Ambiance surchauffée (pv)

Quelle triste et ennuyante soirée...Seule dans son appartement avec une musique de fond comme seule compagne Ludia ne se sentait vraiment pas à son aise. Avec tout le lot de soucis qu'apporte un déménagement il y a longtemps qu'elle n'avait pas pus profiter d'une soirée comme elle les aime : pleines de rebondissements. Une soudaine inspiration lui vient et elle se leva pour se diriger vers sa garde robe, enlevant au passage l'ample teeshirt qu'elle portait en guise de vêtement d'interieure. Attrapant dans les étagères une jupes noire et un débardeur de même couleur elle alla s'enfermer sa salle de bain un bon moment. Elle en ressortie toute pimpante, prête à toutes les folies que la nuit lui promettait.

Elle héla un taxi,s'amusa à faire de l'œil au chauffeur, puis, arrivée à destination elle accompagnât sa poignée de billet un sourire radieux ce qui ravit l'homme. Il ne lui restait plus qu'a se diriger vers le lieux de fête quil lui correspondrait le mieux. Un bâtiment attira tout de suite son attention à force de néon et elle s'y dirigeât d'une démarche assurée.

Dès qu’elle eut poussée la porte une musique assourdissante au premier abord l’accueillit de plein fouet. La chaleur soudaine qui contrastait agréablement avec la fraîcheur nocturne aussi la déstabilisa un instant. Elle avisa rapidement le bar et s’y dirigeât toujours avec grâce, se faufilant habilement entre les corps qui s ‘échauffait sur la piste pour ensuite s’assoir sur un tabouret. Elle commanda un verre et ses yeux pétillants recommencèrent à scruter les gens qui dansaient sur la piste. Sans se presser elle sirota sa boisson, un léger sourire flottant sur ses lèvres, appréciant la chaleur qui se répandais dans sa gorge à chaque goulée.

Les Night clubs étaient les lieux les plus fréquentés par les jeunes et également ceux qu'affectionnait le plus le marchand d'esclave. Don aimait l'ambiance et savoir qu'a proximité pouvait se trouver des proies potentielles l'amusait beaucoup. Ces gens qui ne se doutaient même pas de ce qui allait leur tomber dessus avaient bien de la chance que Don soit très occupé ces derniers temps. N'est pas le meilleur marchand d'esclave de tout Nexus qui veut, on peut déléguer certes, mais quand on est un patron aussi exigeant que lui, on tenait a ce que tout soit fait dans les règles. Il était d'ailleurs le seul a se procurer les "marchandises" de toute manière, il avait juste besoin de gens pour les "garder"...Pourquoi faisait t'il celà?Disons que celà l'amusait beaucoup, et il aimait son travail, c'était important, ainsi que la chasse a l'homme, ou plutôt a la femme dans le cas de Don, qui était spécialisé dans le commerce d'esclave féminin et qui s'était rapidement dressé a la tête de tout un empire dans la ville Terrane de Nexus. Et il aurait encore moins de temps a se consacrer maintenant que son commerce allait s'étendre sur terre...

Oui, l'esclavage moderne allait reprendre grâce a lui, il avait pris contact avec différent grand pontes de la mafia  de Seikusu qui l'avaient acceuilli a bras ouvert dans leur groupe, Don était muet comme une tombe, fort, silencieux, et faisait excessivement bien son travail qui était de fournir des filles au groupe. Mais Don ne s'arrêtait pas là, et il gravissait les échellons pour pouvoir mieux se débarasser du chef quand il serait au sommet, en attendant, il jouait les chiens de gardes dociles, mais restait tout de même particulièrement intelligent pour éviter toute "represaille" de personnes qui voudraient grapiller sur son titre...Aujourd'hui ils avaient une réunion au night club, un endroit pratique car la musique y était tellement forte qu'elle assourdissait les conversation, il y avait quatres hommes a tables, l'un était le patron, l'autre un de ses vassal qui dirigeait la boite pour le patron, un autre était un ponte dans le trafic de drogue, et le dernier était un homme massif qui devait bien faire deux mètres de haut pour plus de cent cinquante de muscles, il était plutôt bronzé ce qui montrait qu'il n'était pas japonais.

Il portait un jean ainsi qu'une chemise décontractée et une lourde chaine, celà faisait partie de son costume, car il allait en night club, autant ne pas éveiller l'attention, sous sa chemise des pectoraux et des muscles puissants se dessinaient, ses cheveux étaient noirs et crépus et ses yeux plus sombres que la nuit. Le meeting commença, au bout d'une heure, le ponte de la drogue s'écroula. Don le savait a l'avance, cet homme avait plusieurs fois fait faux bon au patron qui avait jugé utile de le "remplacer", il avait donc empoisonné sa consommation, deux hommes de la boite vidèrent le ponte qu'ils firent passer pour saoul et se débarassèrent du corps. le sous fifre en charge de la boite de nuit confia alors a Don un pass ainsi que des locaux, au cas ou il voulait venir se fournir ici, ce que le marchand d'esclave avait bien l'intention de faire. Les boss vidèrent les lieux et Don resta. Bien décidé a ne pas vider les lieux avant d'avoir capturé une nouvelle esclave. Au bout d'une bonne heure il apperçut une jeune fille ravissante entrer et la regarda longuement.

Oui, elle était mignone, elle était bien faite, et jolie. Elle ferait très certainement l'affaire. Don resta a sa place et se contenta de la fixer. Si elle ne faisait pas le premier pas il viendrais certainement a elle. A Ludia de voir si elle le trouvait effrayant ou attirant.

