Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Vaelh

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Parce que telle est ma volonté.

dimanche 23 février 2014, 17:39:42

Les monolithes de coton dérivaient dans les cieux, emprunts d'une royale indifférence quant aux mortels dans cette rue bondée ci-bas. Peu leur importait que les bonnes gens sous leurs ombres titanesques se languissaient des rayons du soleil trop rares en cette saisons. Ces géants duveteux semblaient de toutes façons bien trop lourds, lents, maladroits et fainéants pour daigner laisser une petite place au soleil.
Et pourtant... Une percée se fit brusquement, crument, trouant un gros nuage comme une lance oblitérerait un coeur. La lumière bienfaitrice de l'astre du jour s'écrasa dans une sorte de violence silencieuse en plein centre d'un passage piéton, éclairant brièvement la foule, avant de se tarir.
Ainsi, les mortels qui avaient pu profiter de cette brève onde de chaleur purent repartir à leurs monotones existences, sans même remarquer l'étrange petite créature qui évoluait à présent entre leur pieds pour rallier le trottoir. La chose esquiva encore de nombreuses autres paires de jambes, quelques cannes et même les roues d'un vélo... Et déboucha enfin sur l’accotement, exposant sa couverture de cuir renforcée d'or blanc et d'obsidienne à l'air libre, ébrouant ses pages séculaires.

Ce grimoire s'appelait ႷႩ ႻჅ ჂႠ -pour la prononciation, repassez à l'envers les syllabes prononcées par trois menteurs lorsqu'ils disent "Feu, Ombre, Mais pas de Chair" la vingt cinquième heure du soixante sixième jour d'une année pair, avec, en fond, le râle d'agonie d'un million de dragon-. Et il était là parce que telle était son destin. Enfanté par une vile créature, il n'avait qu'un but : trouver de quoi "distraire" son père. Nous ne nous étalerons pas sur les échelles de valeurs et le mode de réflexion d'un tel grimoire pour trouver ces distractions dont il est question, tout simplement parce que, pauvres lecteurs mortels que vous êtes, vous deviendrez fou à essayer de comprendre.
On notera cependant que, malgré les dimensions excessives d'un tel ouvrage -quarante centimètres de haut sur trente de large-, personne ne le voyait. Ou plus précisément, personne n'y prêtait attention. Il arrivait qu'un humain pose ses yeux dessus, mais il oubliait immédiatement ce qu'il venait de voir. Ainsi, sous le couvert d'occultes charmes de dissimulation, le gros livres se déplaça le long du trottoir comme un sage petit piéton, lévitant à quelques centimètres du sol. Si quelque spectateur avait pu le remarquer, il aurait su que l'ouvrage savait exactement où il allait. Il filait sans traîner, prenant des virages selon un itinéraire qu'il avait semblé établir à l'avance... Et arriva ainsi au centre d'un autre passage piéton, dans une autre rue.
Et il pivota pour faire face à une jeune femme, en silence. S'il avait eu des yeux, il l'aurait fixé.

Il ne bougeait absolument plus, comme si ses mouvements avaient été mis sur pause, et se  contentait de rester là, sans remarquer le véhicule qui allait très bientôt le percuter.
"Et puisse vos fantasmes devenir réalité. Grâce à moi."

Je reste dispo en MP pour vos questions/idées de trame.

Maelie

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Re : Parce que telle est ma volonté.

Réponse 1 lundi 24 février 2014, 18:29:22

Tiens c'est amusant, comme les nuages ressemblent à des monolithes de coton aujourd'hui.

Autant dire que pour qu'une telle phrase lui passe par la tête, Anastasia n'était pas vraiment concentrée sur les endroits où elle posait les pieds. Elle avançait, distraite, les mains dans les poches, visuellement sobre et passe-partout à l'exception de sa tignasse, couverte par en grand manteau noir, une écharpe gris très foncé et un pantalon couleur nuit. Quant aux bottines... bon d'accord, tout était noir. Et les cheveux eux, rougeoyaient en se balançant au dessus de ses épaules.

Elle n'était donc pas des plus alertes quand elle se dirigea vers le passage piéton où devaient débuter ses ennuis ; pour autant, l'objet qui s'y trouvait ne pouvait passer inaperçu. Un énorme livre posé sur la tranche... attendez, posé ? Elle plissa les yeux dans une moue d'incrédulité. Quelques pas en avant, pour être sûre que ce n'étaient pas ses yeux qui déconnaient... bordel. Pourquoi ce livre flottait-il au dessus du sol ? Un énorme bouquin, en lévitation au milieu d'un passage piéton, qui lui faisait face. Elle était donc la seule à trouver ça étrange ?

