sujets, mais, en-dehors de ces périodes, elle partait du principe que tout ce qu’elle disait était accepté d’office.

La vampire s’avança donc, et, sans attendre, s’assit à califourchon sur le corps d’Hîra. Si elle n’avait pas la force de Bran, elle disposait quand même d’une force surhumaine, puisqu’elle restait une vampire. Elle s’assit donc sur le corps d’Hîra, et sourit, un sourire qui révéla ses canines pointues.

« Tu tiens à retrouver ton titre, n’est-ce pas, hum ? Princesse... Tu aimerais que les gens te voient ainsi, n’est-ce pas ? Qu’on t’appelle ainsi, hein ? »

C’était une question très rhétorique, car Mélinda connaissait déjà la réponse. Hîra l’avait assez répété comme ça.

« Les princesses sont instruites, elles ont... De la connaissance. Tu comprends ça ? Une princesse ne peut pas être une idiote. Sinon, elles se font capturer, et deviennent des esclaves. »

L’équation que Mélinda expliquait était fort simple. Elle était toujours assise sur elle, dans une position qu’on aurait pu qualifier de sensuelle, et elle devait admettre qu’il était de plus en plus tentant d’aller l’embrasser.

« Si je ne te forme pas, tu ne seras jamais une princesse. Si tu veux être une princesse, tu dois être instruite. Le choix ne se pose pas. Bran fera de toi une guerrière, et je ferais de toi une princesse. Si tu n’es pas d’accord, si... Si tu refuses mon instruction, alors tu seras une pute. »

Mélinda essayait d’employer des mots simples, des phrases courtes, afin qu’Hîra comprenne bien. L’Usagi n’avait pas le bénéfice du choix, c’était Mélinda qui l’avait. Si elle refusait d’obéir, elle finirait comme les autres femmes du harem : des prostituées. Un choix guère reluisant, pour une femme aussi arrogante, mais la vampire ne se posait pas beaucoup de questions. Si cette petite rebelle refusait toute forme d’interaction avec elle, elle se ferait baiser de partout pendant des jours et des jours, jusqu’à être plus docile. Elle espérait qu’Hîra avait bien compris ce dilemme.

La vampire se redressa alors.

« Je vais te présenter ta chambre, et tu pourras réfléchir à tout cela calmement. »

Elle attendait que la Terranide se redresse, afin de la guider vers sa chambre.

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Re : Être ou ne pas être une esclave [Hîra]

Réponse 9 mercredi 19 mars 2014, 01:41:02

Cette insolente Terranide ne comprenait toujours pas qu’elle ne retrouverait jamais son clan si elle ne parvenait pas à en savoir plus sur les autres. Il fallait qu’elle s’instruise, qu’elle sache ce qu’était Ashnard, afin de pouvoir retrouver son clan, et ne pas passer pour une sauvage. Bon nombre d’esclavagistes capturaient des Terranides sauvages en partant du principe que ces êtres étaient justement des sauvages, et qu’ils ne protesteraient pas. Il était donc important qu’Hîra s’instruise, mais cette dernière était bien trop orgueilleuse pour le voir. Mélinda continuait à réfléchir. Bien sûr, elle pouvait la battre pour son insolence, l’isoler, l’enfermer, et la priver de nourriture, mais elle avait conscience que ce traitement ne ferait pas plier une femme aussi fière qu’elle. Elle ne ferait qu’engendrer de la haine, de la rancœur, et, à défaut, une profonde dépression. Ce n’était pas ce que Mélinda voulait. Assise sur le confortable corps d’Hîra, elle avait vu une faille dans l’armure de cette dernière : son frère. Et cette faille, Mélinda comptait bien l’exploiter.

À contrecœur, Hîra accepta de s’instruire, et demanda à voir sa chambre, ainsi qu’à se laver.