Quel délicieux cocktail tout de même…Si doucereux et tellement traître à la fois! Son goût fruité et délicieusement sucré cachait la goût souvent trop prononcé de l’alcool qu’il recelait. C’est avec un véritable contentement qu’elle avait tout d’abord siroter le breuvage, avant de le boire franchement et d’en commander un autre, un sourire inexpliqué par son esprit légèrement embrumé prenant forme sur ses lèvres rosées. Tandis qu’elle entamait ce deuxième verre bien dosé, elle reporta son regard sur les danseurs qui s’échauffaient sur la piste de danse sur une musique endiablée qui sonnait comme une invitation aux oreilles de la jeune fille. Néanmoins elle se reporta sur son verre, faisant preuve d’une rare patience pour une fois.
Alors qu’elle plongeait ses lèvre dans son breuvage coloré une voix lui fit tourner la tête vers sa source.
Son regard toma alors vers un jeune homme passablement éméché, les yeux hagards et légèrement vitreux un sourire niais accroché au visage.

« Salut poupée…. » Commença t-il en essayant d’avoir l’air sur de lui

En guise de réponse Ludia se contenta d’un sourire crispée et d’un bref signe de tête. Cette méthode d’approche et l’attitude de l’homme l’avait déjà classée dans la catégorie des personnes à éviter…

«  Ca te dirais de… » Fit-il avec un air entendu, comme si l’affaire était déjà dans la poche.

Il n’eut même pas le temps de préciser sa pensée perverse, car se détournant déjà de lui la jeune fille le congédiât promptement.

« J’attend quelqu’un » mentit-elle ouvertement sans plus se préoccuper du parasite.

Celui-ci se rendit vite compte qu’il ne pourra rien en tirer de plus et il partit en quête d’une autre proie plus facile d’accès, ou juste aussi éméchée que lui…
C’est lorsqu’elle se détournât qu’elle croisa le regard d’un homme assis plus loin qui semblait l’observer.  Elle ne se priva pas de le détailler un moment, son verre à la main, son regard passant du visage calme qu’il abhorrait en dépit de ses yeux perçants, son torse bien dessiner…Elle eut un sourire amusée avant de se retourner vers le bar, le serveur lui remplis un troisième verre qu’elle remarqua même pas. Après un moment elle se remit de profil, croisant avec décontraction les jambes, ses yeux revenant vers l’homme qui avait attirée son attention. Ludia resta ainsi un moment puis elle vida son verre et sauta lestement du haut tabouret où elle se trouvait. Elle adressa un regard semblable à une invitation à l’inconnu puis elle rejoignit la piste de danse, espérant que le message soit passé.Elle ondulait avec grâce parmi les danseur, sans cavalier fixe, se laissant emporter par la musique.

Les yeux de Don étaient aussi profonds que la nuit : insondable, s'étendant au delà de son regard, quelque chose d'attirant, et de terrifiant en même temps, c'était un peu comme si son regard l'invitait a entrer dans une forêt obscure, en pleine nuit, sans éclairage, et que cette forêt grouillée de choses horribles, fascinantes et puissantes et qu'il en faisait partie. Don ne buvait que des alcool doux. Ce n'était pas qu'il n'était pas capable d'encaisser des alcool dur mais dès qu'il était dehors il était succeptible de tomber sur une proie, et il n'aimait rien de moins que de ne pas pouvoir avoir toutes ses capacités cognitives quand il devait partir a la chasse. C'était ça qui le dérangerait le plus. C'était pour ça qu'il se contentait de bieres plutôt que de cocktails ou d'alcool forts qui ferait s'effondrer les hommes les plus tenaces. Don était un prédateur, un prédateur a besoin de ses muscles, mais avant tout de son cerveau si il voulait continuer a être un prédateur efficace. Si il se contentait de n'être qu'une bête montagne de muscles amovible il allait très vite foncer droit dans le mur.

Le marchand d'esclave devait faire attention. Si sur Terra son commerce était légal et toléré, ce qui faisait de lui rien de plus qu'un honnète marchand, sur terre il était illégal. Il prenait néanmoins le risque de se réaprovisionner ici, pourquoi?Parce que mettre la main sur les plus belles plantes d'un monde ne lui suffisait plus, Don mettait le grapin sur tout ce qu'il pouvait trouver, c'était pour ça que même seul, il était plus efficace, car quand il choisissait une nouvelle proie, elle était toujours superbe. Celle de ce soir l'était aussi, il l'analysa rapidement alors que son regard sombre ne se décollait pas d'elle, elle avait un beau corps et n'avait pas honte de le montrer. Don cherchait a se procurer la plupart du temps de la marchandise qui n'avait pas "déjà servi", pour son propre plaisir, mais également par soucis que la domestication se passe bien, le traumas y était pour beaucoup dans ses méthodes, et il n'aimait rien de plus que de briser entre ses mains un psyché fragile. Don vit un poivrot l'aborder, il pensa quelques temps a le laisser faire pour qu'ils aillent dans un endroit moins peuplé et qu'il règle son compte au poivrot pendant ce temps.

Mais il semblerait que Ludia ait le bon gout de le rejeter, au lieu de ça son devolu se porta sur lui et Don eut un sourire assuré, on allait s'amuser. Quand elle se leva pour aller danser, il se leva sans se précipiter pour s'approcher de la proie, les danse de Night Club étaient souvent des danses près du corps, et Ludia sentit des mains massives et puissantes se poser délicatement sur ses hanches pour l'accompagner.

"Bonsoir."

Lança Don avec un air plein d'assurance