On aurait dit qu'il avait été déposé là pour elle. Comme un bonus de jeu vidéo, en quelque sorte. Elle fit quelques pas vers l'objet, comme hypnotisée. Les écritures sur sa couvertures étaient gracieuses et incompréhensibles. Cela ne ressemblait à aucune des langues qu'elle avait pu parcourir des yeux à l'arrière des briques de lait, en tout cas. Dans tous les cas, ce livre semblait... précieux. Quelque chose disais à la demoiselle qu'il avait une quelconque importance. Quoi qu'il puisse renfermer, c'était nécessairement intéressant. Sûrement était-ce parce qu'il flottait au dessus du sol, en fait. Dans tous les cas, elle avait de la chance d'être tombée la première sur ce trésor mystérieux... Elle ne l'avait pas encore en main qu'elle brulait déjà de l'ouvrir, de savoir ce qu'il contenait, de spéculer sur les endroits d'où il pouvait provenir... mais un coup de frein et un klaxon la ramenèrent brutalement à la réalité.

Putain Anastasia, qu'est-ce ce que tu fous ? Un peu honteuse et effrayée par sa propre stupidité, elle secoua la tête et fit un signe de la main, comme pour s'excuser auprès du conducteur qui avait du piler en catastrophe. Attrapant l'ouvrage et le calant sous son bras, elle se précipita sur le trottoir d'en face. Il était lourd, le bougre. Elle l'aurait bien feuilleté immédiatement, mais la rue était pleine de monde, et elle ne voulait pas gêner les piétons, en plus. Elle avait été suffisamment gourde pour la journée. Elle se contenta donc de hâter l'allure jusqu'à son appartement, sa trouvaille serrée contre elle. La curiosité la tenaillait, au point qu'elle arriva en bas de son immeuble les mollets brulant et le souffle court. Elle avait caressé la reliure de cuir du bout des doigts pendant toute la durée du chemin, fascinée. Elle monta les trois étages et s'engouffra dans son chez elle, enlevant ses bottines avec rapidité, jetant manteau et écharpe sur le dossier d'une chaise, pour enfin laisser tomber ses fesses sur son lit, l'ouvrage sur les cuisses. Elle ouvrit avec lenteur la couverture de cuir, et commença à feuilleter.

Vaelh

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Re : Parce que telle est ma volonté.

Réponse 2 samedi 01 mars 2014, 09:29:57

Dès le moment où le grimoire avait été ramassé, il avait cessé d'agir étrangement. Dans les mains de la jeune femme, il n'était plus qu'un objet inerte qui, de par son volume et son style, attirait cette fois des regards curieux pour les uns, vaguement hautains pour les autres qui estimaient que quiconque possédait un bouquin comme celui ci devait être sataniste ou quelque autre engeance détraquée.
Mais dès l'instant où il avait été ouvert sur les cuisses de la jeune femme... Il avait vaguement vibré, avant de chauffer jusqu'à atteindre le température de la peau d'un amant fiévreux. Là, il s'était débattu comme un gros félin ingrat et las de caresses avant de bondir sur le sol ! Il avait pivoté à gauche, à droite, comme si tout son corps avait été un gros crâne aux yeux curieux, avant de se mettre à lentement léviter pour décrire de longues boucles, explorant ainsi son nouvel environnement. Fouineur, l'ouvrage planait d'une pièce à l'autre, passant parfois sous une chaise, au dessus d'un meuble, tâchant de toujours rester assez loin de la jeune femme pour ne pas se laisser capturer, jouant au chat et à la souris. Lorsque la distance devenait trop courte, le grimoire produisait un claquement sec avant de se translater instantanément dans une direction aléatoire sur un mètre, le tout dans un éclatement d'étincelles d'argent.
Et puis, aussi simplement que ça, le bouquin avait semblé se lasser de son escapade et était retourné s'allonger sur le lit, en plein milieu. Il y ébroua ses pages comme le ferait un chien avec son pelage pour en chasser l'eau, se referma complètement comme pour reprendre à zéro... Et s'ouvrit lentement, tandis qu'une force invisible verrouilla tous les accès de l'appartement dans une série de claquements tout de même un peu inquiétants.

