[HRP : Je crois que tu as fait un amalgame entre l'endroit où se retrouvent Deus et Yukiteru quand ils sont seuls, et l'endroit où se réunissent les 12 porteurs de journaux... Il faudrait que je revoie l'anime car selon mes souvenirs c'est ce dernier endroit qui est circulaire, mais à l'air libre. Au pire c'est pas le plus important X_X]
A peine eut-elle prononcé ces mots qu'elle se sentit transportée. Un vieux souvenir remontant de l'époque où elle était encore sur son monde natal... Comme lorsque Deus les convoquaient ! Son appel avait été entendu ! Elle se retrouva dans le domaine de Deus, qui avait un peu changé d'aspect. Il était maintenant à l'air libre, et des colonnes trônaient un peu partout, où il y avait accroché des armes et des visages en pierre. Enfin, ce qu'il en restait... Les visages étaient presque détruits, et les armes tellement rouillées qu'on pourrait plus en faire quoi que ce soit. L'endroit était devenu assez sinistre aux yeux de Yuno, même si elle n'y pensait pas vraiment. Son appel avait été entendu ! Elle touchait enfin son but du bout de ses doigts ! Le fauteuil de Deus était maintenant entouré par deux pierres lumineuses. Et la surprise de l'humaine fut assez grande lorsqu'elle s’aperçut qu'elle ne reconnaissait pas le visage du successeur du dieu. Déjà, elle n'était pas humaine, car elle avait des assez longues cornes. Il aurait pu s'agir d'une espèce semblable à celle de l'ancien dieu, puisque leurs cornes avaient sensiblement la même apparence, mais la femme sur le fauteuil ressemblait à une humaine, malgré ces protubérances. Elle essaya de tourner la tête, mais sans succès. Elle n'arrivait pas à bouger d'un poil ! Et encore moins à parler ! Pourtant...
Je te serais reconnaissant de bien vouloir nous laisser toute les deux, nous avons beaucoups de chose à nous dire … en privé.
Elle s'adressait à la créature divine qui l'avait amenée ici. Yuno vit du coin de l’œil qu'il disparut aussitôt, avant que la nouvelle déesse du Temps et de l'Espace fasse un geste de la main et commence à lui parler :
Tu te permets en premier lieu de déranger de ta présence. Depuis que tu es arrivée j'ai constamment eu les yeux rivés sur toi. Deus a toujours été trop … aimable, avec les participants de ce jeu stupide. Tu pensais être retournée dans le passé ?
Depuis... qu'elle était arrivée ? Elle était arrivée sur ce monde bien avant l'intronisation du nouveau dieu du Temps et de l'Espace. Avait-elle été déesse d'un autre secteur, avant de passer à celui-ci ? Deus avait-il changé son mode de recrutement à cause d'elle ? Et qu'est-ce qu'il a pu arriver à Yukiteru donc pour qu'il meure comme cela ? La déesse rit méchamment et Yuno commença à prendre peur. Allait-elle vraiment accéder à sa demande ? Ou alors elle voulait juste se moquer d'une pauvre humaine ?
Ne croit pas qu'il soit aussi facile, même pour Deus, de jouer si facilement avec le destin et ses innombrables échéances. La preuve la plus flagrante étant que ce n'est pas Deus qui est devant toi, mais moi. En second lieu tu t'amuses à penser qu'une demande comme la tienne doit être exhaussé ? Sous prétexte que tu étais une ancienne déesse ? Une petite gamine égoïste, qui n'a même pas eu conscience de torturer son propre amant, qui ne pense qu'à en faire sa chose, son jouet, et qui après va convoquer ma personne pour retrouver son … Yuki chéri.
Elle se fichait totalement de son titre de déesse de machin-chose, et l'avait sacrifié volontiers contre la chance de pouvoir retrouver Yuki. Yuki... Avec cette réplique, il y avait déjà très peu de chances pour qu'elle accède à sa requête. Elle lâcha, croyant toujours être dans l'incapacité de parler :
Je veux juste Yuki...
L'ignorant superbement, elle continua :
Sache que je ne donnerais jamais mon approbation pour te céder mon poste, tout comme il ne t'est pas autorisé à me le prendre sous prétexte d'une quelconque ancienneté.
Elle entendit le reste, mais le compris pas. Tout son être était chamboulé par cette annonce. Elle ne reverrait donc jamais Yuki... Elle était privée de lui à jamais... Yuki... Pourquoi ? Il lui avait promis... Elle lui avait promis... Son seul espoir... Yuki...
Elle se sentit brutalement tomber, puis elle entendit la déesse parler, mais cela sonnait comme de la musique à ses oreilles. Elle ne voulait plus rien entendre. D'ailleurs, entendait-elle encore vraiment ? Ses yeux étaient vides, sa bouche entr'ouverte, comme paralysée par le désespoir. Vivre n'avait plus aucune importance. Elle ne reverrait jamais Yuki. Yuki... Elle commença une longue et douloureuse litanie :
Yuki... Désolée... Yuki... Désolée... Yuki...
Comme en transe, elle se balança au rythme de ses paroles tantôt sur une jambe, tantôt sur l'autre. Son regard était rivé sur le sol, la tête baissée, bras le long du corps, fesses contre ses talons, répétant inlassablement les mêmes mots.
Désolée... Yuki... Désolée... Yuki...
Ne plus jamais revoir Yuki. Sa vie était désormais achevée.