« Effectivement. Suis-moi, ma belle, je vais te montrer tes quartiers. Je pourrais te laisser dormir avec les autres filles, mais, puisque tu te prétends de sang princier, tu mérites une chambre individuelle. »

Là encore, ce choix était calculé. Dans l’esprit malicieux de Mélinda, une idée commençait à germer, à enfler, à grossir, et à se préciser... Un moyen de venir à bout de cette femme, de la faire lentement, mais sûrement, glisser vers les voies délicieuses du sexe et de la soumission. Elle conservait cette histoire de Princesse dans un coin de sa tête, car, pour l’heure, Mélinda avait d’autres prérogatives. S’avançant rapidement, la vampire fila à travers les couloirs et les escaliers de son harem, jusqu’à atteindre une pièce confortable, dans un long couloir soyeux, avec un tapis confortable sur le sol. Elle ouvrit la porte, pénétrant dans une grande pièce.

Il y avait un grand lit à baldaquin, qui serait le lit d’Hîra, un grand placard à droite, et une grande baie vitrée, permettant de voir la ville d’Ashnard, avec une vue sur les tours du Palais Impérial. Il y avait aussi un bureau. L’endroit était très luxueux, très confortable.

« Les draps sont faits chaque jour par des servantes. Il existe des bassins communs, mais tu as de la chance : ta chambre abrite des douches autonomes. »

Ce genre de système n’était pas banal dans un État de technologie médiévale. Mélinda avait utilisé l’ingénierie tekhane pour se doter de tout un système de plomberie efficace. Les chambres de luxe abritaient ainsi plusieurs petites pièces adjacentes : une salle pour les toilettes, une autre pour la salle de bains. On aurait presque pu se croire dans une salle terrienne : il y avait du carrelage blanc, un système d’aération à travers une gaine de ventilation. La douche était une belle cabine avec une porte en verre..

« Nous y voilà, Hîra ! La douche ! Observe bien. Il y a deux robinets. Ce robinet-ci, fit-elle en indiquant le robinet gauche, permet de faire venir l’eau du pommeau, ci-dessus. Tu règles l’intensité de l’eau avec le robinet gauche, donc. Le droit, lui, règle la température. Plus tu le montes, et plus l’eau sera chaude. »

Dans le dos de la Terranide, Bran était en train de s’activer. Mélinda, quant à elle, était dans la cabine. Elle avait conscience que, pour une sauvage, ce mécanisme devait être assez compliqué, et la vampire savait que rien ne vaudrait une bonne vieille démonstration. Malheureusement pour la Terranide, la douche n’allait pas être la seule chose qu’ils comptaient faire. Mélinda se planta face à elle, un sourire insolent sur les lèvres... Et tira alors sur la boucle noire de sa robe, à hauteur de ses seins. Elle défit ainsi le lacet, et toute sa robe s’ouvrit en deux, tombant sur le sol. Mélinda n’avait alors plus que ses sandales et sa culotte, une culotte verte qu’elle enleva rapidement, en même temps que ses sandales. Elle posa alors son interminable robe dehors, et, dans le dos d’Hîra, Bran posa ses mains sur ses épaules.

Il était également tout nu, et la vampire sourit.

« Tu n’escomptes quand même pas te nettoyer toute habillée, hein ? Bran aussi s’est Sali, et, quant à moi, je dois te montrer comment la douche fonctionne... Il y a assez de place pour nous trois. »

Il y en avait assez, oui, mais ils risquaient d’être serrés... D’autant plus que le sexe de Bran risquait de frotter contre les jambes d’Hîra, sous l’effet de l’excitation qu’il ressentait en se tenant ainsi dans son dos.

Les choses sérieuses allaient donc pouvoir commencer.

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Re : Être ou ne pas être une esclave [Hîra]