Alors, on aurait dit un film.
Ses pages diffusaient une intense lumière dorée comme si les connaissances qu'elles contenaient avaient pu être le plus fabuleux des trésor du monde entier. La luminosité s'épanouit avec douceur jusqu'à baigner tout l'appartement de la jeune femme dans une tiède quiétude.
Son introduction narrée, le grimoire feuilleta ses propre pages pour en trouver une toute particulière à exposer, commençant son récit abstrait. Avec étonnement, la jeune femme put constater que la page ainsi présentée n'était plus faite d'un simple papier jaunit, mais d'une très fine feuille de nacre sur laquelle s'enchevêtraient langoureusement une infinité de symbole compliqués, qui rayonnaient comme autant d'aurore boréales. Plus surprenant encore, lorsque Maelie fit courir ses yeux sur ce texte irréel, elle le comprit instantanément. Il ne délivrait aucun message concret, mais plutôt des émotions, des certitudes, des sons, des sensations : ce fut d'abord une brise d'apaisement qui souffla sur a peau de la lectrice, comme si le grimoire voulait la rassurer quant au fait qu'il ne lui arriverait rien de mal. Puis vint une douce onde de quiétude qui s'insinua avec délicatesse jusqu'à l'esprit de la jeune femme pour achever de la tranquilliser. En elle, la paix et la quiétude se mêlèrent à l'image de deux amants pour ne faire qu'un, devenant un doux réceptacle à la vague sensationnelle qui arrivait. Elle engloba la jeune femme, lui donnant cette impression de perdre pied pour reposer dans un univers de soie luminescente.
Et vint un premier contact, fugitif et éthéré ; celui d'une main surchauffée qui passa de la nuque de la jeune femme jusqu'au milieu de son dos, directement contre sa peau.

Un grand flash lumineux, seul le grimoire demeurait visible au centre de toute cette clarté. Il était là comme point de repère, une bouée à laquelle se raccrocher en cas de panique. Il feuilleta à nouveau ses propres pages, en dévoilant une faite de saphir souple et translucide. Toute la luminosité du monde sembla converger derrière cette fine page de pierre précieuse, bombardant toute la pièce d'une infinité de reflets bleus. Avec un tel spectacle vint une agréable sensations de fraîcheur... On se serait presque cru sous l'eau. Mais un étrange phénomène donna à Maelie l'impression de... Monter ; de s'élever vers un domaine sans plus aucune limite, un ciel bleu pâle, pur, domaine de l'imaginaire et de la pensée. La pièce de l’appartement de la jeune femme avait complètement disparue, les mur remplacé par des cieux bleus, les meubles dispersés et remplacés par de colossaux nuages.
Avec une telle vision vint la certitude que ces nuages contenaient quelque chose.