Deux hommes étaient assis sur une espèce de fauteuil. Un brun et un aux cheveux blancs, tout deux adolescents. Ils se trouvaient à l'intérieur d'une espèce de boule, en train de regarder un écran géant.
Intéressant...
On dirait une véritable fanatique. Il ne faut pas oublier qu'il s'agit de la même personne.
Sauf que la nôtre m'obéit au doigt et à l’œil depuis...
Que compte-tu faire ?
Je ne vais pas la laisser se suicider. Il faut lui apprendre à vivre sans moi.
Liba était tellement excitée qu'elle ne se rendit même pas compte qu'un des deux Divas s'était évaporé en compagnie de Yuno. Elle vit seulement qu'il la déshabilla lentement et sensuellement, en profitant pour effleurer son corps de ses doigts, arrachant des soupirs de contentement de la part de la jeune femme. Elle essayait de se coller le plus possible à lui pour que ces contacts soient le plus long possible. Lorsqu'il lui enleva sa jupe, elle faillit lui prendre sa main et le forcer à la toucher, mais elle réussit par on ne sait quel miracle à se retenir. Son corps désirait bien plus, et son esprit était tout orienté vers le plaisir, mais le Diva semblait ne pas vouloir l'apaiser dès maintenant. Et lorsqu'il lui enleva l'espèce de chiffon trempé qu'il restait à la place de sa culotte blanche, sa respiration s’accéléra encore une fois, sentant que cela allait enfin commencer. Elle le vit remuer des lèvres, sans pouvoir entendre ce qu'il disait. Tout se brouilla devant elle, et durant une fraction de secondes elle ne vit plus rien. Mais elle n'eut même pas le temps de s'inquiéter. Ce fut plutôt ce qu'elle vit ensuite qui l'étonna. Elle vit son propre corps devant elle, brûlant de désir. De son point de vue, elle était assez grande, et ce fut en regardant son nouveau corps qu'elle comprit. Il avait transposé les corps.
Je me suis permit de changer nos corps, Tu as goûté au plaisir des femmes et j'ai pensé que goûter à ceux des hommes serait instructif. Surtout pour séduire le deva que tu voulais invoquer. Je te confère le pouvoir d'user des mots pour me faire subir tout ce que ton esprit lubrique pourra inventer. Tue moi et je retourne dans mon corps, étant donc celle qui meurt faute de pouvoir rejoindre ton corps. Satisfaire sa faim sur une divinité n'est pas donné à tous. Cela se terminera quand tu n'auras plus faim.
Elle ne comprit pas vraiment l'intérêt de la fin de sa tirade, mais le début... Oh que oui, elle allait en profiter ! D'ailleurs, elle put voir son corps en dehors de sa conscience s'animer et lui titiller sa verge. Liba poussa un long soupir de plaisir, totalement obnubilée par cette toute nouvelle sensation. Ce fut alors son instinct qui anima son corps. Sans ménagement, elle retourna son Deva et le poussa contre le mur. Elle s'avança, pénis en main, tira le fessier du corps de femme en face d'elle pour qu'il se baisse et qu'elle puisse être à la même hauteur au niveau des hanches, avant de s'enfoncer lentement dans son vagin, relâchant un gros soupir de soulagement. Sa voix était celle du Deva : une voix d'homme. Durant cette première pénétration, lente et douce, sa libido était au maximum, et elle savourait pleinement cette prise de possession tout en apprivoisant ce nouveau mode de rapport sexuel. Cela dura au moins une vingtaine de secondes, car elle voulait savourer chaque centimètre, chaque millimètre de bite qui rentrait. Elle resta aussi un petit moment, totalement enfoncée, se délectant de cette position où elle se dominait totalement. Car elle avait l'impression de se baiser elle-même. Puis ses instincts primaux reprirent le dessus, et sa libido en demanda beaucoup plus. Mue alors par son désir, elle se mit à mouvoir ses hanches le plus rapidement possible. Elle se limait carrément. Chaque nouvelle pénétration apportait un nouveau râle de plaisir. Aucune finesse dans ce rapport, juste de la bestialité, pure et dure. Il fallait qu'elle soulage cette envie, et le plus vite possible. Pour accélérer encore le rapport, elle prit les hanches du Deva et accompagna ses propres mouvements de hanches. Elle pouvait être aux anges ou en enfer, peu importait. Elle était en train de baiser.
Durant plusieurs minutes, elle se démena, avant de sentir que quelque chose arrivait. Elle allait jouir, elle le ressentait au plus profond de son nouveau corps. Elle accéléra encore la cadence qu'elle croyait au maximum, puis se déchargea de tout son sperme au fond de ce corps, ressentant son pénis gonfler à chaque nouveau jet. Elle continua la pénétration pendant son orgasme, mais un peu plus lentement, criant presque son plaisir. Si cet endroit n'avait pas été désert, on aurait pu l'entendre à plusieurs classes autour de celle-ci. Elle resta ensuite dans elle, dans son propre corps, apaisée. Son sexe ne dégrossissait pas, certainement à cause de la nature divine de ce corps. Liba n'était pas repue. Elle était... apaisée. Elle pouvait enfin recommencer à penser normalement. Elle caressa le ventre du corps en face d'elle, toujours de dos, et lui fit :
Désolée, j'en avais besoin...
Elle le retourna et l'embrassa langoureusement.
Maintenant, on va pouvoir commencer...