Réponse 10 vendredi 21 mars 2014, 01:48:18

Les choses sérieuses allaient donc pouvoir commencer. Hîra se déshabilla rapidement, sous l’œil évidemment intéressé de Mélinda, qui se posa alors une question substantielle... L’Usagi était-elle plus belle sans son armure, ou avec cette dernière ? Sa peau sombre était un vrai régal, tout comme ses formes, et, sans surprise, elle refusa catégoriquement de partager sa douche avec Mélinda, arguant fièrement qu’elle savait faire fonctionner cette dernière. Qu’elle le sache ou pas, en soi, ça ne changerait rien. Sur ce point, Mélinda serait intransigeante, et Hîra allait comprendre qu’elle ne pouvait pas faire ce qu’elle voulait. Elle n’avait visiblement pas remarqué la présence de Bran, dans son dos, et alla dans la douche, comme pour l’essayer. Elle commença par se tromper, triturant le mauvais bouton, celui qui réglait la température de l’eau, et fit descendre cette dernière à 10° Celsius. Mélinda s’écarta prudemment, et l’Usagi allait ensuite sur l’autre manette, la poussant d’un coup. L’eau jaillit, glaciale, et cette dernière, surprise, bondit en arrière. Une image comique. Mélinda en aurait presque pouffé. Hîra heurta alors Bran, et lui ordonna de ne pas le toucher, tout en reportant son attention sur Mélinda, qui en avait profité pour éteindre la douche.

« J’ai dis Bran après ! » répéta-t-elle, comme pour signaler qu’elle voulait les voir dégager.

Mélinda croisa les bras, un sourire goguenard sur les lèvres.

« Et moi, je dis qu’il y a assez de place pour nous trois. »

Elle laissa planer quelques secondes, avant de rajouter :

« Soit tu prends une douche avec nous, soit tu te nettoieras dans la porcherie. L’eau qui sort du pommeau est toujours froide, le temps qu’elle chauffe... Cependant, vu que tu as abaissé ce levier à a température la plus froide possible, l’eau ne risquait pas de monter. »

Bran restait dans le dos d’Hîra, et Mélinda fit à nouveau jaillir l’eau, puis porte ses doigts vers la manette de la température, la faisant remonter. Hîra, quant à elle, sentait désormais Bran dans son dos, et ce dernier posa ses mains sur ses épaules, se pressant contre son dos. Elle n’avait plus aucune échappatoire, et l’eau continuait à filer, l’éclaboussant. Elle était désormais chaude, et Mélinda se rapprocha, en face d’elle, se mettant sous le pommeau. Bran poussa alors Hîra, et entra subitement dans la douche, refermant la porte derrière lui.

Hîra se retrouva ainsi proche de Mélinda. La tête de la vampire arrivait à hauteur du cou et des seins d’Hîra. Il était tentant de s’y agripper, et de sucer ses jolis seins. L’eau était chaude, glissant sur leurs corps, jaillissant du pommeau, et Hîra était au centre.

« Alors, tu n’es pas bien, peut-être, en notre compagnie ? »

Elle lui souriait à nouveau, et caressa les hanches de la belle.

« Tu es toute tendue, Hîra... Je t’offre une chambre confortable, ma nourriture, mon hospitalité... Sans moi, tu serais encore dans ta cellule, et je vais même jusqu’à te proposer de t’assister dans ta quête pour retrouver tes terres... Tu ne crois pas que tu devrais au moins te sentir rassurée en ma présence ? Te traiterais-je aussi bien, si je te voulais du mal ? »

Mélinda appliquait sa méthode : amener l’esclave à culpabiliser. C’était osé, c’était culotté, mais Mélinda, depuis le temps, avait appris une chose claire et simple : plus l’artifice était grosse, et plus elle passait. Elle surprenait la personne en face, qui ne s’y attendait pas, et l’amenait à remettre en doute les perspectives profondes qu’il croyait. Il s’agissait de s’attaquer aux fondations de l’édifice pour l’amener à s’écrouler, en remettant en doute tout ce qu’on pensait savoir. En l’occurrence, Hîra partait du principe que les autres ne lui voulaient que du mal. La vampire essayait de l’amener à réaliser que ce n’était pas le cas, et, dans le fond, c’était vrai. Mélinda ne recherchait que le bien de son esclave, son épanouissement... Sous son étroite autorité.

« Oh, si cette eau est bonne ! s’exclama-t-elle alors en penchant la tête en arrière, savourant le contact de l’eau sur son cou, ses seins ses jambes, ruisselant intégralement sur elle. Je pourrais y rester des heures, pas toi ? »

La température était parallèlement en train de grimper, et Bran était toujours dans le dos d’Hîra, si proche d’elle, son souffle jaillissant sur son épaule.

Mais le mieux était encore à venir pour la suite.