Toute la scène se déplaça, transportant Maelie dans l'un des nuages duveteux. Le grimoire tourna la page pour afficher une gigantesque feuille de rubis qui donna au ciel une chaleureuse teinte rouge-rose.
Et d'un coup, une seconde caresse à même le ventre de la jeune femme, la testant, jouant avec elle. Immédiatement après, une exquise sensation de chaleur. Puis un rideaux sembla se soulever dans le nuage, dévoilant lentement une première scène. Un homme de lumière s'y tenait, embrassant luxurieusement l'exacte copie de Maelie ! Pouf, même pas le temps de voir d'autres détaille, voilà la spectatrice éjecté de son nuage pour en visiter un autre. Ici, même chose : le ciel devint rouge passion, un rideaux se leva, et la jeune femme parvint à se voir allongée sur le dos, sa poitrine à demie-nue bombardée des baisers d'un être lumineux avec beaucoup trop de prestance, d'élégance et de malice pour n'être qu'un bête mortel.
Nouveau nuage. Un ciel plus rouge, plus chaud. L'être de lumière écartait avec une soudaine rage libidineuse les vestiges du petit haut de sa victime, plongeant son visage d'or sur deux seins nus et vulnérables, les noyant sous des caresses et baisers qui, à en juger par les délicieuses convulsions de désirs et les halètement de plaisir de l'image de Maelie, devaient être insupportablement délicieux.
Encore un autre nuage dans lequel la spectatrice malmenée arriva avec plus de force. Ici, les cieux étaient vermeilles et l'air surchauffé véhiculait une onde d'interdit, un prémisse à la luxure. Dans ce nuage ci, les contours de l'être lumineux étaient plus nets. Ses cheveux étaient longs, sont sourire concupiscent et affamé, son regard chargé de promesses d'atteindre des sommets de débauches libidineuses. Mais ici, le double de Maelie avait disparu. C'était elle même qui se retrouvait les mains posées sur un torse ferme, palpitant et fiévreux; si agréable au toucher qu'elle pouvait en attraper des fourmis dans les bras.
Un autre nuage, l'être était encore un peu plus visible. Ses traits s'affirmaient dans une aura d'improbable majesté. Ses prunelles étaient d'encre et d'or en fusion. Sa peau de porcelaine. Sa crinière d'onyx et d'argent. Et son sourire trahissait une esprit tant joueur que libidineux. Si Maelie pouvait noter autant de détail, c'était parce qu'un tel visage, si parfait, si onirique, se tenait à quelques centimètres du sien, lèvres entre-ouverte pour suggérer les prémices d'un baiser explosif.
Puis, par surprise, un contact. Franc, puissant, assuré. Une main qui semblait faite de feu s'était appuyée à plat sur le ventre de la jeune femme avant de glisser, sans perdre une seconde, droit sous son pantalon pour décrire sur un endroit on ne peut plus sensible un unique mais trop intense petit mouvement circulaire. La sensation ne dura qu'une seule malheureuse petite seconde.
Et en comparaison, tous les plaisirs qu'elle avait déjà dû ressentir avaient dû sembler bien pâles.
Un tel attouchement sembla précipiter la suite des événement. Une force irrésistible vint frapper l'esprit de Maelie pour le scinder en autant de fragment qu'elle avait d'envies et de fantasmes. Divisée mais pleinement consciente, la victime d'un tel tours vécu au travers de tous ses autres elle chacun de ses désirs. Si tel était son désir, elle voyait se jouer, là, une scène des plus torride où l'être de lumière s'ébattait furieusement en elle dans une posture qui, à n'en pas douter, devait la stimuler jusqu'au plus profond de son être. Si tel était son désir, là, elle vivait aussi cette sensation de pouvoir goûter au plus interdit des mets, long et raide, juste sur sa langue. De tells scènes se jouaient toute en même temps, piégeant la victime dans une cataclysme de sensations débridées, trop intenses pour être réelles.
Puis toutes les visions cessèrent, et l'esprit de Maelie se fit à nouveau un plutôt que fragments.
A présent, la jeune femme pouvait se sentir observée par quelque chose de terrible, de malicieux, et d'infiniment joueur. Une scène se forma devant ses sens, lentement, avec précision, dans laquelle son double affichait une nudité et un regard baissé vers le sol trahissait une profonde attitude de soumission. Une ombre recouvrit l'actrice-jumelle, et elle se mit à frissonner. Pas de peur, pas de crainte, mais d'un désir et d'une impatiences tels qu'elle semblait risquer de mourir à chaque secondes passée à attendre.
Puis une main pâle agrippa avec une insupportable lenteur sa crinière rouge, pencha sa tête en arrière, et vint narguer ses lèvres du bout de son membre tendu, avant de l'y insérer sans même demander la permission. Qui aurait demandé la permission à une telle créature aussi docile, de toute façon ?
La scène se figea, et le mâle lumineux se tourna vers la vraie Maelie qui devait ne pas en perdre une miette. Il n'accordait plus aucune attention à son jouet qui, à genoux, aspirait goulûment cette consistante friandise que son maître avait la bonté de lui offrir. L'homme -non, la créature- sourit lentement, transpirant de perversion, avant que la lumière sur sa peau ne se tarisse pour le laisser apparaître tel qu'il était : si beau, si désirable, si parfait que... Que... Qu'aucun mot n'aurait pu suffire à lui rendre justice. Chaque centimètre carré de son être exsudait la débauche, l'extase. Il était un prédateur, pour sûr. Et il avait trouvé de quoi se faire un festin.
Puis il souffla d'un timbre si musical et irréel qu'il aurait semblé être le point de départ de l'ode de la création :
- Ce pourrait être toi.
Pour que ses propos ne soient pas ambiguës, il serra plus fort dans sa main la crinière de son jouet, poussant son membre plus loin entre ses lèvres.

Et vint le noir, le vide, le froid. La vie réelle. Le livre était là, posé sagement sur le lit, encore ouvert sur une page blanche bordée de symboles qui s'agencèrent pour former, dans la langue de la jeune femme, les lignes suivantes :
- Tu n'as qu'à signer.
Et Maelie savait très bien ce qui se passerait si elle s’exécutait. Elle le savait, et elle le voulait.
N'est-ce pas, tout petit jouet ?
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Re : Parce que telle est ma volonté.

Réponse 3 samedi 01 mars 2014, 15:05:30

La jeune fille pousse un hurlement lorsque le livre lui échappe des mains. De terreur, elle se jette à la renverse sur son lit et se laisse tomber de l'autre côté dans une roulade désordonnée. PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN PUTAIN !!

Qu'est-ce qui lui est passé par la tête de ramener ce truc ?! Elle aurait du s'en douter, que c'était une mauvaise idée. Elle se tasse sur elle même, tandis que le grimoire vole en tout sens comme un papillon affolé. Elle doit faire dégager ce truc de son appartement !... mais elle est tétanisée. Du calme, du calme. Elle va gérer ça... en cas de problème, elle se téléportera, et puis c'est tout.

Le bruit des loquets et verrous la fait sursauter. Cela n'est pas très dangereux pour elle, mais... ça n'est tout de même pas très rassurant. Quelle créature bienveillante enferme les jeunes filles dans leur appartement ?

Le monstre se pose sur le lit ; la rouquine approche. Il s'ébroue ; elle bat en retraite dans un sursaut.