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Re : Être ou ne pas être une esclave [Hîra]

Réponse 11 lundi 24 mars 2014, 01:40:04

L’argumentation d’Hîra était imparable, presque autant que les deux seins se dandinant sous les yeux de Mélinda. Avec l’eau qui ruisselait sur son corps, la femme était encore plus belle à voir, à observer, à admirer. Il était donc encore plus difficile de se retenir de ne pas lui sauter dessus, de lui sucer les seins... Surtout que personne n’aurait pu l’en empêcher. Dans le dos de l’Usagi, Bran n’aurait eu aucune difficulté à l’immobiliser, à la maintenir, et Mélinda était sûre qu’Hîra aurait aimé ça. Toute sa colère n’était pour elle qu’un écran de fumée dissimulant le fait qu’elle commençait à ressentir une certaine forme d’attirance pour ses bourreaux, notamment Bran. Mélinda, cependant, se retenait, car elle avait d’autres plans, d’autres projets... Néanmoins, elle ne sortirait pas de cette douche sans avoir pu embrasser la belle Usagi. Diable, c’était son esclave, après tout ! Si elle ne pouvait même pas en profiter... Elle était aussi belle que rebelle, mais ce n’était pas pour réfréner les ardeurs de Mélinda, qui, d’une manière ou d’une autre, finirait par obtenir satisfaction.

« Bran m’apprend combat, toi m’instruire. Et après je pars ! C’est tout ! » trancha Hîra.

La vampire se mit à sourire, sans rien dire, puis se retourna.

« Très bien... Alors, je vais commencer à t’instruire, Hîra... La toilette est une chose importante pour les petites princesses. Il faut que tu sois belle pour que les hommes te respectent. Et, pour ça, il est nécessaire de se mettre sur le corps un produit qui permet de se nettoyer... Ainsi que sur les cheveux, pour que les tiens soient aussi lisses et soyeux que les miens. On appelle ça du savon, pour le corps, et du shampooing, pour les cheveux. »

Bran restait dans le dos de l’Usagi, la serrant de près. Mélinda se retourna à nouveau, tenant dans la main un savon. Elle montra à Hîra en se frottant le bras avec, glissant dessus, laissant des traces sur sa peau, que l’eau aspergea ensuite, nettoyant ainsi ce dernier. Hîra était belle, mais elle était sale... Après son traitement dans le cachot, ce n’était pas tonnant. Ses cheveux étaient poisseux, et, plus généralement, tout son corps souffrait d’une certaine tension, qu’il allait falloir battre en brèche.

« Tiens, essaie de t’en servir... »

Un sourire amusé éclairait les lèvres de Mélinda. L’eau tombait sur le corps d’Hîra, et le savon, par nature, était glissant. Si l’Usagi se nettoyait dans les rivières, elle n’avait jamais du en entendre parler. Ce qui dut arriver finit ainsi par arriver : le savon glissa de ses doigts, et tomba sur le sol, entre ses pieds. Mélinda s’y était attendue, et tout cela faisait partie de son plan. Elle sourit lentement, en s’abaissant, récupérant le savon, puis se redressa, et le tendit à Bran, qui l’attrapa.

« Bran va te nettoyer, ma belle... Fais-lui confiance, il a un talent inné avec ses mains... »

Quand bien même Hîra s’y opposerait, Bran continuerait, et l’Usagi ne pouvait pas fuir. Mélinda la collait, l’empêchant de pouvoir se retourner, et Bran posa à nouveau ses mains sur ses hanches, des mains couvertes de savon, frottant sa peau nue, glissant le long de ses hanches. Bran savait y faire, et cherchait en réalité à titiller les zones érogènes de la Terranide. Il savait que le corps d’une femme comprenait une infinité de points sensibles, des endroits où, si on se débrouillait bien, on pouvait déclencher du plaisir. Il aventurait donc lentement ses doigts vers ses zones, glissant le long de ses hanches, pour remonter ensuite à ses épaules, ses pouces venant glisser le long de sa nuque, appuyant à des zones très précises. Son torse heurtait le dos de la femme, et son sexe glissait sur son bassin.