Et puis... le livre s'ouvre, faisant défiler devant elle un spectacle incompréhensible : des symboles entrelacés, des sensations projetées directement sur elle... Elle devrait avoir peur, elle devrait fuir. Elle ne maitrise rien de ce qui arrive, et qui sait ce qui pourra se passer si elle laisse les choses continuer ainsi ?... Mais non. Elle se sent presque calme. Presque. Une curiosité fébrile s'empare de son être. Elle grimpe à quatre pattes sur le matelas, et avance avec lenteur vers l'ouvrage. Des images douces et lubriques commencent à naitre en elle, à faire battre son cœur. Bon sang, qu'est-ce que je suis en train de faire ? Soudain, son échine se raidit et se cambre. Une sensation étrange glisse sur son épiderme, un frisson, une chaleur. Elle a encore ses vêtements sur elle, et personne d'autre n'est présent dans la pièce, c'est une évidence. Pourtant elle ne peut s'empêcher de se retourner une seconde, tant sa peau avait ressenti avec certitude la caresse d'une main. Elle frissonne, et se surprend à espérer que le phénomène se reproduise.

Soudain un flash, des lumières. Elle écarquille les yeux devant le spectacle... elle n'a plus vraiment peur. C'est... beau. Le paysage change autour d'elle. Elle se sent étrangement en sécurité, comme si elle était spectatrice d'un rêve. Elle plisse les yeux en traversant les nuages, à la recherche de... ces nuages devaient bien contenir quelque chose. La créature ne l'avait pas conduite ici par hasard...

"Huuu..."

Une nouvelle caresse sur son ventre. Bon sang, ce rêve est le plus grisant qu'elle ait jamais fait. Où est elle ? Où est la chose qui joue avec son corps ? Il faut que ça recommence !

"Reviens... reviens !"

Ce n'est qu'un murmure qui s'échappe de ses lèvres. Une créature de son subconscient ne devrait pas avoir besoin de plus pour l'entendre et la comprendre. Pourquoi est-ce que cela ne reprend pas ?

Et alors elle se voit : elle est sa propre spectatrice, tandis qu'une silhouette masculine prend peut à peu possession de son corps. Sa bouche. Sa gorge. Ses seins brulants. La vraie Maelie grogne de frustration, laissée à l'écart. Elle aussi, elle en veut ! Pourquoi doit-elle rester immobile ? Elle essaie de rejoindre les ébats qui défilent devant ses yeux, mais elle a la sensation d'avancer aussi lentement que si elle était plongée dans l'eau jusqu'à la taille. Ses pieds ne veulent agripper le sol, elle patine désespérément. Elle reste sur place, et les images s'éloignent. Déjà.

Mais c'est soudain ses propres mains qui touchent le large torse de l'amant de lumière. Son cœur fait un bond. Le visage de l'homme est tellement près, ses lèvres semblent tellement douces... elle laisse tomber ses paupières. Elle veut se faire emporter par son rêve : elle tend le cou, entre-ouvre les lèvres, fait glisser doucement ses mains sur les pectoraux nus. Une paume assurée prend à nouveau possession du bas de son abdomen, mettant son ventre sans dessus dessous. Sa bouche s'ouvre pour ne rien dire. La chaleur de doigts irréels descend jusqu'à son sexe, un instant fugace, laissant un fourmillements d'envie parcourir ses chairs.

Et puis toutes ses envies éclatent dans sa tête, avec plus de force qu'elle n'a jamais pu les imaginer. Elle ne sait plus où elle est, des scènes frappent sa rétine à une vitesse ahurissante. Elle perd conscience d'elle même, n'ayant plus que sa voix pour se souvenir qu'elle existe ; elle s'entend gémir d'envie, demander qu'on la porte quelque part, une bonne fois pour toute, qu'on cesse de la torturer ainsi avec des images fugaces et à demi vécues. Elle supplie en murmurant ; ce rêve doit s'arrêter, non, il doit continuer, mais pas ainsi, il faut qu'il la relâche enfin, qu'il lui donne simplement ce qu'elle veut, qu'il la soulage une fois pour toute de cette tension qui envahit chacune des parcelles de son corps...

Mais cette tempête d'images s'arrête, et la voilà encore et toujours coincée dans le rôle de spectatrice, devant une scène qu'elle ne peut que subir, incapable d'en détacher ses yeux. Elle se voit elle-même, à genoux, dans une position de soumission totale; elle se prend à avoir de la sympathie pour sa propre image. Comme elle se comprend ! Comme il doit être agréable d'être à la merci de ce mâle !... Non petite, ne résiste pas... oui toi, joue avec elle, elle t'attend, regarde comme te désire... L'homme se tourne vers elle, et elle se laisse tomber, les paume et le front sur le sol. Elle ne peut pas s'opposer à un tel regard. Elle ne veut pas essayer. Elle veut juste faire continuer le songe, encore un peu.

"S'il vous plait, s'il vous plait..."

Ça n'a pas le moindre sens, mais c'est la seule chose qu'elle murmure. Son esprit embrumé n'est pas capable de plus.

"Ce pourrait être toi."

Elle voudrait que ce soit elle. Elle le voudrait tellement... elle rampe à quatre pattes vers lui ;
"S'il vous plait, s'il vous plait...", jusqu'à se trouver à ses pieds, tendre les doigts pour effleurer ses mollets...

Et elle s'éveille. Elle tremble, couchée sur le flan, sur sa couette. Elle bat des cils, reprend conscience de la réalité. Sa main droite est passée dans son pantalon et appuie fermement sur son intimité, au travers de sa culotte chaude et détrempée. Son corps vibre encore de l'expérience qu'elle vient de vivre ; elle presse ses doigts contre son bouton de plaisir, avec frénésie... ça n'est pas assez. Elle veut encore sentir ces caresses qui faisaient trembler toute sa chair. Revoir la créature de ses délires, se mettre à sa merci. Ne plus rien contrôler.

Nulle personne sensée ne le ferait. Il est évident qu'elle est sur le point de céder à une tentation démoniaque... mais elle ne peut y résister. Elle fait une erreur, elle le sait parfaitement. Elle ignore simplement consciencieusement la voix de la raison, lorsqu'elle fouille avec avidité son appartement à la recherche d'un stylo. Elle le trouve, et se jette sur le livre. Dans son délire passager, fait de désir et d'impatience, plus rien d'autre ne compte que de retrouver le monstre viril qui sommeil entre les pages. Elle n'a qu'à signer...et elle le sait, elle le sent, c'est son vrai nom qu'il veut. Celui qui l'engage, elle, en temps qu'être... pas son pseudonyme d'humaine. Son nom de succube : Maelie.

Elle signe.

Vaelh

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Re : Parce que telle est ma volonté.

Réponse 4 samedi 01 mars 2014, 16:33:32

Quand la Démone eut signé, une douloureux silence s'installa. Plus de magie, plus de sensation, plus de vision. Juste la triste réalité pâle, pauvre -mais pas moins moite, semblerait-il-. Puis une brise surnaturelle souffle une vent de mystère dans l'appartement, même si celui-ci n'a plus de fenêtre ouverte. Une vague chaude, lente, emprunte d'une pointe de... Déception, aurait-on dit. Le courant d'air éthéré se concentra dans la pièce pour s'y condenser, y bourdonner, vibrer tel une membrane de haut parleur immatériel pour débiter les mots suivants d'un timbre certes spectral, mais riche et cultivé :
- Tu vie comme... Une humaine. Tu t'habilles... Comme une humaine. Tu... Signes même comme une humaine.
A bien l'écouter, il y avait quelque chose de sentencieux dans ce discours, et l'entité qui le prononçait semble particulièrement insatisfaite. Elle reprit après un instant.
- Ma majesté daigne... Faire l'effort de poser son auguste regard sur... Ton insignifiante personne. Ma majesté ne souhaitait... Que tu n'ouvres qu'un portail comme l'aurait... Fait une vraie Succube. Mais tu signes comme une humaine !
Le ton monta sur la fin, plein d'une impérieuse indignation.
- Les Succubes n'ont pas besoin d'outils d'humains... Pour signer. Tu as déjà de l'encre sous la... Main. Littéralement.
La voix-vent se fit bourrasque pour se heurter avec impatience à la main de Maelie, celle couverte de son fluide intime.
- Tu aurais pu offrir ceci à ma Majesté, ton empreinte enduite de... Ton irrésistible envie de... Ne devenir qu'un petit jouet docile que l'on peut stimuler... A loisir. Mais non, tu as préféré offrir de l'encre banale et humaine a ma Majesté. Tu souffriras donc.
Le verdict était tombé, prononcé par une voix plus consistante et plus terrible. Au même moment, le livre éclata violemment, dispersant ses fragments de pages tout autour de la jeune femme pour la capturer dans une sphère de papier enchanté. Elle s'en trouvait piégée dans une atmosphère étouffante, suggérant la chaleur que pouvait produire une éternité de luxure.
Et le supplice commença.