« Nous ne sommes pas des humains, Hîra... Nous sommes des vampires, poursuivait Mélinda. Les êtres humains sont aussi méchants que l’est la Nature... Toi-même, ne chasses-tu pas des animaux pour te nourrir ? Ta tribu ne pratique-t-elle donc pas l’élevage, la cueillette de fruits ? Toutes ces choses sont des créatures vivantes. Ceux qui t’ont agressé ont vu en toi un être inférieur, comme le loup chassant une biche. »

Mélinda parlait lentement, proche de l’Usagi, caressant également ses hanches, faisant glisser le bout de ses griffes, afin de la gratter. Elle savait que les grattements étaient également efficaces sur une peau sensible, et, surtout, Mélinda savait que les Terranides avaient généralement un sens du toucher beaucoup plus affiné que chez les autres espèces. Bran continuait à masser ses épaules, glissant vers sa nuque, et Mélinda poursuivit :

« Sous mon autorité, Hîra, tu retrouveras ta puissance, et tu leur montreras que tu n’es pas une proie, mais une belle prédatrice, aussi fière que belle, aussi dangereuse que redoutable. »

Elle rapprochait alors son visage de ses seins, entrouvrant ses lèvres, dans l’optique de sucer l’un de ses tétons.

« Si je te voulais du mal, acheva-t-elle, je t’aurais enfermé dans une geôle... Tout ce que je veux, c’est être ton amie... »

Il n’y avait qu’à espérer que l’Usagi lui ferait confiance... Ce en quoi Mélinda avait toujours quelques doutes.

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Re : Être ou ne pas être une esclave [Hîra]

Réponse 12 jeudi 27 mars 2014, 02:50:55

Si la patience était un élément qui faisait défaut à beaucoup d’humains, pour les vampires, c’était un art qu’ils savaient cultiver. Quand on avait l’éternité devant soi, on pouvait se permettre d’attendre. Certes, face à un aussi joli petit lot, l’attente pouvait parfois s’avérer être difficile, mais Mélinda savait que le jeu en vaudrait la chandelle. Elle voyait ça comme un défi personnel, un challenge : réussir à faire plier cette arrogante et haineuse Terranide. Lentement, cette dernière était en train de battre en brèche, et Mélinda sentait le délicieux sang de la femme s’affoler. Bran était en train de la savonner avec une redoutable dextérité, glissant sur les zones sensibles de la femme, sa nature de Terranide la trahissant. Ayant des propriétés animales prononcées, ces créatures étaient naturellement plus enclines aux câlins et aux gestes d’affection, le sens du toucher étant plus affiné chez elles. Une affinité dont Mélinda profitait sans vergogne. Hîra était peu à peu en train de céder du terrain, et, tant bien que mal, elle tentait de sauver les apparences, de se rattacher à n’importe quel argument susceptible d’arrêter les choses. En un sens, Mélinda trouvait ça amusant, et un sourire amusé éclairait son beau visage.

Finalement, Hîra, en voyant Mélinda loucher sur ses seins, posa ses mains sur le visage de la vampire. Cette dernière releva la tête, croisant son regard, voyant Hîra sourire, en lui disant que des amies n’étaient pas censées faire l’amour.

« Et… Un frère et une sœur devrait pas faire des choses ensemble aussi ! » rajouta-t-elle.

Voir les dents d’Hîra fut perçue par Mélinda, non pas comme un signe de refus ou d’opposition, mais comme une invitation. La vampire se mordilla les lèvres, et répondit assez rapidement à la femme :

« Et les Terranides ne devraient pas être aussi rebelles que toi... Nous aimons bouleverser les habitudes, toi et moi. »

La vampire hésita un peu sur la suite des évènements. Dans un futur proche, elle devrait s’interroger pour savoir ce qu’elle ferait en premier : un coït traditionnel avec elle, ou une sodomie ? Elle remisa cette question à plus tard. L’eau continuait à couler, et les deux mains de Bran remontèrent encore, caressant les épaules de la femme. Son sexe continuait à caresser le bas du dos de la femme, et il rapprocha sa bouche de ses longues oreilles, son nez venant tendrement les caresser. Mélinda, quant à elle, avança ses mains pour les poser sur les hanches de la femme, et se rapprocha à nouveau d’elle.