Dans l'obscurité de la sphère, l'atmosphère se condensa en une cruelle lame chaude qui fit une premier passage hyper véloce contre la jeune femme. S'écoula une très bref instant... En son haut, scindé en deux, tomba au sol dans les ténèbres sans même que sa peau ne soit atteinte.
Une secousse, un tremblement. La sphère semblait secouée avec force, précipitant la captive au sol.
Un flash, un grincement-murmure-craquement-hurlement qui retentit à travers l'espace.
Une sensation de violente translation. Une nouveau passage de le lame de vent sur le pantalon de la Succube qui n'entama ni sa peau, ni son petit sous-vêtement.
Puis vint le calme et la lumière.
Maelie n'était plus dans une sphère, mais dans une grande pièce aux étranges colonnes distordues telles de colossales racines faites de... De papier jaunit ? C'était bien ça, oui. Toute la matière de la sphère de papier avait semblé croître pour donner naissance à cet étrange lieu très semblable à une temple, fait d'une seule salle au haut plafond soutenu par ces étranges colonnes. La lumière, riche et dorée, provenait de fines ouvertures baroques dans les murs, le plafonds, le sol, et même certains piliers-racines qui s'entrelaçaient sensuellement entre elles pour former mille et une formes ésotériques. C'était comme si ce lieu flottait au coeur même d'un soleil  d'or en fusion qui l'éclairait indéfiniment, de tous les angles. Cette même lumière semblait d'ailleurs vivante et évoluait indépendamment des ouvertures sous la formes de cordes lumineuse qui ondoyaient gracieusement dans les airs tels des serpents paisibles.

Enfin, pas si paisible que ça.
En effet, d'un seul coup, tous ces même serpents de lumières se jetèrent sur la petite Démone bien peu vêtu, jouant d'abord à la poursuivre en savourant sa potentielle terreur. Elle pouvait bien courir tant qu'elle voulait, les reptiles de lumières sifflaient vicieusement sur ses pas, se propulsant parfois pour la bousculer, l'effrayer. Puis il se lassèrent de leur petit jeu sadique, se jetant sur ses chevilles pour les alourdir en s'y enroulant. Étrangement, leur contact était agréable. Même délicieux. Même exquis ! Leurs écailles de lumière rappelaient en fait la peau d'un amant vigoureux dans laquelle le sang afflux pendant l'ébat. A bien écouter, le sifflement tenaient d'avantage du soupir de plaisir. Mais malgré leur nature concupiscente, ils s'acharnaient sur la jeune femme avec la ferme intention de la capturer pour faire on ne sait trop quoi d'elle.

Et au dessus de la scène, la réalité-qui-n'en-n'était-pas-une se fissure dans un curieux silence apocalyptique pour laisser s'ouvrir une titanesque iris inquisitrice faite d'encre et d'ambre claire. L'immense organe se riva sur la Succube pour la regarder se débattre, pour voir ce qu'elle ferait.
A cet instant, Maelie eut la certitude que si l’œil avait eu une bouche pour rire de son malheur, il aurait été hilare.
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Maelie

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    Eh ben...
    ♥
    Un corps de rêve,
    une niaiserie intempérer,
    des fautes de participe-passé.
    ♥

Re : Parce que telle est ma volonté.

Réponse 5 dimanche 02 mars 2014, 10:50:14

Elle attend, assourdie par le tambour effréné de sa poitrine. Qu'est-ce qu'elle vient de faire ? Le silence la ramène peu à peu à la réalité, et une angoisse justifiée pointe le bout de son nez. Que la créature va-t-elle bien pouvoir faire de son nom ? Elle a été stupide de signer ainsi...

La réalité se meut à nouveau autour d'elle. Un vent tiède se répand dans la pièce en grondant. il gronde, il parle, il rabroue la pauvre petite qui se tasse sur place. Mon dieu, comme elle voudrait revenir en arrière ! Pourquoi a-t-elle signé ?...

"Je suis désolée !... J-je ne suis qu... qu'une humaine. Je ne sais pas... grand chose..."

Elle colle de nouveau son front à terre (ou plutôt, elle l'écrase dans la couette de son lit. Elle tremble une feuille, et espère simplement que ...

"Tu souffriras donc."

Elle se redresse vivement et cherche autour d'elle une éventuelle incarnation du monstre, quelque chose à supplier, prête à demander pardon encore ; elle ne savait pas, elle n'y est pour rien, elle n'a jamais voulu offenser qui que se soit. Mais il n'y a personne à amadouer, la créature est toujours aussi désespérément insaisissable.

"Non ! S'il vous plait... je ne pouvais p-"

Le livre lui explose à la figure; aveuglée par les pages qui tourbillonnent autour d'elle, elle reste immobile pendant un instant. L'atmosphère se cmprime, la fait suffoquer. Elle a chaud, elle a peur,... elle veut fuir ! Elle tente de se téléporter, mais elle a beau focaliser son attention sur toute les destinations qui lui viennent en tête, rien ne se produit, comme si une partie d'elle même était rendue inerte. Son nom, il est quelque part, sur une de ces pages ! Elle s'est elle même piégée. Au milieu du tourbillon de papier, elle se débat contre rien, paniquée. Des yeux, elle essaie de repérer la feuille du contrat, mais elle n'apperçoit que des nuées jaunâtres et informes.