Hîra était oppressée entre les deux, et la vampire se rapprocha, ses lèvres proches du cou de la femme. Elle avait envie de l’embrasser, mais elle se disait que la Terranide pouvait encore résister... Une idée germa alors dans sa tête, et, sans prévenir, elle usa alors de sa force vampirique pour retourner Hîra. Leurs seins se frottèrent entre eux, les peaux se collèrent, mais Hîra fut retournée, et se retrouva ainsi pile devant Bran, ses seins heurtant son torse. Bran réagit plutôt vite, et serra alors la Terranide, passant ses mains autour de sa nuque... Ou, du moins, une sur sa nuque, et l’autre au milieu de son dos, pressant son corps contre le sien. Sa main sur sa nuque remonta pour agripper ses cheveux, et il approcha ses lèvres des siennes.

« Tu m’attires, Hîra », lui avoua alors Bran.

Mélinda posa ses mains sur les hanches d’Hîra, louchant sur ses fesses, tandis que Bran maintenait le corps d’Hîra contre le sien, rapprochant ses lèvres des siennes. Sa force de vampire empêchait Hîra de la repousser, et, même si elle utilisait ses griffes sur son corps, ça n’arrêterait pas Bran. Il se rapprocha inexorablement, et plaqua ses lèvres sur celles de la femme, pour un long baiser.

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Re : Être ou ne pas être une esclave [Hîra]

Réponse 13 mercredi 02 avril 2014, 02:30:28

Hîra planta ses griffes dans le torse de Bran, et le sang se mit à couler. Il fallait dire que les Terranides avaient des ongles particulièrement tranchants, de véritables griffes. Qu’ils soient si enclins à la soumission était en soi étonnant, car ils pouvaient aisément tuer leurs maîtres. Il suffisait de bondir sur ce dernier, et de planter ses crocs dans sa gorge pour le tuer. C’était le genre de choses qu’Hîra allait devoir apprendre. Elle essayait vainement de repousser Bran, accroissant en réalité l’excitation de ce dernier. Contrairement aux autres espèces, un vampire ne craignait pas la douleur. Elle était, en effet, une composante essentielle du plaisir sexuel. Quiconque disait le contraire était un sot. Le sexe, ce n’était rien de plus qu’une saine harmonie entre un plaisir intense et une douleur forte. La frustration, ou encore la simple pénétration physique, étaient autant de sentiments liés à la notion de douleur. Sans la douleur, le sexe, ce n’était rien de plus qu’un massage. Les deux se mélangeaient, et Bran sentit donc son excitation s’accroître, renforçant son baiser. Il se blottit contre elle, veillant toutefois à ne pas enfoncer sa langue. Si elle la coupait, là, par contre, il le sentirait passer.

Mélinda, quant à elle, se régala de la vue du dos d’Hîra, de sa chute de reins, de cette ligne qui creusait son corps en deux, et, naturellement, de la vue de sa belle croupe. Deux fesses tendues devant elle. Elle n’avait qu’une envie : les empoigner, les presser, les serrer, les pincer, les lécher, les embrasser. Oh oui, comme il était tentant d’aller y fourrer sa langue, de poser chacune de ses mains sur le cul d’Hîra, de glisser ses doigts près de la croupe, afin de les écarter, et pouvoir lécher la raie de la jeune femme. Mélinda rapprochait lentement ses mains de cette croupe, étant comme obnubilée par ce postérieur... De plus, sentir le sang de Bran ne faisait rien pour arranger sa soif. Soit c’était le cul d’Hîra, soit son cou. Ses canines se mettaient à pointer. Le sang filait sur le sol. Pour un humain normal, il ne signifiait rien, mais, pour Mélinda, voir l’eau aspirer les gouttes de sang de son frère, c’était un sacrilège. Les griffes d’Hîra heurtaient son torse, formant quelques lignes pourpres qui descendaient le long de son corps.

Le baiser dura de longues minutes, avant que Bran ne se retire. Il desserra alors son étreinte, et la Terranide, décidément indomptable, en profita pour écarter sa tête, refusant un autre baiser. Elle posa ensuite sa main contre la porte de la cabine de la douche, essayant de la pousser. Mélinda, elle, avait de plus en plus soif, et les brans de Bran retenaient toujours la femme.

« La douche est finie ! » claironna Hîra.

Un sourire malicieux éclaira les lèvres de Mélinda, qui ne tarda pas à lui répondre, tout en continuant à caresser ses hanches.

« Oh non, ma belle, elle ne fait que commencer ! »

Elle posa alors ses mains sur les fesses de la femme, et se mit à les palper, tandis que Bran embrassait la femme dans le cou, puisqu’elle avait tourné la tête. Bran savait aussi que le cou était, par excellence, une zone érogène. Il embrassa cette peau sombre, la mordillant très légèrement, tandis que Mélinda continuait à malaxer les fesses de la femme. Bran continuait à agir, à être de plus en plus autoritaire. Il avait toujours une main sur la nuque d’Hîra, en appui, et attrapa l’une des jambes de la femme, la soulevant afin de plaquer le corps d’Hîra contre le sien.

« Tu peux te mentir à toi-même, mais pas à moi... Ton sang bouillonne dans tes veines... Une merveilleuse symphonie, si tu veux mon avis. Elle n’exprime qu’une seule chose... Ton corps nous désire. »

Bran aurait tout à fait pu la mordre, car il était dans l’exacte posture du vampire qui séduisait sa proie, pour ensuite planter ses crocs dans sa nuque. On surnommait ça « l’Étreinte », pour le caractère romantique que ça avait. Originellement, la légende voulait que ce genre de morsure se soit développée dans les bals et les danses. L’amant vampirique se plaquait contre le corps de la jeune femme hypnotisée par le charme surnaturel du vampire, et ce dernier plantait ses crocs dans son cou, s’abreuvant de son sang, sans que cette dernière ne sente rien. Si on se débrouillait bien, en effet, la morsure pouvait n’être douloureuse qu’au début, quand on mordait. Si on ne coupait pas trop la veine, en avalant le sang, la victime ressentait juste une sorte de sentiment euphorique, comme si elle était en train de planer... Alors qu’une bosse entre les cuisses, l’Étreinte ayant souvent tendance à développer les érections des amants. Cependant, Bran ne mordait pas... Il savait que sa sœur se réservait cet honneur, tout comme c’était elle qui prendrait la fleur intime d’Hîra. Il n’irait jamais contre les désirs de sa sœur, en grand-frère éduqué qu’il était.

« Pourquoi te refuses-tu donc à nous, Hîra ? Je t’ai fait sortir de cette prison, je t’ai rendu tes affaires... Je t’ai même nourri. Que te faut-il donc de plus, pour que tu sois convaincue de mon honnêteté ? Je ne désire que ton bonheur, ma belle. »

Encore une fois, Mélinda essayait l’argument classique de faire jouer la culpabilité de la femme. Hîra était troublée, et il y avait donc des chances pour que ça fonctionne. Mélinda baisait tendrement son dos.

« Ce que nous voulons faire, ce n’est rien de plus que de l’amour partagé. En quoi est-ce mal, hein ? Ose me dire que tu n’apprécies pas les caresses, les câlins, les baisers... Dis-le donc, que tu n’aimes pas sentir le corps de Bran contre toi... Dis-le avec conviction, ma belle, dis-le, que tu n’aimes pas qu’on s’occupe de toi. Tu voulais être considérée comme une princesse ? Et bien, c’est ce que nous faisons... Tu es lavée, peignée, habillée, et nous t’accordons toute notre attention. Tu devrais te sentir flattée... »

Mélinda se hissa sur la pointe des pieds, et embrassa également Hîra sur le cou, tandis que Bran descendit lentement sa tête, pour s’attaquer aux seins de la femme.

« Laisse-toi aller, Hîra... » l’encouragea à nouveau la vampire.

Elle recommença alors à palper ses fesses.