*Chlac !*

Un coup de fouet effleure sa peau, la faisant hurler de frayeur. Elle n'a pas ressenti la moindre morsure, mais son haut se sépare de son corps aussi sûrement que s'il avait été fendu aux ciseaux. Sa poitrine apparait, heureusement encore couverte par un soutient gorge blanc. La tempête rugit, et lui arrache son pantalon de la même façon, la laissant presque nue. Elle serre les cuisses pour cacher la tache sombre que son propre miel a formée sur le dessous de sa culotte de coton blanc. Elle qui suppliait qu'on la prenne deux minutes auparavant, elle se retrouve tétanisée de frayeur à l'idée que la chose décide d'abuser d'elle. Ses bras, par réflexe, viennent protéger les parties intimes de son anatomie en se serrant désespérément contre elles. Elle ne le laissera pas lui enlever le peu de tissu qui préserve encore ce qui lui reste de dignité !

Mais la tempête de papier se calme aussi vite qu'elle était venue, laissant la jeune victime au milieu d'un paysage surréaliste aux reflets jaunes-orangés.

"V-vous... vous êtes là ?..."

Question idiote. Un mouvement au dessus d'elle attire son regard ; elle lève les yeux vers les cordes luminescents qui ondulent dans les airs avec calme. Un frisson lui parcourt l'échine. Elle n'a aucune idée de ce dont il s'agit, mais, dans sa position, tout chose inconnue ne peut être que source d'angoisse...

Les créatures s'approchent d'elle, à vitesse croissante. Elle reste immobile, d'abord, pétrifiée ; puis un soudain sursaut de frayeur prend possession de son corps, et elle se met à courir de toute la vitesse que sont capables d'imprimer ses petites jambes. Ses chaussettes la font déraper sur le sol, et elle manque plusieurs fois de glisser et tomber. Les créatures la rattrapent, la bousculent, lui font perdre l'équilibre ! Elle roule sur le sol, se faufile sous la barrière que dresse devant elle l'un des longs corps doré, dénudant ses pieds d'une main, dans le même mouvement, puis se redresse avec souplesse pour reprendre sa course, laissant deux pièces de tissu rose derrière elle.

Mais les monstres sont plus rapides qu'elle, et sa fuit est sans but : elle ne peut pas sortir de cet endroit. Ils jouent avec elle, lui tournent autour la provoque... et elle a de moins en moins de force et de volonté pour s'y opposer. Ses poumons la brûlent, ses jambes sont de plus en plus las. Elle ralentit.

Une des créature lui enserre la cheville et la fait trébucher : elle se laisse tomber à quatre pattes, haletante. Sa peur n'est plus aussi intense. Ces êtres veulent simplement se jouer d'elle... elle serre les dents alors que l'anguille remonte le long de son mollet puis tourbillonne autour de sa cuisse, lui prodiguant une étrange caresse. C'est encore une tentation malsaine du démon, Maelie n'en est pas dupe. Cet être de luxure veut-il réellement la punir ? Veut-il jouer avec elle, ou simplement se satisfaire de son corps ? Est-ce qu'il fait seulement la différence entre toutes ces choses ? Des liens langoureux s'enroulent autour de de chacun de ses membres. Elle ne proteste ni ne se débat plus : elle ne veut pas provoquer la colère du démon. L'un des serpents prend sa gorge en lasso et la tire en arrière, forçant sa jeune victime à relever le buste et à se cambrer en arrière, pour qu'elle puisse voir... qu'elle est vue. Un immense regard se pose sur elle ; pas besoin de réfléchir très loin pour savoir à qui il appartient.

Elle ferme les yeux, pour ne pas affronter la titanesque pupille qui la scrute. Sa cage thoracique se gonfle et se dégonfle avec avidité, à la recherche d'oxygène, soulevant sa poitrine et faisant apparaître ses côté à chaque inspiration. La sueur commence à perler sur son visage écarlate et partout sur son corps. Une goutte d'elle ne sait quelle liquide descend lentement entre ses cuisse en la chatouillant, jusqu'à ce que le corps de l'un de ses ravisseurs l'intercepte. La sensation que lui donnent ses liens est étrange... comme si elle était maintenue par des mains d'homme, douces mais puissantes. Une dizaine de mains d'homme.

Il faudra bien qu'elle dise quelque chose. Le maître capricieux auquel elle s'est soumise attend, et l'observe d'en haut. Sa voix est essoufflée et faible, lorsqu'elle prend l'initiative de parler :

"Je ne veux... que m'offrir à vous... mon seigneur..."


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