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Re : Être ou ne pas être une esclave [Hîra]

Réponse 14 lundi 07 avril 2014, 01:39:58

« Je n’apprécie pas caresses, câlins, baisers… Rien ! Je suis une guerrière ! »

Têtue comme une foutue mule, cette garce ! Mélinda était assez surprise, en toute honnêteté, par un tel tempérament. C’est qu’elle n’était pas habituée à ce qu’on lui dise non ! La forcer était une hypothèse qui la tentait de plus en plus, mais elle savait que c’était la première fois d’Hîra... Et la première fois était toujours inoubliable. Si Mélinda la forçait, il lui faudrait des années avant de réussir à la convaincre de sa bonne foi. Il était aussi possible qu’Hîra apprécie ce viol, mais la vampire en doutait. Pas avec un tel caractère... C’était une vraie bourrique, et les mots ne suffiraient plus à la convaincre. Mélinda y réfléchissait, analysant le pour et le contre. Ce cul était terrible, tout comme cette silhouette magnifique. Hnnn, il était si difficile de ne pas se laisser tenter ! Mélinda était comme une petite gamine capricieuse devant un jouet qui se refusait à elle ! Si c’était terrible ! Cette maudite garce se refusait à comprendre, et rien que pour ça, Mélinda avait envie de la griffer, de boire son sang jusqu’à ce qu’elle soit aussi apaisée qu’un mouton, puis se vider dans son corps.

La vampire faisait preuve de tempérance, et posa un doigt sur ses lèvres. Bran, quant à lui, malgré le sang qui s’échappait des griffes de la Terranide, continuait à jouer avec son sein. Mélinda se tapotait les lèvres, une petite lueur d’intense réflexion sur le visage, puis finit par trouver une alternative. Elle tirait machinalement sur l’une de ses griffes, la coinçant entre ses lèvres, puis éteignit alors le pommeau de la douche.

« Bien... Retourne-là, Bran, face à moi... Et immobilise ses bras. »

Bran, silencieusement, releva son visage. Mélinda se colla contre le fond de la douche, et l’homme, malgré les éventuelles protestations et défenses d’Hîra, la retourna. Sa force était supérieure à la sienne, et il la retourna donc, avant d’attraper chacun de ses bras, pour la plaquer contre son torse, son sexe claquant contre ses fesses. Elle était immobilisée, et Mélinda, avec un sourire, s’avança alors, la voyant se débattre. Elle embrassa l’espace entre ses seins, y enfouissant sa tête. La vampire étant petite, sa tête arriva ainsi entre les seins de la femme, et elle lécha l’espace entre les deux, lentement, tendrement, y frottant son petit nez, sans tenir compte des remarques que la belle Terranide pourrait formuler. Elle se contenta juste de frotter sa tête, remuant ses oreilles et ses boucles de cheveux contre sa poitrine.

« Hum... Tu as des seins si fermes, ma belle... C’est presque un crime que personne n’ait encore jamais honoré ton corps comme il se doit... Pas étonnant que tu soies autant sur les nerfs, hihi ! »

Un sourire espiègle éclaira le beau visage angélique de Mélinda, qui embrassa alors chacun des seins, et se mit à lentement descendre, léchant sa peau, fléchissant les genoux, pour arriver à hauteur de ses cuisses. Elle frotta son nez contre son intimité, et constata que cette dernière présentait des poils pubiens. Une petite touffe triangulaire, avec des poils blancs, à la hauteur de la couleur des cheveux de la Terranide.

« Ça, par contre, il va falloir y remédier... Mais plus tard, ma belle... Prépare-toi, Hîra, je vais te faire connaître la plus douce de toutes les tortures... »

Elle posa ses mains sur ses fesses, comme appui, puis enfonça sa langue dans les poils de la femme, cherchant son intimité. Elle était habituée à goûter à des intimités proprement épilées, car ses esclaves faisaient attention. Ce mont de poils la surprit donc un peu, au début, mais elle s’y fit. Les poils pubiens étaient trempés, et ne gênaient donc pas trop. De plus, son nez frottait dessus, et c’était comme sentir une sorte de douce fourrure, comme un petit duvet agréable.

« Hum-hummm... »

La vampire léchait lentement, tendrement, tandis que Bran, de son côté, allait l’embrasser dans le cou, déposant de délicats baisers, mordillant un peu sa peau, continuant ensuite à l’embrasser.

Mélinda attendait que la mouille arrive... Ensuite, elle fera découvrir à Hîra une chose terrible, qu’elle n’avait probablement encore jamais du connaître.

La frustration !

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